NoName Posté 3 septembre 2016 Signaler Posté 3 septembre 2016 Quand ces cases sont à grosses mailles (sisi), ça devient gênant. Personne n'est, comme le dit l'article, complètement I ou E... La plupart des gens vont tomber dans un juste milieu où la distinction se fait dans un joyeux gloubiboulga : toi tu es T, sisi je le dis, et ça va déterminer ta vie ou ton emploi. C'est caricatural au possible, ça permet de bien se représenter les choses de manière théorique mais ça s'effondre si on veut être sérieux en pratique. J'ai fait le test 3 fois en 1 an, ça fait 3 résultats, dont INTP (soit disant 2% de la pop, mais tout le monde semble tomber dessus ici... Hasard ?)
Mirisme Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 La validité externe c'est quand même important comme indicateur de la valeur d'une mesure. Je dis ça, je dis rien. Sauf que ça n'est pas le seul indicateur existant et il est largement insuffisant par lui même. Je ne comprends pas cette histoire de traitements différenciés. Par exemple la neuropsychologie est souvent basée sur la simple observation d'une poignée de patients (et ils s'arrachent entre eux les patients aux lésions particulièrement rares et aux déficit particulièrement spécifiques). Est-ce qu'il ne s'agit pas d'une discipline scientifique ? Le traitement différencié en neuropsychologie c'est la comparaison entre le patient lésé et le patient non lésé. Techniquement on est dans de la quasi-expérimentation donc ce n'est pas idéal mais les implications éthiques d'infliger des lésions à des gens juste pour faire avancer la science sont la limite de l'exercice. Après il se pose la question du lien entre le phénomène observé et la lésion, vu que les échantillons sont faibles et les variations entre patients sont non contrôlées, il devient difficile de délimiter clairement les effets des lésions. Après ils font avec ce qu'ils ont mais ils sont clairement limités. C'est aussi pour ça qu'il y a d'autres choses recherchées en neuropsycho que l'effet des lésions. C'est quoi la théorie du lien entre les Big 5 et la personnalité ? Le Big 5 mesure des qualités stables chez les individus dans le temps, ce qui est le présupposé de la recherche sur la personnalité.
Citronne Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Au bistrot. Ou dans des associations. Wouhouuu!
Sonni Ali Ber Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 - A propos de la personnalité des membres de liberaux.org, je me suis souvent demandé si la proportion de surdoué dans liberaux.org n'était pas anormalement élevé... Cécile Bost dans "Différence et souffrance de l'adulte surdoué" relève des critères propre au surdoué ; critères se trouvant fort présent chez les liborgiens.
Neomatix Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 "Surdoué" c'est à dire ? Par rapport à quoi ? Quels critères ? Si c'est par rapport aux journalistes du Monde c'est gentil mais bon... On est majoritairement INTP/J, types qui sont surreprésentés chez les forts QI, donc le lien vient peut être de là. Après il faut trouver quel est le lien de causalité, s'il y en a un.
Rincevent Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 - A propos de la personnalité des membres de liberaux.org, je me suis souvent demandé si la proportion de surdoué dans liberaux.org n'était pas anormalement élevé... Cécile Bost dans "Différence et souffrance de l'adulte surdoué" relève des critères propre au surdoué ; critères se trouvant fort présent chez les liborgiens. Bien sûr que beaucoup ici sont surdoués au sens de "gros QI". Comme sur de nombreux forums en ligne dédiés à des sujets théoriques et sans perspective immédiate de gain personnel.
Ray Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Bien sûr que beaucoup ici sont surdoués au sens de "gros QI". Comme sur de nombreux forums en ligne dédiés à des sujets théoriques et sans perspective immédiate de gain personnel. Oui mais nous on a raison, donc on est encore plus intelligents que les autres gens intelligents qui se trompent.
Citronne Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Bien sûr que beaucoup ici sont surdoués au sens de "gros QI". Comme sur de nombreux forums en ligne dédiés à des sujets théoriques et sans perspective immédiate de gain personnel. Vous imaginez le niveau intellectuel des femmes qui doivent vous supporter...
Rincevent Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 J'ai dit gros QI. Ça ne dit absolument rien sur les autres qualités humaines (ou absence d'icelles).
Sonni Ali Ber Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 J'ai dit gros QI. Ça ne dit absolument rien sur les autres qualités humaines (ou absence d'icelles). Je serais donc sans doute gros, blanc, portant des lunettes et un t-shirt gris avec une forte prédominance asociale. Il paraît également que l'intelligence artificielle peut déterminer selon les traits de votre visage votre caractère. Et si nous allons voguer dans les contrées inexplorées vous et moi afin de lutter contre nos vieux démons?
cedric.org Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Il paraît également que l'intelligence artificielle peut déterminer selon les traits de votre visage votre caractère.
Nigel Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Comme beaucoup de grands esprits ( de De Vinci à Schopenhauer), je pense qu'effectivement, on peut lire pas mal de choses sur un visage. Les gens bêtes ont souvent une tête de gens bêtes...
Neomatix Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Goethe avait une tronche d'idiot du village.
Mathieu_D Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Comme beaucoup de grands esprits ( de De Vinci à Schopenhauer), je pense qu'effectivement, on peut lire pas mal de choses sur un visage. Les gens bêtes ont souvent une tête de gens bêtes... Evidemment il suffit d'une photo pour se faire une opinion, hein. Tu nous mets un lien vers ton profil Linkedin pour qu'on se fasse un avis ta trogne ?
Nigel Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Evidemment il suffit d'une photo pour se faire une opinion, hein. Tu nous mets un lien vers ton profil Linkedin pour qu'on se fasse un avis ta trogne ? Tu n'es pas un abonné ? Sale traître !
Rincevent Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Et si nous allons voguer dans les contrées inexplorées vous et moi afin de lutter contre nos vieux démons? Peut-être, mais de quoi parles-tu au juste ?
Lancelot Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Sauf que ça n'est pas le seul indicateur existant et il est largement insuffisant par lui même. Donc les dimensions du mbti ont de la validité externe. Le traitement différencié en neuropsychologie c'est la comparaison entre le patient lésé et le patient non lésé. Techniquement on est dans de la quasi-expérimentation donc ce n'est pas idéal mais les implications éthiques d'infliger des lésions à des gens juste pour faire avancer la science sont la limite de l'exercice. Après il se pose la question du lien entre le phénomène observé et la lésion, vu que les échantillons sont faibles et les variations entre patients sont non contrôlées, il devient difficile de délimiter clairement les effets des lésions. Après ils font avec ce qu'ils ont mais ils sont clairement limités. C'est aussi pour ça qu'il y a d'autres choses recherchées en neuropsycho que l'effet des lésions. Donc on peut tirer une théorie scientifique de la pratique clinique. Le Big 5 mesure des qualités stables chez les individus dans le temps, ce qui est le présupposé de la recherche sur la personnalité. La couleur des yeux c'est vachement stable dans le temps. J'vous jure comme si j'avais le temps de faire de la nécromancie
Mirisme Posté 14 octobre 2016 Signaler Posté 14 octobre 2016 Donc les dimensions du mbti ont de la validité externe. C'est des types pas des dimensions. Sinon il ne me semble pas avoir vu beaucoup de preuve de la validité externe du MBTI justement. Le fait que le MBTI soit corrélé au Big 5 relève au mieux de la validité convergente mais ça pose de toutes façon des question sur la validité de construct des deux tests. Donc on peut tirer une théorie scientifique de la pratique clinique. On peut ériger une théorie scientifique en faisant de l'observation simple. Le truc c'est que la pratique clinique par sa nature limite l'exploration systématique (le but c'est quand même de soigner la personne). Je peux aussi tirer une théorie scientifique après 20 à être un bureaucrate terne au ministère des finances d'après mes observations. Tout ça pour dire que la pratique scientifique et clinique sont deux choses différentes et les disciplines fondamentalement cliniques sont scientifiquement plus faible par nécessité de résultat. La couleur des yeux c'est vachement stable dans le temps. Yep mais ça relève pas d'une caractéristique comportementale, émotionnelles et attitudinales stables dans le temps alors que le Big 5 mesure des caractéristiques de personnalité stables dans le temps. J'ai pas non plus spécialement le temps mais ça fait diversion, histoire de pas trop saturer.
Lancelot Posté 14 octobre 2016 Signaler Posté 14 octobre 2016 C'est des types pas des dimensions.Ça dépend ce qu'on regarde. Le test mesure bien des dimensions dont la combinaison forme un type, mais le système sous-jacent c'est plutôt les fonctions si on veut être rigoureux. Sinon il ne me semble pas avoir vu beaucoup de preuve de la validité externe du MBTI justement. Le fait que le MBTI soit corrélé au Big 5 relève au mieux de la validité convergente mais ça pose de toutes façon des question sur la validité de construct des deux tests.Ce qui va dans le sens de ma thèse initiale : le mbti n'est certainement pas parfait mais on n'a pas mieux. On peut ériger une théorie scientifique en faisant de l'observation simple. Le truc c'est que la pratique clinique par sa nature limite l'exploration systématique (le but c'est quand même de soigner la personne). Je peux aussi tirer une théorie scientifique après 20 à être un bureaucrate terne au ministère des finances d'après mes observations. Tout ça pour dire que la pratique scientifique et clinique sont deux choses différentes et les disciplines fondamentalement cliniques sont scientifiquement plus faible par nécessité de résultat.Donc on peut bien élaborer une théorie scientifique via une pratique clinique. Et en plus pour ce qui est de la pollution on a de la chance parce qu'il se trouve que la psychanalyse ce n'est pas super efficace comme pratique clinique Yep mais ça relève pas d'une caractéristique comportementale, émotionnelles et attitudinales stables dans le temps alors que le Big 5 mesure des caractéristiques de personnalité stables dans le temps.Donc le QI ça marche ?
Mirisme Posté 14 octobre 2016 Signaler Posté 14 octobre 2016 Ça dépend ce qu'on regarde. Le test mesure bien des dimensions dont la combinaison forme un type, mais le système sous-jacent c'est plutôt les fonctions si on veut être rigoureux. Au sens strict de la psychologie différentielle, le test ne mesure pas de dimension sinon il pourrait exister des types neutres. En général on parle de dimension en psycho quand c'est une variable quantitative et on parle de type quand c'est une variable qualitative. Les fonctions de Jung correspondent bien à des type (on est forcément dominant sur une fonction). Ce qui va dans le sens de ma thèse initiale : le mbti n'est certainement pas parfait mais on n'a pas mieux. Sauf que le Big 5 a de bien meilleures qualités psychométriques. Il est considéré comme meilleur que le MBTI dans la profession en tout cas (à part peut être chez des disciples de Jung faisant de la résistance). Donc on peut bien élaborer une théorie scientifique via une pratique clinique. Et en plus pour ce qui est de la pollution on a de la chance parce qu'il se trouve que la psychanalyse ce n'est pas super efficace comme pratique clinique Oui et? C'est pas comme si c'était nouveau que la psychanalyse c'est au trois quart à jeter. La psycho ne s'est pas arrêté à cette pratique clinique (même si elle garde une popularité déprimante en France). Donc le QI ça marche ? L'intelligence n'est ni un comportement, ni une attitude, ni une émotion. Donc non.
Mister_Bretzel Posté 14 octobre 2016 Signaler Posté 14 octobre 2016 Sauf que le Big 5 a de bien meilleures qualités psychométriques. Il est considéré comme meilleur que le MBTI dans la profession en tout cas (à part peut être chez des disciples de Jung faisant de la résistance). Pour avoir fait les deux je trouve que les descriptions faites à l'issue des tests se ressemblent beaucoup... My 2 cents : personnellement, je me reconnais énormément dans la description type des ENTP et moins dans ma description Big 5, qui donne l'impression que les 5 traits sont des variables totalement indépendantes. Le MBTI tente "d'unifier" et de rendre cohérent l'ensemble des 4 axes.
Rincevent Posté 14 octobre 2016 Signaler Posté 14 octobre 2016 Le MBTI tente "d'unifier" et de rendre cohérent l'ensemble des 4 axes. En fait, il tente justement de reconstituer ce qui permet d'expliquer ton positionnement sur ces axes, à savoir tes fonctions cognitives.
Sonni Ali Ber Posté 14 octobre 2016 Signaler Posté 14 octobre 2016 Peut-être, mais de quoi parles-tu au juste ? Et bien de notre amour pour les feux grégoriens, le fait que nous aimons exorciser les socialistes du mal qu'il leur habite, que nous aimons chasser le campagnol lors de la pleine lune
Mister_Bretzel Posté 14 octobre 2016 Signaler Posté 14 octobre 2016 En fait, il tente justement de reconstituer ce qui permet d'expliquer ton positionnement sur ces axes, à savoir tes fonctions cognitives. Je l'ai toujours pris dans l'autre sens : étant donné le positionnement sur les axes, voici votre comportement "typique".
cedric.org Posté 14 octobre 2016 Signaler Posté 14 octobre 2016 Et bien de notre amour pour les feux grégoriens, le fait que nous aimons exorciser les socialistes du mal qu'il leur habite, que nous aimons chasser le campagnol lors de la pleine luneJe décèle un type de personnalité alternatif ascendant fumette.
Lancelot Posté 15 octobre 2016 Signaler Posté 15 octobre 2016 Au sens strict de la psychologie différentielle, le test ne mesure pas de dimension sinon il pourrait exister des types neutres. En général on parle de dimension en psycho quand c'est une variable quantitative et on parle de type quand c'est une variable qualitative. Les fonctions de Jung correspondent bien à des type (on est forcément dominant sur une fonction).Comme précisé par mes collègues il ne faut pas confondre le test qui mesure bien (en fait assez mal c'est le problème) des dimensions, les types qui en résultent (on ne peut effectivement en avoir qu'un seul) et les fonctions qui sont le modèle sous-jacent (celles-ci on les a toutes mais on en préfère certaines). Sauf que le Big 5 a de bien meilleures qualités psychométriques. Il est considéré comme meilleur que le MBTI dans la profession en tout cas (à part peut être chez des disciples de Jung faisant de la résistance).En fait on devrait remplacer le test du mbti par le Big 5 en gardant le modèle. Oui et? C'est pas comme si c'était nouveau que la psychanalyse c'est au trois quart à jeter. La psycho ne s'est pas arrêté à cette pratique clinique (même si elle garde une popularité déprimante en France).C'était une boutade. Jung a observé intimement l'évolution de gens pas forcément malades pendant parfois très longtemps. L'intelligence n'est ni un comportement, ni une attitude, ni une émotion. Donc non. https://en.wikipedia.org/wiki/Moving_the_goalposts
Sonni Ali Ber Posté 15 octobre 2016 Signaler Posté 15 octobre 2016 Je décèle un type de personnalité alternatif ascendant fumette. Erreur. Un sens de l'humour atypique. Tenez ça va vous détendre.
Mirisme Posté 16 octobre 2016 Signaler Posté 16 octobre 2016 Comme précisé par mes collègues il ne faut pas confondre le test qui mesure bien (en fait assez mal c'est le problème) des dimensions, les types qui en résultent (on ne peut effectivement en avoir qu'un seul) et les fonctions qui sont le modèle sous-jacent (celles-ci on les a toutes mais on en préfère certaines). Un test psychologique est fait pour mesurer un construct théorique qu'on suppose présent chez les individus. Etant donné que le construct qu'on mesure est catégoriel, on ne peut pas parler de dimension car une dimension a un caractère continu. Le test mesure quelles fonction sont prioritaires chez les individu, la fonction étant prioritaire ou non, on est toujours dans une variable catégorielle. Au final on obtient un type qui est toujours une variable catégorielle. Tout ça pour dire qu'il n'existe pas de dimension mesurant l'écart entre le choux et l'oignon, on est soit un chou, soit un oignon. En fait on devrait remplacer le test du mbti par le Big 5 en gardant le modèle. Ce qui n'aurait aucun sens. Comme expliqué plus haut le MBTI mesure des variables catégorielles (parce que la théorie est comme ça) et le Big 5 des variables continues (parce que la théorie est comme ça). Utiliser une approche dimensionnelle pour le MBTI change fondamentalement le sens de ce qui est mesuré. C'était une boutade. Jung a observé intimement l'évolution de gens pas forcément malades pendant parfois très longtemps. Ce qui ne veut pas dire que les conclusions qu'il en a tiré sont bonnes. L'induction reste un outil très limité pour valider les hypothèses. C'est très utile pour en former mais insuffisant pour les confirmer. C'est pour ça que la psychanalyse a été largement délaissée par le milieu scientifique, l'expérimentation n'a pas donné des résultats probants. https://en.wikipedia...g_the_goalposts Yep mais ça relève pas d'une caractéristique comportementale, émotionnelles et attitudinales stables dans le temps alors que le Big 5 mesure des caractéristiques de personnalité stables dans le temps. L'intelligence n'est ni un comportement, ni une attitude, ni une émotion. Donc non. Je vois pas trop où j'ai "move the goalpost". D'après la définition de la personnalité en psychologie qui consiste en une caractéristique comportementale, émotionnelles et attitudinales stables, l'intelligence n'est pas une caractéristique de la personnalité. Elle est bien stable dans le temps mais c'est le seul critère qu'elle remplit.
Lancelot Posté 16 octobre 2016 Signaler Posté 16 octobre 2016 Un test psychologique est fait pour mesurer un construct théorique qu'on suppose présent chez les individus. Etant donné que le construct qu'on mesure est catégoriel, on ne peut pas parler de dimension car une dimension a un caractère continu. Le test mesure quelles fonction sont prioritaires chez les individu, la fonction étant prioritaire ou non, on est toujours dans une variable catégorielle. Au final on obtient un type qui est toujours une variable catégorielle. Tout ça pour dire qu'il n'existe pas de dimension mesurant l'écart entre le choux et l'oignon, on est soit un chou, soit un oignon.Les dimensions du test et les fonctions ne fonctionnent pas de la même manière (et les types c'est encore autre chose). Ce n'est pas comme si on ne l'avait pas déjà dit des dizaines de fois, hein. le Big 5 des variables continues (parce que la théorie est comme ça).Le Big 5 n'a pas de théorie, c'est bien son problème. Du moins il a une théorie de la mesure mais pas de la personnalité. Je vois pas trop où j'ai "move the goalpost". D'après la définition de la personnalité en psychologie qui consiste en une caractéristique comportementale, émotionnelles et attitudinales stables, l'intelligence n'est pas une caractéristique de la personnalité. Elle est bien stable dans le temps mais c'est le seul critère qu'elle remplit. Remontons le temps : des qualités stables chez les individus dans le temps, ce qui est le présupposé de la recherche sur la personnalité. Mais peu importe, si on adopte une définition de l'intelligence au sens adaptatif c'est une caractéristique éminemment comportementale.
Mirisme Posté 16 octobre 2016 Signaler Posté 16 octobre 2016 Les dimensions du test et les fonctions ne fonctionnent pas de la même manière (et les types c'est encore autre chose). Ce n'est pas comme si on ne l'avait pas déjà dit des dizaines de fois, hein. Qu'est ce que mesure les dimensions du test si ce n'est les fonctions? Il faut bien qu'il y ait un lien entre ce qui est mesuré et ce dont la théorie parle. Le Big 5 n'a pas de théorie, c'est bien son problème. Du moins il a une théorie de la mesure mais pas de la personnalité. Le Big 5 a une théorie mais elle n'explique pas d'où viennent ces traits de personnalité. En même temps, ça fait un moment qu'on essaie de mesurer la personnalité sans avoir vraiment de recherche fondamentale fructueuse dans le sujet. Il y a bien la recherche de sensation qui a l'air d'être un trait de personnalité avec une explication théorique mais c'est bien le seul truc vraiment convaincant d'un bout à l'autre que j'ai vu. Après c'est pas non plus mon sujet préféré. Mais peu importe, si on adopte une définition de l'intelligence au sens adaptatif c'est une caractéristique éminemment comportementale. C'est pour ça que j'avais précisé. En l'état actuel de la connaissance, l'intelligence serait plus définie comme une caractéristique cognitive que comportementale. Une caractéristique comportementale serait une tendance à la violence par exemple. D'ailleurs l'intelligence ne suppose pas qu'il y ait un comportement observable, comprendre un texte complexe peut relever de l'intelligence sans qu'on observe cette compréhension directement.
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