Largo Winch

Pendant ce temps, dans les musées, on se la coule douce...

Moi, j'aurais dit bac 1986 (c'est le mien ).

Oui, c'est dingue. Mais au moins l'administration fait le constat lucide que la grosse majorité des diplômés bac+3 n'a plus le niveau pour être institutrice instituteur. Par ailleurs, ça fait un moment que je prédis qu'on créera un jour un M3 (ouvrant la porte au doctorat). Les M2 d'aujourd'hui correspondent à peine aux maitrises d'il y a 20 ans. Soyons réalistes : le niveau DEA-DESS d'antan n'existe plus.

Voilà qui va améliorer la qualité des recrutements, c'est sûr.

On pourrait s'étonner du fait que les principaux acteurs concernés (salariés du secteur des remontées mécaniques et domaines skiables, moniteurs ESF, guides de haute montagne, etc.) n'aient pas gueulé. J'ai une amie qui bosse à la fédération de ski qui m'a expliqué que l'Etat a sorti son carnet de chèques pour les faire taire.

Ne te réjouis pas trop vite... je sens qu'ils vont nous pondre ce soir une nouvelle connerie. Pour inventer des mesures liberticides inédites, leur imagination est sans limite.

La compétition bat son plein entre les intermittents de l'entertainment étatisé : artistes subventionnés contre élus. Chacun défend son pré carré au burlesque : les parlementaires de droite n'entendent pas se faire voler la vedette et perdre leur part de marché dans la bouffonnerie médiatique. Après la grotesque cérémonie des Cesar des amuseurs publics subventionnés, les clowns de la République tentent de reprendre le devant de la scène avec une absurde délation auprès du Procureur de la République :

Après avoir vérifié sur leur portable, mes parents (85 ans) m'ont expliqué qu'il leur aura fallu 256 appels auprès de la plateforme téléphonique départementale pour enfin décrocher un rendez-vous pour être vaccinés. Il parait que depuis janvier les personnes âgées et fragiles sont la priorité des priorités de l'Etat : ils pourront enfin être vaccinés en avril. L'efficacité de la bureaucratie sanitaire française que le monde entier nous envie !

Ah, on ne la voyait plus ces dernières semaines à la tv la reine des confinistes : elle se faisait discrète vu qu'elle s'était totalement plantée dans ses prévisions apocalyptiques en janvier. Eh voilà qu'elle réapparait triomphante ! Et en bonne bureaucrate qui ne comprend rien à rien, elle nous explique qu'augmenter les lits ne peut pas être la solution car : former le personnel des services de réa nécessite... 15 ans ! aucun pays ne peut se doter de 10 000 lits => elle est incapable de débrancher son logiciel planificateur et réfléchir en task forces... : personne ne dit qu'il faut 10 000 lits de façon pérenne, mais qu'il faut se doter d'un hôpital en capacité de faire face avec agilité aux situations de crises par la mise en place de solutions ad hoc d'urgence Pujadas, qui voit bien la fermeture d'esprit de la bureaucrate, tente de lui faire entendre raison, mais en vain : elle ne comprend rien.

En complément de ceci :

J'aime bien l'humour absurde de Franjo. C'est un retour à une bonne vieille tradition humoristique, malheureusement disparue dans le "stand-up" actuel. Ca colle pourtant parfaitement aux non-sens des situations que l'on vit aujourd'hui.

Martin Blachier vient de dire exactement la même chose : "Je pense qu'on devrait réorganiser les hôpitaux avant de penser à confiner toute l'Île-de-France."

Je crains que les arguments rationnels n'aient plus prise.

Je m'efforce d'être quelqu'un de résolument optimiste. Mais j'avoue que ce n'est pas évident ces temps-ci...

Certes, mais l'effet sur la vaccination sera certainement désastreux. Préparez-vous à rester sous dictature sanitaire jusqu'à la fin de l'année (au moins).

Aaaah on n'est jamais déçu avec l'administration française : l'Etat suspend l’utilisation du vaccin Astrazeneca contre le Covid-19 à titre préventif. La probabilité que l'opération de vaccination soit un fiasco complet est désormais forte. Comme la France a tout misé là-dessus et n'a aucun plan B, Véran étant incapable de penser la réorganisation de l'hôpital, le diktat sanitaire et ses mesures liberticides vont donc perdurer cet été, et bien au-delà.

Nous sommes prévenus : le gouvernement a bien l'intention de continuer à nous faire chier durant tout l'été :

Propos qui vont dans ton sens de l'urgentiste Gerarld Kierzek : https://www.lci.fr/sante/reconfiner-l-ile-de-france-ce-n-est-absolument-pas-la-solution-martele-le-dr-gerald-kierzek-2180702.html Par ailleurs, concernant l'impact des variants et le fait que les moins de 50 ans seraient désormais davantage touchés (c'est la petite musique qu'on entend ces temps-ci dans les médias) :

Je poursuis sur ma marotte du moment : Gérarld Kierzek : "On n'est pas dans une épidémie qui flambe. On est sur un problème de gestion de lit de réanimation." Les données qu'il livre sont éloquentes (cf. vidéo ci-dessous) : "Il y a chaque jour une différence entre entrées et sorties de 25 à 45 malades en Île-de-France sur un nombre de lits de réanimation de plus de 1000 lits et pour une population de 1,5 millions d'habitants : ça se joue donc à pas grand-chose." La dramatisation nationale qui est faite actuellement autour de la tension hospitalière se limite en fait à un souci de... 25 à 45 lits. En gros, les politiques et la bureaucratie hospitalière inquiètent une population de 68 millions d'habitant parce qu'ils ne sont pas fichus de gérer un souci sur une 40aines de lits. Souci qui devrait être résolu très simplement, explique par ailleurs G. Kierzek dans une autre émission ce matin : en transférant les malades non pas à l'autre bout de la France mais dans les lits du secteur privé de l'IDF, en mobilisant les cliniques en ouvrant rapidement de nouveaux lits Sur le point 1, il précise que l'ARS est incapable d'organiser la coordination public-privé. Pire, il explique que les transferts sont organisés en fonction des modélisations mathématiques : l'ARS préfère envoyer à Bordeaux plutôt que dans les cliniques de l'IDF pour se garder des stocks de lits compte tenu des modèles mathématiques d'explosion de l'épidémie avec les variants (modèles qui se sont pourtant avérés faux, on le sait depuis plus d'un mois désormais...). J'ajoute que toute personne qui a quelques connaissances en management et organisation sait que faire de la "gestion sur stock" est adaptée en mode routine mais pas face aux situations d'urgence et de crise. On a ici la gestion bureaucratique dans toute sa splendeur, qui continue de faire de la planification (le seul mode de management qu'elle connaît) là où il faudrait être capable de déployer des task forces. Sur le point 2, il soutient qu'il serait assez aisé d'augmenter le nombre de lits. Il dit par exemple que son hôpital (Hôtel-Dieu) pourrait très vite mettre en place une centaine de lits si l'ARS laissait les hôpitaux s'organiser directement : les locaux et le matériel sont déjà en place (et inutilisés), il suffirait de procéder à un transfert de personnels soignants des régions vers l'IDF. Nombre de patients restent longtemps dans les services de réa alors qu'ils pourraient être pris en charge une bonne partie du temps autrement. Les lits ainsi créés permettraient d'assurer les opérations pré-réa et post réa, ce qui allègerait fortement les services de réa... Bref, quand on écoute les gens de terrain et non plus les bureaucrates médicaux, on comprend qu'il y a plein de marges de manœuvre organisationnelles non utilisées par incompétence ou mauvaise volonté des politiques et des bureaucrates...

En la voyant, elle m'a tout de suite fait penser à l'incroyable maison du film de De Palma "Body Double", qui ressemble à un vaisseau spatial. Vérification faite, c'est le même architecte : John Lautner. La "Chemosphère", c'est son nom, a été construite en1960. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chemosphere_(maison)

Quand James Brown s'est essayé au hip-hop à la fin des années 80 avec le groupe Full Force, ç'a donné le très bon album "I'm real".