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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Ce n'est pas la question, mais http://www.france-rwanda.info/2017/02/france-rwanda-recit-d-une-manipulation-pierre-pean.html
  2. Ben voyons
  3. Opération Turquoise ?
  4. Tiens, ça illustre un peu mon propos à propos de l'étudiant normal qui bosse, et qui, très raisonnablement, ne participe pas aux élections des conseils centraux (par désintérêt, sous information ou choix etc) : ceux qui votent dans les collèges usagers, c'est à dire étudiants, sont des minorités politisées (ou corporatistes genre fage pde) qui ont tout intérêt à y participer. En gros, ça tourne autour de 10% maxi de la population étudiante, dont les meneurs sont très conscients de leurs intérêts : au plus bas niveau, ça sera pour obtenir un local ou se faire bien voir, éventuellement siéger dans des commissions pour négocier des avantages pour leurs clientèles d'étudiants respectives (par exemple, pour le budget ou la commission disciplinaire, très populaires). Au plus haut niveau, ça sera pour accumuler les postes d'électeurs pour ensuite avoir des voix au sein des instances nationales, celles qui distribuent le pognon et les postes (le cneser par exemple). D'un côté on a des groupes qui mobilisent des clientèles pour se servir sur le marché politique universitaire et qui en profitent au maximum, de l'autre on a une majorité désorganisée et moins informée qui reste très largement passive (au plus grand bénéfice des groupes constitués). C'est un système pervers. J'ai toujours été par exemple impressionné par le dispositif mis en place par l'unef à chaque élection pour les conseils centraux, assez invariable, professionnel et particulièrement cynique. La plupart du temps, au cours de l'année, on ne les voyait jamais, ils étaient souvent peu (en général un permanent payé par le siège national à accumuler les années de licences pour faire de l'agitprop) et le jour des élections, débarquaient des troupes entières par bus (en général en provenance de Paris), ciblant quasi exclusivement les étudiants de première année (les plus nombreux, les plus manipulables et les moins informés) pour les faire voter en masse. Et puis ils repartaient l'élection finie, et ça jusqu'à l'élection suivante. Fidèle à un stratégie éprouvée en milieu syndical, ils ont fait des pieds et des mains pour la cogestion, l'ouverture totale, et voulaient un moment que les élus étudiants -majoritairement à gauche- soient payés et même dispensés de cours. En gros, cela répondait à une stratégie de normalisation de la contestation pour peser sur l'ensemble de la direction des universités, et ça n'a pas trop mal réussi à certains moments.
  5. Il n'y a rien de choquant à ce que les membres de la 'communauté universitaire' (je hais cette expression) soient consultés, mais l'élection démocratique au sein des universités à les mêmes travers qu'en dehors de l'université : la constitution de clientèles, la mise en place d'entreprises politiques et syndicales pour briguer des postes et des budgets, les campagnes politiques démagogiques qui aboutissent à l'immobilisme, au status quo, au report systématique des dossiers un peu trop épineux et même aux déficits (jusqu'à l'arrivée d'administrateurs judiciaires pour faire des coupes et mettre sous tutelles les facs les plus mal gérées).
  6. Social démocratie, ou même démocratisation tout court : je pense qu'une bonne étude sur le sujet débuterait par une réflexion sur la gouvernance des universités (par conseils) qui s'est installée après 68.
  7. Le Public Choice, y'a que ça de vrai.

  8. Pour moi, il y a une très belle étude à faire avec les outils du Public Choice pour expliquer comment l'université française s'est suicidée en la laissant aux mains de différents groupes d'intérêt (enseignants, syndicats, politiques, étudiants, écoles) qui tous avaient intérêt à en faire ce qu'elle est devenue (enfin jusqu'à son effondrement final, qui au contraire, va rejaillir sur tout le monde). Assez vraisemblablement, ce sont les groupes qui avait le moins intérêt à se constituer en groupe d'intérêts collectifs (au sens de M Olson) qui se sont trouvés floués, à savoir les étudiants qui travaillent et les contribuables.
  9. C'est décevant de la part de Zaoui, qui a fait un excellent livre sur D Hume.
  10. Elle aurait du se cantonner aux études classiques sur Platon. Son livre sur la guerre juste est nul, elle brouille les cartes entre libéralisme et socialisme par suivisme anglosaxon et son passage à la tête de l'ens a réussi à faire presque l'unanimité contre elle. Elle avait d'ailleurs ramené Catherine Audard de la LSE dans ses cartons, qui elle aussi se pose là en tant que nullité finie.
  11. A noter le compte rendu louangeur -mais aussi critique- que fait Ilya Somin de Volokh Conspiracy du livre de Caplan (pour ceux que ça intéresse) : https://reason.com/volokh/2018/03/24/bryan-caplans-case-against-education
  12. C'est possible, mais ce n'est pas automatique (et c'est le côté automatique de l'augmentation des tarifs en cas de privatisation qui revient le plus souvent), et on peut imaginer, comme ça a été le cas lors des différentes phases de libéralisation du secteur public en France, que la pression compétitive oriente à la baisse les tarifs (sauf effet de cartels).
  13. @Séverine B Je crois qu'on va gagner des parts de marché avec ta voix !
  14. Je viens de voir passer ça sur facebook: "La dette, ça n'existe pas. C'est une inventions des banquiers pour nous tenir en laisse."
  15. Ah oui ça me fait penser aussi aux contresens sur l'économie qu'on entend quotidiennement : "Quoi ? Ouvrir le rail à la concurrence ? Mais les prix vont exploser !" "On voit ce que ça donne la privatisation ! La dégradation des services pour des prix exorbitants !"
  16. Allons allons, faut pas non plus dramatiser. Les gens qui me sortent ce genre d'horreur, en règle générale, sont en contradiction flagrante avec leur mode de vie et de consommer, c'est du lip service un peu casse-couilles, mais les pratiques ultralibérales, capitalistes, consuméristes, petites-bourgeoises les ont largement digéré. C'est juste du virtue signalling, et il faut en rire (voire s'en moquer)
  17. F. mas

    TED et la censure

    Moderne contre moderne
  18. "Travailler dans la banque ou le commerce, c'est immoral" On peut aussi remplacer 'travailler dans la banque et le commerce' par 'l'évasion fiscale'
  19. Peut-être, si j'ai assez de phrases qui sonnent vraies.
  20. L'idée, c'est de retrouver la petite phrase du quotidien qu'on te balance pour te faire la morale antilibérale, se signaler comme du bon côté du manche ou encore chercher une sorte de connivence dans l'anticapitalisme neuneu. Le genre de réflexion ordinaire bien débile que tu remarques à peine tellement elle est devenue commune, même si elle continue à t'agacer.
  21. En général quand on me dit moi j'achète en circuit court, c'est à la fois avec une intention moralisante et pour signifier 'tout le monde devrait faire pareil'. En le circuit court pour ton grille pain ou ton téléphone mobile, ça passe quand même par la moitié de la planète pour finir dans ta cuisine ou dans la poche de ton pantalon.
  22. Ah j'en ai une autre "Non mais arrête, tout le monde est libéral-libertaire aujourd'hui, de François Hollande et Sarko. Ca devrait te plaire, non ?"
  23. Il me faut une phrase, mais c'est l'idée
  24. Quelle est la phrase typique type anti-capitalisme de comptoir que vous ne voulez plus entendre quotidiennement, au boulot, en discutant en famille, avec des amis ou dans la salle d'attente du dentiste ? Exemples : "Macron, c'est l'ultralibéralisme de Bruxelles qui a prévu de vendre la France à la découpe" "Ce n'est pas sur les cheminots qu'il faut taper, mais les ultra-riches qui se gavent, du genre les traders ou les actionnaires. C'est eux les vrais privilégiés" "Ah ? Tu es libéral ? Comme Alain Minc ?" "Non, mais tu vois, je préfère financer les circuits courts, c'est bon pour le porte-monnaie et l'environnement"
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