-
Compteur de contenus
5 861 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
26
Tout ce qui a été posté par Mégille
-
Faut-il simplifier le français ?
Mégille a répondu à un sujet de Pegase dans Politique, droit et questions de société
Coréen, tu veux dire ? -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Prends celui où Sham voit son père, Noé, bourré et à poil, et se fait donc condamné à être l'esclave de ses frères, ce sera de bon augure ! -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Moi pas. A la place, j'ai failli me mettre au thérémine. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Vous m'aviez manqué -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
ah oui, zut, je me suis planté de coté pour l'événement de 660 bce. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Je suis énervé par le fait qu'il y ait eu un "événement de Miyake" (bordelisation du carbone 14 probablement à cause de tempêtes solaires, ou d'autres événements cosmiques) pendant la période probable de rédaction du palimpseste de Sanaa (premier manuscrit du Coran), foutant peut-être en l'air sa datation, et que je ne trouve aucun article en parlant. Aussi, c'est bizarre que les tempêtes solaires modernes, qui ont causé des problèmes à nos réseaux de télégraphie ou électrique, n'aient pas été des événements de Miyake. Et je ne vois aucune mention d'aurore boréale exceptionnelle pendant les événements de Miyake historiques. Chelou. -
Ca arrondit le vote populaire par état, en faveur des états les moins peuplés. Ceux-ci se retrouvent à avoir moins de voix par grand électeur, c'est à dire, plus de grand électeur par voix : Même s'il y a de petits états progressistes (Vermont, Washington DC) qui en bénéficient et de gros états conservateurs (Californie) qui y perdent, dans l'ensemble, ça avantage surtout les conservateurs, qui ont beaucoup de petits états peu peuplés. C'est ce qui a fait que Trump a gagné en 2016, alors même que le vote populaire était contre lui. Idem pour GW Bush en 2002. Par contre, Trump a bel et bien gagné le vote populaire en 2024, donc il aurait gagné même sans les grands électeurs.
-
Marx a raison sur pas mal de choses, mine de rien. L'existence de la domination et de l'exploitation n'est pas loin d'être une constante depuis le début de l'histoire écrite. Cette domination prend des formes qualitativement différentes au cours du temps. Les changements généraux, de grande échelle, ont une structure à peu près intelligible : le schéma esclavagisme-féodalité-capitalisme est globalement vrai, en occident au moins. Et il y a des facteurs matériels (économiques) à tout ça. Il a tort de sous-estimer les facteurs idéologiques et intellectuels (on ne peut pas avoir le capitalisme sans les machines, et on ne peut pas avoir les machines sans une science avancée ; et les conditions matérielles aux innovations techniques ne sont pas moins nécessaires que les conditions morales aux innovations sociales), tout comme il a tort de sous-estimer l'usage de la force (avec ses justifications idéologiques), qu'il a tendance à ranger dans une super-structure superficielle. Le capitalisme du XIXème était peut-être oppressif, même s'il l'était, ce n'était pas de la façon proposée par la théorie économique marxiste, obsolète, mais parce qu'il y avait une coercition généralisée à l'encontre des ouvriers (working house, interdiction des syndicats, carnets ouvriers, etc) par des états aux intérêts alignés avec le capital, par le truchement du suffrage censitaire, de l'existence des clubs patronaux, des monopoles de droit et du protectionnisme, etc. On peu donc trancher entre Marx et Hegel, et admettre une association de facteurs idéels et matériels pour comprendre la structure générale de l'histoire. On peut aussi, sans doute, trancher entre eux à propos de l'attente du futur. Le prévoir, comme le prétend Marx, est évidemment au delà de nos capacités. Mais se contenter de comprendre rétrospectivement les mouvements achevés, comme s'en satisfait Hegel, est peut-être en deçà. S'il y a une structure générale des grands changements, alors, on peut tenter de comprendre le changement en cours, et la direction dans laquelle il va, même sans forcément pouvoir prédire l'état final (et encore moins le suivant). Par contre, pour sa futurologie, Marx commet de grosses erreurs, intellectuellement impardonnables. Contrairement à ses erreurs en économie, qui étaient celles de son temps, et qui étaient cohérentes entre elles, il échoue à donner du futur une image en accord avec sa vision de l'histoire. D'une perspective même un tout petit peu marxiste du passé, on peu identifier quelques généralités qui contredisent ses espoirs et ses prophéties politiques : - Ce n'est jamais la classe dominée qui remplace la classe dominante, mais toujours un segment proche de la classe dominée, associé à la classe dominante. Ce ne sont pas les esclaves qui ont remplacés les maîtres, mais les barbares fédérés. Ce ne sont pas les serfs qui ont remplacés les seigneurs, mais les bourgeois libres. - Le changement de système n'implique pas forcément la disparition de la classe dominante précédente, seulement son obsolescence. L'aristocratie gallo-romaine a survécu au féodalisme, et s'est fondu dans la nouvelle noblesse. Les grands propriétaires terriens et les familles aristocratiques médiévales n'ont pas disparu avec l'avènement des industriels et des financiers -pas plus que les monarchies n'ont eu à toute laisser la place aux républiques- ils s'y sont associés, ou bien on gardé une petite place confortable à leurs cotés. Elles peuvent mêmes, comme la royauté anglaise, conserver formellement tout le pouvoir, même après avoir perdu toute puissance réelle. - Les révolutions sont des épiphénomènes, et l'on toujours été. Même si elles accompagnent les changements sociaux de grande échelle, elles ne les causent pas plus que les séismes ne causent le mouvement des continents. Ce n'est pas la révolution française qui a instauré le capitalisme - tous les marxistes savent qu'elles n'est qu'une conséquence collatérale de l'accumulation du capital, et du changement qui était en cours de toute façon. Et qui avait tout aussi bien cours -peut-être même encore plus vite- de l'autre coté de la Manche, avec ou sans révolution. Ces erreurs de Marx et des marxistes expliquent leur incapacité à comprendre la transformation du capitalisme vers le système suivant -dès que ça ne leur plaît pas, ils sont incapables d'y voir autre chose qu'un retour au système précédent, malgré les évidentes différences majeurs. Marx face à la multiplication des fonctionnaires français, ou plus récemment Graeber face aux bullshit jobs et Varoufakis face aux géants de la tech sont incapables de voir autre chose en ça -qui n'est évidemment plus du pur capitalisme façon XIXème- qu'un retour à la féodalité. Même si ça n'a évidemment rien à voir avec ce qui défini la féodalité chez Marx, à savoir, le contrôle des moyens d'existence. Ce qui se joue plutôt, c'est l'avènement d'une classe qui domine par le contrôle des moyens immatériels de production. Non plus les machines, mais la technique, l'information, la supervision des procédures. Comme ont aurait pu le prévoir en prenant en compte les oublis de Marx, c'est non pas l'ouvrier qui prend le pouvoir sur son patron, mais une classe intermédiaire, le contre-maître, la manager, le technicien, et avec lui le bureaucrate (qui est au technocrate ce que le capitaliste financier est au capitaliste industriel). Schumpeter (dans Capitalisme, socialisme et démocratie), Deleuze (dans le post-scriptum sur les sociétés de contrôle), et dans une moindre mesure peut-être aussi Galbraith et Lyotard, avaient déjà mieux observés cette transformation. Les révolutions communistes du XXème siècle étaient des tentatives précoces de se contenter de ce nouveau système en se dépouillant du précédent. Elles sont comparables aux révolutions hollandaises et anglaises. Mais les capitalistes peuvent très bien subsister après leur perte d'hégémonie, tout comme la vieille noblesse. Musk et Trump sont des frondeurs, et un libertarianisme approximatif sert de nouveau jansénisme. Mais si j'ai raison, et si Marx a raison à travers ses erreurs, ça ne donnera pas grand chose. La bonne nouvelle, c'est que puisque le libéralisme précède le capitalisme (le mode de production du temps de Locke, et des frères Dewitt et des frères De la Court, était largement pré-capitaliste), il peut tout aussi bien lui survivre.
-
- 2
-
-
A propos du "socialo-", je ne pense pas que ce soit la plus grosse source de dépense/déficit (contrairement à chez nous). Et ce n'est pas non plus ce dans quoi coupe Trump. J'ai plutôt l'impression qu'il cherche à revenir à un anti-libéralisme à l'ancienne, pré-XXème s, moins compliqué, moins bureaucratique, plus simple et plus bourrin. Musk et lui ressemblent peut-être un peu aux frondeurs du XVIIème. Sauf qu'au lieu de lutter contre l'ordre nouveau capitaliste et étatique pour revenir à la féodalité, ils luttent contre la transition vers une technocratie totale pour maintenir le bon vieux capitalisme de connivence à l'ancienne.
-
Très profond.
-
Halala, qu'est-ce que c'est bien écrit. Qu'est-ce que c'est drôle. Qu'est-ce que c'est bien joué. Vraiment ce qu'on fait de mieux en France. edit : attendez voir, je ne vois même pas de petit logo "cnc". C'est fou comme on fait tout mieux sans subvention.
-
Idem, le semblant de respect que je pouvais avoir pour Vance s'est envolé. Je ne m'étais pas penché sur son cas, et le concernant, je m'étais arrêté aux mèmes le qualifiant de "weird", qui me l'avaient rendu sympathique, et à son débat avec le colister de Harris, où il m'avait donné l'impression d'être intelligent et honnête. Bref, un nerd politique de droite, qui a tort, mais avec qui on peut discuter sans perdre son temps. Ici, il montre toute la sournoiserie et le machiavélisme qu'on peu attendre d'un politique. Autant je ne suis pas sûr que Trump ait saisi autre chose qu'une vibe de remise en cause de son autorité, autant Vance utilise ici volontairement et visiblement les pires saloperies du petit manuel de mauvaise fois de Schopenhauer. Si tu vas par là, il en faut un pour Trump aussi. C'est peut-être ce qui explique la présence de Vance, d'ailleurs.
-
Je pense au culte de la personnalité de Trump, et j'essaie de le mettre en perspective dans l'histoire américaine. Son cas n'est pas habituel, mais il n'est pas tout à fait exceptionnel pour autant, ou en tout cas, pas unique. Au moins Washington, Jackson et les deux Roosevelt ont été l'objet, il me semble, de cultes similaires de leur vivant. Et en faisant consensus, dans les cas de Washington et FDR. Dans une moindre mesure (au doigt mouillé) mais en tout aussi clivant que Jackson et Trump : Kennedy et Reagan. Jefferson et Lincoln étaient-ils vénérés dès leur vivant, ou bien est-ce venu après ?
-
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Je dirais, ex aequo avec celle de la société comme macro-organisme anthropomorphe. Mais en faisant jouer l'une contre l'autre, et en se souvenant à chaque fois qu'aucune des deux n'est dans l'absolu plus vraie que l'autre, on peut prudemment discerner quelques patterns réels grâce à chacune. -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Comme toute vision "macro" de la société, de l'histoire ou de l'économie. Elles permettent tout de même parfois de faire ressortir des patterns qui ont quelque chose de réel. -
Encore une fois, si en 2027, Macron était donné au 2nd tour, illégalement. Que faudrait-il faire ? Faudrait-il faire comme si l'élection était valide ? On peut tout à faire dire que c'est bien un problème, sans dire que la solution à ce problème doit venir du gouvernement. Tout comme on peut dire que si c'était entre les mains d'un état étranger hostile que les médias étaient, ça serait un petit peu une affaire d'état cette fois ci.
-
J'ai l'impression que tout le monde oublie un léger détail : c'est un premier tour d'élection à deux tours qui a été annulé. Et l'outsider pro-russe (et très très fantaisiste, cf cette vidéo rigolote) n'avait obtenu qu'une majorité très relative, de quelques points au dessus de sa rivale de centre droit (un peu plus de 20% pour lui contre un peu moins pour elle). Au second tour, ne serait-ce qu'avec les reports de voix, celle-ci était presque sûre de l'emporter. C'est la droite libérale roumaine qui est victime de l'affaire. (rappel bis, le parti soc-dem roumain, au pouvoir, est l'héritier du parti communiste de Ceaucescu). J'entends bien, mais à partir du moment où on s'est mis d'accord pour avoir des élections encadrées, et que le cadre est évidemment et très visiblement violé lors d'une élection, que faire d'autre que punir le coupable et reporter l'élection ? Si par je ne sais pas très bien quelle triche avec les petits bouts de papier, Macron se faisait élire par les urnes pour un troisième mandat, en dépit de la loi, faudrait-il considérer l'élection comme valide ? Il me semble qu'annuler l'élection était légitime, mais que la chose importante à faire maintenant, c'est de s'assurer que l'UE fasse suffisamment pression sur la Roumanie pour qu'elle organise de nouvelles élections aussi vite que possible, et en surveillant un peu mieux ce qui s'y passe.
-
Musk, moskhos, muṣká.. Bref : la testicule de l'ère moderne
Mégille a répondu à un sujet de RaHaN dans Actualités
D'autant plus que le pauvre homme a perdu son statut de "seul président à avoir fait deux mandats non consécutifs". -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Ca me rappelle une réflexion que je m'étais faite lorsque je lisais sur l'histoire impériale chinoise, et sur la grande influence des eunuques à la cour. C'était particulièrement le cas sous la dynastie Ming, que j'ai déjà entendu être qualifiée "d'épiscocratie", gouvernement des espions, sous la coupe des eunuques impériaux, mais en fait, c'était déjà le cas dès le tout début de l'empire, avec le célèbre Zhao Gao. Celui-là avait même la prétention de pouvoir dicter jusqu'à la vérité : après avoir déclaré qu'un daim était un cheval, il avait fait condamner à mort tout ceux qui le contredisaient. Ce qui m'avait interloqué était que les eunuques défiaient toute forme de représentation de la société en tant qu'opposition entre dominants et dominés. Les eunuques avaient clairement un trop grand pouvoir pour ne pas pouvoir être considérés comme des dominants. Il n'y avait vraiment que l'empereur au dessus d'eux dans la hiérarchie de l'empire, et l'empereur lui-même aurait souvent été sous l'influence de ses femmes ou de sa mère, elles-mêmes manipulées par les eunuques (à prendre avec des pincettes toutefois, car ce sont des mandarins jaloux qui ont écrit ça). Ils étaient aussi organisés entre eux plus ou moins informellement, notamment par un système de parrainage remplaçant la filiation, pour se "reproduire" socialement et conserver et transmettre leur pouvoir. Et à la fois, d'un autre coté, ils avaient tout de victimes de la pire forme de domination possible. Leurs vies ne tenaient qu'à un fil, et ils étaient susceptibles d'être condamnés à mort arbitrairement d'un simple geste de l'empereur (qui en tuait parfois plusieurs dizaines, voire centaines par jour, les mauvais jours). Mais aussi, ils étaient considérés avec mépris par toute la société (ce qui rendait sans doute légitime cette tyrannie de l'empereur sur eux), et en particulier par les mandarins, immédiatement en dessous d'eux. Ceux là les méprisaient pour être arrivés à une position de pouvoir sans avoir eu à se soumettre aux difficiles concours impériaux par lesquels eux-mêmes, fonctionnaires impériaux, méritocrates, avaient gagné leur statut. A cela s'ajoute qu'ils étaient nécessairement exclu du système de valeur commun (particulièrement cher aux mandarins) qui valorise la masculinité et la filiation paternelle (raison probable pour laquelle les eunuques ont souvent préféré le taoisme -aka déconstruction du confucianisme- ou le légisme -aka machiavélisme-... ce qui contribuait peut-être à leur utilité, puisque l'empire ne pouvait pas être dirigé que par de beaux principes moraux). Il paraît aussi que leur opération les rendaient incontinents et qu'ils puaient l'urine en permanence. Vérité ou stéréotype, ça nous dit quelque chose sur la façon dont ils étaient perçus. Ce qui m'intéressait en particulier là dedans est que ce n'est pas une bête intersection entre deux formes de domination, où ils seraient gagnants d'un coté et perdants de l'autre. Leur infériorité était inséparable de leur supériorité, et réciproquement, tant et si bien qu'ils dominaient en tant que dominés, et étaient dominés en tant que dominants. (un beau détournement du Taiji qui n'aurait pas déplu aux taoistes parmi eux) Pour en revenir à nos moutons non-binaires : la situation actuelle des femmes trans est évidemment différente, et les femmes trans ne sont pas des hommes eunuques. Statut social différent, contexte différent... Mais il y a un même rapport paradoxal au pouvoir. Les décrire univoquement comme dominées implique évidemment de rester volontairement aveugle à beaucoup de choses, et ça ne peut pas être une description adéquate de la réalité. Mais l'inverse est tout aussi vrai. D'autant plus qu'on ne comprend pas bien les modalités de leur domination si on ne voit en quoi elles sont liées, elles dépendent, et elles renversent, à chaque fois les modalités de leur domination (en prenant "domination" dans un sens différent à chaque fois). D'une façon encore une fois différente, les juifs en Europe ont eux aussi eu un rapport paradoxal à la domination. Et dans chaque cas, les libéraux ont trouvé la solution, ou plutôt, la réponse face à ceux qui décidaient d'y voir un problème (qui eux préfèrent tronquer le paradoxe pour ne voir qu'une domination univoque) : laisser de coté le groupe et les rapports entre groupes et ne considérer que l'individu et les relations entre individus. Quant à la "secte" trans (peut-être même furry !) à la NSA. Ca doit surtout nous rappeler que les espions ne sont pas des super humains, qu'ils sont tout aussi susceptibles d'être biaisés idéologiquement que n'importe qui, et même s'ils sont intelligents, ça ne les empêches pas d'être aussi cons que les "humains intelligents" réels qu'on peut souvent voir être cons autour de nous. Le secret des espions ne fonctionne pas du tout comme une incitation à être meilleur et à éviter tout ça. La vraie leçon qu'on doit tirer de ça (et que toute personne sensée et renseignée a tiré depuis wikileaks au moins) est qu'il faut se débarrasser de la NSA. On peut même s'estimer heureux que la secte qui s'y est infiltrée ne soit que celle des gauchistes de salon obsédés par leur entrejambe et pas le kkk, les scientologues, ou je ne sais pas quoi d'autre. -
Les super pacs sont légaux aux USA. On peut être pour des élections aussi dérégulées que possible (en terme de candidature, de financement, de communication, etc) au nom d'un idéal démocratique absolue. Pourquoi pas. Attention à ne pas identifier trop rapidement cette liberté là avec la liberté individuelle défendue par le libéralisme toutefois, puisqu'il s'agit ici de choisir non seulement pour soi mais pour tout le gouvernement. Ou bien, au nom d'un idéal républicain classique, on peut vouloir des élections un peu plus encadrée, pour éviter certains excès. Limiter le nombre de mandats peut sembler bon pour éviter un pouvoir trop personnel -même si c'est une restriction de la liberté politique des électeurs. On peut aussi vouloir encadrer le financement des campagnes, pour éviter que l'élection ne puisse être acheté trop facilement, ce qui est peut être encore plus pertinent lorsque l'on est un pays pauvre avec un voisin très puissant et aux intentions hostiles. Ou on peut au moins vouloir de la transparence dans les comptes. Je vois bien les dérives possibles de la deuxième option. Après tout, l'Iran, avec son conseil moral pouvant choisir les candidats ne fait pas grand chose d'autre que d'aller dans ce sens là. Mais je vois aussi de clair risque possible à la première. Dans le doute, je doute, et je me satisfais des solutions médianes. Les élections roumaines dépassent-elles trop du coté de la régulation ? Je n'en sais rien, je connais mal leur système aussi bien que leurs circonstances. Mais je ne vois rien de déconnant à ce que Georgescu soit évincé. Il a déclaré que ses frais de campagne étaient très exactement de 0€... c'est une blague.
-
Il me semble qu'à partir du moment où on accepte qu'il y ait un code pour encadrer les élections démocratiques, et notamment leur financement, il me semble assez naturel que leur non-respect puisse invalider l'élection. Sinon, à quoi bon les codes... Maintenant, c'est évidemment important que la Roumanie organise assez vite de nouvelles élections. Même si mes amis de la diaspora roumaine, de gauche, ne semblent pas si pressés.
-
Attaque du Hamas & répercussions
Mégille a répondu à un sujet de Freezbee dans Europe et international
Je crois qu'il s'inspire juste du méchant dans "Rien que pour vos cheveux". -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Je vais me faire retirer des points de suture du prépuce. Indépendamment de la vérité, quelle est la chose la plus drôle que je puisse dire à l'infirmière ? "Combat de coq" ? "T'as pas vu l'autre" ? "Je me fais circoncire, mais en plusieurs fois" ?