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Largo Winch

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Tout ce qui a été posté par Largo Winch

  1. Positionnement marketing de miss America : Bref, c'est bien ce que je pensais : ce n'est qu'un bête positionnement marketing. Mais le mieux, c'est qu'il date de... 1952. Et que, depuis les années 50, Miss America occupe déjà le segment le plus prude, tandis que Miss Univers occupe le segment le plus "sexy" (je n'ose plus dire "beauf" il paraît que c'est méprisant). Bref, rien n'a voir avec une prétendue montée du terrorisme intellectuel progressiste actuel...
  2. Non, il suffit de dire qu'il existe trois concours aux États-Unis. Deux (Miss USA et Miss Univers) qui vont faire défiler des nanas en bikini. Un autre (miss America) qui a décidé de cesser de le faire. Il est où le problème d'un point de vue libéral là ? Un concours "progressiste" sur trois, c'est un de trop ? Il est où le terrorisme intellectuel sinon du côté de ceux qui ne supportent pas que des idées opposées aux leurs puissent trouver un lieu d'expression ?
  3. C'est factuel mon vieux. Qui trouve intolérable ici que le concours de miss America fasse disparaitre son défilé de maillots de bain ? Qui ? Qui trouve très bien que le marché puisse satisfaire les goûts des uns et des autres ? Qui trouve intolérable que les idées progressistes puissent avoir droit de cité dans un concours ? Les faits sont là : tu ne tolères pas qu'une organisation événementielle privée cible la clientèle de son choix. Si les mots ont encore un sens, il s'agit bien d’intolérance.
  4. Oui. Classique. Quand on est dépourvu d'argument, on se contente d'insulter autrui. L'insulte, l'arme des faibles.
  5. Stop. Je déteste qu'on déforme mes propos. Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans l'idée que je trouvais très bien qu'il y ait une segmentation de marché entre Miss America qui cible une clientèle progressiste, tandis que Miss USA et MIss Univers ciblent un autre segment. Qu'est-ce que tu n'as pas compris ? Où as-tu vus que je voulais qu'on apprenne quoi que ce soit aux "gros beaufs arf arf" ? Des gens frissonnent devant des femmes en maillots de bain, tant mieux pour eux. D'autres vont s’acheter une bonne conscience progressiste devant un concours où sera supprimé le défilé en maillot de bain, tant mieux pour eux. Je suis libéral, moi, et ce genre de situation me convient pleinement : le marché a joué son rôle de satisfaire chaque segment de clientèle. Qui est le mec ici qui trouve intolérable que différents concours ciblent différents publics ? Qui est le mec qui trouve anormal ici qu'on puisse avoir des attentes différentes à l'égard d'un concours de miss ? Qui est le mec réactionnaire ici qui refuse que des responsables d'une organisation événementielle privée puissent marketer leur événement comme ils le souhaitent ? Qui voudrait ici interdire qu'un concours de miss cible les progressistes ? Pour le dire autrement : qui est dans ce fil de discussion l'idéologue intolérant qui n'accepte pas la différence de points de vue et d'opinion ? Ici, apparemment, il y a de grands libertariens qui sont en faveur des mécanismes de marché... uniquement quand ça va dans le sens de leur idéologie. Bref balaye devant ta porte avant de venir me donner des leçons. Les leçons en libéralisme d'un idéologue intolérant je m'en passe volontiers. Enfin, merci de cesser immédiatement de m'insulter (me traiter d'âne).
  6. Pas de panique les gars ! Si le concours Miss America a décidé de privilégier la cible "progressiste", il reste pour les beaufs qui aiment reluquer des nibards, une bière à la main devant leur téloche, les concours de Miss USA et Miss Univers. Bref ce n'est rien d'autres que de la segmentation de marché et du positionnement marketing. Je ne pensais pas que le combat des libertariens était de lutter contre les logiques de marché...
  7. Le meilleur ouvrage sur le sujet est à mon avis le Rojot (qui a été réédité il y a deux ans). Une véritable bible de 500 pages qui retrace de façon détaillée et pointue tous les courants et toutes les théories des organisations. https://www.amazon.fr/THEORIE-ORGANISATIONS-Jacques-Rojot/dp/2822404550/ Sinon, LE grand auteur de la théorie des organisations, qui a proposé une typologie qui fait désormais autorité, c'est Mintzberg : https://www.amazon.fr/management-Voyage-centre-organisations-Poche/dp/2708130935/ Pourtant, McDo est généralement considéré comme l'archétype de la structure bureaucratique. Étymologiquement, bureaucratie = pouvoir aux bureaux. En théorie des organisations, la bureaucratie désigne l'organisation dont le pouvoir est concentré dans la "technostructure". C'est le règne des standards et des procédures. Le management par les règles. Chez McDo, strictement rien n'est laissé au hasard. Tout est défini dans des procédures. Et ça concerne le moindre geste. Par exemple, il existe des procédures sur la façon de passer la serpillière dans la salle de restauration...
  8. Phénomène d'attentisme tout simplement... Quand tu as le temps pour prendre ta décision, bah tu prends le temps.... Il faut se souvenir qu'on parle de jeunes d'à peine 18 ans, qui ont bien souvent la mauvaise manie de procrastiner... Pour donner une autre illustration du bordel avec Parcoursup par rapport à APB dont parle Velodeus (résultat du fait que les candidats ne classent plus leurs vœux) : dans mon université, pour le DUT GEA on a 2000 candidats pour 120 places, et aujourd'hui on n'a que 30 acceptations définitives !... (avec APB, à la même date on avait déjà quasiment l'intégralité du futur effectif d'étudiants).
  9. Et pour être clair, dans l'époque moderne, l'apogée de la bureaucratisation (ce que ce sociologue appelle "McDonaldisation") c'est plutôt les années 50-60, alors que cet auteur semble avoir "découvert" ça dans les années 1990... Prétendre que tout tendrait aujourd'hui à la McDonaldisation bureaucratisation, c'est ne rien connaître à la théorie des organisations et à l’évolution actuelle des formes des organisations. Ce qui caractérise l'époque actuelle est plutôt la juxtaposition de modes de managements extrêmement différents : le management par les règles (la bureaucratisation), le management par objectif (la contractualisation), le management par les valeurs (la collectivisation) ou le management par les compétences (l'individuation). Contrairement au discours convenu des gauchistes sur la globalisation, une économie et une société ouvertes ne conduisent pas à l'unanimisme et au grégarisme, mais au contraire à l'éclatement et la différenciation des conduites et des pratiques individuelles.
  10. En dehors des cercles de sociologues incultes en sciences des organisations, qui découvrent la lune et réinventent la roue, j'espère bien que non. Car franchement, si je m'en tiens à ce que raconte ton article en lien ou la fiche wikipedia de Ritzer, cet auteur n'a strictement rien apporté à ce que l'on connait depuis un siècle (comme le rappelle à juste titre Rincevent) sous le nom d' "organisation scientifique du travail". Ça sent la soupe idéologique gauchiste à plein nez. Le simple fait de choisir McDo (une vilaine multinationale privée, hein, comme chacun sait...) pour stigmatiser ce type d'organisation me semble bien révélateur du tropisme idéologique. Car en fait, ironie de l'histoire, c'est un type d'organisation qu'on trouvera de façon beaucoup plus systématique dans les administrations publiques... Et si l'on veut une lecture sociologique intelligente et critique - et libérale !! - du phénomène bureaucratique il vaut mieux lire les analyses de Michel Crozier qui datent des années 1950-1960, soit 40 ans avant ce Ritzer. Elles montrent notamment, ce qui répondra peut-être à tes inquiétudes, qu'il est impossible de "rationaliser" définitivement une organisation, car il existera toujours des "zones d'incertitudes" dont profitent immédiatement et opportunément les Acteurs qui "jouent sur les règles" afin de défendre leurs intérêts propres.
  11. Ce qui m'insupporte au plus haut point actuellement, ce sont les critiques gauchistes à l'encontre de Parcoursup qui font leur petit chemin dans la tête des gens. Tout le monde finit par croire que se généralise une logique de sélection dans le supérieur qui se ferait en défaveur des classes sociales défavorisées. Or c'est exactement l'inverse qui se produit depuis quelques années : l’État petit à petit est en train de déconstruire la logique des filières sélectives, pour des motifs sociaux socialistes. Déjà sous le quinquennat précédent, la filière sélective qui s'adressait aux étudiants de niveau modeste (le BTS) a été totalement saccagée par une politique de quota qui oblige les lycées à prendre en priorité des diplômés de bac pro au détriment des autres (alors que très peu de bacs pros étaient sélectionnés lorsqu'on laissait la liberté aux profs de BTS de sélectionner comme ils l'entendaient). Sauf cas rarissime et exceptionnel, les diplômés d'un bac pro n'ont pas les qualités nécessaires pour suivre des études sups. Résultat : un gros nivellement par le bas. Les programmes de BTS ont été totalement révisés pour que de tels étudiants puissent obtenir le diplôme. Pour donner un exemple frappant, en BTS on ne fait plus rédiger aux étudiants de mémoire de stage. Trop difficile... La destruction de ce diplôme est un véritable scandale car on avait avec le BTS une filière qui avait les qualités de la sélectivité et qui permettait de hisser vers le haut des gamins de niveau moyen et généralement issus de familles modestes. S'est généralisée également depuis trois ans, une même politique de quota pour les IUT, qui avaient le gros défaut aux yeux du ministère d'avoir une trop forte proportion de bacs S dans leurs effectifs. Des quotas de bacheliers technos leur ont été imposés. Et désormais, avec Macron, sont également imposés aux établissement supérieurs sélectifs des critères sociaux : le fait d'être boursier vous fait remonter automatiquement dans les classements. Un collègue responsable d'un DUT m'a dit qu'il avait constaté que cela faisait remonter certains candidats de plus de 200 places dans son classement ! Autant dire que le niveau de l'étudiant n'est plus le critère déterminant de sélection. Bref, l'EN est en train de vider de leur substance les filières sélectives en faisant perdre aux établissements par petits coups de canifs successifs la possibilité de sélectionner comme ils l'entendent...
  12. Ouf, l’Éducation nationale s'est débarrassée de Najat, cette nullarde. Maintenant, c'est autre chose, on a Blanquer ! Par exemple, fini APB, maintenant grâce à Blanquer on a Parcoursup, rien à voir... Nouvel exemple aujourd'hui : fini le "livret laïcité" de Najat, maintenant grâce à Blanquer on a le "vade mecum de la laïcité", rien à voir...
  13. Faire perdurer la grève peut avoir l'effet contraire espéré par les grévistes : de nombreux Français obligés de s'organiser sans la SNCF vont bien finir par se rendre compte qu'ils peuvent se passer de la SNCF... Comme l'observe très bien Olivier Babeau : https://www.institutsapiens.fr/merci-davoir-choisi-la-sncf/
  14. Il y a un sacré biais dans les stats de parcoursup : les candidatures ne sont pas comptabilisées de la même façon pour les filières non sélectives et les filières sélectives. Pour les filières non sélectives, toutes les candidatures sont comptées, tandis que pour les filières sélectives, seules les candidatures classées sont comptées. Pourquoi ? Mystère. J'ai vérifié pour mon établissement : par exemple, le DUT GEA a reçu près de 3000 candidatures (pour 120 places), alors que le site de Parcoursup indique un chiffre d'environ 1000, qui correspond uniquement aux candidatures qui ont été classées (toutes les autres ayant reçu un avis défavorable pour niveau insuffisant). Les chiffres annoncés sont donc impossibles à interpréter et ne donnent aucune information sérieuse sur l’attractivité des différentes formations. Les candidats formulent des premiers vœux (souvent des filières sélectives spécialisées) puis candidatent ensuite sur des filières généralistes proches de leur premiers vœux.
  15. Vu que les formations pour le personnel d'encadrement de base peuvent facilement coûter 2 à 3 fois plus que ce prix-là, ça ne me semble pas excessif non plus pour une formation sur des tâches administratives pour employés.
  16. Ce montant correspond grosso-modo à celui pratiqué par l'université pour payer ses vacataires.
  17. @poney OK, je ne pensais pas que tu allais être autant blessé par mes provocations qui se voulaient seulement déstabilisantes (pour faire réagir) et non insultantes. Du coup, je les regrette et je te prie de m'excuser. De ton côté, je t'invite à relire dans quelques temps à tête reposée tes différents propos sur les cursus professionnalisants et la nature des compétences auxquelles sont formés les étudiants concernés, ainsi que le monde de l'entreprise. Peut-être comprendras-tu pourquoi j'ai sur-réagi. Sur le fond du problème, je te redis simplement où se situe notre différend : je suis en profond désaccord avec toi parce que tu commets l'erreur de croire que l'enseignement-recherche dans les cursus professionnalisants est et devrait être un métier différent de celui que tu connais à l'université.
  18. C'est grosso modo le format de ce qu'on appelait autrefois une thèse de 3e cycle (qui existait en parallèle de la thèse dite de doctorat d’État). Ce format existait dans toutes les disciplines scientifiques jusqu'au début des années 80.
  19. Tout le monde : pas du tout. Insultes : non. Provocation et ironie mordante : oui, tout à fait et c'est parfaitement assumé. Quand quelqu'un balance des idées erronées sur des sujets dont il n'a aucune expertise particulière en méprisant explicitement autrui, il n'a pas à être surpris que ceux qui ont un peu plus de connaissances que lui sur les sujets en question lui ruent dans les brancards. On récolte ce que l'on sème. Pas la peine de venir chouiner ensuite, c'est ridicule. (chacun pourra relire le sympathique message initial de poney qui apparemment "n'empoisonnait pas la discussion", lui : expliquer par exemple que les cursus professionnalisants ne forment que "des technocrates bêtes à bouffer du foin" et qui ne sont que "de la merde" ... et qui donc n'ont pas leur place à l'université)
  20. Bof, c'est juste une discussion musclée. Et pour des "universitaires" vous êtes bien sensibles... Les échanges entre universitaires sont traditionnellement autrement plus houleux... Et figure toi, Lancelot, qu'on apprend en management à cultiver le conflit, dans certaines circonstances. Et sinon, poney, ce n'est pas parce qu'il y a désaccord que "personne ne comprend personne". J'ai parfaitement compris ta position mais je suis en total désaccord, c'est tout. Je suis en désaccord avec ta vision restrictive du rôle de l'université. Et j'ai bien compris quelle était ta vision des "études sup professionnelles" et je considère qu'elle est erronée.
  21. @Rincevent Je suis bien d'accord avec ce que tu dis. Et je ne vois rien dans tes compléments qui s'opposeraient à ce que je raconte.
  22. Tu tombes très mal car j'ai fait une fac d'éco tout ce qu'il y a de plus classique avant de m'orienter vers des études de gestion... universitaires (master pro puis... master recherche). Bien essayé. Contrairement à d'autres qui pérorent sur des choses qu'ils ne connaissent pas, je ne parle que de choses que je connais parfaitement.
  23. Seulement dans votre petite vision étriquée. Bizarrement ce n'est pas exactement ce qu'il se passe dans le monde.
  24. C'est ce que je me tue à expliquer à notre phare de la culture scientifique estampillée Université belge.
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