Aller au contenu

Largo Winch

Habitué
  • Compteur de contenus

    13 573
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    156

Tout ce qui a été posté par Largo Winch

  1. Cela permet de maintenir des emplois d'enseignants-chercheurs. Dans certaines disciplines (la psycho par exemple), si on calibrait le nombre de places en licence au regard du nombre de places en master, alors le nombre d'emplois d'enseignants-chercheurs (EC) de psycho baisserait fortement. Derrière il y a aussi des enjeux de recherche. Il y aura peu de recherches dans une discipline si le nombre d'EC de la discipline est faible, le nombre d'EC est faible s'il y a peu d'étudiants dans la filière. Comment ça se passe concrètement ? Le ministère de l'ESR fournit une dotation d'emplois aux universités. Ensuite, chaque université est autonome pour allouer les emplois à telle ou telle autre discipline. Par exemple, un ancien emploi d'EC en économie peut être transformé par l'université, lorsqu'il est vacant, en emploi d'EC en biologie... Au sein de chaque université, il y a donc une guerre entre les différents UFR et labos de recherche pour tirer la couverture à soi. Chacun défend son pré-carré. L'un des éléments clefs d'attributation des emplois est bien évidemment le taux d'encadrement : nombre d'EC d'une discipline par rapport au nombre d'étudiants inscrits dans la discipline. Personnellement, je suis dans une discipline (gestion/management) avec un très mauvais taux d'encadrement. Tout compté (public+privé), il y a près d'un étudiant sur 5 en France qui fait des études de gestion au sens large, or les EC (en IAE, IUT, écoles de commerce, etc.) ne représentent que 1/20 des EC de France. Et qu'est-ce qu'on constate ? Quasiment tous les EC de ma discipline enseignent... dans des formations sélectives : master, diplome d'école de commerce, MBA, etc. Dans le premier cycle "économie-gestion", les L1 et L2 non sélectives, vous ne trouvez quasiment que des EC d'économie qui, eux, bon gré mal gré, se satisfont de se taper les premiers cycles car ils ont très peu d'étudiants en master. En licence éco-gestion, en général les étudiants choisissent leur voie, économie ou gestion, en L3. C'est en L3 gestion que l'on va trouver bien évidemment les EC de gestion. Et très souvent les L3 gestion sont sélectives contrairement aux L3 économie, nettement moins recherchées par les étudiants...
  2. Il dit des choses intéressantes dans l'article, mais il y a un truc totalement faux : heureusement, pour l'instant, Monmaster ne fonctionne pas comme Parcoursup. Les masters ont encore la maitrise du choix de leurs étudiants, contrairement aux licences. --- Edit : J'ajoute ceci car je viens de regarder les commentaires : beaucoup de libéraux s'imaginent des choses fausses sur l'université : C'est le cas : un responsable de master peut tout à fait organiser ce genre de chose. Tout ça, c'est déjà le cas. Par exemple, quasiment chaque année, je suis membre d'une commission de recrutement de nouveaux collègues. Les personnels administratifs sont également recrutés localement. Les budgets sont gérés localement. Et même hyper-localement : par exemple, je suis au sein d'une équipe pédagogique d'une 20aine de personnes qui gère en pleine autonomie son budget. Les partenariats des départements de formation (facultés ou instituts) avec les entreprises sont tout à fait possibles, et peuvent fortement abonder les budgets de ces mêmes départements. C'est le cas dans les établissements (IUT et IAE) de ma discipline (gestion/management). Etrangement les facs de Lettres ou de Socio, incapables de développer des partenariats avec les entreprises, ont des budgets misérables, jalousent les départements de gestion/management et chialent auprès des ministères... Alors bien sûr, l'autonomie n'est pas totale : par exemple, alors que le recrutement du personnel est géré au niveau local, la gestion des rémunération est centralisée. Mais c'est le jour et la nuit entre le fonctionnement de l'ESR et l'EN.
  3. Pile je gagne, face tu perds. Pile : "Les grands patrons à la tête des médias c'est scandaleux : les rédactions et les journalistes sont sous contrôle, la liberté de la presse est en danger !" Face : "Les grands patrons à la tête des médias c'est scandaleux : les rédactions et les journalistes sont sans contrôle, la liberté de la presse est un danger !"
  4. Ci-dessous un communiqué de 30 sociétés savantes du secondaire (c'est intéressant car ce ne sont pas des syndicats...) qui résume la situation et identifie bien le danger de cette réforme. Ce ne sera pas une réformette comme il y en a eu tant dans l'EN. Amha, les conséquences en chaîne de cette réforme seront multiples et désastreuses.
  5. Pour alimenter le débat sur le recrutement des instits en L3 ou M2. Voici ce qu'apparemment pourrait donner le sujet de concours avec la réforme 2025 (ce serait, selon le twitteur, un sujet "zéro" diffusé aux enseignants d'un Inspé).
  6. Cette intervention impromptue de Gaby, ce ne serait pas du sexisme et du "mansplaining" ?
  7. J'ai regardé jusqu'au bout de la nuit le match Novak Djokovic / Lorenzo Musetti. Au départ, je me disais "bon je regarde le premier set avant d'aller me coucher", mais je n'ai pas pu décrocher devant un tel spectacle hors norme et suis resté jusqu'au terme du match vers 3h30... Un match de dingue : un niveau incroyable, des rebondissements, un combat de titans. À ce niveau, ce n'est plus du sport, mais de l'art.
  8. A cette occasion, sur twitter, je découvre une autre séquence identique d'il y a 2 ans, tout aussi lunaire, toujours sur l'audiovisuel public...
  9. Plutôt que son histoire de confiture de fraises, elle aurait pu poursuivre sur son idée de privatisation de l'audiovisuel public. "Je suis pour une privatisation de l'audiovisuel public. Contrairement à Pétain, qui lui l'a étatisé. Vous, vous travaillez pour une radio d'Etat. Est-ce à dire que vous êtes pétainiste ?"
  10. J'ai connu ça : au début des années 80, il y avait au collège un cours d'éducation manuelle et technique, dans lequel on apprenait à se servir de ses mains : menuiserie, électricité, couture, etc... et cuisine ! Déjà à l'époque, cette matière était déconsidérée (car "manuelle"), n'empêche qu'on se marrait bien à fabriquer de ses mains tout un tas de choses dans les ateliers et qu'on trouvait ça sympa. Je n'avais jamais regardé les programmes du cours de techno qui a remplacé l'EMT, je viens d'y jeter un oeil : quelle misère, il semble y avoir beaucoup de cours abstraits, et apparemment la fabrication d'objet devient accessoire...
  11. Pas de bol : c'est vraiment un sale temps pour les alarmistes français en ce moment...
  12. Heureusement que ce journaliste existe pour rappeler quelques vérités à la Tv.
  13. L'hôpital et la charité : Macron, à deux doigts de critiquer le "en-même-temps" de Marine Le Pen...
  14. Le Monde : "Oups, désolé, c'était juste une petite erreur de publication..."
  15. La réaction de Geyres...
  16. Ça a déjà été expliqué mille fois sur ce forum.
  17. Eh oui, parmi les anarcaps, nombreux sont ceux qui tordent les principes liberaux pour justifier des restrictions de liberté de circulation. Ce n'est pas étonnant qu'ils détestent Friedman, un véritable libéral qui était en faveur d'une immigration libre.
  18. Largo Winch

    Jazz et variations

    Le jazz fusion puissant de la batteuse japonaise Senri Kawaguchi, un phénomène. Ici avec le claviériste français Philippe Saisse et le bassiste camerounais Armand Sabal-Lecco, ça joue !
  19. Largo Winch

    Jazz et variations

    Jazz-funk français
  20. Comme le dit un commentateur sous la vidéo avec humour : il faut respecter l'impunité de notre police nationale.
  21. C'est amusant de voir Libé expliquer que la légitimité d'un artiste dépend des ventes de sa production artistique.
  22. "La France est le plus beau pays du monde", clament tous les Franchouillards qui ne sont jamais sortis de l'hexagone. Tesson, lui, a parcouru le monde.
×
×
  • Créer...