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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. C'est un peu le sens de mon intervention Ceci étant, un rapide coup d'oeil sur l'Oracle qui Dit Toujours la Vérité (wikipédia) me fait remarquer qu'il y autant de définitions et de pratiques de développement personnel que de fromages en France.
  2. Sans chercher à polémiquer (il y a des gens qui sont là pour ça ), je ne suis pas certain qu'admettre ce petit ouvrage de l'ami Schopenhauer dans le rayon "développement personnel" participe de la défense de la discipline comme de quelque chose de sérieux, aux contours bien définis.
  3. Il y a plusieurs assertions dans cette phrases qui sont logiquement incompatibles
  4. Message signalé.
  5. F. mas

    Papauté, Kebab & Confiture

    Je pense effectivement que l'article se veut ironique et pince sans rire, mais il faut faire un effort d'interprétation pour le voir. Ce n'est pas bien clair et pas bien drôle non plus.
  6. Et la loi des avantages comparatifs dans tout ça ?
  7. +1
  8. F. mas

    Papauté, Kebab & Confiture

    Je crains, hélas, qu'elle cherche réellement à défendre le Pape. Mais en essayant de ne pas paraître trop réac facho homophobe et toutes ces sortes de conneries.
  9. F. mas

    Papauté, Kebab & Confiture

    Ah, Elle...tout un poème.
  10. Oui, la curée semble avoir commencé contre Obertone. L'article en question est tout en insinuation. Du vrai travail de journaliste, quoi.
  11. F. mas

    Supa Playlist!

    Daniel Darc vient de s'éteindre à l'âge de 53 ans
  12. En tout cas, l'article de Lucilio est très bon.
  13. Félicitations ! En particulier pour l'article sur les girondins, qui est assez bienvenu, si l'on en croit les récupérations régulières du terme par le discours politique ordinaire.
  14. Son raisonnement me fait un peu penser à celui de "Sir Bedevere" dans Sacré Graal ! des Monty Python (how do you know that she is a witch ? If she weights the same as a duck, she's made of wood, and therefore, she's a witch). Ce n'est pas très clair, ce qu'il écrit : "Le libéraliste anarchiste prétend qu'il peut optimiser sa richesse librement, de façon parfaitement autonome, affirmant que sa liberté, (et donc celle des autres puisque nous sommes dans un cadre sociétal), peut être totale. Il présume donc l'existence du LIBRE ARBITRE, lequel est incompatible de la notion de CONFLIT d'INTERET." wot ? Visiblement l'existence du libre arbitre dans certaines théories du libéralisme serait incompatible avec la propriété privée, et après je ne suis plus. Bref, l'existence des panses de brebis farcies tendent à démontrer que nous vivons dans un univers fini en gelée royale. Le propos de lanredec est plus compréhensible et plus raisonnable jusqu'à un certain point. Je ne vois pas ce qui lui permet d'affirmer qu'il n'existe pas de personnalité morale dans la théorie libérale classique. En fait, il ne semble pas savoir que la personne artificielle (la personnalité morale) apparaît dès les écrits de Hobbes, et est repris par bon nombre de libéraux (notamment les pères fondateurs de la constitution américaine). La définition qu'il donne du libéralisme économique se rapproche en gros de ce qu'on appelle le keynésianisme. Enfin, c'est ce qui s'en rapproche le plus, parce qu'à ma connaissance, aucun Etat n'intervient pour "préserver la concurrence pure et parfaite". Pourquoi ? D'abord parce qu'elle n'existe pas, ensuite parce que même dans l'hypothèse où elle existerait, il n'y aurait aucun intérêt pour l'Etat à le maintenir.
  15. C'est ça qui m'agace un peu chez les anars : ils n'ont visiblement pas réussi à capitaliser quoi que ce soit en termes d'expériences concernant l'économie. Ils ont pourtant une histoire longue et des expériences libertaires diverses qui se sont toutes plus ou moins soldées par des échecs ou de la récup par les marxistes (pourquoi ?). Oilà.
  16. C'est de la théorie de la valeur que découle l'idée marxiste de la socialisation (et de la planification de l'économie) des moyens de production : "Dès que la société est en possession des moyens de production et les emploie elle-même et sans intermédiaire, à la production, le travail de chaque individu, quelles qu'en soient les différences d'utilité spécifique, devient dès l'origine et directement travail-de-la-société, travail social. La quantité de travail social incluse dans un produit n'a plus dès lors besoin d'être déterminée d'une manière indirecte : l'expérience quotidienne montre directement, quelle en est en moyenne la quantité nécessaire. La société peut calculer facilement combien d'heures de travail sont incluses dans une machine à vapeur, dans un hectolitre de blé de la dernière récolte, dans cent mètres de draps de telle ou telle qualité...Sans doute la société devra aussi savoir combien de travail est nécessaire à la fabrication de chaque objet d'usage. Elle devra établir le plan de production en fonction des moyens de production, dont les ouvriers sont un élément essentiel (...)" (Anti-Duhring, Engels, cité par Mises dans Le socialisme). Sur l'échange non marchand sans la contrainte du profit : j'ai l'impression qu'avant d'être un problème empirique, c'est un problème logique : pourquoi s'engager dans un échange au delà du cercle de la famille et des amis si ce n'est pour en retirer un bénéfice ? Quelles raisons pousseraient les gens à coopérer gratuitement ? Chercher à éliminer le profit, qui à mon avis fonctionne comme une incitation à la coopération pacifique au-delà du cercle des amitiés étroites, obligerait à l'utilisation à grande échelle d'une autre ressource rare, la morale entre les différents acteurs à l'échange. En termes plus synthétiques, la recherche du profit peut sans doute avoir des effets négatifs, mais son absence aurait un effet de désincitation observable dans les pays qui se sont essayés à l'économie administrée : sans propriété, échange, système de fixation des prix, et donc recherche de bénéfices, il y a gaspillage des ressources et mauvaise répartition des informations entre les différents acteurs au sein du système de production (et accessoirement la création d'un marché noir sans équivalent dans un marché libre).
  17. C'est sagesse. Je jette un oeil sur le fil libéralisme sur le forum anar et je redis ce que j'ai dit il y a quelques jours sur un autre fil : on a l'impression qu'ils ont baissé le pavillon depuis longtemps. Expliquer que Marx a raison sur la théorie de la valeur, c'est-à-dire adopter le point de vue d'une analyse économique qui aboutit au contraire de l'exercice décentralisé du pouvoir, et demander la suppression de la monnaie en croyant résoudre quoi que ce soit, c'est quand même un peu court.
  18. ça leur fera la bite.
  19. Oups pardon, je voulais répondre à Blonde on Blonde, qui l'aura compris bien sûr.
  20. @Yozz sur le nationalisme : il y a autant de définitions du terme que de définitions de la nation. Et le nationalisme intégral (l'attachement à l'héritage des pères) de Maurras n'est pas celui des révolutionnaires (le principe d'auto-détermination). Sur Burke : il donne aux réactionnaires toutes les armes dont ils ont besoin pour combattre la révolution (notamment ses réflexions) mais n'est lui même qu'un vieux whig qui n'aime pas l'abstraction et le désordre. @Hoxton sur Muray : c'est comme tout, on aime ou on aime pas. J'ai découvert Muray avec Après l'histoire, à la sortie des deux premiers volumes il y a plus de 10 ans, et j'ai tout de suite accroché. Pour le coup, lui est réactionnaire au sens large et contemporain, c'est-à-dire comme encore attaché au réel. Plus globalement, une fois écarté dans son usage étroit lié à la contre-révolution, cela sert en général à désigner tout ceux qui s'opposent ou semblent s'opposer aux yeux des progressistes au progrès humain. Camus est réac aux yeux de Sartre et des marxistes aux fronts de taureaux, mais pas dans l'absolu. La définition de "conservateur" souffre de la même faiblesse que celle de "progressiste" ou de "réactionnaire" (au sens large et non étroitement contre-révolutionnaire) : elle n'a de sens qu'aux yeux de celui qui qualifie subjectivement tel ou tel personne ou courant par ces termes. Je note par exemple qu'il n'y a aucune trace de courant intellectuel et politique conservateur revendiqué en France, parce qu'on a jamais su quoi conserver exactement (mon opinion). @Acéphale : Caton ? Cet inverti progressiste ? Peuh, rien ne vaut Aristophane. Ceci étant dit, le courant romantique est un terreau fertile à la réaction, surtout en Allemagne. Qu'on pense à Novalis.
  21. C'est rejeter l'enseignement politique et morale de la révolution (encore faut-il y voir un enseignement unifié, mais c'est une autre histoire) tout cela en préférant au nom de l'ancien régime. Les réactionnaires font de la Révolution un phénomène unique dont les espèces se révèlent en 1789, en 1830, en 1848 et même jusqu'en 1917 (Schmitt). Cela se traduit donc par le rejet de l'égalité formelle et réelle, de la démocratie au nom de la monarchie, et plus généralement de tout ce que l'Ancien régime encensait. Le nationalisme est plus tardif et est attaché à la personne de Maurras, qui fut aussi littérateur (et même académicien français) et poète. On a d'ailleurs réédité il y a quelques années ses lettres des jeux olympiques en GF http://www.amazon.fr/Lettres-Jeux-olympiques-Charles-Maurras/dp/208071208X Rivarol est assez intéressant, et j'aime bien l'essai que lui a consacré Junger (mais je suis un grand lecteur de Junger, qui était tellement réactionnaire qu'il en est devenu anarque).
  22. Réactionnaire aujourd'hui, c'est tenir à la réalité. Plus traditionnellement, c'est l'opposition aux bienfaits réels ou supposés de la révolution française en matière morale social et politique au nom de l'Ancien Régime. Par extension, ce sont les ennemis de toutes les révolutions, qui dans la mythologie progressiste, émaille l'histoire de l'humanité jusqu'à son émancipation finale, ce qui lui donne une connotation morale péjorative. Ses théoriciens et pamphlétaires sont connus : Rivarol, de Maistre, Bonald, Blanc de Saint Bonnet, Louis Veuillot mais aussi Donoso Cortès au 19eme. Maurras, Bainville, Molnar ou Spengler au 20eme.
  23. http://www.youtube.com/watch?v=Crzkr46TdME
  24. Bienvenue ! Bon voyage en Libéralie. C'est assez dépaysant, mais quand on s'accroche, c'est passionnant
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