Largo Winch

http://www.contrepoints.org/2016/07/22/261015-terroristes-parmi-fantasmes-realites

Me'Shell Ndegeocello au NorthSea Jazz Festival de 1994, ça dépote !

Un article un peu long mais très intéressant (et pas très difficile à traduire) sur le Brexit de Dan Mitchell, s'il y a un courageux... Les arguments économiques en faveur du Brexit

Tiens, puisque je suis avec Monk, le voici dans une vidéo interprétant son célébrissime Blue Monk.

Art Blakey & The Jazz Messengers accompagnés de Thelonious Monk jouent le répertoire du pianiste dans ce magnifique disque .

Une excellente compo de Manu Katché !

Je trouve la série "Colony" plutôt intéressante... Ce n'est pas transcendant, mais très sympathique tout de même. Pour moi, l'atout de la série est justement les acteurs : j'aime bien le charismatique Josh Holloway qui est ici dans un rôle moins dilettante que celui de Sawyer dans Lost. Je trouve que Sarah Wayne Callies, que je ne connaissais pas car je n'ai pas vu les autres séries dans lesquelles elle a joué, très bonne. J'ai lu à plusieurs reprises dans différents forums qu'elle était jugée - comme Rusty ici - plutôt bonne dans cette série en comparaison de ses précédents rôles... Pour les plus âgés, ça me fait un peu penser à la série "V" des années 80. Ce n'est pas vraiment une série de SF mais plutôt une série qui porte sur la thématique du choix entre collaboration et résistance face à l'oppression. L’originalité de la série est de suivre la vie d'un couple dont l'un a choisi d'infiltrer la collaboration tandis que l'autre a décidé en cachette d'être résistante. L'autre point intéressant est de montrer que résistants comme collabos ne sont ni tout blancs ni tout noirs...

On ne peut pas voir la vidéo : "Cette vidéo inclut du contenu de FranceTV mcn, qui l'a bloqué dans votre pays pour des raisons de droits d'auteur." Ibrahim Maalouf, c'est la "rock-star" actuelle du jazz. Il n'arrête pas de tourner et tous ses concerts affichent complets. Il a un succès incroyable et de nombreux fans. Assister à l'un de ses concerts est quelque chose d'étonnant concernant un artiste de jazz : son public connaît par cœur tout son répertoire et chante ses mélodies comme le ferait un public avec les chansons d'une star pop.

Je viens de regarder les 8 premiers épisodes de la 3e saison, et je continue d'être agréablement surpris par cette série, qui a su trouver de nouvelles intrigues sympas. Il y a toujours autant de rythmes et d'actions et le scénario avance vite. Les épisodes 7 et 8 sont vraiment excellents avec des flashbacks 97 années plus tôt dans les stations spatiales qui donnent des explications sur l’apocalypse nucléaire et relancent la série autour de problématiques nouvelles sur le thème de l’intelligence artificielle. Amha, il y a juste un souci : un manque de cohérence dans les comportements de certains personnages entre cette saison et les saisons précédentes.

Un titre groovy et élégant du vibraphoniste Milt Jackson entouré de 4 musiciens d'exception, Herbie Hancock au piano, Freddie Hubbard à la trompette, Ron Carter à la contrebasse et Billy Cobham à la batterie.

Non, ce n'est pas du tout cela. L'EN est un univers paradoxal : c'est une énorme machine bureaucratique fondée sur une myriade de règles... dont personne ne vérifie véritablement l’exécution *. Il y a une absence totale de management, et donc de contrôle de l'activité des salariés, ce qui fait qu'il est difficile de trouver en France un emploi où il y a autant de laisser-faire. Le paradoxe de l'EN est que c'est un univers où les libéraux individualistes peuvent totalement s'épanouir. --- * sauf à de très rares occasions, comme lors de l'organisation d'épreuves nationales comme le bac...

Oui, tu as le droit et la possibilité de réaliser des cours moins idiots que se que préconisent les technocrates de l'EN. Tu as le droit de faire preuve de compétences au service des élèves. Mais il faut pour cela comprendre l'essence de son métier et cesser de se comporter en ouvrier du cours servile. Tu démontres que tu n'as aucune compréhension de cette expérience et de la théorie sur la soumission qui en résulte.

Le tutorat durant la 1ère année de stage de l'enseignement n'a rien à voir avec les 40 années suivantes durant lesquelles il n'y a strictement aucun contrôle du travail effectué. La fonction d'un principal n'est pas de vérifier le contenu pédagogique d'un enseignement. Et de toute façon, arrête de nous faire rire : un principal qui vérifierait la tenue des cahiers de texte des enseignants, mais bien sûr... Le commentaire d'un parent d'élève n'est pas un contrôle hiérarchique. Les visites d'IP qui n'ont lieu qu'une fois tous les 10 ans, c'est l'expression même d'une absence totale de contrôle hiérarchique. Surtout que chacun sait que durant cette visite de l'inspecteur tout est couru d'avance. La vérification par les collègues... quelle vaste blague. C'est archi faux. Non, elle illustre parfaitement l'état conformiste dans lequel se trouve nombre d'enseignants. Ton discours en est la parfaite illustration. D'ailleurs ton propos "Quand on décide de ce que tu fais à ta place, c'est celui qui décide qui est responsable" correspond exactement à des verbatims des sujets de l'expérience de Milgram qui se dédouanaient de leur responsabilité. Croire qu'on doit se soumettre aveuglément à des règles de fonctionnement absurdes alors qu'il n'existe strictement aucun contrôle de ces règles révèle un comportement de soumission agentique.

Une formation auprès de salariés qui vise à accompagner l'introduction d'un nouveau processus de gestion qui remet en cause leurs habitudes, par exemple...

Et ils ne peuvent pas se prendre en main les pauv'choux ? Monter un petit groupe projet et se réunir une heure par semaine pour échanger, partager, s'auto-former sur les pratiques pédagogiques ? Pour les formateurs en entreprise, la problématique est souvent la même : souvent, les personnes inscrites en formation l'ont été par leur hiérarchie et ne l'ont pas choisi.

Si, si, Dardanus dit la même chose que moi :

Il n'y a strictement aucun contrôle hiérarchique du travail des profs. Ils ont toute latitude pour faire ce qu'ils veulent dans leur salle de cours. Les profs qui prétendent le contraire ne sont que des gens conformistes dépourvus du sens de l'autonomie. Le problème de l’Éducation nationale est qu'elle n'attire plus que des gens serviles.

C'est insupportable de lire un tel propos. Attitude agentique déplorable à la Milgram : https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram Si un prof n'est pas fichu d'avoir l'intelligence des situations et de prendre des décisions non programmées pour le bien de l'instruction des gamins dont il a la charge, alors même qu'il n'y a strictement aucun contrôle hiérarchique sur son travail, alors ce n'est qu'un naze ; et il est pleinement responsable.

Quelques années avant qu'il rencontre le succès que l'on sait avec ses disques disco-funk, George Benson durant sa période chez CTI, excellent label de jazz, jazz-funk dans les années 70.

Grâce à vos conseils j'ai regardé cette série. On ne compte plus les séries qui ont un départ en fanfare et qui deviennent vite ennuyeuses au bout de quelques épisodes. Eh bien, The 100, c'est exactement l'inverse. Les 3 ou 4 premiers épisodes sont très mauvais : c'est cheap (2 décors foireux dans un bois), gnangnan, mal joué, et le scénario est au raz des pâquerettes. Sans vos commentaires, je n'aurais pas poursuivi le visionnage. Et puis soudainement, le côté teen-movie disparaît, ça devient intéressant : y a du rythme, de l'action, le scénario avance vite et les thèmes principaux de la série sont intéressants et traités de façon sombre. La montée en puissance se poursuit ensuite avec une 2e saison encore mieux que la 1ère. Sympa.

Vue hier soir en concert, l'élégante et énergique Lisa Simone : Et vu avant-hier soir en concert, le dynamique jazz-funk d'Étienne Mbappé :

Merci pour cette belle découverte. Art Blackey, j'adore. Avec le génial Clifford Brown à la trompette, c'est excellent !

Vue hier soir en concert au New Morning : Cécile McLorin Salvant. Sympa !

The Procrastinor (1967), dans un quintette de folie puisque Lee Morgan est accompagné ici de Wayne Shorter au sax, Herbie Hancock au piano, Bobby Hutcherson au vibraphone, Ron Carter, à la contrebasse et Billy Higgins à la batterie. Et bien sûr son énorme tube très funky The Sidewinder (1963)