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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Toujours incroyable les prétextes des hommes de l'Etat pour interférer avec les échanges volontaires entre individus. Ils se justifient beaucoup en parlant de "technologies stratégiques" et de "sécurité nationale". En dehors du fait que la première notion me semble peu claire, ils n'expliquent jamais en quoi, exactement, l'activité d'une industrie privée menacerait la "sécurité nationale". Et en admettant que ça puisse être le cas (quoique j'ai dû mal à imaginer le genre de cas qui justifierait une fermeture ou une nationalisation), alors le danger vient de l'industrie elle-même, pas de sa possession par des investisseurs étrangers... Cet épisode a au moins le mérite de nous rappeler que le protectionnisme n'est nullement le monopole des partis radicaux ou d'un Trump.
  2. L'Allemagne se tourne vers le protectionnisme (si quelqu'un est abonné au Figaro pour avoir l'article en entier...): http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/07/12/20002-20170712ARTFIG00243-berlin-se-protege-de-l-expansionnisme-economique-chinois.php On notera que le ministre allemand se réclame du "maintien de la concurrence"...
  3. On n'a pas fréquenté les mêmes dans ce cas. Beaucoup de ceux que j'ai côtoyé incarnait bien le repli "individualiste" sur soi et le petit monde familial-amical que pointait du doigt Tocqueville.
  4. Personnellement j'étais plutôt keynésien à cette période, je ne suis devenu marxiste qu'ensuite. La majorité des jeunes n'étant ni l'un ni l'autre, seulement apolitique.
  5. Cette formule ressemble à un appel généreux et raisonnable à l'égalité, mais elle sert en réalité à noyer le poison. Ou bien la femme est un être libre et autonome et elle peut prendre en conscience la décision d'avorter sans la permission de quiconque. Ou bien elle ne l'est pas, et a besoin de la tutelle d'un homme pour décider de ce qui est bon pour elle. Le pouvoir de décider n'est en la matière pas partageable: si tu reconnais à l'époux un "droit de veto" à la décision d'avorter, afin de "partager le pouvoir décisionnel", le contrôle de la fécondité de l'épouse appartient de jure à l'époux. La femme n'est plus libre. Une situation banale à l'échelle de l'espèce.
  6. Johnathan R. Razorback

    Bac 2017

    La magie des "options" farfelues et de la notation où tu peux avoir plus de 20/20 de réussite...
  7. Cela ne viole aucun droit naturel de l'époux, je ne vois donc pas ce que la loi aurait à en dire. Le corps d'autrui ne nous appartient pas.
  8. On a bien accueilli Kadhafi sous Sarko. Je n'ai pas souvenir que l'ex "plume" de Christine Lagarde s'en soit publiquement offusqué.
  9. Déresponsabilisation des individus, recours à l'Etat. Manque de savoir-vivre. Désir de "se faire" une "célébrité". Recherche de poignon via les errements de la loi.
  10. Vous avez tous les deux raisons @Neomatix et @Bézoukhov. Enfin bon, créer un "concept" oxymorique pareil, pour un "philosophe". Et être ensuite pour ou contre selon les besoins...
  11. Tiens, je n'avais jamais réfléchi à cet aspect là des choses. Intéressant...
  12. Et aussi par des hommes et des femmes d'honneur, qui ont parfois payé leur antifascisme de leurs vies: https://fr.wikipedia.org/wiki/Piero_Gobetti
  13. Si j'ai bien compris, avec les chasses aux sorcières organisées par le féminisme misandrique sur les campus U.S, la société états-unienne se dirige vers une plus grande judiciarisation des relations affectives. Plusieurs essayistes, en général pour le déplorer, nous annoncent que ça va arriver de ce côté-ci de l'Atlantique.
  14. Un simple physical removal dirait l'autre...
  15. Non, ça ne se dit pas. Surtout sur Liborg, où la non-consommation d'alcool est mal vue.
  16. Il y a eu récemment un article d'un deleuzien commentant un bouquin de la "libérale de gauche" Sophie Heine. Hé bien ce n'était pas transcendant. Et c'est un libéral de gauche qui le dit (il est vrai que les post-modernes me sortent par les yeux...).
  17. Bienvenue @arcathomas Peux-tu nous parler de ta politisation ? Qu'est-ce qui te fait t'intéresser à la politique et au libéralisme ?
  18. La contribution régulière de ce personnage douteux à Contrepoints m'attriste grandement. Non seulement ses billets sont wtf, mais on parle de ce que "Descartes" a à juste titre appelé un renégat: un homme qui, après avoir fréquenté les milieux patronaux, s'est acquis une réputation auprès du nuit-de-boutiste citoyen conscientisée comme un "opposant de l'intérieur"...
  19. This. Le PS a clairement indiqué qu'il ne se tournerait pas vers la gauche radicale (Hamon, l'un des mieux placés pour tenter un dialogue, a déjà quitté le parti). Ils ne leur reste que l'insignifiance et espérer rester une petite force d'appoint de la majorité gouvernementale.
  20. « Après de longues et déchirantes hésitations, l’Assemblée nationale finit par agir, au début de 1791. Deux comités avaient été chargés d’étudier la question à partir de deux points de vue différents, quoique complémentaires. Comme cela se trouve, ni l’un, ni l’autre ne prit l’initiative, car ils se firent doubler par un troisième groupe, à vocation financière, qui présenta un projet de loi abolissant les corporations plus ou moins incidemment, dans le cadre d’une mesure fiscale complexe destinée à dédommager l’Etat pour avoir renoncé à divers impôts. En réalité, les enjeux socio-économiques et idéologiques étaient énormes, sans commune mesure avec la législation fiscale en question. Même si elle arriva un peu après la bataille, la destruction officielle de la plus vaste composante urbaine du système corporatif ne fut pas une mince affaire. C’était la revanche de Turgot. D’Allarde, le principal artisan de la nouvelle loi, justifia la suppression des corporations dans un langage emprunté au préambule radicalement libéral et individualiste dont le contrôleur général avait fait précéder son édit de février 1776. » (p.502) « A partir du 1er avril 1791, la noble promesse révolutionnaire ouvrant toutes les carrières au talent, que n’avait pas suffisamment affichée la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, serait enfin réalisée pour le commun des mortels, en termes éminemment concrets : « Il sera libre à toute personne de faire tel négoce, ou d’exercer telle profession, art ou métier qu’elle trouvera bon. »." -Steven L. Kaplan, La fin des corporations.
  21. Ce moment où le collectivisme passe de "la société c'est plus que les individus qui la composent" à "la société c'est plus que les humains qui la composent".
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