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Hank Rearden

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Tout ce qui a été posté par Hank Rearden

  1. ça m'irait un système basé uniquement sur la réparation à condition que ce système donne des garanties…et donc malgré tout un système coercitif (carcéral ?) qui vient en deuxième ligne en cas de défaillance du premier.
  2. Comment régler le problème de l'insolvabilité ou de la fuite?
  3. Tiens un truc de votre génération EHRPwipKJA4
  4. A vos souhaits . Mettez une petite laine Roger. Vous vous enrhumez.
  5. Ça donne du temps… C'est ce que saluent les marchés.
  6. Apparemment, ce serait une schizophrénie paranoïde, une psychose moins cohérente et structurée qu'une psychose paranoïaque mais qui y ressemble. http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2011/nov/30/anders-breivik-delusional-mind
  7. Le cas breivik, ce serait un délire très structuré et cohérent paranoïaque chronique (le contraire des petits robots donc) dont le thème délirant serait politique. Le sujet se sent persécuté par la transformation multiculturelle de son pays dont il rend les socialistes responsables. Voilà.
  8. Une pipe au nutella et un billet de 100 € ? Pas sûr que ce soit une bonne idée pour la saint valentin.
  9. La psychiatrie est très approximative. Les experts le sont tout autant. Il y a des délires psychiatriques très structurés et cohérents comme la paranoïa qui est le diagnostic posé chez Breivik. C'est d'autant moins facile de conclure à l'irresponsabilité dans ces cas. Quand le mec qui tue dit que des robots qu'il a à l'intérieur de son corps le lui commandent,l'irresponsabilité est plus facile à poser que lorsque le gars est cohérent et voit dans les musulmans et socialistes des personnes qui le persécutent et à qui il en veut.
  10. Mais je n'ai pas dit le contraire. Je dis simplement que la recherche de causes objectives est déjà une méthode déterministe qui ne peut qu'aboutir au bout du compte à faire de celui qui est soumis à ces causes un être irresponsable. Si on cherche des causes, c'est qu'on est déjà dans une approche déterministe des choses. Ma conclusion, c'est que les psychiatres devraient s'abstenir de se prononcer sur la responsabilité ou l'irresponsabilité des personnes mais seulement tenter de traiter leurs patients, parce qu'ils ont un biais naturel à se prononcer pour le déterminisme et donc l'irresponsabilité.
  11. Une science recherche les causes, le comment. La psychiatrie se prétend comme une quasi-science, en tout cas comme une spécialité médicale qui répond à une certaine régularité classifiable. Donc elle cherche des causes. On ne trouve que ce qu'on cherche. Si on cherche des causes déterminantes de tel ou tel comportement, on finit par trouver un enchainement causal observable possible, ou une corrélation suffisante qui fait croire à une cause en tout cas, la plus objective possible. Cet établissement d'un enchainement causal établit un déterminisme objectif. Le déterminisme tend à invalider le principe de responsabilité. Nos comportements sont déterminés par une cause observable et objective, nous sommes donc irresponsables. Ce que devrait chercher les psychiatres, ce n'est pas la possibilité d'un déterminisme causal explicatif objectif mais celle d'un libre arbitre (comme absence de cause ou comme capacité à la censure d'une cause déterminante) mais ça c'est carrément subjectif et ce n'est plus très scientifique. Donc leur abord scientifique, causal du psychisme, les psychiatres tendent à être déterministes et donc à déclarer les comportements qu'ils observent comme des comportements déterminés, causés dont l'auteur n'est plus responsable.
  12. Les psychiatres sont intrinsèquement tous des déterministes (sans quoi, ils se refusent à leur propre nécessité; comment chercher alors les causes déterminantes?). De là à déclarer tout le monde irresponsable, il n'y a qu'un pas.
  13. Absolument. D'ailleurs, cette histoire repose sur une égalité conceptuelle implicite "mariage" = "amour", très féminine et très récente historiquement (autrefois on se mariait pour mille autres raisons que l'amour)
  14. Ok. Ceci explique pourquoi une deuxième nation que j'ai créée et que je gère par des décisions très social-démocrates et "politically correct" se porte si bien alors que son économie est complètement ruinée avec un taux d'imposition moyen de 73 % et un secteur privé de 4% de l'économie totale.
  15. De nos jours, il faut être complètement con pour se marier… (je suis marié) - Oh non chéri, pas ce soir, j'ai mal à la tête… - Ouais c'est ça, j'appelle mon avocat !
  16. C'est sûr, avec des libéraux comme lui, on n'a plus besoin d'ennemi. Et si on n'a pas envie de prêter son pognon, on fait comme d'habitude, on baisse la tête ? On s'en fout de la rémunération. Est-il légitime de disposer de sa propriété comme on l'entend ?
  17. Oui (papier) surtout s'il s'agit principalement de sujets de fond (et moins de sujets collant à l'actualité). Comme ça, ça se lit et se relit avec plaisir.
  18. La gestion sécu baisserait donc le coût de la santé ? ou bien reconnaissez-vous de manière implicite que les cotisations sociales sont très élevées et que le fait qu'elles soient prélevées par l'état de manière coercitive permet seul d'éviter la révolution ? Autrement dit, si les gens s'en rendaient compte (en payant une compagnie privée au lieu d'être prélevés à la source par l'état de manière "indolore") cela entrainerait une révolution ? C'est très cynique.
  19. Cette réalité qui n'est pas si incompressible que ça. Redonnez donc aux salariés les cotisations urssaf qui leur sont prélevées ou payées en leurs noms par leurs entreprises et qui servent au financement de la sécu, supprimez la sécu et laissez les gens se débrouiller avec cette somme pour gérer leur santé, leur prévention (ou ce qu'ils voudront en faire à leurs risques et périls). Vous verrez que rapidement, ils deviendront raisonnables et feront jouer la concurrence à plein.
  20. C'est déjà le cas à l'échelle locale en France pour tout ce qui est hors-nomenclature. Le prix de ces actes varie beaucoup (du simple au double, voir plus) en fonction de l'expérience de médecin, de sa réputation, de l'endroit où il exerce et de sa volonté à entrer sur ce marché, à se faire sa place en faisant un peu de dumping. Ces mêmes activités sont soumises à la concurrence étrangère de l'Europe de l'est ou de Maghreb. Tout cela tend à l'établissement d'un prix juste et la concurrence joue son jeu naturel à l'échelle locale et le jouerait pleinement si les choses étaient plus libres. Par exemple, si la publicité était autorisée en médecine, au moins sous une certaine forme, ne seriez-vous pas prêt à faire quelques kilomètres supplémentaires pour un soin moins cher dans un cabinet labellisé d'une enseigne de santé reconnue? beh tout ça en France, c'est interdit.
  21. Tout ça, c'est à système de santé constant. Il ne faut pas oublier que la sécu exerce une coercition forte sur les médecins. Si la sécu sautait, les médecins auraient une liberté d'action plus grande au terme de laquelle on verrait la concurrence entre médecins augmenter et le coût marginal baisser.
  22. Je crois qu'il y aura un resserrement vers les fonctions les plus régaliennes de l'état, contemporain du désendettement et surtout un net ralentissement des mécanismes de redistribution (tout ça associé à un taux d'imposition qui reste pas libéral du tout). -caisses de retraite en quasi-faillite, ruine des rentiers par l'inflation et les vieux qui reprennent des petits boulots. Nécessité d'un capitalisation pour ceux qui le pourront. -assouplissement du code du travail dans un contexte "marche ou crève" pour les salariés avec chômage élevé. Assurance chômage symbolique -Allégement de la fiscalité du travail mais alourdissement de la fiscalité de la consommation et du patrimoine -mise en place progressive d'un double système de santé, l'un totalement public, l'autre totalement libéral hors sécu -idem pour l'éducation. Ceux qui le peuvent s'orientent progressivement vers un système performant et privé. retour du "précepteur". Les autres restent dans un système en perte total de vitesse et paient les erreurs des décennies passées. -développement net d'une économie souterraine face au raidissement de la fiscalité. fraudes et marchés noirs -disparition progressive des classes moyennes, la France se "brézilise" -émigration fortes des cerveaux -des politiques qui donnent le change en recentrant leur effort sur des domaines dans lesquels ils peuvent avoir réellement une action ou faire croire que leur action a encore un impact (comme c'est le cas pour la sécurité routière par exemple; débat sur l'ivg , les lois de bioethique, l'immigration, la sécurité des biens et des personnes, lutte contre le cancer ou l'alzheimer, etc…); en fait du marketing politique qui prendra l'essentiel de l'espace médiatique pour faire oublier qu'ils n'ont plus la main dans les domaines économiques, sociaux ou diplomatiques. Il s'agit bien d'un monde plus libéral au sens où l'état y a beaucoup moins de place et/ou de puissance dans l'essentiel des domaines mais bien plus dur car il s'agit d’une transition brutale du welfare state à son absence. Et ça me parait réaliste (bien sûr, ce n'est pas le paradis anarcho-capitaliste). Je ne crois pas du tout aux défilés de bottes bolchéviques ou fascistes organisés par un état surpuissant. Et dans ce monde, il y aura de la place pour ceux qui auront compris qu'il faut être libéral avant les autres. Tout le monde souffrira, beaucoup pleureront la perte du welfare state et tenteront de faire perdurer ce système "en s'indignant"; certains, les libéraux en premier lieu, prendront l'initiative de se passer du vieux système et s'en sortiront mieux et avant les autres.
  23. La dette est colossale. L'état n'aurait même pas les moyens du bolchévisme, ni même du fascisme (les fonctionnaires et les petits soldats, ça se paye) sauf à: -répudier la dette, -faire de la France très rapidement un pays aux frontières très fermées pour empêcher capitaux et hommes de se barrer (ou envisager une révolution bolchévique à l'échelle mondiale) La mondialisation est un phénomène inéluctable et trop avancée pour qu'un pays comme la France puisse s'y refuser sauf à devenir une autre Corée du nord. La seule solution, c'est la réduction des dépenses publiques (par des mécanismes inflationnistes ou déflationnistes) et l'atrophie de l'état (jusqu'à un certain stade) et ce sera fait par les grands prêtres de la social-démocratie eux-mêmes. Le monde de demain sera bien plus dur mais il sera aussi plus libéral parce que l'état n'aura plus les moyens de ses coercitions. La social-démocratie et le luxe du welfare state, c'est fini et le communisme dur n'est pas possible dans un monde rétréci, ouvert et rapide comme le notre.
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