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Hank Rearden

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Tout ce qui a été posté par Hank Rearden

  1. Hank Rearden

    Speculation

    La pensée reflexe émotionnelle sous corticale est une caractéristique française. - réception par les centres nerveux sensitifs d'un mot-stimulus, par exemple "trader", "capitalisme", "ultralibéral" - intégration au niveau de l'archeocerveau (ou cerveau reptilien) responsable des comportements émotionnels archaïques et réflexes, - blocage d'une transmission aux centres corticaux supérieurs et en particulier aux centres frontaux capables de rationalité, de conscience et de réflexion, - émission d'une réponse archaïque réflexe (beuââââ ou meuh!) - comportement réflexe renforcé par les médias français subventionnés qui valident le "beuâââ" ou le "meuh" (feedback positif)
  2. Les lois mémorielles, c'est un truc à vous faire devenir libéral qui déclenche la réaction immunitaire contre l'état tout puissant. Quand un quidam commence à se rendre compte que l'état tente de légiferer l'expression de la pensée voire le contenu de la pensée elle-même, il commence à se poser les bonnes questions.
  3. Non, dans un monde libéral, on aurait le choix de son organisme de couverture santé. Cela éviterait d'avoir des mammouths bureaucratiques aux airs soviétiques qui nous coûtent un bras.
  4. Tout à fait. Par contre, je pense que la vaccination ferait surement partie d'obligations contractuelles vis à vis de son assurance santé. Vous ne voulez pas être vacciné contre le tétanos, soit…mais en cas de tétanos, pas d'assurance.
  5. De la disponibilité, du temps, une compétence, une relation particulière, etc…ou juste parce que c'est plus pratique. Le secteur 3 , cela existe essentiellement dans le cas d'une situation démographique médicale tendue où la pénurie organisée par l'état (numerus clausus) permet de s'installer hors du système. Le patient préfère voir un médecin secteur 3 plutôt que de faire 50 bornes pour en voir un conventionné.
  6. Oui Aucun pour le patient en terme financier puisqu'il est pénalisé deux fois en payant ses cotisations sociales et en payant l'acte médical qui ne sera pas pris en charge par l'assurance( la sécu) qu'il a déjà payée. En termes de relation médecin/malade et de compétences/notoriété les choses sont plus compliquées. Charges idem mais il n'est plus embarassé par une structure bureaucratique qui lui impose certains choix (en secteur 2, le médecin reste conventionné et se doit donc d'accepter certaines contraintes). Le secteur 3 reste une situation rare à l'heure actuelle. La sécu a très bien vérouillé tout le système.
  7. Presque, pour les CMU , le médecin reçoit 23 € payés directement par la caisse. Le tiers payant est obligatoire. Il est interdit au médecin de faire payer un CMU même au tarif opposable. Sinon, c'est ça.
  8. C'est ce que je disais plus haut. C'est gratuit alors on s'en fout. Voila !
  9. J'ai exactement le même sentiment au quotidien.
  10. Non, il n'y a pas de quota de CMU à respecter. Secteur 1: le médecin s'engage à pratiquer les tarifs sécu contre une baisse de ses charges ( en fait c'est l'état qui prend en charge une partie de son assurance maladie et de ses cotisations retraite) Secteur 2: le médecin peut pratiquer le tarif qui lui plait, dépasser les tarifs secu, il paye ses charges normalement mais le patient est pris en charge au tarif conventionné sécu; Secteur 3 ou Hors convention: seul véritable médecin libéral, le médecin et la sécu n'ont aucun rapport. Ce type d'exercice est parfois possible dans des conditions particulières, essentiellement quand il existe un stress démographique médecin/nbre de patient. Sinon, les choses sont bien tenues par l'état et ce type d'exercice est rendu difficile car le patient est pénalisé, en payant deux fois: en payant des cotisations sociales qu'il n'a pas le droit de ne pas payer et en payant son médecin hors convention sans pouvoir être remboursé.
  11. C'est simple de dire à sa secrétaire: les CMU c'est RDV dans 6 mois, les autres passent avant. Oui, un médecin secteur II paye plus de charges qu'un médecin secteur I or, pour les CMU, il travaille à tarifs conventionnés. Au total, il travaille pour moins cher et paye plus de charges proprtionnellement au médecin secteur 1. Les autres raisons sont que ce qui est gratuit est rarement respecté. Pour une bonne partie des cmu (pas tous cependant), le médecin c'est gratuit, c'est un droâââ…et cela peut pourrir la relation médecin-patient
  12. Aucune sauf à se mettre dans l'illégalité avec de possibles ennuis (d'ailleurs ethiquement parlant, le médecin n'a pas à discriminer ses patients). De plus la CPAM connait et vous fait connaitre le pourcentage de CMU que vous recevez et le compare avec ceux des médecins de la même spécialité dans la même localisation géographique. Conventionné à honoraires libres, je ne refuse personne. Je n'en ai ni légalement le droit, ni ethiquement le souhait. Ce qui me fait chier, c'est de voir un travailleur pauvre smicard être incapable de se payer les soins que le CMU n'a aucune raison de se refuser. C'est quotidien, injuste et socialiste.
  13. Non, ils n'étaient pas aussi bien soignés et avaient un problème d'accés aux soins, en particulier pour des spécialités qui existent peu dans le public (en dehors des grandes villes bénéficiant d'un CHU où toutes les spécialités sont représentées)
  14. La CMU concerne aussi la médecine privée. Le patient CMU bénéficie d'une prise en charge dans le privé mais le médecin ne se voit pas autorisé à pratiquer de dépassements d'honaires par exemple. Il travaille en général pour un tarif moindre imposé de manière coercitive par l'état. Il y a au moins un transfert de richesse de la poche du médecin vers celle du patient. Le travailleur pauvre, lui paye plein pot en plus de payer sa mutuelle et de ne pas avoir le temps de travailler au noir.
  15. La CMU est un transfert de richesse de ceux qui peuvent se payer une mutuelle et payent des cotisations sociales, vers ce qui ne peuvent pas se payer une mutuelle et qui ne payent pas de cotisations sociales. Dans ma pratique, il est assez fréquent de voir des patients CMU, donc théoriquement sans le sou (au RSA), venir se payer des actes hors nomenclature (c'est à dire non remboursés) alors que dans le même temps, le patient smicard non CMU, lui en est financièrement incapable. Et ce n'est pas un fait anecdotique mais une pratique régulière qu'à titre personnel, je mets sur le compte du travail au noir. Aujourd'hui les RSA-CMU vivent mieux que les travailleurs pauvres au SMIC. Sinon, pour les étrangers en situation illégale, il y a l'AME. Dans mon coin, c'est assez anecdotique par contre (quelques patients par an).
  16. Lapsus discret d'Eric Besson, ministre de l'industrie, il y a quelques minutes sur Europe 1, à propos du rôle de l'état dans le sauvetage très à la mode actuellement d'entreprise en perdition (lejaby, petroplus et seafrance): "il faut tout faire pour que les entreprises pourrissent (au lieu de poursuivent) leurs activités"
  17. Pareil pour le salarié qui ne peut pas en avoir les avantages de l'actionnariat sans en avoir les inconvénients. Ce serait un peu facile. C'est d'ailleurs ce qu'on a entendu au moment de la tentative de mise en place de la coopérative Seafrance. La majorité des salariés ne voulaient pas mettre leurs indemnités chomage dans la coopérative parce que c'était "trop risqué". Qu'ils restent donc salariés et en assument les inconvénients sans reprocher pour autant leurs positions aux actionnaires.
  18. Au final, cela revient au même. Pour créer du crédit, la banque a besoin d'une certaine fraction du montant en dêpot. Et le prêt n'est qu'une avance de capital. Que les salariés soient actionnaires de leur coopérative ou que les actionnaires soient étrangers au fonctionnement de l'entreprise, il faut du capital. Si tous les salariés étaient actionnaires de leur boîte, je pense sincèrement que le premier parti politique de France serait un parti libéral. Les coopératives et le fait que les employés soient aussi les actionnaires, c'est très bien mais cela ne retire aucune légitimité à l'actionnariat "classique".
  19. Je crois qu'aucune loi n'interdit à quiconque, y compris les salariés d'une boîte, de devenir actionnaires, c'est à dire propriétaires d'un petit bout de leur boîte. Pour que l'économie tourne, il faut 3 choses: -des innovations, -du travail, des salariés qui savent ce qu'ils font donc -du capital, c'est à dire des gens qui prennent le risque d'investir une partie de leur épargne, en sachant que l'actionnariat ne se solde pas systématiquement par des gains (même si c'est ce que tentent de nous faire croire nos médias dont l'objectivité en la matière n'est plus à démontrer) mais aussi souvent par des pertes de capital. Et oui pour investir, il faut être sûr de son coup ou avoir une bonne paire de c..illes. Mais c'est vrai, ça, on ne le dit jamais. Sans un des ces 3 éléments, il n'y a pas d'entreprise (sauf dans les rêves de mélanchon bien évidemment)
  20. Et oui, en fait dans le poulailler libre , le renard est nécessairement une poule. Dans nos sociétés modernes, le renard, c'est l'état qui élève des poules pour se sustenter de leurs oeufs.
  21. Nul n'est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
  22. Un bon truc qui ferait peut-être bouger les lignes et qui remettrait en cause la légitimité des politiques à nous représenter serait l'impossibilité pour le FN d'avoir ses 500 signatures et de se présenter. Le système actuel mettrait hors jeu de fait environ un électeur sur 5, incapable de trouver une représentativité. Cela serait aussi le bon moment pour les libéraux pour manifester leur absence de représentation au niveau national.
  23. Oui tout à fait Oui, il reprend l'antienne marxiste où, ici le propriétaire et non le patron vole le salarié.
  24. Suite à un fil que je ne retrouve pas où est intervenu un troll anarchiste libertaire, je suis entrain de lire Proudhon "qu'est ce que la propriété ?". L'erreur fondamentale de cet auteur est d'employer indifferemment le mot "égalité" au sens d'égalité de droit ou d'égalité de fait sans jamais faire la différence, ce que lui permet de raconter à peu près n'importe quoi, de "montrer" la soi-disant incohérence du concept de propriété, incompatible avec celui de liberté ou d'égalité et de conclure son fameux "la propriété, c'est le vol". Sinon, la logique du déroulement de la pensée socialiste me fascine toujours autant. Les liens logiques paraissent valides mais les prémisses sont ostensiblement faux ce qui suggère qu'un socialiste intelligent est forcement de mauvaise foi.
  25. Isaiah Berlin attaque son idée de la liberté, et non celle du contrat social mais c'est très très bon.
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