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Tout ce qui a été posté par Bastiat
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Voilà mon premier essais de modification. http://www.wikiberal.org/w/index.php?title=Discussion:Constitution_du_24_juin_1793&action=edit&redlink=1
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ça va de soi, c'est plus par politesse que je met le sujet sur la table. il est écrit "garantir à l'homme la puissance de ses droits naturels et imprescriptibles" pas "concède", cette interprétation ne tient pas 2 secondes. Je met simplement en face les premiéres lignes de "la Loi" de Bastiat, il est clair que c'est écrit dans le même esprit. http://bastiat.org/fr/la_loi.html ... Donc, s'il est une chose évidente, c'est celle-ci: La Loi, c'est l'organisation du Droit naturel de légitime défense; c'est la substitution de la force collective aux forces individuelles, pour agir dans le cercle où celles-ci ont le droit d'agir, pour faire ce que celles-ci ont le droit de faire, pour garantir les Personnes, les Libertés, les Propriétés, pour maintenir chacun dans son Droit, pour faire régner entre tous la Justice. ... ou l'article 2 de la DDHC de 1789 Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. Non, je juge mauvais l'article de wikiberal. Non une constitution est en princie un moyen de limiter, au moins formellement les pouvoirs de l'Etat, au moins dans l'esprit libéral. Celle de 1793 qui n'a jamais été promulguée à été faite our l'essentiel de batailles entre les girondins et les montagnards, les premiers défendant le droit de propriété. Les second ayant physiquement éliminé les premiers, il y a sur le droit de propriété une régression, l'article 2 le fait passer en dernier et place l'égalité en premier. Mis à par ces aspect, le reste est remarquable, je note que les articles de 1789 sont souvent "pondérés" par "la loi" 1789 : Article 11. "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi." devient 1793 : Article 7. - Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la vole de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. - La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme. On sent que le texte est le résultat d'un affrontement ou chaque parti veut affirmer plus fort ses idées. Je trouve lus eclairant l'article de wikiedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Déclaration_des_droits_de_l'homme_et_du_citoyen_de_1793
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Constitution du 24 juin 1793 http://www.wikiberal.org/wiki/Constitution_du_24_juin_1793 Je trouve que l'article de wiki libéral sur ce texte, manque de nuance, surtout l'intro... La Constitution du 24 juin 1793 fruit d'une laborieuse élaboration n'a jamais été appliquée. D'inspiration jacobine, elle est profondément hostile au libéralisme et au parlementarisme et pour la première fois proclame des « droits sociaux ». Elle préfigure les constitutions des régimes communistes. Voici le texte, composé de 2 parties, la déclaration des droits, les actes constitutionnels qui ne sont en gros que des dispositions de nature organique, discutables mais assez classiques. http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/les-constitutions-de-la-france/constitution-du-24-juin-1793.5084.html La partie déclaration des droits à 2 articles prés est franchement libérale et même peût-être plus que celle de 1789. Elle défend de manière nette et claire le droit de propriété. Certe l'article 21 à un fort arrière gout de socialisme, mais il ne faut pas déconner, on n'est as là dans "les régimes communistes", On est dans l'aide aux handicapés et la mise au travail de types n'arriveraient vraiment pas à en trouver (dans un contexte de fort respect du droit de propriété CQFD) on n'est même as dans le RSA/RMI. Quand à l'article 27 il n'a rien à faire dans une constitution qui est là pour dire ce qui est légal en matière de régime politique. Il a naturellement été utilisé pour justifier la terreur et s'est retourné contre ses instigateurs et rédacteurs. Ceux qui veulent voir une constitution communiste peuvent lire la constitution soviétique de 1936, les 12 premiers articles donnent le ton ... http://fr.wikisource.org/wiki/Constitution_sovi%C3%A9tique_1936 Donc voilà je propose de réécrire cette partie. ++++++++++++ DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat la règle de ses devoirs ; le législateur l'objet de sa mission. - En conséquence, il proclame, en présence de l'Etre suprême, la déclaration suivante des droits de l'homme et du citoyen. Article 1. - Le but de la société est le bonheur commun. - Le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la puissance de ses droits naturels et imprescriptibles. Article 2. - Ces droits sont l'égalité, la liberté, la sûreté, la propriété. Article 3. - Tous les hommes sont égaux par la nature et devant la loi. Article 4. - La loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse ; elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société ; elle ne peut défendre que ce qui lui est nuisible. Article 5. - Tous les citoyens sont également admissibles aux emplois publics. Les peuples libres ne connaissent d'autres motifs de préférence, dans leurs élections, que les vertus et les talents. Article 6. - La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui : elle a pour principe la nature ; pour règle la justice ; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait. Article 7. - Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la vole de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. - La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme. Article 8. - La sûreté consiste dans la protection accordée par la société à chacun de ses membres pour la conservation de sa personne, de ses droits et de ses propriétés. Article 9. - La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent. Article 10. - Nul ne doit être accusé, arrêté ni détenu, que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Tout citoyen, appelé ou saisi par l'autorité de la loi, doit obéir à l'instant ; il se rend coupable par la résistance. Article 11. - Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique ; celui contre lequel on voudrait l'exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force. Article 12. - Ceux qui solliciteraient, expédieraient, signeraient, exécuteraient ou feraient exécuter des actes arbitraires, seraient coupables, et doivent être punis. Article 13. - Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi. Article 14. - Nul ne doit être jugé et puni qu'après avoir été entendu ou légalement appelé, et qu'en vertu d'une loi promulguée antérieurement au délit. La loi qui punirait les délits commis avant qu'elle existât serait une tyrannie ; l'effet rétroactif donné à la loi serait un crime. Article 15. - La loi ne doit décerner que des peines strictement et évidemment nécessaires : les peines doivent être proportionnées au délit et utiles à la société. Article 16. - Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie. Article 17. - Nul genre de travail, de culture, de commerce, ne peut être interdit à l'industrie des citoyens. Article 18. - Tout homme peut engager ses services, son temps ; mais il ne peut se vendre, ni être vendu ; sa personne n'est pas une propriété aliénable. La loi ne reconnaît point de domesticité ; il ne peut exister qu'un engagement de soins et de reconnaissance, entre l'homme qui travaille et celui qui l'emploie. Article 19. - Nul ne peut être privé de la moindre portion de sa propriété sans son consentement, si ce n'est lorsque la nécessité publique légalement constatée l'exige, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité. Article 20. - Nulle contribution ne peut être établie que pour l'utilité générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir à l'établissement des contributions, d'en surveiller l'emploi, et de s'en faire rendre compte. Article 21. - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler. Article 22. - L'instruction est le besoin de tous. La société doit favoriser de tout son pouvoir les progrès de la raison publique, et mettre l'instruction à la portée de tous les citoyens. Article 23. - La garantie sociale consiste dans l'action de tous, pour assurer à chacun la jouissance et la conservation de ses droits ; cette garantie repose sur la souveraineté nationale. Article 24. - Elle ne peut exister, si les limites des fonctions publiques ne sont pas clairement déterminées par la loi, et si la responsabilité de tous les fonctionnaires n'est pas assurée. Article 25. - La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable. Article 26. - Aucune portion du peuple ne peut exercer la puissance du peuple entier ; mais chaque section du souverain assemblée doit jouir du droit d'exprimer sa volonté avec une entière liberté. Article 27. - Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres. Article 28. - Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures. Article 29. - Chaque citoyen a un droit égal de concourir à la formation de la loi et à la nomination de ses mandataires ou de ses agents. Article 30. - Les fonctions publiques sont essentiellement temporaires ; elles ne peuvent être considérées comme des distinctions ni comme des récompenses, mais comme des devoirs. Article 31. - Les délits des mandataires du peuple et de ses agents ne doivent jamais être impunis. Nul n'a le droit de se prétendre plus inviolable que les autres citoyens. Article 32. - Le droit de présenter des pétitions aux dépositaires de l'autorité publique ne peut, en aucun cas, être interdit, suspendu ni limité. Article 33. - La résistance à l'oppression est la conséquence des autres Droits de l'homme. Article 34. - Il y a oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé. Article 35. - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
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Quelle alternative à la démocratie ?
Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
En ce qui me concerne, la seule certitude est que la constitution ne doit as pouvoir être modifié par les politiciens, puisqu'elle est précisément supposée limiter leur pouvoir. Reste à savoir, si elle existe, qui peut la modifier... une seule réponse est possible. -
Quelle alternative à la démocratie ?
Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
d'abord c'est toi qui essaye de me mettre dans la case des suppôts de l'autogestion. Ensuite, mettre cadafi dans la cathegorie democratie directe, c'est vraiment du foutage de gueule, pourquoi pas les "democratie populaires" sovietique pendant que tu y es... Je ne vois même as la peine de répondre à ça... En suisse, il y a 18% de francophones abreuvés de médias français, la démocratie directe, ils s'y font très bien. -
Meurtres Non Étatiques Par Armes À Feu
Bastiat a posté un sujet dans Politique, droit et questions de société
Nombre de meurtres aux USA par armes à feu, 10 000 sur 311 millions. Nombre de meurtre en corse cette année 18 sur 302 mille, 90% de plus rapporté à la population. Voici le dernier http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4f3d114d94a6f66945000325/50c3631094a6f617e104911f/ecbe8749436d4388953d48a7df454ced?wmode=transparent En ce qui me concerne, c'est bien plus une question de "culture" en matiére de règlement de comptes, que de nombre d'armes à feu. -
Californie, cet enfer socialiste
Bastiat a répondu à un sujet de Tremendo dans Europe et international
La Corée du nord, je ne prend pas, c'est petit donc ses habitants ont intérêt à la division du travail, ils ne l'ont pas donc ils crèvent de faim. La petite taille est une puissante force pour la liberté, pas une garantie. Ses maîtres interdisent par la violence la plus extrême le vote avec les pieds, et ni la chine, ni la Corée du sud n'ont envie de voir des masses de pauvres débarquer et gérer les problèmes qui vont avec. Sur l’Australie, comme la suisse et les USA, elle à une forte homogénéité linguistique qui permet le vote avec les pieds entre Etats, pour les mettre en concurrence. c'est un point majeur qui n'est pas valable pour l’Europe qui à au moins 20 langues distinctes. Notons que par rapport aux autres, la suisse dispose d’États très petits qui permettent à chacun de tester la différence au quotidien quand on a une vie sur 2 ou 3 cantons. Il y a aussi évidement la composante culturelle, la suisse, comme nombre d'anciennes colonie anglaises ont fait sécession d'un empire, ce qui maintient vivace une certaine idée de la liberté. -
Californie, cet enfer socialiste
Bastiat a répondu à un sujet de Tremendo dans Europe et international
Il n'est aucun besoin d'une "construction européenne" pour permettre la libre circulation. Bien au contraire, il faut laisser fractionner les Etats. Un état petit (relativement aux capacités de déplacement et de communication) n'a aucunement intérêt à fermer ses frontières à fin de bénéficier de la division du travail. Un super État, un empire, c'est le début de la décadence. -
Je vend le mien à 125€ si tu es sur paris.
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Copé est-il plus socialiste que Sarkozy?
Bastiat a répondu à un sujet de Tremendo dans Politique, droit et questions de société
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Quelle alternative à la démocratie ?
Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
Personnellement, j'ai plutôt un regard anarcap (dé-formation d'économiste) tempéré par l'évolutionniste sur les choses. Je me suis intéressé à la DD en me demandant comment passer de Tocqueville à Rothbard, quelles institutions nous rapprocheraient d'une constellation d'organisations gérant des territoires (entreprises privées à but lucratif ou associations de toutes formes). Ils se trouve que les pays disposant de la démocratie directe se trouve mieux dotés que les autres sur la liste des critères libéraux, et qu'a y regarder de prés, il y a des raisons objectives pour cela, qui l'expliquent à contrario, pourquoi le socialisme et le corporatisme sont si présents en France. Ma démarche n'est pas de faire de la démocratie directe la fin de l'histoire en science politique. En revanche, je pense que les libéraux qui croient pouvoir faire avancer leurs idées dans un système jacobin font fausse route. L'utilisation de l'information dans la société par Friedrich Hayek Titre original : "The Use of Knowledge in Society" http://fr.liberpedia.org/L'utilisation_de_l'information_dans_la_société_par_Friedrich_Hayek Extrait qui ne dispense pas de lire tout l'article. L'information dont je parle, est le second paragraphe, celle dont tu parle est le premier. ... L'information locale est cruciale en économie Mais peu de réflexions montrent qu'il existe sans nul doute un ensemble très important mais inorganisé de connaissances qui ne peuvent être qualifiées de scientifiques, puisqu'elles n'ont pas trait à la connaissance de règles générales, mais à la connaissance de circonstances particulières de temps et de lieu. A cet égard, pratiquement chaque agent a un avantage sur tous les autres en ce qu'il possède une information unique dont on peut faire un usage bénéfique, mais qu'on ne peut utiliser que si on laisse à cet agent le soin de prendre lui-même les décisions, ou si ces décisions sont prises avec sa coopération active. Il suffit simplement de se souvenir de ce qu'il nous reste à apprendre dans chaque métier après que nous en avons acquis l'expérience théorique, de l'importance que prend dans notre vie professionnelle l'étude d'emplois particuliers, et enfin de l'importance, dans cette vie professionnelle, de la connaissance des gens, des conditions locales et des circonstances particulières. Connaître et utiliser une machine en partie inemployée, ou savoir comment mieux utiliser le talent de quelqu'un, avoir connaissance d'un stock sur lequel on pourra tirer durant une interruption d'approvisionnement, est socialement aussi utile que la connaissance des techniques alternatives les plus performantes. Et l'affréteur qui gagne sa vie en utilisant des cargos dont les trajets se feraient totalement ou à moitié à vide, ou l'agent immobilier dont la connaissance est exclusivement concentrée sur des occasions temporaires, ou l'arbitragiste qui tire profit de différences locales dans le prix des biens, remplissent tous des fonctions particulièrement utiles fondées sur une connaissance spéciale de circonstances passagères, ignorées des autres. La prime à la connaissance théorique Il est étrange de constater que ce type de savoir est aujourd'hui généralement considéré avec une sorte de mépris, et que ceux qui obtiennent ainsi un avantage sur d'autres, pourtant mieux au fait des connaissances théoriques et techniques, sont regardés comme s'ils avaient agi de façon peu honorable. Tirer parti d'une meilleure connaissance des moyens de transports ou de communication est parfois estimé presque malhonnête, bien qu'il soit quasiment aussi important que la société puisse faire usage à cet égard de toutes ses possibilités que d'utiliser la dernière découverte scientifique. Ce préjugé a influé de manière considérable sur l'attitude à l'égard du commerce par rapport à la production. Même les économistes, qui pourtant s'imaginent supérieurs aux grossiers matérialistes du passé, commettent constamment la même erreur s'agissant de l'acquisition d'une telle connaissance pratique, sans doute parce que leur mode de pensée suppose que toute cette connaissance est " donnée ". L'idée maintenant répandue semble être qu'une telle connaissance, parce que cela va de soi, devrait être à la disposition de chacun, et le reproche d'irrationalité souvent brandi contre l'ordre économique existant est fréquemment fondé sur le fait qu'une telle information, justement, n'est pas disponible. Cette opinion néglige le fait que le processus par lequel une telle connaissance peut être rendue la plus accessible possible est précisément le problème auquel nous devons trouver réponse. Absolument pas, tu me fait un gros strawman comme d'hab, le système des prix est bien plus efficace. A conditions qu'il existe des institutions pour qu'il émerge. Je te rappel que le sujet du topic est "l'alternative à la democratie", pas "la théorie des organisations" . NOUS parlons d'organisation politiques en charge de definir des normes pour une population sur un territoire, je compare DEUX des multiples système qui existe, le système plutôt français, et celui plutôt Suisse pour le quel je plaide. C'est toi qui fait glisser cela vers toutes les organisations privées. c'est hors sujet, le politicien, n'est pas, ne doit pas et n'a aucune légitimité à nous diriger, comme un vendeur de magasin, ce ne sont pas ses objectifs qui comptent, mais ceux des individus. voilà ! Ce n'est pas du tout le propos, c'est juste un strawman de Chitah. Si tu parles de Démocratie Directe, tu as juste 600km à faire vers le pays le plus riche et le plus libéral d'Europe dont 1/4 de la population parle français. -
Quelle alternative à la démocratie ?
Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
Si j'etais communiste je te repondrais qu'une foi mis les meilleurs à la tête de l'état tout ira pour le mieux. Le problème n'est absolument pas l'intelligence du planificateur central, mais sa nécessaire incapacité à agréger et utiliser l'information disséminée parmi des millions de cerveaux. Quand tu auras accepté cette idée, tu réaliseras à quelle point l'argument de "l'elite vs médiocrité" est absolument à coté de la plaque, des gros QI on en a plein nos ministères, issus des grandes écoles françaises faites sur mesures pour les attirer vers l’État. L'élitisme (et non l'excellence) est le triomphe de la vanité. Le système des prix est meilleur pour récolter l'information... là ou il y a des prix. Et à propos de ta bombinette, je voterais pour. C'est mieux comme ça. Maintenant si tu me parles d'un gouvernement fait par un seul comme préférable à une démocratie (directe), niet, la centralisation du pouvoir est une source massive d'inefficacité. A contrario le référendum d'initiative populaire fait remonter de l'information complémentaire aux politiques, sous forme impérative de faire et souvent de ne pas faire, ça marche indiscutablement mieux et favorise le vote avec les pieds en fractionnant le pouvoir politique, et la stabilité juridique. A monaco, le vote avec les pieds est facile, préserver la liberté est une question de survie pour le prince. Le droit de cecession est le fractionnement du pouvoir politique devrait être le principal objectif à long terme des liberaux. -
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Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
Je partage ce point de vue, en substance, c'est le mécanisme par le quel les cités états de la renaissance se sont émancipées du système féodal, seul petit défaut, ça a mis des sciecles, il va falloir être convaincant... En ce qui me concerne, s'il y a un seul avantage à nos régimes parlementaires (ou démocratiques), c'est bien de diminuer la violence gouvernementale physique (guerre, tirer sur la foule, etc) du fait d'un opinion publique forte, à defaut de protéger la liberté économique. Des guerres entre ce type de régimes j'en cherche toujours, par contre entre prince souverains, les exemples abondent. Donc non, ce n'est certainement pas liber-hallal, par destination, (ou même efficace) de laisser de tels décisions à un seul. C'est juste une pauvre nostalgie d'un régime primitif de gouvernement. j'ajoute que dans la mesure ou une democratie est: un régime où la constitution ne peut être modifiée sans recours au référendum, lequel peut être initié par pétition populaire, le Liechtenstein est une démocratie, une vraie, pas comme la France. -
Quelle alternative à la démocratie ?
Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
Comparaison très juste, personnellement j'assimile les commune à des forme primitive de copropriété (historiquement souvent des associations de marchants destinées à accueillir des foires). Dans les fais, les villes privées qui marchent sont gérées en partie comme des copro. La plus grande Irvine http://www.cityofirvine.org/ 223 000 hab est une société propriétaire du terrain avec des baux emphytéotiques pour les habitants et des conseils de quatiers pour les questions de la vie de tous les jours. Elle dispose d'une charte de l'Etat pour exercer cette activitée légalement (jamais trop prudent l'état ...). http://www.cityofirvine.org/services/categoryqna.asp?id=130 Mayor-City Council Information The City of Irvine is a Charter City governed as a Council/Manager form of government. In the Council/Manager form of government, the City Council, as the elected body, adopts legislation, sets policy, adjudicates issues and establishes the budget of the City. The City Manager is charged with the duty of implementing City Council policy and laws as the administrative head of the government. à noter que la population de la ville, même en temps de crise crois de manière exponentielle. http://www.cityofirvine.org/about/demographics.asp à noter que le niveau d'éducation de la population est assez élevé Education: High School Graduates 96% College Graduates 66% -
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Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
Une anarcapie n'existe pas en tant que tel, ce ne sont que des propriétaires juxtaposés. Dans les entreprises, les copros, tu as des cartes ou des badges d’accès, ou des clef .... ++ il me semble qu'il y a 3 aspects à envisager, l'effectif, la coordination, la maintenance et l'entrainement d’Équipements lourds dédiés. L'effectif, c'est en premier lieu la liberté de posséder des armes pour les gens honnêtes. Le premier effet est de maintenir une population sachant les utiliser, possiblement moins sujettes à la panique, connaissant le terrain, pouvant passer en dernier ressort dans le maquis. L'armée "de milice" à la suisse ou à l’américaine me semble un bon concept, elle revet necessairement un coté "démocratique" et lié à un territoire. Les mercenaires ont été remplacées par les états nations avec conscription, on peut donc supposer qu'ils sont plus adaptés à la guerre entre micros états ou entreprises qu'a une défense de la population. L'organisation, elle existe déjà, ce sont des entreprises de sécurité dont certaines seront plus grosses et avec des clients protégeant de vastes territoires. Face à un danger massif et imminent, elles peuvent s'entendre ou se nuire, si l'envahisseur sait exploiter leurs divisions. Elles peuvent avoir des divisions de mercenaire gérant de l’équipement de guerre léger. Une couverture satellite est à la portée d'entreprises privées. Si l'on prend comme hypothèse, la performance économique supérieure de l'anarcapie, elle peut rendre ses voisins dépendants technologiquement de l'armement comme du reste, Mais il me parait clair que de l’Équipement tres lourds stocké des décennies n'est pas du ressort de l’entreprise privées qui cherche plutôt à les produire et à les vendre à varier sa clientèle. A part ça, il est clair pour moi que les régimes politiques ne sont pas égaux devant la guerre, elle est inexistante entre regimes démocratiques ou représentatifs. -
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Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
Je trouve paradoxal de dire qu'une anarcapie (sans armée donc) ne se ferait pas attaquer par un état voisin, et de prétendre qu'il fau mieux que les individidus est des armes pour faire face à des criminels. Pour moi le pays le plus proche de l'anarchie, c'est la Suisse et l'armée, il y en a une qui tient la route... La question devrait être plutot quelle forme de protection de masse peu être faite par une anarcapie (si c'est seulement possible). -
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Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
Depuis 150 ans, des victoires, je n'en vois guère, si ce n'est avec l'aide massif des américains. La bombe atomique nous a aussi évité de faire la guerre sur notre territoire il faut le dire. Apres, on peu imaginer beaucoup de choses, idéalement je préférerais un système fortement jurisprudentiel de découverte du droit, pouvoir judiciaire qui serait borné par la constitution en DD. Plus j'y réfléchi, plus le parlement me semble inutile (voir nuisible) ou presque entre ces 2 sources du droit. Je lui laisserais donc la partie congrue, probablement en le tirant au sort pour éviter tous les désagrément inéluctablement liées à la mécanique électorale, dont la démagogie n'est pas le moindre. -
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Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
Certe en cas de bataille rangée, il est utile d'avoir des troupes coordonnées. ce n'est nullement une garantie de succes, même modeste puisque sauf erreur la casi totalité des guerres menées par la france ont été perdues, exception faite de la récente libye et de quelques escarmouches face à des pays sous développés. C'est logiquement et empiriquement une garantie de plus de liberalisme qu'en France, entre autre parce que la DD favorise les petites entités politiques et donc la concurence. 1/ Explique moi ou tu vois une "dictature de la majorité" en france ou la population n'a jamais son mot a dire et ou seul les corps constitués, types syndicats et grands groupes subventionnés ont un pouvoir politique réel. C'est juste un délire hypnotique. 2/ c'est aussi contraire aux propositions du public choice, qui explique très bien pourquoi la majorité, le politicien n'en à RIEN à FOUTRE. -
Quelle alternative à la démocratie ?
Bastiat a répondu à un sujet de Gio dans Politique, droit et questions de société
Mauvaise réponse, le respect des liberté n'est pas indépendant des formes de l'organisation politique. Un régime qui coupe les têtes gouvernementales qui dépassent et favorise la concurrence politique et la libre circulation (en favorisant les organisations de petite taille CQFD) est nécessairement préférable du point de vu politique. Conséquence premiére, tout régime qui donne aux politiciens ou à des organisations particuliére le pouvoir légal d'étendre sont pouvoir est mauvais. Il suffit que les gens honnêtes aient le droit d'avoir des armes, et donc, ne se le voient supprimer qu'en as mésusage de celui-ci. Pas besoin de s'abonner à un "leader" type Sarkolande supposé nous défendre en cas de crise… Il me semble qu'il faut d'abord définir ce qu'est une démocratie: Régime politique, ou la constitution ne peut être modifiée QUE par référendum, lequel peut être initié par voie de pétition. ça peut recouvrir de nombreuses formes, y compris la monarchie disposant de pouvoirs importants comme au Liechtenstein, mais ce sont des caractéristiques incontournables. -
Notre-Dame-des-Landes
Bastiat a répondu à un sujet de Lugaxker dans Politique, droit et questions de société
En même temps, franchement détruire de belles maisons typiques alors qu'il y a penurie de logement pour bétonner de force, ça fait mal au cœur. -
- Les premières réglementations bancaires (assouplies sous de Gaulle). (mis à part les priviléges de la "Banque de France")
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Je suis en désaccord clair sur ce point, le terme de substitut monétaire est très clair, il est nuisible d'inventer de nouveau mots s'il n'y a pas de nouveaux concepts derrière. Si vous désignez par "étalon" le monopole légal d'un bien comme monnaie marchandises, tout pro banque libre est en principe d'accord. On peut prendre 2 biens si vous préférez, or et argent, A et B ou toutes les lettres de l'alphabet, peu importe, la proportion d'usage de tel ou tel bien est déterminée sur le marché parmi les biens disponibles, selon leurs qualités monétaires. Du meilleur jusqu'au marginalement le moins bon. Je pense avoir été suffisamment clair pour qu'il soit impossible que vous vous mépreniez sur mon propos consistant à ne proposer l'or que comme exemple. La critique qui est la mienne vaut pour n'importe quel bien monétaire, et quelle que soit leur variété, puisqu'elle porte sur le comportement des clients.. Si ce que vous imaginez n'a aucune proximité avec le passé, vous devez sérieusement vous interroger sur sa validité. L'argumentaire doit être dans ce cas irréprochable. Cela dit e ne vois pas encore ce que votre analyse a d'originale par rapport à une approche "classique" de la banque libre ou a des choses n'ayant pas existé. Le concept de masse monétaire a tout à fait sa place, pour peu que l'on dise de quoi on parle, en ce qui me concerne, tout bien disposant de qualités monétaires significatives et les substituts qui l'ont pour contrepartie au sein d'un système bancaire. Ce qui n'a pas sa place en banque libre, c'est un objectif global sur la masse monétaire. En banque libre un banquier qui ne regarderait pas la masse de substituts monétaires qu'il produit, ira certainement à une faillite rapide. Pour être précis, il a intérêt à ce qu'elle soit aussi constante que le patrimoine de la banque et du banquiers qui lui sers de garantie en dernier ressort (par banquier j'entend le dirigeant et les détenteurs de parts sociales/actions). Un système qui conduirait à des variations considérable de masse monétaire serait donc fortement suspect de dysfonctionnements graves. Non je ne décris rien de tel, vous avez mal lu sans doute. Prenons si vous en avez besoin les lettres de l'alphabet avec A pour le bien disposant des meilleurs qualités monétaires et Z le bien marginal. Mais ça ne me semble pas nécessaire pour le problème que je soulève, qui porte sur le comportement des clients et non sur le bien monétaire proprement dit.
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Le terme substitut-monétaire est celui utilisé par Mises et Selgin à propos de la banque libre. "Un substitut monétaire peut être concrétisé par un billet de banque, ou un dépôt à vue auprès d'une banque honorant les chèques (monnaie – chèques ou monnaie bancaire), pourvu que la banque soit en mesure d'échanger à vue et sans frais le billet contre la monnaie vraie." L'action humaine En pratique la monnaie substituée est historiquement l'or (ou l'argent), je vous propose donc de s'en tenir là pour ne pas partir dans des considérations très générales, bien que théoriquement fondées, de "paniers de bien" comme le fait Hayek. On a donc une banque qui s'engage à assurer la convertibilité en or en échange des substituts monétaires (disons billets et comptes à vue) qu'elle émets. Mettons nous d'accord déjà sur le fait qu'il y ait ou non un problème, car pour moi, le free banking tel qu'il est usuellement exposé par nos auteurs Autrichien, ne peu pas fonctionner sans crises ponctuelles (comme il y en avait aussi au Massachusetts aussi). Disons que notre banquier (en concurrence avec d'autres) constate que ses clients ont l'habitude de retirer au guichet des espèces sous la forme 50% de pieces d'or et 50% de billets représentant la même quantité d'or. Il ira emetre des substituts monétaire dans une quantité A, telle qu'il aura toujours assez de pièces d'or au guichet pour ne pas se mettre en cessation de paiement. Dans ces conditions on a une quantité de substitue monétaires stables. Le problème est le suivant. que se passe t'il si les clients se mettent à changer leurs habitudes. si les clients se mettent à retirer 60% de pièces d'or, les banquiers, vont devoir restreindre leur émission de substituts monétaire à A- (montée des taux pour réduire le montant des crédits offerts). si les clients se mettent à retirer 20% de pièces (et donc 80% de billets), les banquiers vont baisser leurs taux (concurrence) pour offrir plus de crédit pour une quantité A+, On a donc une masse monétaire qui varie (de A- à A+) indépendamment de la productivité, et donc plus que certainement une variation des prix, des faillites ou du mal-investissement. Sur le long terme, les clients s'habituent à aux substituts monétaires (les billets), d'autres moyens de paiement (chèques, carte bleue, lettre de change, etc), la quantité de crédits émise crois progressivement dans des quantités considérables, dans une proportion inverse de la demande de monnaie-marchandise au guichets, et en prenant des risques croissants à la marge ("subprimes" et mal-investissement qui debouchent à terme sur des faillites bancaire en serie). Pensez vous que de telles variations de ce lien quantitatif menacent la prospérité économique ? Moi oui (moins que l'intervention étatique, la question ne se pause pas…).
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Abus de biens sociaux et tyrannie
Bastiat a répondu à un sujet de no treason dans Politique, droit et questions de société
Pour le législateur, c'est du vol, puisque le patron "n'est-pas-le-propriretaire-de-la-societe" , mais son mandataire, dés lors qu'elle a personne morale (qui comme chacun sait, pense, agit, mange du coucous et se fait vider les poches). -
Il me semble que la seule chose que l'on puisse dire du point de vu libéral est que les agences qui n'ont rien en soit de problématique sont une condition nécessaire à l'établissement des réglementations "prudencielles" (supposées remplacer les responsabilité),comme le dit PJE c'est une contrainte à la constitution de portefeuilles et de composition des ratios réglementaires de fonds propres. C'est aussi pour cette raison qu'elles agissent sous licence étatique.