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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Affirmatif pour ma part : + de 30 ans d'expérience et d'observation participante sur le terrain, les sociologues d'Etat peuvent rentrer chez eux avec leur sherpa.
  2. Non plus, ça c'est un mythe, ils se sont intégrés tous seuls. Et ils partaient de plus bas que prolétaires. Pour le reste la comparaison s'arrête là car il n'est pas raisonnable de comparer l'immigration bretonne avec la venue en masse de populations subsahariennes et un gap culturel d'un autre ordre de grandeur. On est bien d'accord, si je parle de sous-culture de banlieue, c'est parce qu'il s'agit d'un amalgame de ce qui se fait de pire des deux côtés.
  3. Parce que Bretons & Aveyronnais étaient les immigrés de l'époque, les bledards si tu veux. Deux générations plus tards, ils étaient intégrés, voire embourgeoisés, mais ils ne passaient pas leur temps à gémir aussi.
  4. Sociologie de comptoir, ne serait-ce que rapportée au critère linguistique et à l'expérience courante dans les quartiers. Ce qui a toujours existé, c'est la relégation des classes populeuses vers les faubourgs. Pour le reste, si tu as lu Zola et les romanciers naturalistes ce dont je doute vu ton aversion à la lecture, ce qui caractérisait la banlieue (qui ne s'appelait pas encore comme ça), mais aussi la province, était l'imitation des moeurs parisiennes, pas le rejet ni la revendication d'une identité communautaire propre. Les immigrés bretons, aveyronnais et auvergnats essayaient de dissimuler leur accent étranger. A part les faubourgs les plus crasseux autour du canal de l'Ourq ou la porte de la Chappelle, la banlieue avait plutôt bonne réputation au XIXè, et le bourgeois parisien venait s'y promener le dimanche. Je n'ai pas parlé du dévot musulman, en tout cas on y voit le même islam d'importation qui se développe actuellement dans le maghreb. Mais tout cela nous éloigne du sujet "féminisme et sexisme imaginaire".
  5. Non, c'est autre chose, d'ailleurs le halal ne se limite pas à la consommation de viande. Cette autre identité vaut aussi pour les moeurs, les structures familiales, linguistiques (on y parle peu de langues européennes), religieuses, musicales, etc. La banlieue c'est la banlieue, avec ses frontières, ses codes propres. Si c'était le cas, on ne parlerait pas de multiculturalisme, la question de la cohabitation ne serait pas si pressante, on nous bassinerait moins avec le vivre-ensemble. La faute en revient comme le disait Ventura, à la perte d'attractivité et de crédibilité des moeurs occidentales en voie de lopettisation.
  6. Non, pas vraiment, ne seraient-ce que les habitudes alimentaires, cf le phénomène du halal. Ce n'est ni la culture occidentale, ni la culture du bled, mais celle de la banlieue, à savoir un amalgame dans une sous-culture tribale et urbaine.
  7. La cité est un milieu clos relativement fermé où tout le monde se connaît. Un jour je t'emmènerai si tu veux, les étrangers sont repérés tout de suite. D'ailleurs dans l'affaire des viols collectifs de Créteil, les victimes connaissaient leurs agresseurs, elles les côtoyaient, mais étaient considérées comme des putes. Il y a aussi le racisme ordinaire, contre les blancs ou les asiatiques. Je me garderais bien de réduire la banlieue à ces phénomènes, mais c'est une autre affaire de nier ces comportements au nom d'une solidarité ethnique mal placée. Il faut aussi saluer les initiatives locales des grands frères quand ils essayent de faire de la pédagogie, elles existent aussi.
  8. Je veux bien qu'ils soient débiles et discriminés mais la misère sexuelle, la vraie, tu la vois dans les villages paumés du Cantal ou de la Creuse, au PMU du coin, où l'activité principale consiste dans le tuning de mobylettes et où il faut faire au moins 50 bornes pour croiser de la morue. Ce n'est pas pour autant que ces jeunes désoeuvrés s'y livrent à des tournantes le samedi soir, ergo la pauvreté dans les cités (qui est un mythe) et la jeunesse frustrée ne sont pas des excuses convaincantes.
  9. Sur ce sujet je suis foncièrement individualiste : si certains décadents désirent un darwin award et ne savent pas se droguer correctement sans mettre leur vie et leur santé en péril, cela relève de leur propre responsabilité, il ne faut pas que la société encourage ces comportements marginaux en les aidant, il y a d'autres gens plus méritants à aider.
  10. D'un autre côté ce n'est pas comme si le processus de montée de la violence politique était soudain, et que la pression croissante des milices "gardiennes de la révolution" ne constituait pas un baril de poudre attendant l'étincelle. Je me cite sans vergogne : Difficile tout de même d'avoir une vision partisane, mais ce n'est que la confirmation de la loi de Tocqueville sur les révolutions et du principe de Lampedusa énoncés en début de fil.
  11. Je me demande qui se voile la face, sans mauvais jeu de mots, quant au déni des cultures. Par ailleurs Johnnieboy est le seul ici à amalgamer les noirs et les arabes dans une même clinique du ghetto, ce qui n'a pas de sens en dehors d'une vision manichéenne, puisque les maghrébins locaux sont de culture méditerranéenne, comme il a été dit, avec une structure familiale fort différente des subsahariens.
  12. Sur le plan utilitariste : très bien. En revanche sur le plan moral, ça me pose un problème que les vices des camés soient financés par de l'argent public. Il faudrait au moins leur faire payer une contribution, même modique, sinon ça revient à encourager l'esclavagisme et la déchéance.
  13. Oui, surtout la Tunisie et l'Algérie, c'est moins vrai pour la Libye par exemple. D'ailleurs le facteur "anti-impérialiste" est largement surestimé dans le ressentiment attribué aux secondes et troisièmes générations par les études post-coloniales, qui sont à l'immigration ce que les études de genre sont à la sexualité. En revanche je suis d'accord avec Hank sur un point : le poids de la débilité intellectuelle n'est pas à négliger dans la recrudescence des moeurs & comportements barbares. On touche à un domaine où toute explication mono-causale est certainement fausse, nonobstant le déni ethnologique dans lequel se tient la république, car tout se mélange un peu dans cette sous-culture de banlieue, et l'islam en djellaba qui s'y développe est loin d'être le plus sophistiqué sur le plan intellectuel, il a d'abord une fonction identitaire, même si je veux bien croire qu'il a plutôt un rôle modérateur dans l'ensemble, si l'on compare avec les imprécations des féministes fanatiques.
  14. L'analogie est plaisante, mais sans plus. La famille n'est pas un clan, sauf dans l'acception sicilienne ou de la famille étendue africaine. On peut parler de communautés de valeur ou de communauté politique. Un club comme Liborg n'est pas la transposition de moeurs tribales, encore qu'il puisse y avoir des effets de meute, en revanche le besoin de bouc-émissaire est une constante des sociétés politiques.
  15. Afro-américaine plus précisément. Le facteur atavique est fort bien démontré dans cet article de Thomas Sowell, un peu mieux étayé que la vulgate sur la culture du ghetto : http://www.tsowell.com/spracecu.html Oui, mais le facteur démographique est la conséquence d'une certaine structure familiale, linguistique, religieuse, ethnologique.
  16. Et d'où vient cette culture clanique à ton avis? Encore une fois il faut arrêter avec cette paresse intellectuelle consistant à tout mettre sur le dos de la culture rap, c'est du même niveau que le poncif incriminant les jeux vidéo dans la violence.
  17. Tu sais très bien que ce n'est pas n'importe quelle femme qui se fait emmerder ou casser la gueule en banlieue, et souvent c'est le grand frère qui s'y colle. Je dis que ça doit faire longtemps que tu n'as pas mis les pieds en banlieue, ça fait longtemps que les portugais, les espagnols et les polonais se sont barrés des "quartiers sensibles", à cause du choc du voisinage et des populations, vers le périurbain et des territoires européens.
  18. Pas vraiment, faut arrêter de sortir ce poncif de journaleux comme une tarte à la crème, cf le bouquin de Lagrange, entre autres, montrant que la double appartenance est plus compliquée que ça, il y a effectivement une revendication identitaire et religieuse très forte en banlieue. Après qu'elle soit en partie fantasmée c'est une autre histoire. Disons qu'il y a un certain nombre de contre-mesures d'ordre prophylactique dans la culture maghrébine. On peut faire l'hypothèse qu'avec l'actuelle inflation des puritanismes, en banlieue, il faudra un jour choisir entre les barbus et les féministes LGBT & cie, deux formes d'identité communautaires. A tout prendre les barbus me paraissent moins tyranniques et fanatiques, en tout cas pour le moment.
  19. http://enseignementsup.blog.lemonde.fr/2013/02/06/sciences-po-bordeaux-huit-etudiants-convoques-par-la-direction-pour-sexisme/
  20. Je vous trouve bien snobs : l'arc Enies Lobby est une tuerie de l'animation, à condition de le voir en v.o On peut difficilement faire mieux par rapport au format. Son seul point faible réside dans les trop nombreuses digressions et répétitions, mais je suppose que c'est dû aux contraintes techniques de la réalisation.
  21. L'Occitanie était surtout une terre d'hérésie cathare, ceci expliquant cela.
  22. Je suppose qu'il en faut pour tous le goûts, même pour les geeks. Si seulement ça pouvait être toujours comme ça :
  23. En effet : « Les féministes blanches et l’empire » « l’homosexualité, comme identité » est « une notion » occidentale qui n’est pas adaptée au monde arabe et africain. Et par « analogie », pas adaptée non plus à ceux qui en sont issus : les habitants des « quartiers populaires ». Je sens qu'on va se marrer avec ce choc des cultures qu'on voit venir gros comme une maison. De toute façon j'ai choisi mon camp. D'autant que : http://www.atlantico.fr/pepites/circulaire-gestation-pour-autrui-ni-putes-ni-soumises-demande-christiane-taubira-ne-faire-marche-arriere-625290.html
  24. On l'a déjà vu avec l'histoire de Chitah et sa mère : c'est un drame du multiculturalisme, pas du tout une preuve de la prétendue intolérance à l'égard des moeurs homos. Nos observations sont en effet très proches, c'est bizzare.
  25. ça a l'air très moche. Je ne sais pas pourquoi ils s'acharnent à produire des adaptations affreuses en images de synthèse avec des décors de série B et des acteurs de seconde zone, alors que les animations étaient magnifiques. Un attentat précédent de ce genre avait déjà été commis contre Space Yamato, l'oeuvre la plus classique de Matsumoto.
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