free jazz

Ils n'y mettent jamais les pieds, et pour cause, comme on les comprend, encore que l'expression "zone de non droit" soit plus appropriée. Curieusement, quand les habitants un peu excédés y mettent le feu à un campement de Roms, cela fait plus de bruit que l'attaque du train, journaux et associations tirent l'alarme sur un "drame de la pauvreté". Enfin il n'est pas anormal qu'un politicien fasse campagne sur le rétablissement de l'ordre public, il n'y a pas de scandale à ce que les autorités exercent leurs fonctions régaliennes et garantissent la libre circulation dans la cité phocéenne, même si s'agissant de Marseille, cela semble peine perdue.

D'un autre côté si on t'écoute (puisque l'argument de la fin du monde semble être devenu une panacée), le seul domaine où il se passe des choses graves qui menacent la civilisation c'est dans le fil sur le foot. Ou à la rigueur, quand untel tient des propos nauséabonds alors que la convenance préconise de ne pas dire ce qu'on entend et ne pas voir ce que l'on voit. Quant aux inoffensifs anars, ils font des émules : "Après quelques recherches sur Internet, ils se choisissent pour modèle les "Black bloc", des groupes radicaux européens. Ils sont étudiants, employés ou chômeurs, ont de 20 à 30 ans, et appartiennent à une "génération issue du sang des martyrs", comme le proclame leur vidéo sur YouTube. Après avoir fait une entrée remarquée lors de la manifestation du deuxième anniversaire de la révolution, le 25 janvier, les Black bloc sont devenus la bête noire des autorités égyptiennes. Leurs codes et modes d'action directe alimentent les craintes de voir le pays sombrer davantage dans la violence." http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/02/02/les-black-bloc-nouveau-visage-de-la-contestation-egyptienne_1826233_3212.htmlhttp://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/02/02/les-black-bloc-nouveau-visage-de-la-contestation-egyptienne_1826233_3212.html

http://www.atlantico.fr/atlantico-light/ivre-viole-bonhomme-neige-et-se-gele-sexe-619122.html#VUJlZ5pIpmoaxMTQ.99

La démagogie est d'abord une défaite de la raison.

Tu as écouté les albums de Zu que j'ai postés au début du fil? C'est pas du black mais ça les enterre tous sans pb. Sinon en grindcore il y a évidemment l'inoxydable Painkiller avec ses attaques de saxophone-scud.

Il y a quand-même une grande différence, on ne dit plus bandits, brigands, hors-la-loi, truands, ni barbaresques, mais "jeunes" à problèmes.

Nos ancêtres du moyen-âge étaient extrêmement ingénieux pour la fabrication et l'utilisation des armes, y compris avec des techniques non-conventionnelles dans un petit périmètre, par exemple lors des duels judiciaires. Je te conseille vivement de regarder ce docu reconstituant les méthodes du maître d'armes Talhoffer. http://www.dailymotion.com/video/xko324_le-manuscrit-secret-du-moyen-age-1-2_news

Le dernier billet de h16, saignant à souhait, visiblement inspiré par les nombreux écrans de matière dilatoire lâchés par le gouvernement pour enfumer la populace, il en a concentré l'essence pour la passer à travers le ventilateur. http://h16free.com/2013/02/03/20746-lepuration-du-vocabulaire

C'est le premier vrai humoriste du XXI è siècle (je veux dire dans la tradition d'écriture satirique française), à part Walter bien-sûr. D'ailleurs Walter et Proust ont un style d'ironie assez proche, pas trop démonstrative. En même temps il y avait de la place vu l'armada des comiques ratés et pas drôles qui nous était imposée depuis 20 ans, ce n'était pas difficile de faire mieux que les faux rebelles en peau de lapin comme Guillon & cie, ou les pitreries pour beaufs décomplexés qui se veulent impertinents.

Ou pas, car il faut écouter Belus, Fallen et Umskiptar dans leur cohérence qui forme un cycle. Le premier amorce une transition sur un tempo moyen vers un style médiéval dépouillé et minimaliste tout en gardant les codes vocaux du metal, le second est conduit comme une chevauchée sur un tempo rapide mais pose une voix claire avec des incantations lyriques, le troisième achève l'évolution avec un tempo lent et une scanscion d'hymnes modulée qui s'inspire des bardes islandais. Au final ce n'est plus du metal comme l'a bien perçu Nick, mais une sorte de folk épique et narratif avec des entrelacs de guitares saturées. Bref cette trilogie a déçu les fans de black metal (surtout les français pour ce que j'ai lu) et autres hipsters qui glapissaient en attendant d'être terrorisés avec les recettes habituelles de l'occultisme de bazar des années 90, mais elle a séduit un nouveau public plus amateur de mélodies et de constructions élaborées. Nick : je découvre cette version du meilleur riff de metal de l'histoire, mais avec Ian Gillian au chant à la place de Ozzy, c'est pas mal du tout, surtout Tony Iommy est dantesque. http://www.youtube.com/watch?v=YEaJWYV_wXQ

Pour la pédagogie du raisonnement et la clarté de l'âge classique, la meilleure introduction c'est La logique ou l'art de penser de Arnauld & Nicole. http://www.amazon.fr/La-Logique-ou-Lart-penser/dp/2070727262/ref=sr_1_3?ie=UTF8&qid=1359883761&sr=8-3 Si tu veux rentrer de plain-pied dans le dur de l'analytique, tu peux toujours essayer le Tractatus de Wittgenstein, mais ça pourrait aussi te dégoûter tant c'est austère. Hobbes d'abord si ce n'est déjà fait. Le Citoyen vient avant le Partisan.

N'est-ce pas? Et puisqu'un déçu me demandait où était passé le fier guerrier viking, il n'a jamais été si présent puisque ses derniers albums sont des récits d'épopées nordiques, lyriquement pétris de mythologie épique et des Dieux anciens du Valhalla. Alors après je conçois très bien qu'on puisse y être hermétique, avec tous les aspects sordides du bonhomme, et aussi par peur d'avoir ensuite envie d'envahir la Pologne. Par exemple dans ces morceaux on imagine fort le guerrier rentrer des champs de batailles des Valkyries, la traversée des sombres paysages forestiers avec des mélodies martiales, puis le retour du brave au pays posant son glaive devant un fjord brumeux, regardant en direction du Royaume d'Asgard, une corne remplie de bière à la main.

Et je parie que tu fais la même chose sur les paquets de nourriture : la lecture des textes par un juif orthodoxe, ça fait peur.

"Réaco-gauchiste", rien que ça. Tu devrais faire une pause de temps en temps, entre deux analyses sartriennes du garçon de café.

C'était une boutade, n'en prenez pas ombrage. Quant à ce bref échange, il n'y a pas de débat, mais une proposition absurde et vide de sens de votre part, à savoir que Locke et Hume seraient des économistes kéynésiens, contrairement à la version officielle qui les présente comme des philosophes de la politique et de la morale. Aussi ai-je délégué à F.mas et Rincevent, plus charitables que moi, ils ont eu et la patience de vous répondre, ce à quoi je n'ai rien à rajouter, excepté que vous persistez dans votre économisme caricatural.

Faut être indulgent, pour Raoul, Locke & Hume sont des économistes quasi kéynésiens, alors de là à concevoir que commander une bière soit une quasi offre de contrat, il n'y a pas loin. D'ailleurs cette discussion rappelle beaucoup :

Le canapé explosif est-il tacite ou implicite?

Pour commencer un quasi contrat est-il implicite?

D'une façon générale, tu n'as absolument aucun humour, en sus que tout ce qui a trait au pipi-caca semble une affaire vitale pour toi. Bref je ne vais pas m'étendre sur ce sujet passionnant, si tu tiens à croire qu'il s'agit d'une pratique sans risque et super cool, grand bien te fasse. Comme je l'ai déjà dit, tu devrais changer de régime ainsi que de ton, cela ne te réussit pas, tu deviens aussi acariâtre qu'une vieille mégère.

Bon deux pages d'articles passionnants de journaleux pour expliquer que plus on est ouvert du fion, alors plus on est ouvert d'esprit. Plus évidemment on est à gauche. Plus on aime la sodomie (ça on le savait déjà en partie). Je dois dire que l'argumentation est d'une rare profondeur. Mais le plus drôle vient des commentaires exhibitionnistes de celui de slate, où des pervers se vantent de leurs exploits sodomites avec force détails. A la suite de quoi, vient un commentaire intelligent et raisonnable :

Alors qu'on les imagines fourbes et habiles à tromper leur monde, c'est à se demander si la dernière fournée de députés élus n'est pas plutôt composée de débiles légers : http://parlement.blog.lemonde.fr/2013/02/02/condamnes-au-silence-les-deputes-ps-repliquent-sur-twitter/ et http://idiocratie2012.blogspot.fr/2013/02/lengagement-paillettes.html?spref=fb

Mais si je l'ai signalé depuis le début : l'escroc en col blanc, c'est Fryer!

On peut réparer ça. Comme dit Jean-Michel Ribes, organisateur de soirée festive et citoyenne pour la tolérance :

Non et bis repetita, le libéralisme est une théorie politique de la limitation du pouvoir : des princes, du gouvernement, des parlements. Le libéralisme n'est pas l'anomie et n'interdit pas les règles déontologiques. Il ne conduit pas non plus à une petite utopie de jouisseur, du moins bien compris. Dans la réalité complexe les conflits existent, il y aura toujours des conflits dans la Cité. Vouloir mettre fin aux conflits dans un monde sans politique coïncide avec les illusions idéologiques du passé qui ont fantasmé un homme nouveau à partir d'une tabula rasa. Par ailleurs, il est curieux d'invoquer le peuple pour justifier son désir perso de s'approprier ou de louer l'utérus d'un tiers. Je précise que je suis favorable à la dépénalisation de la GPA et à son usage réservé aux couples réellement infertiles, tout en étant hostile à ce que la loi facilite ces pratiques en les organisant. Une légère difficulté encore : faut-il dénoncer les conventions internationales? Notamment celle des droits de l'enfant qui prévoit dans son article 7 qu'il a "dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux". Convention au regard de laquelle la fabrication d'un enfant apriori destiné à être privé de parent biologique au profit d'éducateurs apparaît comme un dommage.

Je ne suis pas d'accord, la bioéthique étant par définition au croisement de plusieurs disciplines, dont la biologie, la médecine et le droit. L'éthique n'est d'ailleurs pas non plus un département du droit, ce serait plutôt le contraire du point de vue déontologique, mais je ne veux pas lancer ici un débat sur la philosophie des sciences, donc baste.