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Tout ce qui a été posté par Hank Rearden
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Au final, cela revient au même. Pour créer du crédit, la banque a besoin d'une certaine fraction du montant en dêpot. Et le prêt n'est qu'une avance de capital. Que les salariés soient actionnaires de leur coopérative ou que les actionnaires soient étrangers au fonctionnement de l'entreprise, il faut du capital. Si tous les salariés étaient actionnaires de leur boîte, je pense sincèrement que le premier parti politique de France serait un parti libéral. Les coopératives et le fait que les employés soient aussi les actionnaires, c'est très bien mais cela ne retire aucune légitimité à l'actionnariat "classique".
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Je crois qu'aucune loi n'interdit à quiconque, y compris les salariés d'une boîte, de devenir actionnaires, c'est à dire propriétaires d'un petit bout de leur boîte. Pour que l'économie tourne, il faut 3 choses: -des innovations, -du travail, des salariés qui savent ce qu'ils font donc -du capital, c'est à dire des gens qui prennent le risque d'investir une partie de leur épargne, en sachant que l'actionnariat ne se solde pas systématiquement par des gains (même si c'est ce que tentent de nous faire croire nos médias dont l'objectivité en la matière n'est plus à démontrer) mais aussi souvent par des pertes de capital. Et oui pour investir, il faut être sûr de son coup ou avoir une bonne paire de c..illes. Mais c'est vrai, ça, on ne le dit jamais. Sans un des ces 3 éléments, il n'y a pas d'entreprise (sauf dans les rêves de mélanchon bien évidemment)
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"Un renard libre dans un poulailler libre"
Hank Rearden a répondu à un sujet de Gil_Grissom dans Philosophie, éthique et histoire
Et oui, en fait dans le poulailler libre , le renard est nécessairement une poule. Dans nos sociétés modernes, le renard, c'est l'état qui élève des poules pour se sustenter de leurs oeufs. -
Prézidentielles 2012, la suite
Hank Rearden a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
Nul n'est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. -
Prézidentielles 2012, la suite
Hank Rearden a répondu à un sujet de Lexington dans Politique, droit et questions de société
Un bon truc qui ferait peut-être bouger les lignes et qui remettrait en cause la légitimité des politiques à nous représenter serait l'impossibilité pour le FN d'avoir ses 500 signatures et de se présenter. Le système actuel mettrait hors jeu de fait environ un électeur sur 5, incapable de trouver une représentativité. Cela serait aussi le bon moment pour les libéraux pour manifester leur absence de représentation au niveau national. -
Oui tout à fait Oui, il reprend l'antienne marxiste où, ici le propriétaire et non le patron vole le salarié.
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Suite à un fil que je ne retrouve pas où est intervenu un troll anarchiste libertaire, je suis entrain de lire Proudhon "qu'est ce que la propriété ?". L'erreur fondamentale de cet auteur est d'employer indifferemment le mot "égalité" au sens d'égalité de droit ou d'égalité de fait sans jamais faire la différence, ce que lui permet de raconter à peu près n'importe quoi, de "montrer" la soi-disant incohérence du concept de propriété, incompatible avec celui de liberté ou d'égalité et de conclure son fameux "la propriété, c'est le vol". Sinon, la logique du déroulement de la pensée socialiste me fascine toujours autant. Les liens logiques paraissent valides mais les prémisses sont ostensiblement faux ce qui suggère qu'un socialiste intelligent est forcement de mauvaise foi.
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Contrat social et prémisses rationalistes
Hank Rearden a répondu à un sujet de BasLap dans Philosophie, éthique et histoire
Isaiah Berlin attaque son idée de la liberté, et non celle du contrat social mais c'est très très bon. -
Bayrou, il y a quelques minutes sur Europe 1: "les entreprises n'appartiennent pas qu'à leurs actionnaires". La présidentielle 2012, c'est la course au socialisme. Je n'ai jamais pêché de ma vie. Mais, cette année, c'est sûr je prends ma carte, juste pour deux dimanches, un en avril, un en mai.
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La théorie du jeu montre que certains comportements (comme le "tit for tat" où on coopère avec celui qui coopère le coup précédent et on ne coopère pas avec celui qui ne coopère pas le coup précédent) finissent par devenir des comportement dominants tous les autres et majoritaires, les autres finissant par être en échec et s'éteindre, le tout selon un mode "évolutionniste " dans lequel le plus adapté se maintient, le moins adapté disparait. Il émerge donc une population coopérante majoritaire où celui qui ne coopère pas ou tente de profiter, inadapté à ce milieu, finit par disparaitre rapidement. On voit donc apparaitre une société stable, pérenne dans le temps, coopérative dont les règles de fonctionnement tendent à émerger naturellement sans avoir besoin d'être énoncées (droit naturel). Il s'agit d'une société sans état, sans organe régulateur supra-individuel, une société anarco-capitaliste stable donc. En ce sens, la théorie du jeu est profondément libérale, montrant l'émergence naturelle de la coopération et des moyens économiques et l'absence de nécessité fondamentale des moyens politiques de coercition.
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+1, voilà les moyens économiques coopératifs d'un côté et les moyens politiques coercitifs de l'autre. La théorie du jeu s'intéresse exclusivement à l'émergence des premiers. Les libéraux pensent que seuls ces premiers sont valides et justes. Il ne faut pas confondre "liberté individuelle" avec "absence de coopération"
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La théorie du jeu (et le dilemme du prisonnier) dit qu'un comportement isolé est moins performant qu'un comportement coopératif. Cela n'est pas contradictoire avec le libéralisme. Au contraire, cette théorie valide le fait qu'un ordre naturel des choses, qu'une société stable et juste apparait sans qu'aucune coercition, qu'aucune structure supra-individuelle (étatique par exemple) ne soit nécessaire et ce, selon un mode "évolutionniste". C'est une redite de la main invisible de Smith. A lire
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«Vous voulez ma peau, vous l'avez».
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Éradiquer la polio uniquement par l'action privée
Hank Rearden a répondu à un sujet de Lexington dans Science et technologie
C'est la drépanocytose qui "protège" du paludisme. C'est comparable à l'avantage qu'a un cul de jatte à ne pas faire d'entorse du genou. -
Il n'y a que le faux monnayeur qui profite de sa fausse monnaie qui vient en plus de la masse monétaire déjà existante. Si 100 pièces représentent la richesse totale d'un pays, le faux monnayeur qui en émet 1 de plus l'échange contre 1/100 de la richesse du pays alors que pour les utilisateurs suivants cette même pièce ne vaudra rapidement plus que 1/101 de cette richesse totale de 101 pièces à présent. Il y a eu inflation. L'épargnant qui avait autrefois 2 pièces soit 2/100 de la richesse du pays, n'a plus après inflation que 2/101 de cette richesse. Il a été "taxé" par le faux monnayeur qui s'est attribué par son émission de monnaie une fraction de sa richesse (2/100 -2/101). Quand l'état, seul détenteur du pouvoir d'émission légal de monnaie, émet plus de billets pour une richesse totale identique (quand il fait de l'inflation), il joue le même rôle que le faux monnayeur. Il profite seul de cette émission. l'épargnant voit sa richesse diminuer proportionnellement. En cas d'inflation, c'est le premier utilisateur de la monnaie émise qui s'enrichit. Les autres s'appauvrissent.
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Droit d'auteur
Hank Rearden a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans Politique, droit et questions de société
Mais non, en dehors de la recherche fondamentale (maths non appliqués, astronomie), les plus innovateurs seraient courtisés par les entreprises privées et payés grassement, bien mieux que dans nos universités d'état. La richesse, la valeur ajoutée n'est pas dans la production intellectuelle pure mais dans ce qu'elle permet de faire. -
Droit d'auteur
Hank Rearden a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans Politique, droit et questions de société
Quand un scientifique, un philosophe emet une idée novatrice, il accepte implicitement que cette idée soit reprise (il en est même fier). Si chaque fois qu'on reprenait une idée émise par un autre, il fallait payer un copyright….. Il n'y a pas de droit d'auteur, de droit sur un travail intellectuel. Dès lors qu'on l'émet, on accepte qu'il soit repris. Le problème est bien celui d'une dissociation entre support de l'info et l'information elle-même. Les maisons d'édition n'ont jamais vendu des idées, simplement du support même si à ce jour elles ne l'acceptent pas. (de fait ma comparaison avec la roue est valable, le support qu'essaient de nous refourguer les maisons d'édition, c'est un truc du passé). La majorité de la production internet se passe très bien de copyright. C'est d'ailleurs ce qui fait en partie son succès. Le travail intellectuel, c'est ce qui va donner la capacité de vendre un produit. La seule fonction de ce produit peut, à la limite, n'être que d'être le contenant, le support de ce travail intellectuel (CD DVD livres). Mais c'est un cas particulier. Le plus souvent le travail intellectuel, l'idée contenue dans un produit diffère de sa fonction. -
Droit d'auteur
Hank Rearden a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans Politique, droit et questions de société
Si vous le souhaitez, vous pouvez produire des roues de charrette qui ne se vendront pas. Il est probable que ce sera un échec mais rien ne vous en empêche à la condition que cela n'entraîne pas le coercition des autres (par exemple par l'action de l'état qui obligerait les gens à rouler en charrette ou qui subventionnerait une industrie moribonde et inutile pour laquelle aucune demande n'existe). Les CD sont des produits du passé. Les producteurs vendaient des supports en pensant nous vendre de la musique. Les supports tels que les CD, c'est comme les roues de charrette ou les 45 tours: ça ne se vendra plus (sauf à quelques collectionneurs). Que les producteurs réfléchissent à d'autres moyens de vendre de la musique, du spectacle, des produits dérivés, etc… ou qu'ils disparaissent. Une coercition légale qui tenterait de faire persister le marché de la roue de charette serait stupide. Celle tentée par les artistes et maisons d'édition l'est autant. Leur produit ne se vend plus, il faut qu'ils vendent autres choses. Peut-être ne vendront-ils jamais plus leur production musicale qui ne deviendra alors qu'un produit d'appel gratuit, une publicité pour d'autres produits. A mon avis, c'est ça l'avenir. -
Droit d'auteur
Hank Rearden a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans Politique, droit et questions de société
Certains artistes et de nombreuses maisons d'édition se sont montrés incapables de s'adapter à la dissociation entre support de l'information et du contenu informatif survenue avec internet. Qu'ils crèvent s'ils sont incapables de s'adapter à ce nouveau milieu. C'est Darwinien. -
Le "libéral" en France, c'est un homme de paille qu'on crée à sa guise pour mieux le critiquer et le détruire.
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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les cons
Hank Rearden a répondu à un sujet de Farof dans La Taverne
Donc les biens mobiliers, les actions et les parts sociales par exemple, n'empêcheraient pas chacun de travailler selon vous et pourraient donc relever de la possession, d'une propriété privée limitée au sens où vous l'entendez ? Pourquoi limitez-vous votre raisonnement à la terre et aux immeubles ? -
L'Europe est entrain de faire un "burn-out". La France et les pays du sud appuient sur la pédale d'accélerateur de l'inflation/dévaluation. L'Allemagne reste crispée sur les freins déflationnistes. Les pneus fument !! Dès que l'Allemagne lèvera le pied. Il faudra attacher nos ceintures. C'était ma métaphore automobile
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Les commentaires du "monde", comme d'habitude, sont édifiants….