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Tout ce qui a été posté par Vilfredo
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Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Oui évidemment Marine le pen tire son influence de la révolution bolchevique. Je n’y avais pas pensé -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Le Pen qui propose le rétablissement de la peine de mort et de gouverner sans le parlement c’est ça votre idée de la gauche? Enfin j’oubliais que tout le monde est socialiste. Je me demande qui entre les gauchistes tendance Zemmour et les gauchistes tendance Melenchon vont voter pour cette gauchiste de Le Pen contre ce gauchiste de Macron. Cest un programme populiste et anti parlementaire classique à la Orban et ce n’est pas parce que tout le monde le répète que c’est faux -
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Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Je ne tenais pas à m'en prendre à qui que ce soit. Je suis content que tout le monde soit d'accord avec @Bézoukhov . Comme on peut se tromper. -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Non je suis d'accord avec @Bézoukhov on ne peut pas continuer de faire complètement abstraction de ce que les gens associent au libéralisme (avec plus ou moins de raison peu importe) comme quelque chose de complètement extrinsèque au libéralisme. Les débats politiques ne peuvent pas se résumer à un échange factuel du type: vous vous croyez déclassés mais en fait regardez les études et lisez Contrepoints, vous ne l'êtes pas. Les conditions matérielles et le contexte politique d'une époque créent ses problèmes: moins que la pauvreté, le sujet d'aujourd'hui est le déclassement et les inégalités. On peut (et je suis le premier à le faire) rejeter le débat sur les inégalités en demandant pourquoi les inégalités seraient nécessairement illégitimes mais à un moment donné ça ne peut pas suffire. Les révolutions ne se produisent pas quand tout va mal. Elles se produisent quand ça commence à aller mieux. Si on relit l'Ancien régime et la révolution, c'est exactement ce qui se passe. Si on veut faire de la philo politique, on ne peut pas partir de principes comme: si 995 millions de personnes disent blanc et que je dis noir, ils ont tort et j'ai raison. Je pourrais faire le laius de circonstance sur la vérité comme vertu anti-politique. Je pense pour ce que ça vaut que la plupart des gens de gauche savent qu'économiquement ça ne tient pas donc ça n'est pas là-dessus qu'il faut se battre. Sans quoi ils n'accorderaient pas autant d'importance à la rupture avec les lois en vertu desquelles ça marche: la révolution, le nouveau monde ou l'"autre" monde pour les altermondialistes, et in fine l'utopie. On peut d'ailleurs voir les totalitarismes comme des modernités "autres": la modernité sans ce qu'il y a de pas bien dedans. Le nazisme, c'est la modernité sans les juifs, le communisme, c'est la modernité sans la bourgeoisie (d'un certain point de vue, il faut reconnaître que c'est aussi la modernité tout court, pour la Russie). En gros je pense que le libéralisme a besoin d'un lifting idéologique et pas de preuves empiriques que le marché ça marche. On n'aura pas dans le futur immédiat une population d'économistes, donc il faut d'autres arguments contre le non-libéralisme que "ça ne marche pas" et pour défendre le libéralisme que "ce n'est pas le vrai libéralisme". Le néolibéralisme, on oublie de mentionner ici que c'est aussi la réponse idéologique à la grande vague d'impopularité du libéralisme de laissez-faire après la seconde guerre mondiale. De 1945 à 1971 à peu près, le libéralisme était presque aussi impopulaire qu'aujourd'hui. Et dans les années 80, on a eu droit à la "révolution conservatrice". On peut le réinventer à nouveau. A ce titre, je trouve que le conservatisme a plusieurs longueurs d'avance idéologiques sur le libéralisme. -
Pourquoi être gentil c’est mal
Vilfredo a répondu à un sujet de Vilfredo dans Philosophie, éthique et histoire
Non! Attention la société demande seulement l'application de règles formelles. La compassion c'est censé être heartfelt (d'où, si je ne me trompe pas, le laius sur l'authenticité qui se manifeste même dans la philo éthique depuis une cinquantaine d'années de The Ethics of Authenticity de Taylor à Être soi-même de Romano tout récemment). C'est différent. J'avais parlé dans un autre fil de la politesse comme d'un mensonge sincère, je trouve que c'est plutôt juste (ce qui prouve que je suis d'accord avec moi-même). En outre je ne pense pas que la compassion soit une base saine pour une relation amoureuse... Dans N les forts n'écrasent pas obligatoirement les faibles ils n'en ont juste rien à foutre. L'objection développerait les bénéfices sociaux de la charité, pas de la compassion. Mais comme N pense que c'est la même chose... Ca n'empêche pas N de dire des trucs très bien contre la compassion en tant que telle. Dans Aurore 142 par exemple N. écrit justement, dans un esprit pascalien, que la compassion ne fonctionne pas en découvrant la raison du chagrin d’autrui, en tant qu’il se manifeste dans son comportement, mais en imitant le comportement pour induire le sentiment de chagrin ; c’est une illustration d’une des quatre grandes erreurs. Sinon la critique plus générale de l'altruisme dans N n'est pas du tout incompatible avec une valorisation importante de l'amitié (un truc qui passe complètement au-dessus de la tête de Bloom dans Love and Friendship justement). L'amitié est une relation dans laquelle chacun doit aider l’autre à la maîtrise et la perfection de soi, plutôt que de se détourner de soi dans un souci hypocrite d’autrui. C’est pourquoi il faut souhaiter aux êtres qu’on estime la plus grande souffrance (Volonté de puissance, 910), afin d’éprouver leur valeur. Bien sûr, tout le monde ne peut survivre au test. A l’égard du faible, le fort doit se montrer magnanime : c’est même son devoir, un devoir qu’il se doit à lui-même en tant qu’être puissant (Antéchrist, 57). Et il ne faut jamais oublier que c’est la pitié du faible qui est méprisable : celle qui éloigne de soi, qui est sacrificielle, qui se met en travers de la route de l’accomplissement. La pitié du maître, au contraire, a de la valeur (Par-delà, 292). Retournement intéressant: c'est une pitié qui ne se regarde pas s'apitoyer (N est opposé à toute introspection, c'est pourquoi il n'est même pas vraiment égoïste, ou alors un "égoïste sans ego" selon la formule de P Wotling) Puisqu'il y a un public pour ça: N. montre que, dans l’altruisme, on ne fait que préférer une part de soi-même à une autre, et que cette passion morale introduit de la division. Dans le §57 de Humain, trop humain consacré à cette question, N. écrit par conséquent que la morale ne traite pas l’être comme individuum mais comme dividuum, ou comme lieu de la concurrence pulsionnelle. Cf. aussi §220 de Par-delà bien et mal, où est fait le lien entre passion du désintéressement et accroissement de la puissance (= se sentir ‘plus’). D’autres affects intensifient la puissance tout en faisant, en revanche, primer l’individuum, càd l’accord des pulsions plutôt que leur concurrence : la justice, par exemple. "C’est donc toujours la logique de la puissance qui se joue dans l’abnégation : le désintéressement est le produit de la satisfaction extrêmement intense d’un intérêt particulier, et non la suspension de tout intérêt." (258). Il faut en effet une pulsion bien violente, plus violente encore que l’intérêt, pour faire agir l’homme ainsi (si moralement). Dans Aurore, §215, N. écrit que cette maximalisation de la puissance dans le sacrifice de soi fait de nous des dieux. C’est pourquoi l’altruisme est préféré à l’égoïsme, car le sacrifice y est jouissif, tandis que l’égoïsme ne permet pas de se sentir divin. Ce sacrifice, qui est comparé dans Humain, trop humain (§138) à des lances qu’on s’enfonce dans le corps, doit être une automutilation, car cette souffrance permet d’envisager les deux points de vue dans l’action : d’une part, l’anéantissement de la pulsion vaincue, et d’autre part, le triomphe de la pulsion plus forte encore. L’individu n’est que le lieu utilisé par les pulsions pour la satisfaction de leurs exigences despotiques. Dans la Généalogie de la morale (II, 18), N. qualifie donc l’altruisme de "cruauté" car il s’agit bien plutôt de se faire mal que de faire du bien à autrui, qui ne devient que l’outlet d’une pulsion. A l’inverse, on n’est pas non plus méchant pour faire du mal à autrui mais pour se faire plaisir à soi. Dans Humain, trop humain (§103), N. prend l’exemple de la taquinerie, qui «"suffit à montrer quel plaisir on éprouve à exercer sa puissance sur l’autre", et qu’y a-t-il d’immoral là-dedans ? N. fait le raisonnement suivant : (1) Dans la nature, nous avons plaisir à briser les branches (entre autres) & ce n’est pas dit immoral ; (2) En société, nous avons plaisir à taquiner les êtres & c’est dit immoral, car nous savons qu’il souffre ; (3) Mais c’est le fait qu’on sache qu’il souffre qui rend la taquinerie plaisante. L’analogie entre les branches d’arbres et les autres hommes rend compte de l’innocence paradoxale du plaisir égoïste, qui n’est "ni bon ni mauvais". Le rapprochement de N. entre égoïsme et altruisme comme manifestations d’une même volonté de puissance montre donc une contradiction interne à la morale : le désintéressé a de toutes façons besoin de l’égoïste pour survivre en tant que désintéressé, car il ne pourrait plus être reconnu comme tel si personne n’acceptait égoïstement ses bienfaits (Humain, trop humain, §133) ; par-là, elle "contraint l’immoralité à l’existence". Je reprends à mon compte la caricature de ma position. L'humour juif fait ça depuis toujours. -
Un fil pour continuer le débat sur les désastres psychologiques et politiques de la culture de la compassion en compagnie de Nietzsche Susan Sontag et Dalrymple dans un esprit INTJ et même avec un peu de ponctuation dans mes autres posts mais pas dans celui-là A propos de N justement peut-être s’est-il planté en assimilant la compassion avec le christianisme du moins c’est un des points sur lesquels Lubac ou Lewis viendrait objecter et à raison. Attention à distinguer la valorisation de la compassion (qui a peut-être à voir avec l’”infantophilie” dont parlait Muray) et le sentimentalisme général. These are not the same thing. Il ne s’agit pas non plus de dire qu’il faut opposer les emotions et la réflexion. après tout la grande lecon de Nietzsche n’est-elle pas que l’ethos du scientifique est une pulsion sublimée? Peut-être relier le culte de la compassion avec une dénonciation de l’hypocrisie sociale, une idée un peu infantile mais qu’on retrouve de façon consistante dans Rousseau (sa critique du théâtre), les révolutionnaires français (lire On revolution) et, ajout personnel, chez les athées militants d’aujourd’hui (probablement contre la charité chrétienne justement; pour ce que ça vaut, la dénonciation de cette “hypocrisie” est centrale dans Hitchens et Manson alike, un rapprochement qui me paraît fonctionner à plusieurs niveaux mais je digresse), ce qui s’assied très bien avec la critique de la politique. pousser la logique de la sympathie jusqu’au bout: on a plus de sympathie pour les plus proches. Ici deux théories s’affrontent: l’idée que la compassion notamment les effusions de larmes sont la transformation d’un sentiment de souffrance spécifique (au sens où je compatis toujours en fait avec l’espèce à travers l’individu), qu’on trouve notamment eh bien chez des athées (je pense à Schopenhauer) ou au contraire l’idée que la compassion est proportionnelle à la proximité intra spécifique d’où sa possible connexion avec le sexe (assez claire dans l’exemple de Hume sur les femmes qui ont pitié d’un condamné à mort parce qu’elles s’imaginent un bg jusqu’au jour de l’exécution; c’est dans le Traité) Ce qui m’amène à la dernière dimension qui est la dimension fantasmatique de la compassion: elle s’exprime de façon prioritaire pour le proche mais en fait pour une version fantasmee de ce proche (le condamné à mort de hume). D’où ce truc que la compassion mette à distance ce qui est proche ce qui renverse un peu l’accusation de virtue signaling ce qui n’étonne aucun lecteur de Freud puisque tous les sentiments are deceiving
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Vilfredo a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Pitié avec les définitions La charité est universelle elle n’a rien à voir avec la pente naturelle des sentiments au contraire. On prie pour les victimes et pour les bourreaux -
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Vilfredo a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
La religion (chrétienne) demande la charité, pas la compassion. -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Dans Jasay, l'addiction à l'Etat n'est pas une demande supplémentaire d'intervention. C'est une sorte de cognitive mapping imposé par l'Etat. L'Etat redessine ce qui est vu comme possible ou impossible, et se rend a posteriori socialement nécessaire (i.e. après s'être imposé). Macron crée le même effet de distortion de perspective vis-à-vis de Le Pen. En gros, tout est mesuré en unités de Macron. Ça ne vient pas de Jasay d'ailleurs, mais de Elster (dans Sour grapes). Voici ce que Jasay écrit: Interprétation ancap -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Autant arrêter de participer à ce cirque. La haine de Macron qui pousse dans les bras de Le Pen est un signe d'"addiction à l'Etat" aiguë pour parler comme Jasay. -
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Vilfredo a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
La gauche molle. On peut très bien considérer d'un point de vue de gauche que les exploités ne sont pas particulièrement pitoyables, et que l'exploitation les déprave ou les rend mauvais. Si je devais affilier la compassion à une éthique politique, je la relierais au romantisme, dans la lignée de Rousseau. -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Eh oui. Manifestation ni Macron ni le pen aujourd’hui. Vous auriez du venir -
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Vilfredo a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Non pas vraiment. La compassion c’est politiquement neutre et à haute dose de sollicitation rend complètement numb -
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Vilfredo a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
De la a le mettre dans le journal franchement. J’étais déjà contre le bonheur je suis aussi contre la compassion -
[Sérieux] Ethno-différencialisme, race-realism, génétique et courbe en cloche
Vilfredo a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
Non je regarderai Dautres idées? -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
C’est davantage une aversion capillaire que j’intériorise plutôt que politique. Malheureusement ça corrèle -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
À chaque fois que je vais à la fac j’ai envie de me couper les cheveux. Très court -
[Sérieux] Ethno-différencialisme, race-realism, génétique et courbe en cloche
Vilfredo a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
Ok but what about his point -
[Sérieux] Ethno-différencialisme, race-realism, génétique et courbe en cloche
Vilfredo a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
Je lis Lewontin et sa polémique avec Jensen et je tombe sur cet argument: (dans "Race and intelligence", 1970) Ex de RCL: Si je prends deux séries de graines de maïs sans variation génétique (inbred) et que je les plante, je vais découvrir des différences de taille, et chaque série aura sa différence moyenne. Mais comme ces séries de graines sont génétiquement différentes (? j'ai dû oublier la différence entre genetic variation et genetic difference), j'aurai une différence génétique avec une héritabilité de 0. L'argument, bien sûr, c'est que Jensen est dans le cas exactement opposé. Donc ses études ne nous disent rien sur la différence génétique et l'héritabilité. C'est l'un ou l'autre. Un seul ddl tout ça. Vous en pensez quoi? Lewontin n'a pas été très cité dans ce topic (seulement dans la biblio du wot de @Lancelot) -
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Vilfredo a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Le Guardian est une vraie poubelle. On pleure, on geint, on se plaint et on redessine le monde autour de son nombril. -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
"libéraux" -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
J’ai ça dans health sur iPhone. Je le consulte en permanence. Quand je fais ma balade du mercredi je fais 20.000 pas. Je viens de voir Being There j’ai l’impression de parler comme Chance -
Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Rendez-vous de l’autre côté -
On dirait un noble ”Vladimir Jirinovski du Covid”