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Je viens de retrouver la thèse d'un de mes profs, qu'il a ouvert avec la citation suivante :

 

 

  Citation

Quand nous instaurons un classement réfléchi, quand nous disons que le chat et le chien se ressemblent moins que deux lévriers, même s'ils sont l'un et l'autre apprivoisés ou embaumés, même s'ils courent tous deux comme des fous et même s'ils viennent tous les deux de casser la cruche, quel est donc le sol à partir de quoi nous pouvons l'établir en toute certitude? Sur quelle "table", selon quel espace d'identités, de similitudes, d'analogies, avons-nous pris l'habitude de distribuer tant de choses différentes et pareilles? Quelle est cette cohérence - dont on voit bien tout de suite qu'elle n'est ni déterminée par un enchaînement a priori et nécessaire, ni imposée par des contenus immédiatement sensibles? Car il ne s'agit pas de lier des conséquences, mais de rapprocher et d'isoler, d'analyser; d'ajuster et d'emboiter des contenus concrets; rien de plus tâtonnant, rien de plus empirique (au moins en apparence) que l'instauration d'un ordre parmi les choses; rien qui n'exige un oeil plus ouvert, un langage plus fidèle et mieux modulé; rien qui ne demande avec plus d'insistance qu'on se laisse porter par la prolifération des qualités et des formes. Et pourtant un regard qui ne serait pas armé pourrait bien rapprocher quelques figures semblables et en distinguer d'autres à raison de telle ou telle différence: en fait, il n'y a, même pour l'expérience la plus naïve, aucune similitude, aucune distinction qui ne résulte d'une opération précise et de l'application d'un critère préalable. Un "système des éléments" - une définition des segments sur lesquels pourront apparaître les ressemblances et les différences, les types de variation dont ces segments pourront être affectés, le seuil enfin au-dessus duquel il y aura une différence et au-dessous duquel il y aura similitude - est indispensable pour l'établissement de l'ordre le plus simple. L'ordre, c'est à la fois ce qui se donne dans les choses comme leur loi intérieure, le réseau secret selon lequel elles se regardent en quelque sorte les unes les autres et qui n'existe qu'à travers la grille d'un regard, d'une attention, d'un langage; et c'est seulement dans les cases blanches de ce quadrillage qu'il se manifeste comme déjà là, attendant en silence le moment d'être énoncé.

Michel Foucault - Les Mots et Les Choses (préface).

 

Au secours.

 

 

  Citation

Sujet glissant, je ne cautionne absolument absolument pas les idées de Céline, qu'on soit d'accord la dessus.

Pour comprendre le titre, il faut avoir lu Céline. Dans ces romans précédents, spécialement Voyage, on sent a quel point il détestait la guerre, les premiers chapitres de Voyage sont vraiment extraordinaire, j'ai pas d'autre mot. Je le redis, tant que je ne lirai pas mieux, je considère toujours que c'est lui qui écrit les plus belles lignes sur la connerie de la guerre. On sait que lui en était terriblement affecté. Céline, comme beaucoup d'autres, est tombé dans l'antisémitisme par pacifisme bisounours basique. Au fil du temps, il s'est mis en tête que si on déclenchait la guerre contre l'Allemagne, c'était uniquement pour en sauver les juifs. On peut diviser son idée en deux mouvements. Le premier, qui va s'avérer visionnaire, considère que si on refait une guerre mondiale ça sera un massacre, avec des millions de morts et des souffrances atroces. Le second mouvement, je l'ai déjà exprimé, est l'idée qu'on fait ça pour sauver les juifs d'Allemagne, poussé par les juifs de France et d'URSS (on sait que le youpin de base dirige le monde). Et donc, pour sauver la peau et le pognon d'une poignée de types, on va mettre l'Europe à feu et à sang. Une massacre pour une bagatelle, ou Bagatelle pour un massacre. Le titre est génial non pas par l'idée qui le sous-tend, mais sa capacité à résumer en deux mots l'idée politique de Céline à l'époque.

 

Merci. C'est quand même tiré par les cheveux, enfin quand je vois Soral et Dieudonné, plus rien ne m'étonne.

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Oui, bon, ce passage est compliqué. Mais tu ne peux pas prendre une citation et dire "Bouah, Foucault c'est illisible".

 

Prend un livre et assied toi. Et encore, si tu te forces.. C'est toujours pareil. Commence peut-être par "Surveiller et punir" qui est vraiment abordable.

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  Le 12/03/2013 à 11:33, noob a dit :

Le chien mort, le chat griffe. Problem solved, next !

 

Non le chien n'est pas mort :mrgreen:

 

Et les chats mordent aussi. Si tu es griffé, ce n'est pas par un chien, mais si tu es mordu, ce peut être un chat ou un chien.

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  Le 12/03/2013 à 11:53, Yozz a dit :

Non le chien n'est pas mort :mrgreen:

Tain cte honte faut vraiment que je me couche à des heures normales...

 

Mais un chat qui mord c'est pas vraiment une morsure, tu lui files une chasse et c'est bon. Un clebs s'il te tient la jambe selon la race t'as juste a espérer qu'il te laisse l'os.

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  Le 12/03/2013 à 10:29, poney a dit :

Heu, Voyage est son premier roman, Mort à Crédit est le suivant.

 

 

Je n'ai pas écrit le contraire. Une préquelle, ça ne veut pas dire que c'est publié ou écrit avant. Mais que dans l'univers du récit, ça se passe avant. Mort à crédit relate l'enfance et l'adolescence de Céline tandis que le Voyage se passe lorsqu'il est tout jeune homme. Mais les deux livres sont stylistiquement très similaires.

Et Céline a révolutionné la littérature française en y incorporant l'argot et le langage parlé, tout simplement.

Sinon, j'ai encore dû mal à comprendre comment l'on peut se faire chier en lisant le Voyage alors que je me retenais de ne pas rire en public lorsque je lisais certains passages.

 

  Citation

"J'ai donc pris par le long du bois et puis là, figure-toi, que j'ai rencontré notre capitaine... Il était appuyé à un arbre, bien amoché le piston !... En train de crever qu'il était... Il se tenait la culotte à deux mains, à cracher... Il saignait de partout en roulant des yeux... Y avait personne avec lui. Il avait son compte... "Maman ! maman !" qu'il pleurnichait tout en crevant et en pissant du sang aussi...

"Finis ça ! que je lui dis. Maman, elle t'emmerde !" Comme ça, dis donc, en passant !... Sur le coin de la gueule !... Tu parles si ça a dû le faire jouir la vache ! Hein, vieux ! C'est pas souvent, hein, qu'on peut lui dire ce qu'on pense, au capitaine... Faut en profiter, c'est rare !

 

 

Et la tirade d'un personnage sur l'émancipation du peuple résume en deux pages la modernité avec tellement d'humour et de justesse :

 

  Citation

"La religion drapeautique remplaça promptement la céleste, vieux nuage déjà dégonflé par la Réforme et condensé depuis longtemps en tirelires épiscopales."

Ou alors son léger délire lorsqu'il rentre d'une mission de reconnaissance qui a mal tourné :

 

 

  Citation

 

Il n’y avait plus personne au bout de la route. Les Allemands étaient partis. Cependant, j’avais appris très vite ce coup
-là à ne plus marcher désormais que dans le profil des arbres.
J’avais hâte d’arriver au campement pour savoir s’il y en avait
d’autres au régiment qui avaient été tués en reconnaissance. Il
doit y avoir des bons trucs aussi, que je me disais encore, pour
se faire faire prisonnier !... Çà et là des morceaux de fumée âcre
s’accrochaient aux mottes. «
Ils sont peut-être tous morts à l’heure actuelle ?» que je me demandais. Puisqu’ils ne veulent
rien comprendre à rien, c’est ça qui serait avantageux et pratique qu’ils soient tous tués très vite... Comme ça on en finirait tout de suite... On rentrerait chez soi... On repasserait peut-être
place Clichy en triomphe... Un ou deux seulement qui survivraient... Dans mon désir... Des
gars gentils et bien balancés,
derrière le général, tous les autres seraient morts comme le colon... Comme Barousse... comme Vanaille... (une autre vache)...
etc. On nous couvrirait de décorations, de fleurs, on passerait
sous l’Arc de Triomphe. On entrerait au restaurant, on vous servirait sans payer, on paierait plus rien, jamais plus de la vie ! On
est les héros ! qu’on dirait au moment de la note... Des défenseurs de la Patrie ! Et ça suffirait !... On paierait avec des petits drapeaux français!... La caissière refuserait même l’argent des
héros et même elle vous en donnerait, avec des baisers quand
on passerait devant sa caisse. Ça vaudrait la peine de vivre.»

 

 

 

 

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My bad, je pensais que préquelle signifiait automatiquement qu'il le précédent dans le récit mais aussi dans le temps.

 

Céline, faut le lire à voix haute, comme on dit.

Posté
  Le 12/03/2013 à 13:32, poney a dit :
Céline, faut le lire à voix haute, comme on dit.

 

Tout à fait. Ou du moins bien faire l'effort d'imaginer les personnages lorsqu'ils s'expriment.

Posté
  Le 12/03/2013 à 12:33, noob a dit :

Tain cte honte faut vraiment que je me couche à des heures normales...

 

Mais un chat qui mord c'est pas vraiment une morsure, tu lui files une chasse et c'est bon. Un clebs s'il te tient la jambe selon la race t'as juste a espérer qu'il te laisse l'os.

 

Oui mais comme tu dis, ça dépend de la race. Je préfère être mordu par un chihuahua que par un maine coon. 

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J'avais tenté de lire Naissance de la clinique il y a quelques années mais j'ai laissé tomber après les premières pages de la préface, maladroitement racoleuses. Ça m'énerve quand on essaie de me choquer.

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  Le 12/03/2013 à 10:29, poney a dit :

Sinon, Foucault, c'était un grand monsieur. Dommage qu'il soit détesté par principe par certains et aimé, tout autant par principe, par d'autres. Je pense que, pour beaucoup, les deux côtés se trompent.

Même Revel a fini par beaucoup apprécier le dernier Foucault.
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Je suis comme l'âne de Buridan, sauf que je n'hésite pas entre 2 voies mais mille livres. Et je reste sur place dans le train à jouer à des jeux sur mon smartphone. C'est dramatique.

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J'ai enfin fini « La vérité sur la monnaie » de Pascal Salin.

Des passages très intéressants mais parfois lourd (oui pascalounet je sais que la concurrence et la liberté c'est mieux, mais soit tu continue à expliquer pourquoi soit tu passe à la suite).

Publié en 90, il voyait déjà les problèmes à venir de l'Euro, le décrivant comme un des pires choix possibles. Il gagnerait à être réédité.

http://www.amazon.fr/dp/2738100988/

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Je prend toujours plaisir à lire Foucault, son écriture est élégante, et ses critiques sont incisives. Et puis c'est un auteur qui prend le temps de lire et d'écouter ce que les autres ont à dire sur le sujet qu'il étudie. Par contre, et c'est particulièrement visible dans les Mots et les Choses, je tique dès qu'il passe à l'exposé de sa propre philosophie. Comme chez Nietzsche je trouve qu'il sombre trop facilement dans le lyrisme, le prophétisme et au final j'ai du mal à saisir ce qu'il pense réellement.

 

Sinon je suis entrain de finir Après la vertu de Alasdair MacIntyre. Livre qui je pense me servira beaucoup à l'avenir. Mais pour l'instant sa lecture est encore trop fraîche, et ayant du mal à m'exprimer par écrit, j'ai peur d’énoncer des banalités ou de faire des contresens en n'en parlant. Je pense continuer mes lectures avec La liberté et le droit de Bruno Léoni ou les Souvenirs de Tocqueville.

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  Le 16/03/2013 à 01:25, Acéphale a dit :

Je prend toujours plaisir à lire Foucault, son écriture est élégante, et ses critiques sont incisives. Et puis c'est un auteur qui prend le temps de lire et d'écouter ce que les autres ont à dire sur le sujet qu'il étudie. Par contre, et c'est particulièrement visible dans les Mots et les Choses, je tique dès qu'il passe à l'exposé de sa propre philosophie. Comme chez Nietzsche je trouve qu'il sombre trop facilement dans le lyrisme, le prophétisme et au final j'ai du mal à saisir ce qu'il pense réellement.

 

 

Entièrement d'accord.

C'est un(vieux) débat : Foucault n'est-il pas plus historien/sociologue que philosophe ?

Posté
  Le 12/03/2013 à 16:07, Lancelot a dit :

J'avais tenté de lire Naissance de la clinique il y a quelques années mais j'ai laissé tomber après les premières pages de la préface, maladroitement racoleuses. Ça m'énerve quand on essaie de me choquer.

 

Par acquis de conscience j'ai réessayé hier, et je crois que j'ai tenu encore moins longtemps que la première fois. Analogies foireuses, propos fumeux, baratin jargonneux, ton condescendant et pseudo-mystique. Du vent, insupportable sur le fond comme sur la forme.

 

Pour passer à des choses plus positives, j'ai lu Le renard et le hérisson de Gould, ce type avait une culture encyclopédique et des choses très intéressantes à dire en épistémologie (malheureusement il faiblit un peu sur le statut des sciences sociales mais nul n'est parfait).

Je passe beaucoup de temps sur un de mes cadeaux de noël, un bouquin pour faire de la reliure. J'ai réussi à me taillader le doigt avec un coupe-papier, je me suis mis à la couture, je bidouille, bref je m'éclate :mrgreen: Et les résultats sont franchement pas mal.

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  Le 16/03/2013 à 01:25, Acéphale a dit :

 

Sinon je suis entrain de finir Après la vertu de Alasdair MacIntyre. Livre qui je pense me servira beaucoup à l'avenir. Mais pour l'instant sa lecture est encore trop fraîche, et ayant du mal à m'exprimer par écrit, j'ai peur d’énoncer des banalités ou de faire des contresens en n'en parlant. Je pense continuer mes lectures avec La liberté et le droit de Bruno Léoni ou les Souvenirs de Tocqueville.

 

J'ai relu des passages récemment notamment sa critique de l'émotivisme moral (qui m'était un peu passé au dessus de la tête au moment de ma première lecture) pour la mettre en perspective après mes lectures de Ayer et Moore, et sa critique courte, simple et pertinente des droits naturels (qui a pour lui le même statut ontologique que les licornes). 

 

Sinon j'ai commencé Law and economics de Gordon Tullock : j'ai été assez intrigué par sa critique de la common law et sa défense en comparaison du code napoléon. C'est assez rare pour être relevé.

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  Le 16/03/2013 à 20:00, F. mas a dit :

Sinon j'ai commencé Law and economics de Gordon Tullock : j'ai été assez intrigué par sa critique de la common law et sa défense en comparaison du code napoléon. C'est assez rare pour être relevé.

Quels sont ses arguments principaux ?
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Je viens de commencer, mais d'après la préface, c'est essentiellement lié aux coûts des jurys et aux avantages du système inquisitorial. Je remarque d'ailleurs qu'en ce moment plusieurs critiques sur le coût et l'inefficacité des jurys en France ont été formulées. Je te dirai quand j'en saurai un peu plus.

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De mon côté, je termine "Fat", de Gary Taubes (j'avais lu Good Calories, Bad Calories il y a plusieurs anées, surl e sonseil de Jesrad). C'est davantage qu'un résumé de GCBC, puisque l'auteur développe davantage certains sujets (comme les détails du mécanisme de capture lipidique par les adipocytes, ou l'insulinorésistance différentielle entre adipocytes et myocytes, qui si je me souviens bien ne figuraient pas dans GCBC). C'est vraiment très pédagogique, l'argumentaire est vraiment blindé de tous côtés contre les éventuels "oui, mais et si...", peut-être presque trop (il y a un petit côté radotant qui peut en chiffonner certains, mais je ne trouve pas ça si désagréable, in fine).

A recommander à tous ceux qui veulent perdre du poids, et surtout comprendre comment et pourquoi ça marche.

Accessoirement, la traduction est convenable, mais je soupçonne Thierry Souccar d'avoir ajouté une ou deux phrases ici-là pour vendre sa propre soupe.

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J'ai lu "Contre Rousseau" de Joseph de Maistre, recommandé ici (je n'arrive plus à trouver où), et c'était franchement décevant.

Une fois qu'on enlève tout ce qui est inutile, on peut résumer à « Rousseau ne dit rien de clair et se contredit lui-même ». Quelle révélation ! Sa vision de la nature humaine est presque aussi bancale que celle de Rousseau.

Alors ça n'a pas dû me coûter cher vu la taille du livre, et je sais bien qu'il n'a jamais été publié de son vivant. Peut-être à raison.

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Moi j'aime bien, je l'ai lu plusieurs fois avec plaisir pour m'aérer la tête après confrontation avec des rousseauistes béats (espèce très répandue). Mais c'est vrai que ça reste un pamplet, du coup la réflexion originale (ce qui n'est pas inutile) n'est pas très développée.

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  Le 24/03/2013 à 12:02, Lancelot a dit :

confrontation avec des rousseauistes béats

Eh, effectivement ça doit être dur.

En fait le bouquin est intéressant au moins pour les "passages choisis" (même si parfois incorrects) de Rousseau, notamment l'amour libre. En fait Rousseau était le premier hippie !

Posté

Je viens de finir Joseph Fouché de Zweig et je dois dire que tout ce que cet auteur écrit, ça se lit d'une traite et ça ne s'oublie pas. Après, il réussi presque à rendre sympathique un type qui pendant la terreur massacre les bourgeois et profane dans la plus pure tradition républicaine/communiste.

 

Autre livre que j'ai lu dernièrement, conseillé par tout les hebdomadaires, "L'europe barbare, 1945-1950" Keith Lowe. Un livre vraiment très intéressant, les premiers chapitres sur l'Europe au lendemain de la guerre sont grandioses, car il commence justement la ou les milliers de reportages, livres etc sur la WWII finissent. Mais par la suite, je trouve que l'auteur à tendance à parler d'un sujet tellement étendu (les violences post-WWII) qu'on a l'impression dans la suite du livre tout survoler. Et ensuite, comme on fait on inventaire des violences, on oublie que la guerre même en Europe de l'est est quand même finie, et que la situation s'améliore de beaucoup par rapport à la guerre. Bref, je regrette pas mon argent.

Et pour finir,un livre que j'ai fini dans le car ce week-end, Taras Bulba de Gogol. Alors là franchement je dois dire que si ça se lit facilement, l'histoire est vraiment gnangnan et manichéenne a souhait, nationalisme a la con. A part raconter l'histoire aux enfant le soir, je vois pas d'autre utilité au livre.

  • 2 weeks later...
Posté

Je me suis toujours demandé quel était la part de fumisterie dans son perpétuel rattachement au socialisme.

Surtout je lis en survolant l'interview qu'il voulait que l'argent circule et n’aie surtout pas à l'Etat.

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  Citation

Je me suis toujours demandé quel était la part de fumisterie dans son perpétuel rattachement au socialisme.

 

Idem. Le rattachement à postériori est l'une des aberrations préférées des marxistes en tout genre.

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