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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Je cite à nouveau "Descartes", vu qu'il met dans le mille sur ce sujet: "Je pense – et c’est peut-être là que se trouve la plus grande dignité du personnage – que Simone Veil a pensé toute sa vie que survivre à la déportation n’impliquait aucun mérite, et que la souffrance ne donne aucun droit. La manière dont elle a rapporté son expérience est dénuée de tout « victimisme ». J’ajoute que c’est en général le cas des gens qui ont vécu cette expérience. La vision « victimiste » est une création de la génération suivante, celle qui n’a pas vécu l’expérience en question, et qui se créé ainsi une épopée par procuration."
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Pourquoi ?
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Je reproduis un propos de "Descartes" qui précède la décision de panthéonisation: http://descartes.over-blog.fr/2017/06/gannelon-au-perchoir.html
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Je suis sceptique sur cette chronologie ; maintenant je reconnais humblement que mes connaissances en histoire de l'art sont insuffisances pour en être sûr.
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Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
La voix de la sagesse et de la raison. -
Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
Dis leur qu'il n'y a aucun rapport entre le degré de "féminisation" d'une langue et la condition sociale des femmes. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Et des démagogues. Ainsi de la FI qui dénonce dans le programme d'Edouard Philippe un "coup d'Etat social" (ce qui ne veut rien dire. Et par-dessus le marché on a un petit parfum d'anti-parlementarisme -des bourgeois ne peuvent pas être légitimes, seule l'avant-garde révolutionnaire représente authentiquement le peuple...). -
Je suis intuitivement d'accord, mais ça ne nous éclaire pas beaucoup pour trouver un critère qui mettrait tous le monde d'accord sur le côté révolutionnaire de tels phénomènes, et le côté non révolutionnaire de tels autres (l'apparition du cubisme, au hasard). Pour le moment c'est juste une idée vague. Mais restons sur tes deux exemples. Le second invalide ta thèse. L'art de la Renaissance était lourdement dépendant du pouvoir politique, non seulement parce que je vois guère en quoi il l'aurait contesté, mais aussi parce que les artistes de l'époque étaient au service des princes (laïcs ou non): l'art était subordonné à la commande publique, au mécénat. Le Pape veut un beau palais et Raphaël vient. C'est tout à fait différent pour le romantisme, mais entre temps l'Europe avait accouché du capitalisme. L'artiste s'autonomise des exigences de l'art officiel, jusqu'à l'apparition de ce que Bourdieu appelle le champ artistique.
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Qu'est-ce que tu définis comme une révolution culturelle/artistique ? et je ne te demande pas simplement des exemples, je te demande aussi le critère qui permet de dire "ça c'est une révolution, ça ce n'est qu'une évolution".
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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
https://fr.wikipedia.org/wiki/Argumentum_ad_populum -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Le Royaume-Uni est un pays comparable et ils ont environ 450 parlementaires/habitants de plus que nous. Après j'ai dû mal à voir si la réduction d'un tiers est une bonne ou mauvaise chose. -
Science-fiction et transhumanisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Flashy dans Lectures et culture
Ah, ce serait donc ça ? J'ai commencé deux fois à lire Neuromancien, et j'ai arrêté, je n'arrive pas à rentrer dedans. Les motivations des personnages, la nature des objets techniques avec lesquels ils inter-agissent, rien n'est très clair. Il faudrait que je ré-essaye. Sinon je n'inciterais pas forcément à lire Nous autres. J'en avais lu une bonne moitié à une époque ; hé bien je ne me souviens de presque rien. Il y a une espèce d'atmosphère oppressante à la Orwell (qui s'en est inspiré), qui n'est pas très agréable et qui rend les chapitres assez homogènes, l'action lente, etc. Alors je n'imprime pas. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
« Le simple amour de la patrie, que celle-ci s’incarne dans la solitude des collines de Haute-Provence ou des Ardennes, dans la tristesse des grands ensembles où une partie de notre jeunesse s’abîme, dans la campagne parfois dure à vivre et à travailler, dans les déserts industriels, mais aussi dans la gaîté surprenante des commencements. » Ami liborgien, un intrus s’est glissé dans cette phrase, sauras-tu le reconnaître ? Mis à part ça, le niveau du discours est clairement très bon (au point que j’en viendrais presque à trouver utile cette réunion du Congrès). J’apprécie tout particulièrement ce passage : « Ce n’est pas la société des entrepreneurs que nous voulons, ou la société de l’équilibre des finances publiques, ou la société de l’innovation. Tout cela est bien, tout cela est utile. Mais ce ne sont que des instruments au service de la seule cause qui vaille, une cause à laquelle le nom de la France est attaché depuis bien longtemps. Et cette cause est la cause de l’homme. Nous différons entre nous, et ici même, sur les moyens. Mais je suis sûr que nous ne différons pas sur ce but, et le savoir, et nous le rappeler sans cesse, parfois dans les pires moments, devrait rendre à notre débat public cette dignité, cette grandeur qui, sur fond de tant d’abandons et d’échecs collectifs, lui ont cruellement manqué ces dernières années. » Autre bon point : « Sachons mettre un terme à la prolifération législative. […] la loi n’est pas faite pour accompagner servilement les petits pas de la vie de notre pays. » [En termes de propagande, je me demande si dénoncer la prolifération législative ne serait pas en effet plus percutant que de parlant d’inflation législative. La première formule accentue le côté inquiétant, incontrôlable (genre « prolifération nucléaire »)] Ou encore : « Redonner sa place à l’intelligence française, enfin, c’est comprendre que les Français sont, précisément, assez intelligents pour faire leur chemin tout seuls. Il faudrait désintoxiquer de l’interventionnisme public non pas les Français, mais l’État lui-même. » -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Ah, c'est magique la journalicaille. Le président de la République en appelle à un peu plus de tenue et de décence (ce qui n'est pas du luxe vu où nous en sommes rendus): " J'appelle a en finir avec cette recherche du scandale, avec le viol permanent de la présomption d'innocence, à cette chasse à l'homme, où parfois les réputations sont détruites. Cette frénésie qui a touché tous les camps est indigne des principes de la République". Et chez Le Parisien ça devient: "Emmanuel Macron attaque la presse" (cf: http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-suivez-le-discours-d-emmanuel-macron-au-congres-de-versailles-03-07-2017-7106721.php ). Sinon l'américanisation du pays continue: "Emmanuel Macron annonce qu'il va revenir tous les ans devant le Congrès pour rendre compte de son travail." C'est absurde. Et puis on applaudit des fascisants maintenant ?: "16 heures. Applaudissements dans le public. Alors que le président cite l'écrivain Georges Bataille, les députés applaudissent." -
Je doute que la promotion de l'eugénisme soit compatible avec le respect du point 5.h de la charte du forum.
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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
La typologie des tendances du profil est trop restrictive. On devrait pouvoir inventer notre propre tendance. Il faut libérer le désir des structures bureaucratiques aliénantes. L'imagination au pouvoir, toussa. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Comme disait un sage liborgien, libéralisme est dans ce pays un synonyme de "caca-boudin". -
N'exagérons pas non plus. Quand on veut l'utiliser, ça reste une des armées les plus efficaces du monde.
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Pourquoi pas ! merci du conseil
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Hum, si. On le voit même dans des manifestations aussi subtiles que les différences thématiques entre le théâtre de Corneille et celui des dramaturges ultérieurs. Autre exemple: le rôle de la commande publique dans l'art égyptien antique (y compris dans ses variations, je pense à la sculpture sous Amenhotep IV).
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Oui, j'ai bien aimé cette galerie du temps. Surtout pour les tableaux.
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C'est surtout que les programmes d'histoire tendent à privilégier le thématique au chronologique depuis des années. Résultat, je me demande combien de jeunes répondraient correctement à une question du genre: "la troisième république a-t-elle précédé ou suivie la Seconde guerre mondiale ?". Et situer Clovis ou Henri IV, je sens que ça serait encore plus épique.
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Je vais m'autoriser un élan de cruauté, et te demander ce que tu entends par là.
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C'est la thèse de Jacob Burckhardt, reprise par son ami Nietzsche (la splendeur de la culture de la Grèce Antique et de l'Italie de la Renaissance viendrait de la fragmentation politique entre cités-états concurrentes). C'est discutable (il faut se méfier des toujours en histoire). La culture française classique était brillante et admirée de l'Europe entière, alors qu'elle était en bonne partie subordonnée à une politique étatique de la culture. Genre Versailles. L'Académie française. Tout ça tout ça.
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O_o mais par les dieux, pourquoi faire ? Ne pas être libéral d'accord, mais apprécier la phénoménologie... Quelles sont les questions philosophiques qui t'intéressent ? Tu évoquais Locke, connais-tu un peu les philosophes ou penseurs libéraux ? Les libéraux ne nient pas qu'il existe des rapports de force dans la sphère économique, mais pensent que l'intervention de l’État ("faire dialoguer les partenaires sociaux") n'est ni juste ni efficace, et qu'elle est généralement responsable des problèmes qu'elle prétend résoudre (comme le chômage, le niveau des salaires, etc). Bienvenue à toi
