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Tout ce qui a été posté par RaHaN
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@Johnathan R. Razorback Quand je dis qu'il n'y a plus d'interdits, ce que je veux dire par là, c'est que je refuse de me positionner face à un enfant, en lui disant "taper c'est interdit, cracher c'est interdit, etc...", c'est plutôt de réfléchir sur comment formuler autrement pour qu'il puisse comme tu dis plus haut, limiter son action sans brimer l'essence ou le besoin qu'il a de faire ultérieurement cet action dans un cadre défini. Par contre c'est certain que ça demande un effort supplémentaire de faire cela, que de se "cacher" derrière une liste d'interdits. Ca demande à la fois un travail sur soi, "qu'est-ce que cette action là dans ce cadre là joue sur moi ?" et un travail d’interprétation sur autrui, "en faisant cela, qu'est-ce qu'il cherche à montrer, ou quel besoin met-il en jeu?", et je fais l'hypothèse qu'en travaillant ainsi, un enfant associera davantage chacun des éléments mis en jeu, et se construira un self davantage structuré que par l'incorporation d'interdits (je dis bien "il est interdit de"), qui n'auront pas vraiment de sens pour lui. Quand tu dis qu'il y a des ouvrages sur la question, je renvois à l'une des demandes que j'avais eu sur mon post de présentation, où j'en cherchais, parce que franchement l'éducation, c'est comme la nutrition, y en a une palanqué où c'est pour te donner la "bonne" recette, alors que déjà de un j'y crois pas à la "bonne" recette, et de deux, je cherche davantage une méthode réflexive sur le sujet ( un auteur intéressant par exemple, c'est Janusz Korczak si un jour tu t'y mets), et si tu en as proposer hésite pas. Par contre, là, tu te doutes bien que je vais pas être d'accord j'ai résumé rapidement, mais l'accompagnement dont je parlais c'est ça. Je leur explique qu'ils ont le droit de monter sur la table, et que ça comporte des risques (en fait, l'éducation c'est une affaire d'apprentissage de la gestion des risques). Dernièrement j'empile des légos que je fais tomber de la table et du coup qui cassent, tandis qu'avec le tapis, la pile reste intacte. Et j'oublie pas non plus de dire que c'est pas parce qu'il y a un tapis qu'il ne se fera pas mal non plus. @Bisounours, alors le "Te casses pas les neurones trop loin.". Justement si, avec grand plaisir. Surtout avec les avancés dans les recherches actuelles, c'est plaisant. J'ai par exemple aidé l'an dernier à une expérience qui démontrait la capacité qu'ont des enfants de deux ans à être sensible à une argumentation forte. Ils sont en mesure de comprendre les choses si t'en es qu'on se mette en mesure de leur expliquer avec leur manière d'être.
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Du coup, je demande lesquels ? Là comment je vois les choses pour le moment, les limites, c'est autrui, et les règles mises en place doivent pour moi répondre à la question "En quoi cela lui permet-il de se rendre, ou d'être autonome?". L'anticipation effectivement, c'est l'une des plus grosses partie de notre travail, sinon c'est certain qu'au quotidien tu rames. Et là, ton accueil de qualité et ta bienveillance, tu peux te les mettre où je pense ahah. Peut-être que je n'ai pas parlé de toute une partie de notre travail, mais je pense pas que ça soit le sujet que je voulais aborder ici. Mais par contre, y a pas de soucis, j'en parle avec grand plaisir. Si je voulais revoir ma question, ça serait : En quoi les principes de la philosophie libérale ne pourraient-ils pas être transposable dans une pédagogie de prime éducation ? Et après, quel travail est-il nécessaire de faire en tant que pro pour mettre en place cette approche. Mais ça je passe mon temps à y réfléchir, et surtout je pense pas que ça soit l'endroit pour en parler, mais comme je l'ai dit avant, je le fais avec grand plaisir.
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Cela, je le rapproche dans ce que je disais sur la Liberté, quand c'est à nous en tant que pro de proposer un environnement suffisamment safe. Je prends l'exemple qu'on a eu avec une personne de la direction qui est arrivée courant de l'année pour qui monter sur une table est juste inconcevable (elle avait, de ses dires "peur qu'il tombe"). Je lui ai donc répondu que l'escalier est tout aussi dangereux alors parce qu'il peut aussi tomber ; En allant dans ce sens là, on en arriverait à tout supprimer. Aussi, comment dire à un enfant que monter sur une table est interdit, alors que tous les week-ends, il voit ses parents faire la java et tourner les serviettes sur la grande table du salon ? On ne peut pas dire non plus à un enfant que c'est interdit, parce qu'une table c'est pour manger. Pour moi, il investit un objet comme il l'entend, il en fait la découverte. Ce que je dis aux collègues, c'est que si TOI, ça te fait peur, et c'est légitime, comment peux-tu faire en sorte de le laisser faire ce qu'il veut, en te rassurant ? On en est donc arrivé à l'accompagnement de l'enfant à aller chercher un tapis en mousse, le faire mettre près de la table, et roulez jeunesse. L'environnement suffisamment safe rend compte du travail à faire sur l’aménagement de l'espace. Tout ce dont à quoi il peut accéder doit lui être laissé, c'est donc à nous en amont de faire en sorte, par exemple pour les produits corrosifs, de ne pas les laisser à disposition et de les mettre dans un endroit où on est certain qu'il n'est pas en mesure d'y accéder. Certains pourront voir cela comme une fuite au problème ; Je répondrai qu'on met déjà énormément de temps avant de faire comprendre que mettre la main dans le caca c'est berk, alors les produits corrosifs .... Quand je faisais référence à l'Etat, c'était davantage par rapport aux interdits (lois) mis en place. Exemple, nous avions une routine le matin, une fois qu'ils avaient joué, c'était rangement, puis petit train, puis temps chanson en groupe. Un jour, alors qu'on les faisait venir pour le petit train, je vois une collègue commencer (après explication), à prendre une petite qui jouait à la poupée tranquille dans son coin. La petite se débattait "j'ai pas envie de chanter etc...". Je me suis pris la tête avec la collègue : Pour elle, c'était le temps du regroupement, tout le monde devait suivre, pour moi, elle avait pas envie de chanter, elle dérangeait personne avec sa poupée, autant la laisser tranquille. J'ai certainement mal exprimé mon propos si tu penses cela. C'est pas du refus d'intervention que je propose, mais c'est, plutôt que d’interdire par exemple de pousser (parce que de toute façon, un moment où à un autre il poussera, et que l'intégration des règles se fait beaucoup plus tard), c'est de lui montrer la conséquence directe, physique, de son action sur l'autre. En interdisant, on empêche l'enfant de faire l'expérience, ici sociale, de ce que cela fait. "je vois que tu avais envie de pousser. regarde Bidule, il est tombé par terre, écoute il crie, regarde il pleure, il n'avait pas envie d'être poussé" et ensuite d'aller voir Bidule "est-ce que tu avais envie d'être poussé ? non. Alors tu a le droit de lui dire". Et après, l'intervention se base sur le contexte, à chercher à comprendre pourquoi il poussait ? Voulait-il jouer ? (auquel cas, trouve toi un autre copain qui est d'accord. ou pousse le mur. ou pousse moi) Voulait-il passer à un endroit que Bidule lui empêchait pour X raisons, etc.... Comme toi, je pense qu'il n'est pas totalement sociabilisé, ils en sont même pour certains au tout début, parce que ceux qui sont avec moi par exemple commencent à peine à associer deux mots ou commencent à dire "non", qui est le signe du début de la structuration du soi. Plutôt que de les affubler avec de l'abstrait "c'est sale, c'est dangereux, c'est interdit", c'est de les accompagner et d'associer leurs actions sur du concret dans un premier temps.
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Explique ? Parce que franchement, je vois pas en quoi. Tant qu'un cadre est posé et que l'environnement est propice à une éventuellement autonomisation, c'est tout à fait envisageable. Et comme le dit NoName, c'est le taf des instits. Ce que je trouve amusant, c'est qu'à la fin de l'article, le directeur (je crois) dit qu'après réflexions de groupe et mise en places d'animations, ça allait beaucoup mieux. Quelle surprise. Attendre qu'une activiste anti-patriarcat débarque pour pondre son étude débile pour se dire, "il faut réfléchir et agir pour améliorer les choses", ça c'est risible.
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Bien le bonjour/bonsoir ! Je lance un nouveau sujet sur une réflexion que j'ai depuis plusieurs mois maintenant, et pour laquelle j'aurai voulu avoir quelques regards extérieurs. Alors, j'explique d’emblée, je travaille actuellement en crèche auprès d'enfants qui ont, pour ce qui concerne ma section, entre 16 et 30 mois. Pour ceux et celles qui sont complètement étrangers à ce milieu, il y a dans chaque crèche, un projet pédagogique à mettre en place. Grosso merdo, c'est un travail qui permet à une équipe de poser son quotidien, chacun apporte sa vision des choses (ses "valeurs") pour permettre au final de créer une journée type de travail auprès de l'enfant et d'articuler nos pratiques, et de garantir une cohérence entre nous, de donner un sens à ce qu'on fait. Bon déjà, j'ai perdu la moitié des lecteurs, c'est pas grave, je continue :D. Ce que je vais faire sur les prochaines lignes, c'est d'abord expliquer d'où est parti ma réflexion, ensuite raconter ce que j'ai fait ces derniers mois, et enfin, terminer par où j'en suis actuellement. Suite à diverses observations, j'ai proposé à mon équipe une réflexion sur les règles, limites et interdits mis en place. Nous n'étions pas toujours d'accord sur le cadre, et j'ai donc proposé que chacune puisse définir ce qui est important pour elle, et ce qui ne l'est pas. Je me suis évidemment inclus dedans, et durant une semaine, comme expérience, je me suis retenu de dire "Non", de m'opposer aux choses faites par chaque enfant. (Pour exemple, il était interdit de taper. Je vois une petite lever la main sur une autre petite copine, je me retiens très fortement de dire quelque chose, au final, les deux explosent de rire en se tapant. Bon, là je me suis dit, tu serais intervenu, t'en aurais frustré une et t'aurais empêché deux enfants de rire.). Après cette semaine éprouvante de retenue, j'en suis venu à la conclusion suivante : Il se joue un rapport entre le besoin d'un enfant et le bien-être de l'adulte. Généralement, l'interdit qui va être posé va être lié à une peur, un désagrément vécu par l'adulte. (je prends des exemple au pif : un enfant qui grimpe sur un meuble, qui crie, qui lèche son assiette, etc...). en gros ça se résumait pour moi, du point de vue de l'enfant : "C'est interdit, tu peux pas faire ça, ferme ta gueule.", soit quelque chose de très violent, donc forcément, son cerveau crée une résistance, donc conflit. Ca m'a amené différentes réflexions, quel est mon rôle en tant qu'adulte ? Est-il légitime qu'un enfant se soumette au vouloir/à la peur/au désagrément d'un adulte ? Comment l'accompagner ? C'est là où j'ai commencé à faire un parallèle entre mon rôle auprès des enfants, et le rôle de l'Etat auprès d'un individu. (J'en vois rire, c'est pas grave, on continue). Est-ce que je suis là pour faire la Police, poser des interdits entravant une volonté qui ne dérange que moi ? Est-ce que je dois soumettre une volonté individuelle à une institution collective ? Qui suis-je pour dire non à un autre individu ? J'en suis donc arriver à me dire qu'accompagner, c'était principalement laisser-faire, et je me suis servi de la philosophie libérale pour rendre possible cette liberté d'agir. Les principes et quelques exemples : - La liberté, le droit d'agir sans contrainte. Pour moi, il n'y a plus d'interdits. mon rôle c'est de proposer un environnement suffisamment safe pour qu'il puisse découvrir de lui-même. Dans ses actions au quotidien, c'est de lui présenter quelles sont les conséquences éventuelles de ses actes, mais sans l’interdire de le faire (je rapproche ça à la notion de crime sans victime, exemple, un gamin qui jette des légo dans la section, pièce par pièce, tant qu'il ne fait pas mal à un autre enfant, pourquoi l'en empêcher, il y a certainement une volonté derrière). - La propriété, droit de se faire plaisir dans son activité, en excluant autrui de cet usage. par exemple les jouets. Je considère qu'ils sont prêtés par la crèche. Si il y a 2 ballons de disponibles, et qu'un enfant prend les deux pour lui, je m'y oppose pas. Je me suis retrouvé dans cette situation là avec une petite qui avait pris deux ballons, et la maman qui lui disait "tu vois, bidule veut un ballon donne lui? tu sais c'est bien de prêter. c'est pas gentil de garder tout pour soi. prêter c'est important, blablabla." La gamine ne voulait pas. Ca s'est terminé par la maman qui prend un ballon pour le donner à l'autre gamin, et sa fille qui hurle de colère en jetant le deuxième ballon sur sa mère, qui la gronde par dessus le marché. Moi, ce que je vois dans cette situation, c'est que c'était le moment de la séparation, la petite avait certainement besoin à ce moment là de se rassurer (c'est une hypothèse), et d'avoir ses deux ballons dans les bras. Là, on l'a "forcé" à être "gentille", soit disant pour "donner". Vu ce qu'elle a ressenti, si elle a associé cette sensation au Don, bah putain, elle est pas prête de donner d'elle-même! Autre conséquence, les jouets apportés de la maison appartiennent à l'enfant qui les a amené. Si un enfant a en sa possession un jouet de la crèche, il ne le prêt que si il le veut. Si il a en sa possession un jouet d'un autre enfant, si le propriétaire veut le récupérer, il doit le rendre. - La responsabilité. A l'égard des autres, des conséquences de ses actions. On m'a reproché dans cette approche de ne plus avoir de limite ni de cadre, que ça allait être le foutoir, l'anarchie. La limite selon moi, c'est autrui. Or je ne peux pas parler pour autrui. Je n'empêcherai pas un enfant d'en taper un autre (surtout si la conséquence c'est que les deux en rigolent). Par contre, mon rôle c'est de lui montrer, de lui apprendre les émotions de l'autre concrètement. "En le tapant, regarde ce que ça a fait" => Ca lui permet de se rendre compte qu'autrui existe, que son corps est une limite à appréhender. Et d'autre part, plutôt que de poser l'interdit, je me questionne davantage sur quelle est sa volonté a ce moment précis, est-ce l'expression d'une frustration ? d'une colère ? .. Voilà en gros où j'en suis. Je vais profiter de l'été pour peaufiner ces réflexions pour essayer d'avoir une base solide pour la rentrée. Je ne suis pas rentré exprès dans les détails de ce que ça pouvait jouer dans le développement de l'enfant, parce que j'imagine que certains sont à mille lieux de s'interroger sur cette psychologie là. Cependant, ce qui pourrait m'intéresser c'est une réflexion plus poussée sur comment élaborer un projet basé sur la philosophie libérale. A la base, j'étais parti uniquement sur la Liberté, avec comme principe, la propriété et la responsabilité, mais je me questionne aussi sur la sûreté ou le droit de résistance à l'oppression, voire carrément partir de la DDHDC. Mais quand je lis les réflexions de Lancelot par exemple dans l'abécédaire, je me dis, est-ce pertinent ? etc.. C'est sûr que vu d'une crèche, ça peut paraître bizarre, à la limite on s'en fiche, c'est que des gosses, on les aide à se torcher le cul et basta. Mais au même titre que le refus de voir une différence entre un individu à cause de son origine, son sexe, sa couleur, j'ai envie de défendre le refus de voir une différence à cause d'un âge. Avis aux intéressés.
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Roo! Ce pied ! Je n'ai eu droit qu'aux 2/3 premières missions comme référence mais pour le coup c'est sévèrement bien dosé. La règle est simple : tu bouges, tu fonces, tu frappes. Et survivra qui pourra. J'ai au départ voulu la jouer soft, en économisant les balles et mes déplacements. Ahah. Le con. Faut la jouer hard, t'es pas à la fête foraine du coin à tirer sur des canards, t'es là pour survivre. La musique semble bien accompagner le rythme de la progression, donc pour le coup, bien bien. Je vais quand même attendre cet automne pour l'achat. J'ai pas envie de pourrir mon été dessus..
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Pas de spoil SVP, y en a qui sont en train de le lire...
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Je me tâte à m'inscrire rien que pour suivre ça j'avoue.. Sinon pas possible.
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Ahhhh l'éducation, quel formidable outil. Dis-moi qu'elle n'est pas formatrice ou je ne sais quoi .. Sinon rassure-moi, ou pas, y a quand même eu plusieurs échanges entre vous avant qu'elle ne fasse le raccourci entre boulimie et "gens qui ont faim" ?
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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
RaHaN a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Pas de réponse pour le moment. -
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RaHaN a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
J'ai fait la demande pour Contrepoints éventuellement. Il en aurait fallu une pour le forum ? -
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RaHaN a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Longévité, ou pourquoi je ne mange qu'une fois par jour Nutrition & corps hybride Dans les années 50, mon ami Bill était un ingénieur très talentueux, qui mis au point une voiture extraordinaire. Elle ressemblait très fortement à une Chevrolet Corvette, mais c'est l'intérieur de cette voiture qui la rendait si unique. Il ne s'agissait pas de la première voiture hybride, mais elle était davantage fonctionnelle et plus attirante que ses prédécesseurs. Il y eu cependant un hic: elle ne prit jamais son essor car les gens ne l'utilisaient pas correctement. La source principale d'énergie de la voiture était l'électricité, et l'essence était à rajouter lorsque que c'était possible. Utiliser l'essence un jour sur deux convenait à la voiture, mais le problème était que les gens roulaient à l'essence environ 90% du temps. Résultat, la voiture tombait en panne fréquemment, à la surprise des conducteurs. Chacun se donnait des petits conseils sur comment conduire cette voiture sans heurt, tandis que Bill s'efforçait de dire à tout le monde «Utiliser juste la voiture de la manière pour laquelle elle a été conçu.». En dépit de tous ces efforts, chacun continuait de théoriser sur comment utiliser correctement la voiture. Bill fit banqueroute, et quitta un peu plus tard l'industrie automobile. Cette situation de mon pauvre ami imaginaire Bill est fort comparable à notre Santé-Environnement moderne. Pourquoi bien manger est-il devenu si compliqué ? Une majorité d'entre nous veut simplement être en bonne santé, avoir une bonne apparence et vivre longtemps. Vous pourriez penser que désormais il y aurait un consensus simple sur ce à quoi nos habitudes alimentaires devraient ressembler, mais nous faisons plutôt face à différents courants de pensées sur le sujet. Peut-être sommes-nous supposés choisir le régime X ou le régime Y ou quelque chose entre les deux ? Un des tous premiers régimes fut proposé par un homme appelé George Cheyne en 1724. Désormais sur Amazon, vous pouvez recenser pas loin de 50,000 différents bouquins sur le sujet. Comme la voiture de Bill, il existe certainement une manière simple de ravitailler notre corps qui soit la plus adaptée pour sa conception. Évidemment nous ne sommes pas ingénieurs, pourtant nous autres Homo Sapiens sommes apparus sur Terre il y a environ 200,000 ans et la plupart du temps, l'environnement alimentaire ne ressemblait en rien à celui que nous connaissons aujourd'hui. L'agriculture n'existait pas encore il y a 190,000 ans. Aussi, aucun des fruits et légumes actuels n'auraient ressemblé à ceux que nous connaissons si nous ne les avions pas cultivés selon nos préférences. Voici ce à quoi une banane aurait ressemblé il y a 700ans. Peinture d'une pastèque, datée de 1672. Ou peut-être apprécieriez-vous une carotte du Xèm siècle ? Dès lors, de quelle manière de manger nous sommes-nous adaptés ? L’environnement aurait choisi notre régime davantage que nous l'avons fait. Nos choix se résumaient à soit manger ce qu'il était possible de trouver, soit mourir. L'idée selon laquelle notre corps s'est adapté à un certain ratio de macronutriments disponibles dans l'environnement n'est pas nouvelle ; Et est récemment revenue à la mode du fait du « régime paléo ». Cependant, là où je veux en venir est que notre corps se serait aussi adapté à la fréquence de nourriture disponible – Et qu'il y aurait une fréquence naturelle de repas qui assurerait santé et longévité. Par où commencer? La logique serait que plus nos mangeons, plus nous nous nourrissons, et plus nous vivrions longtemps et en bonne santé. Mais jetons d'abord un coup d’œil aux principes fondamentaux de la méthode décrite par Elon Musk : «C'est certainement plus facile mentalement de raisonner par analogie que par principes fondamentaux. Ces principes fondamentaux sont une manière de regarder le monde. Et ce que cela signifie réellement est que tu réduis les choses aux vérités les plus fondamentales et que tu te demandes ''De quoi sommes-nous certain que cela soit vrai?'' et puis raisonner à partir de cela. Cela demande beaucoup plus de ressources mentales.» Alors, que savons-nous à propos de longévité? À part faire de l'exercice, le mot « super-aliment » peut éventuellement venir à l'esprit. Ou peut-être que plus d'Omega-3, ou un peu de vin rouge, ou s'assurer de prendre des compléments alimentaires voire encore boire moins d'alcool. De nombreux éléments contribuent à une éventuelle longévité, mais il y a une méthode acceptée par la Science dont vous pouvez vous servir pour allonger continuellement votre durée de vie. Qu'il s'agisse d'une cellule de levure, d'une cellule de souris ou d'un singe rhésus, la recherche montre que la réduction de calories ingérées améliorera presque toujours la longévité d'un animal. Ces résultats sont connus depuis le début du 20èm siècle. Selon l'espèce animale, une réduction de 30% des calories ingérées peut apporter une durée de vie plus grande de 30%. Partons de ce constat. Depuis un certain temps, la sagesse populaire est que vous avez besoin de 3 repas équilibrés par jour pour rester en bonne santé. Depuis mon enfance, la triade « Petit déjeuner, repas et dîner » semble aussi naturelle que dormir ou aller aux W.C. Le petit déjeuner était le repas le plus important de la journée, j'avais besoin d'un repas équilibré à midi pour rester concentré le reste de la journée et être envoyé au lit sans dîner était considéré comme de la maltraitance. La situation est foncièrement la même au Japon où je demeure désormais, ou dans le reste du monde. Si nous voulons réduire le nombre de calories ingérées pour allonger notre durée de vie, le seul choix serait alors de manger moins, puisque nous avons besoin de trois repas, n'est-ce pas ? Mais alors, d'où cette idée des trois repas par jour vient-elle ? Comme Abigail Carroll le suggère dans son livre « Three Squares : The invention of the American Meal » : Manger trois repas par jour fut principalement inventé du fait de la culture, pas de nos besoin biologiques. Depuis le Moyen-Age, les européens mangeaient un repas léger avant d'aller au travail, puis un repas copieux en milieu de journée, puis enfin un autre repas léger à la tombée de la nuit. Lorsque les colons européens arrivèrent en Amérique, ils observèrent que les autochtones mangeaient essentiellement lorsqu'ils en ressentaient le besoin, plutôt qu'à des moments précis. C'est ainsi que les Européens considérèrent ce manque de repère pour les temps de repas comme un manque de civilisation et forcèrent ainsi les natifs à changer leurs habitudes. Pour faire plus court : Le paradigme des trois repas par jour n'est pas basé sur nos besoins biologiques. Comment l'environnement nous a sculpté Dans une société de Chasseurs-Cueilleurs, il n'y avait rien d'étonnant du tout à se nourrir directement sur une grosse prise, puis de survivre sur quelques voire pas de réserves durant une certaine période jusqu'à ressentir le besoin de trouver une autre importante source de gras et de protéine. En fait, le contexte jusqu'à présent nous suggérerait que si nous ne pouvions faire cela, nous ne serions probablement pas vivant pour nous informer au sujet des régimes alimentaires. La tribu Pirahã, des indigènes chasseurs-cueilleurs de la forêt amazonienne, a minutieusement été étudié par un anthropologue linguiste, Daniel Everett. Il observa que ces derniers ne se nourrissaient pas tous les jours, voire n'essayaient pas non plus de le faire. They were even aware of food storage techniques yet never used them except to barter with Brazilian traders. Lorsqu'il les interrogeait sur le pourquoi ils ne stockaient pas de nourriture pour eux-même, leur réponse était « Je stock la viande dans le ventre de mon frère ». Jusqu'à l'apparition de l'agriculture, manger 3 repas par jour, et même dans certains cas manger tous les jours était pratiquement impossible. Certains d'entre vous souligneront peut-être que l'espérance de vie durant l'ère paléolithique était bien plus basse qu'aujourd'hui d'environ 33ans, prouvant ainsi que nos habitudes alimentaires modernes sont plus saines. Cependant, le taux de mortalité infantile est un facteur suffisamment important pour diminuer significativement cette espérance. Vous devez comprendre que l'une des conséquences de la civilisation moderne et de la technologie est que vous pouvez être sans compétence ou avoir une base génétique faible et ne pas mourir. Comme Doug McGuff l'explique: «L'espérance de vie n'a pas grand chose à voir avec l'équilibre anabolique/catabolique ou avec les bénéfices à long terme sur la santé, parce qu'il existait des survivants très âgés durant cette période, et la preuve apportée par les fossiles de ces vieux survivants, basée sur leurs fixations ligamentaires, leur structure osseuse ou la densité minérale de leurs os est que: Ils étaient particulièrement robustes.». Le métabolisme du glucose ou comment la sagesse populaire nous trompe L'idée principale la plus rependue est qu'une glycémie stable est nécessaire pour survivre. Ce qui justifierait biologiquement le besoin de trois repas par jour. Subissez en ma compagnie un peu de biochimie pour comprendre pourquoi consommer constamment des glucides pour maintenir une glycémie normale n'est pas seulement nécessaire mais peut aussi être néfaste et vous faire rentrer dans un cercle vicieux. Après avoir mangé quelques glucides – Pain, pâtes, pommes de terre, sucrerie, etc..- le sucre entre dans la circulation sanguine et l'insuline est secrétée pour distribuer le glucose efficacement dans le corps. Via les récepteurs insuliniques, le glucose entre dans la cellule et l'action d'une chaîne enzymatique sur celui-ci produit de l'énergie sous forme d'ATP (Adénosine Triphosphate). Ce processus produit du déchet, appelé pyruvate, lequel est transporté au travers de la mitochondrie, «l'usine à énergie de la cellule». La mitochondrie digère le pyruvate via du cycle de Kreb, lequel produit encore davantage d'ATP. Il en résulte un déchet produit dans la mitochondrie, le citrate, qui lorsqu'il se trouve en quantité trop importante, bloque une enzyme appelée PhosphofructoKinase dans la chaîne enzymatique qui entraîne un barrage cellulaire, empêchant ainsi qu'un excès de sucre altère la cellule. When the process can’t continue downward , 70gr sont stockés dans le foie, et 200 dans le muscle. Vous avez alors votre bagel matinal et votre café frappé, et vous avez ainsi stocké tout le sucre que vous pouvez stocker. Après quoi, le glucose ne plus plus être converti en ATP dans la cellule, ou stocké dans le foie ou le muscle. Votre corps ne souhaite pas vraiment que le glucose surcharge vos cellules ou qu'il s'accumule dans le système sanguin car comme verser du sirop de pancake dans votre moteur de voiture, cela peut encrasser toute votre machinerie. Un processus inflammatoire nocif appelé Glycation rend compte de cette surcharge où le glucose se lie aux protéines et inhibe leurs fonctions. Alors votre corps continue de sécréter de l'insuline pour faire face au glucose. Tous les récepteurs insuliniques de vos cellules deviennent résistants à l'insuline, à l'exception des cellules adipeuses. Ces dernières n'ont pas toute la machinerie complexe des autres cellules, donc il s'agit certainement de l'endroit le plus sûr pour stocker le glucose. Tout en étant un lieu de stockage d'énergie, vos cellules adipeuses vous protège aussi des dommages liés à la glycation. Le problème ici est que si votre niveau d'énergie commence à faiblir, vous ne pouvez pas extraire l'énergie accumulée dans vos cellules adipeuse parce que l'hormone qui gère cela – la lipase hormonosensible – est sensible à l'insuline. L'insuline ne vous permet pas d'exploiter vos cellules adipeuse pour obtenir de l'énergie. Si vous avez un taux élevé d'insuline sérique et que vous avez besoin d'énergie, vous allez probablement devenir sévèrement affamé et aurez besoin d'élever votre glycémie à court terme avec un en-cas pour augmenter vos niveaux d'énergie. C'est pourquoi, si vous suivez les recommandations alimentaires du gouvernement américain, vous serez généralement coincés dans ce cercle de systématiquement vouloir manger à chaque fois que votre glycémie chute, et 3 repas par semaine deviendra une nécessité. Même le médecin Peter Attia s'est senti victime de cela: «En dépit de 3 à 4 heures d'exercices par jour et suivant la pyramide à la lettre, j'ai pris beaucoup de poids et développé quelque chose appelé ''syndrome métabolique''.». La cétose à la rescousse ! Il existe une autre source d'énergie dans votre corps qui est bien plus stable et efficace que le glucose. Les corps cétoniques sont produits par le foie à partir des acides gras pour produire de l'énergie lorsque vous avez épuisés vos réserves de glycogène (ce qui prend 10 à 12heures suivant votre activité et votre composition corporelle). Les corps cétoniques peuvent intégrer le cycle de Kreb (précédemment cité) comme le glucose pour produire de l'énergie sous forme d'ATP. Vous avez peut-être entendu à l'école que cet état de cétose faisait référence à un ''mode de privation'', but this by no means suggests you are about to starve. Je n'aime tout particulièrement pas ce terme car il suggère que les sucres/glucides sont la source d'énergie première pour notre corps, alors qu'il est absolument possible de vivre complètement sans glucide. Bon exemple : un écossais de 27 ans pensant 207Kg a démarré un jeûne durant 382 remarquables jours, ne consommant ainsi que de l'eau et des compléments vitaminés. Il perdit 125Kg et boucla son jeûne sans effet négatif. Il était techniquement en ''mode de privation'' durant toute cette période, son corps utilisant comme énergie sa masse graisseuse corporelle. Note rapide : Cétose et acidocétose diabétique ne sont PAS la même chose. Quelques années en arrière, lorsque j'entendis pour la première fois parler au sujet du régime low carb, je fus sceptique et franchement, lorsque j'entendis qu'une proche amie de ma mère s'essayait au régime Atkins, j'étais inquiet pour elle. Cependant, après avoir entrepris de multiples recherches, et compris exactement le métabolisme du glucose, je débuta par le régime Paléo. Je me sentais bien en général, avait une meilleure condition physique avec moins d'effort et un niveau d'énergie plus stable. La contrepartie fut que planifier mes repas était quelque peu ennuyeux, alors j'ai triché un peu de ci de là. Les bénéfices du jeûne Même après que les individus se trouvaient dans des environnements dans lesquels ils avaient la possibilité de manger bien plus fréquemment, l'idée de jeûner dans le but d'améliorer la santé a toujours été d'actualité. Une inscription sur une pyramide égyptienne datée de 3800 avant J.C nous dit ''Les hommes vivent pour un quart sur ce qu'ils mangent, leur docteur sur les trois quarts restants ''. Platon aurait apparemment jeûné pour une meilleure activité mentale, le ''Luther de la médecine'' Phillipus Paracelse appelait le jeûne ''le plus grand des remèdes'' et Mark Twain suggérait que jeûner était bien plus efficace que n'importe quelle médecine. Les romains avaient même trouvé ce qui guérissaient les personnes possédées par les démons (actually poor misunderstood Epileptics ) en les enfermant dans une pièce sans aucune alimentation. Afin de simplifier un incroyable système complexe, aging in essence est le résultat de dommages accumulés sur votre ADN. Le professeur de génétique David Sinclair et son équipe ont observé que ne pas manger stimule les sirtuines (classe d'enzymes)., lesquelles sont directement responsable d'un processus de réparation de l'ADN. Mark Mattson, professeur de neurosciences à l'université John Hopkins, a donné une conférence TEDx dans cette université au sujet des bienfaits du jeûne sur le corps et le cerveau. Jeûner stimule notamment les facteurs neurotrophique de croissance, BDNF et FGF, lesquels favorite le développement de nouveaux neurones dans le cerveau. Ceci explique pourquoi jeûner a été relié à la prévention de maladies neurodégénératives tel que Parkinson ou Alzheimer. Cette information m'a particulièrement emballé en ce qui concerne des jeûnes ponctuels. Avec ceux-ci, vous ne mangez pas durant 16h, ce qui donne à votre corps le temps d'épuiser vos réserves de glycogènes et ainsi de commencer d'une part à brûler les graisses, mais aussi de tirer bénéfice des bienfaits vus plus haut. De nombreuses sources pointent le fait que, quelque soit votre type de jeûne – long, ou ponctuel – ou juste que vous mangiez moins, vous donnez à votre corps la possibilité de réduire ses stocks de glycogène, et d'entrer ainsi en cétose, permettant ainsi de nombreux apports bénéfiques à votre santé. Jetez un œil à ces deux études : ''Les cétones gardent vos neurones en vie'' et ''Les propriétés neuro-protectrices d'une restriction calorique, le régime cétogène et les corps cétoniques''. J'étais emballé par l'idée d'avoir des effets similaires au Paléo avec davantage de liberté dans mon régime.The problem with Intermittent Fasting was I found with myself craving food outside of the 8 hour eating period, and I still had to be somewhat strict with what I ate (although not as strict as my 3 meals a day regimine) Upton Sinclair, qui est né vers la fin du 19èm siècle, et qui vécu jusqu'à l'âge avancé de 90ans, publia un livre en 1911 appelé «The Fasting Cure». Ce livre est inspiré par les cas particuliers de 250 personnes qui se sont soignées de diverses affection par le jeûne. Ces affections vont d'un simple rhume, mal de tête ou constipation, à de l'arthrite, des maladies vasculaires ou du cancer. Dr. Alan Goldhamer raconte comment, en 2012, un patient de 42ans guérît d'un cancer (lymphome folliculaire, avancé au stade 3) par un jeûne de 21 jours. De nos jours, vous pouvez trouver différents cas personnels sur Youtube, d'individus qui ont guérît d'une simple affection grâce à un jeûne dit hydrique ( ou l'on ne consomme rien d'autres que de l'eau). Mon voyage vers le repas unique par jour « The fasting cure » fut l'une des premières choses qui me donna matière à ouvrir mon esprit sur les bénéfices potentiels de plus de jeûnes prolongés. J'avais au départ beaucoup de freins en dépit de toutes les incroyables expériences personnelles décrites dans le livre, mais une fois avoir entendu l'histoire de l'écossais (mentionné plus haut) qui jeûna 382 jours durant, je me convaincs qu'avec une semaine, il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat. J'ai ainsi essayé une longue semaine de jeûne et abandonna vers le quatrième jour bien que je ne me sentais pas nécessairement mal en point. Alors que je n'avais pas atteint mon objectif et que rien n'avait particulièrement changé, je me rendis compte les jours suivants que je n'avais plus autant d'intérêt pour les aliments malsains et autre malbouffe. J'étais du genre à adorer m'empiffrer de diverses cochonneries au sucre raffiné alors while doing intermittent fasting since it was within my 8 hour eating period, mais cette diète m'a fait revoir toutes mes références nutritives. Dr. Nagumo in his later 50’s Un peu plus tard, j'en suis venu à lire 「空腹が人を健康にする」”Avoir faim permets d'être en bonne santé” écrit par Dr. Yoshinori Nagumo, qui nous fournit un certain nombre d'arguments convaincants pour nous limiter nous-même à un repas par jour. Il aborde un certain nombre de points que j'ai déjà traité, mais aussi d'autres dont je n'ai jamais fait mention, and it dispelled some worries I had like malnutrition and whatnot. (Il était aussi très facile d'avoir confiance en lui du fait qu'il est de plus de trente ans mon aîné, et qu'il paraît plus jeune que moi). C'est ainsi que durant deux semaines, je ne mangea qu'une seule fois par jour. Les trois semaines précédentes, j'ai fait visité à ma sœurs les environs de Tokyo, et je me suis nourri de tout et de n'importe quoi, tant que cela me semblait bon. Puis j'ai démarré le Nagumo Plan le jour après qu'elle soit partie et les trois premiers furent définitivement les plus compliqués. When the clock hit around 11AM, I realized I wasn’t getting the joy from eating that I was used to around this time of day and started really wanting to eat. Mon estomac ne me faisait pas particulièrement mal, c'était plutôt comparable au fait d'être dans l'incapacité de faire une partie de jeux-vidéo les soirs où je rentrais de l'école. Vers 16h, je me rendais compte que j'avais vraiment très faim, et qu'il fallait que je mange. L'attente jusqu'à 16h30 pour manger était comparable à la dernière série d'une longue séance de squats. Les deux jours suivants était à peine plus simple, et vint le quatrième jour où je réalisa que je ne regardais plus ma montre me disant « Plus que X heures à attendre » ! Je décidais donc de retenter la diète la semaine suivante et de faire un tour de 50 kilomètres à vélo, d'Atsugi à Tokyo. Je n'en avais jamais fait autant, et je dois même dire qu'un tour à vélo ne fait habituellement pas plus de 3 kilomètres pour moi. Sans surprise ce fut plutôt difficile, mais physiquement je ne me suis jamais senti largué. Des sensations de faim sont apparues plus tôt que d'habitude mais je n'ai jamais senti avoir moins de force lié à un éventuel manque de nourriture. C'est ceci qui me fit adhérer au repas unique par jour. Cela va faire un mois que j'ai débuté, et je me sens plutôt bien en général, mon niveau d’énergie est plutôt stable, tolère mieux de moins dormir, aussi je suis davantage concentré et j'ai curieusement moins de soucis avec la faim, que je n'ai eu par exemple avec le jeûne intermittent. It’s not until an hour or 2 before my usual eating time that I start thinking about food and if I’m focused on something I might even eat an hour later than normal. Même si je ne mange pas le repas le plus sain, Je peux me sentir désormais confiant sur le fait que mon corps aura plus de temps pour épuiser n'importe quel excès de glycogène ou de toxines ingérées. (The only time I do crave unhealthy food is when I’ve had some alcohol.) Looking back, it’s hard to imagine having to pile so much food into my stomach throughout the day. En plus des bénéfices sur la santé, l'autre raison pour laquelle j'ai fait cela est la même raison qui faisait que Steve Job s'habillait de la même manière tous les jours : Cela me permet de choisir plus facilement et permet de libérer mon esprit pour me concentrer sur d'autres tâches. (See “Decision Fatigue”) Pour ma part, les nombreuses nouvelles informations obtenues ne modifient seulement qu'une légère part de mes habitudes. Par exemple, si mes connaissances sur les méfaits de l'alcool s'amélioreraient de 60%, peut-être que je diminuerai ma consommation de 30%. Avec ce seul article, je ne m'attends pas que vous débutiez soudainement à manger qu'une fois par jour, espère néanmoins que vous commenciez à donner un break à votre corps, en ne mangeant que lorsque vous avez faim, et pas quand l'horloge vous dit qu'il le faut. (J'ai laissé quelques phrases en anglais, j'arrive pas à traduire de manière efficace ce qu'il souhaitait dire.) -
En outre, cette politique progressiste, attentive à rendre visible linguistiquement la place des femmes dans la vie publique, est plus que fermement critiquée, elle est violemment combattue par l’Académie française, pendant les décennies 1980-2010 (sur ce point, voir Viennot et alii, 2016). Face à cette position incertaine de la puissance publique, les guides de rédaction se multiplient dans les entreprises, les associations, mais sans que ces préconisations et recommandations aient l’autorité légitimante des institutions étatiques. Bases linguistiques de l’émancipation : système anglais, système français
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Toine Manders contre l"état Néerlandais
RaHaN a répondu à un sujet de SilenT BoB dans Politique, droit et questions de société
Sinon, tu as la vidéo entière, uniquement en Néerlandais pour le moment. -
Depuis le temps que j'hésite, je vais profiter du week-end gratuit Steam pour faire couler le sang et voir quel plaisir en ressort !
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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
RaHaN a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Pour le climat, pas d'enfants, pas de voitures, pas de viande, pas d'avions Pas d'enfants, pas de voitures, pas de viande, pas d'avions! Et même cela ne vous sauvera pas du changement climatique imputable à l'activité humaine. Si le premier ministre canadien Justin Trudeau souhaite réellement sauvé la planète d'un réchauffement climatique causé par l'homme, il devrait dire à tous les canadiens d'arrêter d'avoir des enfants, de ne plus conduire, de ne plus prendre l'avion, et de ne plus manger de viande. Ce sont les quatre facteurs les plus efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre corrélées au changement climatique sur la scène mondiale. Par contre, les solutions appuyées par le gouvernement canadien et autres pédagogues, tels que le recyclage et la transition aux ampoules à basse consommation, bien qu'elles puissent être “feel good” exercises, sont insignifiantes. Ce point a été souligné par Seth Wynes, doctorant de l'université de la British Columbia et le professeur Kimberly Nicholas de l'université de Lund en Suède, dans leur article « The climate mitigation gap: education and government recommendations miss the most effective individual actions » publié la semaine dernière dans le journal Environmental Research Letters. L'action la plus utile, et de loin serait de ne plus faire d'enfants, ou alors le moins possible. Chaque futur bébé éviterait en moyenne l'émission de 58,6 tonnes de dioxyde de carbone par an à une famille canadienne, en comparaison en 0,213 tonnes d'émission liées au recyclage. Arrêter de rouler en voiture épargnerait 2,4 tonnes d'émissions, par rapport aux 0,1 tonnes gagnées par le remplacement des ampoules incandescentes par celles à économie d'énergie. Eviter un vol transatlantique par an épargne en moyenne 1,6 tonnes d'émissions, par rapport au 0,247 tonnes obtenues en lavant son linge à l'eau froide. Opter pour un régime alimentaire végétarien ferait nous ferait gagner 0,8 tonnes d'émissions, comparativement aux 0,21 tonnes obtenues en faisant sècher son linge dehors plutôt qu'avec un sèche-linge. Malgré ceci, Wynes et Nicholas rapportent : “Nous nous sommes aperçu que 10 manuels scientifiques destinés à des lycées canadiens (couvrant 7 provinces, avec 80% de la population) négligent en grande partie de mentionner ces actions – Elles comptent pour 4% des actions recommandées – préférant mettre l'accent sur les changements progressifs ayant un potentiel de réduction d'émissions plus faible”. Aussi, “En Europe, aux États-Unis, au Canada ainsi qu'en Australie, les ressources gouvernementales pour un changement climatique mettent l'accent sur les actions à faible portée”. Fort heureusement, les scientifiques ne recommandent pas au gouvernement de forcer les canadiens à avoir des familles moins nombreuses, bien que cela soit une position courante chez les environnementalistes les plus extrêmes, dont l'amour pour l'Humanité est surpassé seulement par leur haine envers les gens, save for themselves of course. Dans ce contexte, considérez la « dictature élémentaire » en Chine ( que Trudeau dit admirer), qui abandonna en 2015 seulement son immonde politique de l'enfant unique, imposée depuis 1979. But that didn’t stop China from taking credit at international meetings on climate change for decades, avançant que sa mesure pour l'enfant unique avait empêché la survenue de 300 millions de naissances, l'équivalent de la population américaine, et préservé ainsi de l'émission de l'équivalent de 1,3 milliard de tonnes de dioxyde de carbone, en se basant sur une moyenne globale de 4,2 tonnes d'émissions par enfant. -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
RaHaN a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Je commence ça ce soir. J'ai bouclé le précédent article à 95%, je débute l'article sur le climat, histoire d'avoir autre chose en tête que la diète intermittente (overdose), pour y revenir ensuite et y faire une première relecture plus efficace. -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
RaHaN a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
La pauvre.. Déjà qu'elle n'arrive pas à faire son choix, tu en rajoutes une couche sur le noyau Blague à part @Bisounours, n'importe quel modèle qui t'a été présenté est un bon choix pour l'utilisation que tu souhaites en faire. Tu n'es pas trop demandeuse en terme de critères donc forcément tu as un éventail de choix qui s'offre à toi. Rien ne t'empêche d'aller en magasin pour voir un peu la gueule des ordi de même marque et qui ressemblent un temps soit peu à ceux qu'on t'a présenté, parce que pour le coup, niveau composant on a globalement les mêmes caractéristiques à quelques détails près (Bon processeur, 8Go de ram), et c'est le design de la machine qui pourrait te motiver à choisir. Reste à voir si le disque dur ( franchement le SSD je conseille mais c'est pas vital), la taille et la qualité de l'écran, l'autonomie de la bête peuvent t'influencer, voire encore la qualité du clavier. Et si tu vas en magasin, j'aurai tendance à te dire d'éviter les vendeurs, tu tombes rarement sur un mec qui vaut le coup. -
Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
RaHaN a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Concernant les sources, y a en majorité des liens youtube de conférences (5, principalement de docteurs), et des papers (4). Le reste, c'est blog/article de journal/lien amazon). -
Par contre, faut quand même faire gaffe avec le sdd.. Une fois que tu as testé, c'est comme la fibre, tu peux plus faire marche arrière..
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http://www.cdiscount.com/informatique/ordinateurs-pc-portables/asus-pc-portable-e402ba-fa041t-14-8go-de-ram/f-10709-asue402bafa041t.html?refer=zanoxpb&cid=affil&cm_mmc=zanoxpb-_-269849&awc=6948_1498302792_d924e401a2d2bc430033a360ed643bd1 Y a un mois, j'avais conseillé celui-là à ma colloc. Je pense qu'il fait le taff. De plus, si t'étais prête à mettre 1000 boules, tu pourras sans soucis te prendre un disque dur externe pas cher pour pallier l'éventuel manque sur le SSD (mais bon, y a une certaine marge).
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Une barre de prix ?
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Faut aussi noter que le dégoût est l'une des premières émotions qui apparaît chez le bébé, on peut supposer qu'une première association aliment-dégoût peut être suffisamment ancrée pour être conservée à moyen terme. Pour autant effectivement, l'apprentissage joue un rôle important ( lorsque tu parles d'individualisation). Je fais clairement parti de la génération "j'en veux pas berk" nourrie aux sucreries et autres conneries. Comme quoi, rien n'est impossible des années plus tard
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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres
RaHaN a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Suite à la vidéo postée par Fenster dans le fil "Santé & Nutrition", j'ai commencé à traduire l'article source. Est-ce que ça peut éventuellement intéressé du monde par ici ? -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
RaHaN a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
En fait sur le Twitter de la douane française, y a les deux filles présentes sur la photo qui sont présentées comme porte drapeau. J'ai un doute sur celle de 18ans du fait des sourcils, l'autre j'ai pas plus regardé que ça