Lancelot

Depuis que le quartier est passé d'ultra-écarlate à pseudo-cramoisi, on ne peut plus se laver les dents après 22h15.

Les gens qui posent des questions qui n'en finissent pas, cette plaie.

Mêmes réponses que les autres : sur ces 300 étudiants il y en a 50 à tout casser qui survivront jusqu'au master, les licences sont souvent des "troncs communs" à partir desquels plusieurs spécialisations/masters sont accessibles. Enfin le M2 est le premier niveau à partir duquel les universités sont autorisées à sélectionner les étudiants ce qui se traduit (de manière non optimale sans doute) par un nombre de places limité (il est généralement plus acceptable d'entendre "ah désolé c'est déjà plein" que "ah désolé t'es trop nul"), et d'après l'article ils essaient d'étendre ça au M1 ce qui n'est pas foncièrement une mauvaise idée (ça évite que des gens se tapent un M1 qui ne leur servira à rien puisque plus personne ne voudra d'eux en M2, autant s'arrêter avec une licence qui au moins donne accès à des concours et peut être professionnalisante).

Wait quelqu'un a été condamné à de la prison ferme pour des histoires de shitpost sur youtube et twitter ? Si c'est ça, ça mérite qu'on s'y intéresse un peu.

La recherche c'est folklorique aussi avec les professeures, maîtresses de conférences et ce qui s'ensuit.

Je peux entendre cet argument, d'autant que tu as donné plus haut des exemples qui sont toujours féminins sans que ça ne choque personne.

Autoresse est une autre possibilité oui (par analogie avec doctoresse). Autrice je ne m'y fais pas, ça sera toujours idéologiquement marqué pour moi : on va utiliser un mot moche juste parce que le mot non moche n'était pas assez distinct du masculin.

Le problème avec "auteur" c'est que les mots en "eur" admettent plusieurs formes de féminisation ("-eure", "-euse", "-trice"). La forme "auteure" ne me choque pas tant que ça (dans le contexte, "une auteur" ça fait bizarre), "auteuse" et "autrice" sont horriblement moches.

Le fait même d'avoir une suite est honteusement contraire à l'esprit du bouquin tbh.

Mais ça c'est un argument qui marche avec les gens de bonne foi. Les autres te diront "très bien on arrête le point alors, je vais mettre des tirets à la place lolilol".

C'est un beau rêve mais d'instinct ça sent un peu l'arnaque, même si je n'ai pas la compétence pour en juger.

Aujourd'hui je vous propose quelque chose d'un peu différent. D'abord un zoom progressif pour avoir une idée des ordres de grandeur entre les tests/cas/hospitalisations/décès par jour. Ensuite une mesure négligée : le nombre de guérisons.

Je préfère l'usage "les chaises et les tabourets sont beaux" (si tu es prêt à changer la grammaire pour que ça sonne mieux, tu devrais être prêt à changer l'ordre de ta liste pour avoir un item masculin à la fin pour que ça sonne mieux), ou "les chaises sont belles et les tabourets aussi", ou "les chaises sont belles et les tabourets sont beaux".

Elle ne va rien anéantir du tout parce qu'elle est fausse. Pour "Mesdames et messieurs", on appelle ça l'usage du français depuis 1850. Je sais bien que les progs adorent réécrire l'histoire mais de là à redéfinir ça en écriture inclusive il y a comme un air d'anachronisme. Tu répètes ça mais : Une graphie ça désigne la manière dont un mot est écrit. Donc changer la manière d'écrire un mot pour imposer une forme féminine qui n'existait pas ("autrice") ou rajouter des points ou des parenthèses à la con, oui. Mesdames et messieurs, non. Au delà de ça il y a bien entendu la question de la volonté d'être de l'écriture inclusive ou pas de la part de la personne qui écrit, mais bon c'est un critère qui demande de la bonne foi...

Non ça veut dire que le ricanement "ils utilisent mesdames et messieurs donc ils se contredisent" est une objection débile. Ils ne peuvent qu'y gagner donc tant mieux pour eux.

On était vachement inclusifs au XIXe siècle dis-donc.

C'est vrai que "mesdames, mesdemoiselles, messieurs" eût été plus classe. Peut-être considèrent-ils que l'Assemblée n'est pas un lieu convenable pour demoiselles, et peut-on vraiment leur donner tort ?

Vous pouvez ouvrir un thread "les concommentaires de Contrepoints" et éviter de pourrir le reste du forum avec ces conneries ?

L'article lui-même mérite qu'on s'y intéresse : https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M20-5008 Aérosols peut-être, mais dans certaines circonstances favorables (en intérieur, dans la foule, avec une mauvaise ventilation...) et en pratique la transmission par gouttelettes est plus vraisemblable. Du coup le masque aide dans la mesure où la situation est risquée à la base, typiquement les hôpitaux ou dans un foyer avec des personnes malades. #padanlaru Quand ils disent pas par surface, ce qu'ils veulent dire en vrai c'est qu'ils considèrent que la transmission de base est respiratoire et qu'il n'y a pas de situation proposée de contamination par surface pour laquelle on pourrait complètement éliminer l'hypothèse respiratoire. J'ai laissé la conclusion sur la transmission sexuelle parce que c'est exactement le même raisonnement et qu'ils l'expriment plus clairement dans ce cas. Les asymptomatiques peuvent transmettre le virus, mais on ne sait pas trop comment ou dans quelle proportion (moins que les symptomatiques en tous cas). Bref c'est pas clair. Pour les symptomatiques, plus la maladie est sévère plus ça transmet, en particulier en cas de fièvre et de toux (on se doute pourquoi un gars qui tousse beaucoup va être plus contagieux...). Plus surprenant/inquiétant, il semble qu'on soit contagieux entre trois jours avant l'apparition des symptômes et une semaine après, le pic étant un jour avant (encore une fois on se demande comment ladite transmission se fait en l'absence de symptôme mais bon). Notez la précision de l'échelle d'infectiosité sur la figure Apparemment, et de manière assez consistante, on trouve que 10% environ (et en tous cas moins de 20%) des malades sont responsables de 80% des transmissions. Ce qui remet un peu en question tout ce qui précède. Est-ce dû à des raisons biologiques (si oui, on pourrait imaginer détecter ces 10% de contagieux et foutre la paix aux 90% de non-contagieux), ou au fait qu'il se trouve que 10% des infectés ont un comportement particulièrement à risque ? La transmission du virus se fait principalement dans des environnements à risque (en intérieur, mal ventilés, où on fait la fête...), puis dans les foyers. #padanlaru

Essayer de sauver le passé ça ne se passe jamais bien. Mieux vaut s'en foutre plein les fouilles et utiliser le pognon à bon escient.

Si rappeler des évidences c'est démarrer au quart de tour...

Tu peux bien avoir toutes les opinions que tu veux sur ce qui constitue "une langue régulière et logique", personne n'est d'accord avec toi et tout le monde a son propre agenda. Et il faudrait que tu sois bien naïf pour croire que les politiciens qui décideraient en pratique d'une réforme de simplification du français aient un agenda qui coïncide avec le tien. Le fait que les réformes précédentes de la langue française aient été de la merde est un argument contre les réformes de la langue française, pas pour une nouvelle réforme qui sera également de la merde.

Selon qui, les mêmes qui poussent à la grammaire inclusive ? On ne combat pas le constructivisme avec encore plus de constructivisme.

Et après ils osent se foutre de la gueule des USA...

Le loto c'est trop chaotique, à mon avis ça se prend l'effet papillon en pleine face et les résultats changent. La bourse est sans doute plus résiliente de ce point de vue.