-
Compteur de contenus
11 906 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
46
Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
-
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Tout à fait: http://hydre-les-cahiers.blogspot.fr/#!/2017/01/racisme-versus-individualisme.html -
Primaire de la Belle Alliance Populaire
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
J'en doute. J'ai vu la porte-parole de JLM sur France 2 -une espèce de rebeu insultante et pleine de rancœur- et elle semblait se contrefoutre totalement d'un rapprochement avec le PS (honni).- 728 réponses
-
Primaire de la Belle Alliance Populaire
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
C'est hélas aussi mon diagnostic.- 728 réponses
-
Bienvenue
-
École & éducation : Le temps des secrets
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Magnifique ? L'uniforme et des groupes de travail non-mixtes ? ... -
Personne n'a dit le contraire. Comme disait Raymond Aron à propos de Mai 68, si vous voulez commencer à comprendre les faits sociaux, il ne faut pas s'arrêter à ce que les gens disent, il faut vous demander ce qu'ils ressentent. Autrement dit, s'intéresser aux causes non nécessairement conscientes des comportements.
-
Racisme/xénophobie et anticapitalisme ne sont nullement incompatibles. Il faudrait tester empiriquement dans quelle mesure les électorats de Trump et de Sanders se recoupent. On peut également avancer un deuxième étape de la thèse clouscardienne: "Le Pen nous a appris qu’il fallait au moins deux racismes – divergents mais complémentaires – pour faire un populisme, à l’égard du juif et de l’arabe, de Rothschild et de l’immigrant. C’est qu’il y a une logique des racismes. Hitler ne s’en prenait qu’au juif en particulier et aux races inférieures en général. Il n’y avait pas la dimension que l’Arabe apporte. [...] Les racismes déterminent la relation dialectique du pauvre et du riche. La paupérisation menaçante, c’est une race : l’Arabe. La richesse interdite, c’est une race : le Juif. « On » est désigné comme race. Les états de pauvre ou de riche sont ramenés à un principe originel, matriciel, général. [...] Si l’envahisseur menace aux frontières, s’il peut être encore repéré et désigné par la vigilance nationaliste, l’autre ennemi de l’identitaire a déjà pénétré dans la place : le Juif. Il est l’autre face de l’altérité. L’identitaire est menacé à la fois par la paupérisation et par la richesse, par les propres limites du chrématistique. Le Juif a été désigné par l’Eglise comme l’usurier, le prêteur, celui qui profite. Mais cette stigmatisation ne suffit pas à expliquer l’antisémitisme. Il est l’ennemi intérieur qui n’a pu s’enrichir qu’en profitant de l’institution nationale sans participer aux frais. Corollaire : l’enrichissez-vous est impossible. C’est le Juif qui détient et qui conserve les moyens du chrématistique, qui dispose des postes de création et de gestion. Les deux racismes sont complémentaires : l’un à l’égard du pauvre, l’autre à l’égard du riche. La peur de devenir pauvre s’exaspère de la colère de ne pouvoir devenir riche." -Michel Clouscard (ibid).
-
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Je n'y crois pas un seul instant. -
C'est aussi mon impression (cf: http://oratio-obscura.blogspot.fr/2016/12/trump-et-nous.html). Et comme le suggérait mon post précédent, les deux sont sans doute liés, si on réfléchit aux causes de la xénophobie (pourquoi l'autre fait-il peur ? Pourquoi plus dans certains contextes que dans d'autres ? Pourquoi les courants nationalistes étaient-ils électoralement à la ramasse pendant les Trente Glorieuses ?).
-
On ne peut pas exclure que les deux soit profondément imbriqués, auquel cas le racisme fonctionne comme un code pour autre chose (peur de la mise en concurrence avec plus pauvres que soi, peur du déclassement) -autrement dit que racisme et xénophobie aient des déterminants socio-économiques: "Le pauvre, c’est l’immigrant, l’immigrant c’est l’Arabe. Ainsi se constitue une race, un homme vide de toute culture, de tout contenu qui n’est plus qu’une forme : un faciès. Le lepéniste reconnaît la race par le faciès. L’Arabe, dira-t-il, a le faciès de sa race. C’est le signe extérieur qui ne peut être camouflé, le stigmate, la tache indélébile. Le faciès, c’est l’aveu de la race. Et ce pauvre, ce faciès, est un envahisseur, incroyable paradoxe. Il est nul et il menace l’identité nationale ! Quel scandale ! La stratégie de l’immigrant aurait consisté à contourner… Poitiers, le lieu officiel de l’arrêt de l’invasion arabe. Ce qui n’a pu être réalisé au sommet peut l’être en pénétrant la base. C’est un entrisme de masse qui glisse l’Arabe au cœur même du peuple. Ce dernier, dira Le Pen, doit se mettre en état de légitime défense. Autrement nous deviendrons tous des Arabes, c’est-à-dire des pauvres. Le discours raciste cache la peur de la régression sociale, de la crise, de la paupérisation." -Michel Clouscard, Entretien avec Marie Antoine Rieu.
-
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
C'est une revue mensuelle d'orientation conservatrice, en activité depuis le 19ème siècle. Si tu te balades dans le Wikisource des auteurs français de l'époque, on peut souvent lire certains de leurs textes parus dans cette revue. Donc c'est d'un assez haut niveau, au moins à l'époque (cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_des_deux_Mondes). Et oui c'est privé (même s'ils doivent recevoir des subventions comme tant d'autres machins, journal de Mickey inclus). -
Allemagne, Übermensch und Kartoffel
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Europe et international
Pas mal, si ce n'est qu'homophobie et religion ne se recoupent pas. Reactionary conviendrait mieux pour le R de RJW. -
Pour ceux que la prose poétique anarcho-individualiste ne rébute pas, j'ai effectué il y a quelque années une traduction de Vers le Rien Créateur, le poème-manifeste de l'anarchiste italien Renzo Novatore: http://hydre-les-cahiers.blogspot.fr/search/label/Renzo%20Novatore#!/
-
Présentation Frenchfrye.
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Frenchfrye dans Forum des nouveaux
Non. C'est la réponse qu'il avance à l'objection (anti-anarchiste) qu'il a lui-même introduite. Lis bien: La transformation de nature de l'espèce humaine est donc la condition qui désarmoçe l'objection selon lequel l'anarchisme ne pourrait pas garantir l'application du principe de réciprocité. Transformation qui adviendra par la grâce des conversions par l'exemple que le mode de vie anarchiste produira progressivement, par contagion, sur les non-anarchistes, jusqu'à devenir consensuel et universel. Les projets de free city des anarcho-capitalistes paraissent singulièrement plus crédibles en comparaison. -
Présentation Frenchfrye.
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Frenchfrye dans Forum des nouveaux
J'aime bien Émile Armand mais il est victime de l'utopisme classique des anarchistes. C'est à dire qu'au lieu de résoudre la question de la préservation de la liberté, ils suppriment le problème: dans un monde post-étatique, l'humanité (postulent-ils) sera qualitativement supérieure ("les revendications individualistes ne sont réalisable qu'à la condition que soit courante dans le genre humain une certaine mentalité - sans qu'une conception de la vie autre que celle qui domine actuellement ne soit devenue une habitude, un acquis, une caractéristique de l'humanité." -Tiens, l'Homme Nouveau à la vie dure...), les individus agiront de manière équitables et réciproques, donc le gendarme et la prison ne seront plus nécessaires, précisément parce qu'on les aura supprimés... Ce n'est pas sérieux. -
Allemagne, Übermensch und Kartoffel
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Europe et international
A la décharge du troll réac, respecter la liberté d'autrui n'implique pas de respecter l'exercice qu'il fait sa liberté. -
Présentation Frenchfrye.
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Frenchfrye dans Forum des nouveaux
Critiquer le jusnaturalisme au nom du principe de non-agression ? -
Présentation Frenchfrye.
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Frenchfrye dans Forum des nouveaux
Qu'est-ce que c'est que cette bête là ? -
Présentation Frenchfrye.
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Frenchfrye dans Forum des nouveaux
Je ne sais pas très bien, à vrai dire ce n'est peut-être pas tant sophistique que redondant (je ne suis pas très bon en logique). Disons que le résonnement se présente comme: A: Si le droit naturel n'existe pas, on ne peut pas critiquer le droit positif. (Proposition déjà contestable parce qu'on pourrait imaginer une auto-critique du droit positif, qui se voudrait une rationalisation par exemple). B: Or le droit positif est éminemment critiquables pour d'excellentes raisons. (A ce moment-là, on montre qu'il existe quelque chose comme une légitimité ontologiquement antérieure à la législation, aux autorités instituées. Mais justement, on doit le montrer directement, ce n'est pas une étape qui amène à découvrir ensuite le droit naturel, c'est cette étape elle-même). C: Le DN existe. (C est parfaitement redondant par rapport à B ). Par conséquent ça ressemble à une syllogisme mais en fait ça ne démontre rien, c'est justement une présente tortueuse de l'affirmation: "Il existe un droit naturel opposable et de légitimité supérieure au droit positif." -
Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
C'est pas ce qu'il dit. -
Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
Tu vends ta force de travail aux détenteurs des moyens de production ? -
Rassemblement national, el-italiano93 l'avenir ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
Du tout, l' "affaire" Fillon serait arrivée en mars-avril, le FN ne l'aurait pas raté. Là, MLP suit sa stratégie de blackout médiatique.- 3 202 réponses
-
- front national
- extreme droite
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Flashy dans Politique, droit et questions de société
Et il a bien raison, "le" Français. Je me sens assez proche de la façon dont Aristide Renou a résumé cette affaire: http://aristidebis.blogspot.fr/2017/01/chronique-de-la-rapacite-ordinaire.html -
Présentation Frenchfrye.
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Frenchfrye dans Forum des nouveaux
Je ne suis pas d'accord avec ta définition du droit naturel, parce que ça consiste à dire qu'il n'est pas autre chose qu'une ou plusieurs normes universellement partagées (universel dans les faits). Auquel cas: 1): on ne voit pas ce qui fonde sa légitimité, le fait qu'un comportement ai cours partout et toujours ne prouve pas qu'il est bon et préférable, au mieux c'est un gros indice qu'il est soit non-nuisible, soit extra-moral, naturel ("de tous temps les hommes ont eu à se nourrir") ; 2): s'il était un ensemble de normes universellement partagées, comment sa violation est-elle possible, et comment se peut-il que ceux qui la violent peuvent plus ou moins longtemps ne pas être tenu pour immoraux ? Je ne crois pas qu'une liberté individuelle comme la liberté d'expression ou de religion soit partout reconnue comme moralement valable. En fait ça me paraît évident qu'à l'échelle de l'histoire c'est exceptionnel. C'est le fameux thème des conditions culturels du développement du libéralisme ("qui est l'homme des droits de l'Homme ?"). Enfin, ton propos sur la réprobation universelle du meurtre me semble très discutable. Il semble au contraire que plein de cultures reconnaissent des situations où on peut tuer autrui (en temps de paix) sans que ce soit considéré comme un mal. Par exemple, le patriarche romain archaïque a un droit de vie et de mort sur ses esclaves et clients: "La clientèle (clientes, les clients, de cluere), c'est-à-dire tous ceux qui, n'ayant pas un droit de cité, ne jouissent à Rome que d'une liberté tempérée par le protectorat d'un citoyen père de famille. Les clients sont: ou des transfuges venus de l'étranger, et reçus par le Romain qui leur prête assistance ; ou d'anciens serviteurs, en faveur desquels le maître a abdiqué ses droits, en leur concédant la liberté matérielle. La situation légale du client n'avait rien qui ressemblât à celle de l'hôte ou à celle de l'esclave: il n'est point un ingénu (ingenuus) libre, bien qu'à défaut de la pleine liberté, il pût jouir des franchises que lui laissait l'usage et la bonne foi du chef de maison. Il fait partie de la domesticité comme l'esclave, et il obéit à la volonté du patron (patronus, dérivé de la même racine que patricius). Celui-ci, enfin, peut mettre la main sur sa fortune ; le replacer même, en certains cas, en état d'esclavage ; exercer sur lui le droit de vie et de mort." -Theodor Mommsen, Histoire romaine, Tome 1 "Des commencements de Rome jusqu'aux guerres civiles", Livre Premier "Depuis Rome fondée jusqu'à la suppression des rois", Robert Laffont, coll. Bouquins, Paris, 1985, 1141 pages, p.58. Toujours dans le monde romain archaïque, tuer un "Homo Sacer" est socialement admis (cf Agamben, 1997). Et d'autres sociétés pratiquaient des sacrifices humains.
