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Tout ce qui a été posté par Vilfredo
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Elle est inoubliable dans Bad Lieutenant. Les scènes de shot sont vraiment insoutenables. Mais je ne connais pas les détails des coulisses, je sais juste que Zoe Lund devait être très jeune...?
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Le rape and revenge avec une nonne? (Un peu l'inverse de Bad Lieutenant) Non! Ni n'ai-je vu Driller Killer, son film d'horreur où il tue des gens avec une perceuse! Parfois je me dis qu'il a fait les films que Scorsese n'a pas réussi à faire. Et c'est surtout dans ses derniers que j'ai pas vu grand chose. Et toi t'as aimé?
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Meilleur rôle de Walken Il faut voir China Girl qui est trop bien, Bad Lieutenant, The Funeral (re-Walken) et Go Go Tales qui est un drôle de petit film quasiment en temps reel dans une boîte de nuit tenue par Willem Dafoe au bord de la faillite
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Non, j'ai vu The Canyons (celui d'encore avant je crois) parce que mon avatar y a participé. C'était pas bien par contre. Ah merci de corriger, je suis nul pour me souvenir des histoires. Pas vu, je vais regarder si j'en ai l'occasion (comme il y a Nicolas Cage c'était pas prévu on va dire). Je l'ai revu récemment (Ferrara) et je me disais que je verrais bien tous les films de lui que je n'ai pas encore vus (en fait il y en a pas mal).
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Quand on a vu The Social Network, on sait que les hauts QI ont du mal à dater
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C'est pas mal The Card Counter, le dernier Schrader. C'est un petit film. Il y a souvent ces cadrages que je ne saurais pas nommer mais où les objets dépassent les bords du cadre, qui donnent un sentiment d'immersion accru. Oscar Isaac est tellement brillant, beau et classe que je pourrais le regarder enfiler des perles pendant deux heures. C'est un film un peu d'une autre époque, le genre de road movie un peu chrétien qu'on faisait dans les 70s, et le minimalisme y contribue beaucoup: une dizaine d'acteurs, peu de décors à part des casinos magifiques et ce parc enguirlandé qui ressemble lui aussi à un casino ou un terrain de flipper, pas beaucoup d'action en général d'ailleurs. Pour l'histoire c'est encore un truc de rédemption, qui ressemble beaucoup à Bad Lieutenant, en moins bien: on retrouve dans les deux films des personnages perdus dans l'ordre de la concupiscence, qui évitent la rédemption en s'abandonnant au hasard (les paris sportifs pour Harvey Keitel dans le film de Ferrara, le poker et le blackjack pour Oscar Isaac ici) avant de régler finalement leurs comptes avec Dieu. C'est un peu moins démonstratif dans Schrader (faire plus démonstratif que l'apparition du Christ dans Ferrara c'est pas gagné en même temps), mais la structure de la narration est à peu près identique, à ceci près que dans The Card Counter, je me suis laissé avoir aussi et jusqu'à la fin j'ai cru que le final serait autour du poker, alors que le vrai sujet est ailleurs. Donc la fin du film est très bien. J'aime beaucoup le fait que la séance de torture qui clôt le film soit hors-champ, avec des notes stridentes et répétées qui rythment le travelling arrière lent en anxiogène de la caméra: ça me rappelle le travelling mythique de Frenzy quand le tueur étrangle avec sa cravate la conseillère matrimoniale et que la caméra descend les escaliers (jamais compris comment Hitchcock avait fait ça presque dix ans avant la steadycam) et que les cris de la victime se dissolvent progressivement dans le bruit de la rue. L'autre jour sur Netflix j'ai aussi cliqué sur Boy Erased (Joel Edgerton, avec Russell Crowe (génial) et Nicole Kidman (excellente aussi)), le film sur les thérapies de conversion, en me disant que j'aller regarder vingt minutes pour voir de quoi ça avait l'air. En fait j'ai tout regardé. La fin gâche le film parce que c'est téléphoné mais le reste est plutôt pas mal, plus subtil que ce à quoi je m'attendais. Ça ne rentre pas dans la divinisation du gay angel, le petit être fragile et sans désir qu'il faut protéger du monde, l'idée même de la vertu pour Hollywood aujourd'hui. Enfin, un classique: j'avais jamais vu Hannah and Her Sisters de Woody Allen, qui m'a fait rire aux larmes.
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Non Ils auraient pu porter un scaphandrier Les plaidoiries que ce genre de lois va donner ça fait rêver
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Administration de quoi? On dirait de la propagande antivax. Je retourne écouter Laibach
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Non au sens d’apprendre à jouer du cornet à piston
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La ferme des animaux : l’Âne pour 2022 (Hidalgo)
Vilfredo a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Le moment en or c’est quand même — c’est une question gentille — oui oui c’est une question gentille et je la prends pas comme telle -
TIL que Samuel Beckett avait assisté aux Tavistock Lectures de Jung Et TIL la vie de Allan Bloom, que je m'imaginais comme un vieillard classiciste ronchon mais qui ressemblait en fait plutôt à un personnage de Isherwood: Il avait enseigné à l'ENS après que Strauss l'avait envoyé à Paris (il rencontre au passage Aron et se lie d'amitié avec... Susan Sontag!), mais qu'il ne lui avait pas donné de fric. Que fait le jeune Bloom? Il force à moitié le Père Fortin à acheter les oeuvres complètes de Strauss (qu'en bon disciple il trimballait apparemment avec lui), introduisant ainsi Fortin à Strauss, qui sera une influence durable sur son oeuvre en théologie (Fortin rencontre Strauss grâce à Bloom ensuite). La page wiki de Bloom est vraiment touchante: Saul Bellow était un de ses amis proches (ce type a vraiment connu l'Amérique entière):
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Tu as raison parce que Searle cherche à montrer que le langage dans son ensemble est une construction sociale (comme la monnaie etc.), mais au-delà de sa démonstration, je pense qu'on est plus proche de la vérité en disant que le critère pour que quelque chose ait une signification (là je ne considère plus le langage comme phénomène social) est qu'on puisse en parler sans quiproquo plutôt que que cette chose dont on parle ait un référent "réel", précisément parce qu'une partie de ce qui est "réel" ne l'est que dans le sens dont parle Searle (épistémiquement objectif mais ontologiquement subjectif si je me souviens bien de sa terminologie; la douleur pourrait peut-être entrer là-dedans). Donc je suis d'accord, mais je crois qu'il faut ajouter que le langage fait un peu de castle-building aussi. On peut voir la perception comme un processus formé par le fait que je suis dans le monde ("monde" pas au sens d'espace, mais au sens de Lebenswelt, donc le monde partagé par les subjectivités). Je ne peux pas voir que l'autre est dans le même monde que moi dans ce sens-là parce que le fait qu'il soit dans le même monde que moi est déjà ce qui donne sa forme à ma perception. Je ne peux pas voir mon oeil, et même dans un miroir, je ne vois que le reflet de ce avec quoi je vois. Je ne vois jamais que l'effet, pas la cause, si on veut (Wittgenstein dirait ça, du moins dans On Certainty quand il dit qu'on peut douter qu'on a un cerveau). Pour illustrer ça, je peux penser à ce dessin de Wittgenstein, cette fois dans le Tractatus: La question est: quelles sont les marques disponibles pour le sujet de son inscription dans le monde? La réalité contient un point aveugle qui témoigne de mon inclusion dedans (comme le nerf optique dans l'oeil), mais que je ne peux évidemment pas voir. Je réponds à la suite dans la soirée il faut que je lise tes liens
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Vilfredo a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
C’est quoi? D’habitude on appelle juste ça du sarcasme -
C’est de l’histoire des idées mais l’article qui y est consacré dans ce volume (de référence dans la littérature humienne) est instructif https://www.amazon.com/David-Hume-Bicentenary-G-Morice/dp/0292715153
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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Vilfredo a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Vous me faites penser à Hugh Laurie quand il tord des cuillères Après tout la cuillère est tordue à la fin non? -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Vilfredo a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Et je dis que ça n’est pas le résultat de chaque action individuelle: aucune n’a de pouvoir causal prise individuellement -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Vilfredo a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Bah chacun vote. Chaque vote est le résultat d'une personne qui se lève pour aller voter. Si plusieurs personnes font ça ça fait plusieurs votes. Je comprends pas la question. -
Tu parlais du "peu de droits des femmes dans nos sociétés" comme si c'était comparable à l'antiquité ou comme si c'était un fait que les femmes avaient "peu" de droits dans "nos" sociétés (?) donc c'était objectivement pas clair. Non j'ai regardé la société antique et j'ai vu qu'ils n'avaient pas le concept d'individu et pas de droit opposable à la loi, j'ai regardé le DN moderne et j'ai vu qu'il était basé sur ces deux concepts. Problème. Non, c'est un autre type d'esclavage. La traite négrière et l'esclavage romain c'est le jour et la nuit.
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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Vilfredo a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Voter c'est laisser les autres décider à ta place: ce n'est pas ton vote qui produit le résultat, c'est le vote de tous les autres. S'il y a pas de responsabilité collective, il n'y a pas non plus de décision collective. Il n'y a aucun rapport de nécessité même vague entre l'action et le résultat. La même action peut produire très exactement deux résultats opposés en fonction de paramètres totalement indépendants de ma volonté. Si voter ce n'est pas laisser les autres décider à ma place, alors on peut aussi dire que je peux plier des cuillères avec mon esprit. -
César, grecs and co : imperator ou imperatoresse ?
Vilfredo a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans La Taverne
Quelle langue splendide Je suis d'accord que comme ça c'est neutre. S'il avait ajouté ne serait-ce que trois petits points et un smiley là j'aurais commencé à penser que QC avait sa langue dans sa joue en écrivant ça. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Vilfredo a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
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Hihi si je continue il va falloir resplitter dès la deuxième page
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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Vilfredo a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Oui le français préfère un mensonge bien dit à une vérité mal formulée. Là on est dans la vérité mal formulée. C'est visible dans la réaction de Retailleau d'ailleurs: Le moment où il commence ses courbettes "j'ai voté le pass sanitaire et je voterai le pass vaccinal" mais quand même mettez-y les formes quoi