Aller au contenu

F. mas

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    12 953
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    52

Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. F. mas

    Qui a dit ?

    La colline inspirée.
  2. Merci @Largo Je précise que c'est l'ancien étudiant, puis élu dans tous les conseils de fac et d'univ depuis le début de ma scolarité (tain j'ai même vu passer la réforme Bayrou en 97 je suis vieux! du conseil d'UFR, en passant par les CA, CEVU pour finir au CS de Paris 4), puis en tant que témoin du sabotage systématique de l'ext-gauche (en particulier au moment du CPE et de l'occupation de ma fac, mais pas que) qui a motivé ce billet d'humeur. Je pourrais développer pendant des heures. L'université en France, c'est un outil qui gaspille les talents au profit d'une minorité parfaitement au courant des stratégies scolaires pour s'en sortir qui se garde la part du gâteau avec la complicité des gauchistes débiles et des syndicats les plus cyniques.
  3. Super ! Merci bisounours !
  4. Alors deux propositions : pour les économistes (level confirmé), 'pourquoi on devrait célébrer la robotisation plus que la combattre' https://fee.org/articles/job-automation-should-be-celebrated-not-feared/ - plus simple et plus rapide : combien d'inventions considérées comme trop dangereuses par le passé qui n'auraient pas vu le jour aujourd'hui ? https://fee.org/articles/how-many-inventions-of-the-past-would-be-declared-too-dangerous-to-make-today/
  5. Sur l'arrivée catastrophique de Bolton au sommet de l'Etat US https://www.contrepoints.org/2018/03/24/312512-john-bolton-le-retour-inquietant-du-parti-de-la-guerre-au-proche-orient
  6. Des communistes, essentiellement.
  7. Merci @Bisounours !
  8. Ca serait génial là, le gafa bashing idiot commence à gagner toutes les strates du débat public, il faut lancer quelque chose ! Merci @Bisounours
  9. Un courageux pour cet article (vraiment pas long) ? 'Pourquoi l'Etat ne devrait pas s'attaquer à google' https://reason.com/archives/2018/03/14/google-antitrust Ca nous changera du gafa bashing qui inonde les médias français.
  10. C'est effectivement un peu le bordel. Mais je trouve qu'il s'est amélioré: avant c'était pire, et ses incursions dans l'autofiction, c'était vraiment pénible.
  11. Il est plutôt pas mal le dernier NNT, malgré certains défauts liés au personnage. Le compte rendu du corbynite The Guardian est assez injuste et léger.
  12. Pourtant l'ambiance est bonne.
  13. Un exemple de truc fun qui pourrait être traduit : comment faire face à la menace des IA malveillantes ? https://reason.com/blog/2018/02/21/countering-the-threat-of-the-malicious-u
  14. @calypso13 et @Cthulhu : excellent, je pense programmer ça pour demain. Si vous trouvez d'autres trad reason à faire, foncez, n'hésitez pas, c'est toujours bcp de valeur ajoutée pour Contrepoints ! Et je confirme, DeepL c'est fantastique!
  15. L'occasion pour les baby boomers de s'autocongratuler une dernière fois avant de quitter la scène (enfin on l'espère).
  16. 1 - En fait, pas vraiment besoin de double discours, pour certains enseignants en sciences sociales, il n'y pas pas de distinction franche entre militantisme et enseignement. D'ailleurs, certains esprits particulièrement retors vont même jusqu'à affirmer que poser la distinction revient d'ailleurs à se positionner dans le camp de la réaction (ce qui est logique, à partir du moment où on ne reconnait que des questions de pouvoirs ou des rapports de forces). Je ne pensais pas à F en particulier, je citais Butler ou encore Bourdieu, mais on peut aussi penser à la horde de seconds couteaux à la Geoffroy de Lagasnerie et consorts illustrent assez parfaitement le mélange des genres entre université et activisme politique. 2 - Si le sujet t'intéresse, ama is Coming Apart, de Charles Murray. Mais on pourra en reparler, même s'il n'est pas le seul à parler de la coupure dont je parle (David Goodhart dit la même chose mais pour l'UK, etc). La tendance sociologique à se regrouper à dans les mêmes quartiers, avec les mêmes profils et à limiter ses interactions avec le reste de la population, le tout couplé à une physionomie morale bien particulière qui se retrouve ensuite dans les couches sociales les plus en vue a produit les Mark Zuckerberg et les Sundar Pichai, et viré les Thiel et les Damore. Mais ce n'est pas un phénomène purement US. Il y a une étude de la fondation J Jaurès qui vient de sortir sur le sujet. Comment s'en prendre à la science ? justement par le remplacement subreptice de ses impératifs par ceux de l'identité politique, qui dépassent très largement les cultural studies et même les universités. C'est d'ailleurs le thème du nouveau S Pinker. Je pourrai t'en reparler d'ici un ou deux mois, quand je l'aurai reçu, et même avant, quand je serai moins fatigué 3 - oui, c'est plus de l'intimidation, du rapport de force s et de la bonne vieille compétition entre groupes concurrents.
  17. AMA en gros La base arrière des sjws, ce sont les facs, et la culture diffuse qu'ils ingurgitent est la chair même de l'identity politics. Sur les contours de ce dernier courant théorique et pratique : https://plato.stanford.edu/entries/identity-politics/ On peut effectivement se poser la question de savoir si les assos militantes qui organisent les campagnes d'intimidation sur les campus ont lu directement les grands auteurs, ou, plus simplement, comme la plupart des étudiants, se contentent de leurs cours et de digestes pour occuper leurs esprits. N'importe quel étudiant en droit par exemple est plus ou moins positiviste sans pour autant avoir lu Kelsen dans le texte, parce qu'il s'agit de l'idéologie diffuse de la discipline. Ils y a des profs mégalos et des militants attentistes : chez certains profs, en particulier chez les marxistes et plus généralement à l'extrême gauche, il semble avoir un besoin de donner à son travail un sens politique. Certains crackpots pensent leur travail comme la traduction intelligible de phénomènes sociaux profonds qu'ils ont la capacité de rendre public et de mobiliser. Je pense à des types comme Bourdieu ou Butler, qui se voient comme les portes-paroles de l'avant-garde d'une catégorie sociale opprimée. Les militants attentistes seront ceux qui seront capables d'extraire des débats théoriques des positions politiques pratiques pour défendre des intérêts collectifs particuliers (éventuellement monétisables). Si les identités collectives pourrissent le débat, c'est parce qu'il y a un marché de la passion identitaire qui marche, et que certains entrepreneurs politiques peuvent en tirer profit en appuyant sur les bonnes cordes. Ensuite les grandes universités forment les élites politiques et culturelles, ce qui fait qu'elles se diffusent auprès de la classe discutante pour innerver l'ensemble des élites. https://medium.com/incerto/the-intellectual-yet-idiot-13211e2d0577 Je suis en train de lire le dernier Taleb sur les asymétries quotidiennes cachées : il y a un chapitre qui rejoint un peu ce que dit Poney sur la révolution. Il s'intitule : "c'est le plus intolérant qui l'emporte" : il suffit qu'une minorité intransigeante atteigne un niveau relativement faible pour que la totalité de cette dernière doive se soumettre à ses préférences. (pourquoi ? Parce qu'il est moins coûteux pour une majorité indifférente-ou plutôt flexible- de se conformer aux desideratas de la minorité que l'inverse). On peut imaginer que c'est comme ça que se sont diffusés les messages les plus wtf des cultural studies non seulement à la fac, mais aussi au sein des élites anglo et dans l'industrie du spectacle, de l'information et de la variété. Le risque, c'est l'intolérance idéologique au sommet, le cléricalisme progressiste, la pétrification des débats et des disciplines, le divorce encore plus prononcé entre le peuple et ses élites (avec les risques que cela peut faire courir), la dilution des principes du gouvernement représentatif, l'extension du domaine de la superstition vertueuse sur la réflexion, la transformation des élites en fragilistas pénibles, le sacrifice de la recherche de la vérité au nom du ressentiment collectiviste, etc. Maintenant soyons clairs sur une chose, ce qui est inquiétant là-dedans, ce ne sont pas les débilos qui font une vid sur youtube ou les connards qui twittent des mongoleries d'un enfant de 5 ans mais plutôt certains phénomènes de sidération collective qui révèlent la pénétration des idées débiles dans les couches supérieures de la société. C'est le moment Caitlin Jenner aux USA : il y a quelques années la pression médiatique était telle aux usa qu'il était impossible de critiquer CJ dans les medias sans passer pour un affreux. Il y a eu une sorte de moment orweillien assez bien saisi par ailleurs par South Park (le trumpisme est d'ailleurs l'un des retours de bâton de cet esprit moraliste agressif qui ne supporte pas de contradiction) http://southpark.wikia.com/wiki/Caitlyn_Jenner Le collectivisme moral des groupes divers et variés qui constituent le panthéon swj menace la liberté d'expression, s'en prend à la science quand elle n'est pas conforme à ses aspirations, et promet d'être le plus gros aspirateur à pognon public de ces prochaines années, parce que c'est au contribuable de payer pour leurs souffrances imaginaires et collectives, dire le contraire, c'est déjà être raciste, xénophobe, néocolonialiste, etc. Le poids de l'idéologie diversitaire largement portée par les élites, associé à la white guilt peut avoir des conséquences un peu plus douloureuses que de devoir se taper Lilian Thuram en expert de l'histoire de France. Eduquer les gens à être soumis au politiquement correct le plus pavlovien est aussi se résigner à être totalement servile. https://www.theguardian.com/uk-news/2018/feb/20/rotherham-sexual-abuse-victims-rises-to-1510-operation-stovewood
  18. Vu 'Ni juge, ni soumise' de Jean Libon et Yves Hinant (les mecs de la série 'strip tease') : excellent, très drôle, et la juge qui joue son propre rôle est très sympathique. Par contre c'est parfois un peu trash: il s'agit du quotidien d'une juge bruxelloise qui décide de rouvrir une enquête de meurtres de prostituées (certaines images, notamment l'exhumation d'un corps pour prélèvement adn, certains propos sur la même enquête, ou l'interrogatoire d'une bonne femme visiblement schizo qui a assassiné son gosse de 8 ans parce qu'elle a cru qu'il était le fils de satan sont un peu hard).
  19. Bah Bannon l'a lu https://www.politico.eu/article/steve-bannons-french-marine-le-pen-front-national-donald-trump-far-right-populism-inspiration/
  20. Déjà, dans les années 90, Pat Buchanan prenait le FN et JM Le Pen en exemple pour défendre un programme à la droite du GOP, et l'idée d'une troisième force au niveau national aux USA.
  21. Sapiens j'ai laissé tombé au bout de 50 pages (pour les raisons que Rincevent soulignent, il accumulait un peu trop les lieux communs et les raccourcis publicitaires idiots). Dans le même genre, je préfère cent fois Matt Ridley. Mais je ne désespère pas: je suis en train de lire Homo Deus, qui est plus lisible (même si là aussi entrelardé de propos idiots... et vegan aaaah). Sur Système 1, système2 (que j'ai lu, et j'en ai même parlé sur CP) : à brûle pourpoint, je dirais tout le monde, à un certain stade : on passe au système 2 quand le cas moral ne se laisse pas saisir par la morale ordinaire (et routinière) je dirais.Maintenant, si tu penses à la proportion de types qui ne dépassent jamais le système 1, là effectivement, il y a deux voies possibles : soit il ne fait jamais l'expérience du conflit moral (ce qui est impossible), soit résoudre le conflit moral ne passe que par les mécanismes genre s1 (il est alors soit très con, soit une sorte de bœuf bipède qui tente de se faire passer pour un homme).
  22. Pas de pb, et merci quand même du coup de main !
×
×
  • Créer...