Romy Posté 2 janvier 2017 Signaler Posté 2 janvier 2017 La version corrigée: https://framadrop.org/r/YBaucOdq7q#JUlg0V1qs2gT0RMMul3H3Cs+jdZUnMoR28ZhVndjDrA= J'ai encore relu une dernière fois mais je suis bien trop immergée pour garantir qu'il n'y ait plus de coquille. Je n'ai malheureusement pas trouvé d'âme charitable dans mon entourage pour me relire (que des fanboys d'Obama en plus) donc je croise les doigts pour que ce soit pas trop mal
Rübezahl Posté 4 janvier 2017 Signaler Posté 4 janvier 2017 La version corrigée: https://framadrop.org/r/YBaucOdq7q#JUlg0V1qs2gT0RMMul3H3Cs+jdZUnMoR28ZhVndjDrA= J'ai encore relu une dernière fois mais je suis bien trop immergée pour garantir qu'il n'y ait plus de coquille. Je n'ai malheureusement pas trouvé d'âme charitable dans mon entourage pour me relire (que des fanboys d'Obama en plus) donc je croise les doigts pour que ce soit pas trop mal Merci pour tes traductions Romy. Est-ce qu'on peut mentionner un nom/lien/blog/etc pour créditer tes traductions ?
Nick de Cusa Posté 5 janvier 2017 Auteur Signaler Posté 5 janvier 2017 Mauvais climat dans la science du climat, http://reason.com/blog/2017/01/04/georgia-tech-climatologist-judith-curry
Nathalie MP Posté 5 janvier 2017 Signaler Posté 5 janvier 2017 Pourquoi Trotsky était-il favorable à l'eugénisme ? https://fee.org/articles/why-did-leon-trotsky-favor-eugenics/ Je prends. 1
Nick de Cusa Posté 5 janvier 2017 Auteur Signaler Posté 5 janvier 2017 Faisons de 2017 l'année des combustibles fossiles, https://www.masterresource.org/epstein-alex/2017-year-fossil-fuels/
ChocolateCookie Posté 5 janvier 2017 Signaler Posté 5 janvier 2017 Pourquoi les électeurs religieux ne votent pas plus pour les libéraux http://libertyviral.com/four-reasons-why-more-religious-voters-arent-libertarians/#axzz4Sz3j8L9C Je suis dessus! A moins que qqun ne l'ai déjà fait. Bonne année au fait.
ChocolateCookie Posté 5 janvier 2017 Signaler Posté 5 janvier 2017 Sinon Neuneu2k m'avait passé ça, je pense que ça vaut le coût:https://medium.com/incerto/the-intellectual-yet-idiot-13211e2d0577#.7e9x9kdle (lisez le en tout cas ^^)
Rincevent Posté 5 janvier 2017 Signaler Posté 5 janvier 2017 Oui il faut traduire ça aussi, je crois qu'on en a parlé il y a quelques semaines sur le forum. Pas trop le temps en ce moment de mon côté hélas, mais toutes les bonnes volontés sont accueillies chaleureusement.
ChocolateCookie Posté 5 janvier 2017 Signaler Posté 5 janvier 2017 Oui il faut traduire ça aussi, je crois qu'on en a parlé il y a quelques semaines sur le forum. Pas trop le temps en ce moment de mon côté hélas, mais toutes les bonnes volontés sont accueillies chaleureusement. Sinon Neuneu2k m'avait passé ça, je pense que ça vaut le coût: https://medium.com/incerto/the-intellectual-yet-idiot-13211e2d0577#.7e9x9kdle (lisez le en tout cas ^^) Rgr, si c'est pas pris avant, je m'y attaquerais après le bout sur les croyants. Toodles!
F. mas Posté 5 janvier 2017 Signaler Posté 5 janvier 2017 Un article actu chaud bouillant qui mériterait une traduction rapide : pourquoi, contrairement à ce que dit Marine Le Pen, le retour au franc et à l'ecu auraient une incidence sur l'économie française http://cleppe0.blogspot.fr/2017/01/why-le-pen-is-wrong-to-say-french.html En plus, l'article est court et assez facile à traduire
Nathalie MP Posté 5 janvier 2017 Signaler Posté 5 janvier 2017 Pourquoi Trotsky était-il favorable à l'eugénisme ? https://fee.org/articles/why-did-leon-trotsky-favor-eugenics/ Pourquoi Léon Trotski était-il favorable à l’eugénisme ? Jeffrey Tucker, FEE, 1er janvier 2017. La numérisation progressive de tous les documents historiques disponibles produit chaque jour son lot de révélations étonnantes. Parmi mes découvertes récentes, j’ai été particulièrement frappé par un article de 1934 du communiste russe Léon Trotski publié à l’époque par Liberty Magazine : « If America should go communist » (« Si l’Amérique devait devenir communiste »). Trotski, leader menchevik puis bolchevik adoré hier comme il l’est encore aujourd’hui, écrivit ce texte à une époque de sa vie où il était immensément populaire au sein de l’intelligentsia américaine. En 1917, il avait vécu à New York pendant 3 mois et avait pu établir des liens aussi solides que durables avec des communistes. Après sa rupture avec Lénine, il connut l’exil de 1927 à 1940, date à laquelle il fut assassiné à Mexico sur ordre personnel de Staline. On peut dire sans exagérer qu’en 1934, beaucoup de communistes américains, si ce n’est la majorité, se considéraient comme trotskistes, cultivant toujours l’espoir de voir émerger un communisme authentique, par opposition à la pagaille croissante qui prévalait en URSS. L’article de Trotski mentionné ci-dessus exprime avec une belle assurance comment le communisme pourrait être réalisé aux Etats-Unis. A l’époque, le New Deal commençait à être mis en œuvre, tandis que les Nazis intensifiaient leur contrôle total sur l’Allemagne. Manifestement, le capitalisme était tombé en disgrâce partout, et il était partout question de le remplacer par des systèmes de planification économique rationnelle. Dans son texte de 1934, Trotski n’est jamais situé qu’à l’extrémité la plus éloignée du spectre consensuel sur la planification. Une grande et unique chaîne de production Il écrit comme si le fait de convertir ses rêves en mots pouvait faire advenir la réalité elle-même. Gardons à l’esprit que tout ceci se passe à une époque où les communistes croyaient effectivement qu’ils pourraient générer plus de productivité que le capitalisme. « Le gouvernement soviétique américain s’emparera sans état d’âme des institutions cruciales de votre système de production : les banques, les industries clefs et les systèmes de transport et de communication… Car c’est là que les soviets américains peuvent produire de vrais miracles. La « technocratie » ne peut se réaliser pleinement que par le communisme, une fois que les mains oisives de la propriété et des profits privés auront été extirpées de votre système industriel. Les propositions les plus audacieuses de la Commission Hoover sur la standardisation et la rationalisation paraitront bien mièvres par rapport aux nouvelles possibilités ouvertes par le communisme américain. L’industrie nationale sera organisée le long des chaînes de production de vos usines modernes automatisées en continu. La planification scientifique pourra être étendue à partir de chaque usine pour s’appliquer à l’ensemble de votre système économique. Les résultats seront prodigieux. Les coûts de production seront ramenés à 20 %, ou moins, de leur niveau actuel, ce qui aura pour effet d’accroître rapidement le pouvoir d’achat de vos agriculteurs. A n’en point douter, les soviets américains organiseront leurs propres entreprises agricoles géantes, telles des écoles de collectivisation volontaire. Vos fermiers auront vite fait de voir s’il est à leur avantage de rester isolés ou de rejoindre la chaîne collective… Sans contrainte aucune ! » Quant à la liberté d’expression, Trotski explique qu’elle sera garantie, non par la propriété privée des moyens de production, mais plutôt par le contrôle du parti. Qu’est-ce qui pourra être imprimé, qu’est-ce qui ne le pourra pas ? Selon lui, « l’Amérique soviétique devra trouver une nouvelle solution pour répondre à la question de savoir comment le pouvoir de la presse doit fonctionner dans un régime socialiste. Ceci pourrait être fait sur la base d’une représentation proportionnelle des votes obtenus à chaque élection dans les soviets. » Voilà qui n’est guère prometteur. La question de l’eugénisme Après deux ans de recherche sur ce sujet, j’ai abouti à une règle qui fonctionne à merveille sur les intellectuels de cette époque (les années 1930) : grattez un socialiste et vous découvrirez un eugéniste qui trépigne d’impatience à l’idée d’utiliser le pouvoir de l’Etat pour décider qui peut vivre et qui doit mourir. Il s’avère qu’elle s’applique également très bien à Trotski. Regardez cet étrange paragraphe de son article de 1934 : « Alors que les imbéciles romantiques de l’Allemagne nazie rêvent de redonner sa pureté originelle, ou plutôt sa puanteur originelle, à l’antique race de la Forêt-Noire européenne, vous les Américains, après avoir pris fermement possession de votre machinerie économique et de votre culture, vous appliquerez des méthodes authentiquement scientifiques au problème de l’eugénisme. D’ici un siècle, votre melting-pot de races donnera naissance à une nouvelle espèce d’humains, les premiers à mériter véritablement le nom d’Homme. » Les vues que Trotski exprime ici ne sont certes pas différentes de celles des intellectuels standards de l’époque. L’eugénisme était une perspective que la plupart d’entre eux aspiraient à convertir en politique publique, des folles angoisses de Madison Grant sur un génocide blanc en 1916 jusqu’au plaidoyer de Gunnar Myrdal en faveur de la stérilisation barbare pratiquée par la Suède au nom de la pureté de la race. Malgré cela, on ne peut s’empêcher de se demander ce que Trotski avait à l’esprit en tenant de tels propos. Sa promotion de l’eugénisme était-elle motivée par une panique raciale, comme c’était le cas de beaucoup d’intellectuels de l’Ere progressiste ? S’agissait-il simplement d’améliorer la composition génétique de l’individu moyen ? On peut aussi imaginer qu’il avait en fait une visée politique. La réponse ultime à « l’esprit bourgeois » ne serait-elle pas à trouver du côté de l’extermination par stérilisation, exclusion, appauvrissement et mort en une génération ? Difficile à dire. Mais une chose est certaine. Lorsque vous aspirez à contrôler la machinerie économique et culturelle de n’importe quelle société, vous ne pouvez en aucun cas laisser la question essentielle de la démographie à « l’anarchie du marché. » En d’autres termes, si un aspirant planiste sociétal nourrit l’espoir de faire avancer une nation entière dans la direction qu’il a lui-même choisie, il ne peut se permettre de négliger la question de savoir qui est né, qui pourra vivre longtemps et qui doit mourir précocement. En ce domaine, s’en remettre à des choix extérieurs revient à abandonner entièrement le projet. Planifier implique nécessairement de contrôler la vie elle-même. C’est pour cette raison que tant d’intellectuels de la fin du XIXème siècle et de la première moitié du XXème croyaient si intensément aux programmes eugénistes pilotés par l’Etat. Il faut bien voir que nombre de politiques sociales qui émergèrent pendant cette période subissaient l’influence des considérations eugénistes de l’époque – pas seulement la stérilisation, mais également le salaire minimum, la durée maximum du travail, le contrôle de l’immigration, les lois d’urbanisme, les privilèges syndicaux, les licences de mariage, et même, aussi bizarre que cela puisse paraître, la création des parcs nationaux. Les idées de Trotski n’étaient en rien différentes, et c’est parfaitement cohérent. Après tout, on a affaire à un homme qui ordonna les purges les plus vicieusement meurtrières quand il était à la tête de l’Armée rouge et dont les aspirations au contrôle allaient jusqu’à s’opposer au chewing-gum qu’il considérait comme une ruse capitaliste pour occuper les travailleurs. Observant des gens en train de mâcher des chewing-gums dans le métro new-yorkais, il écrivait en 1917 : « Le capital n’aime pas que les travailleurs réfléchissent et il a peur… En conséquence, il a pris des mesures… Il a installé des distributeurs automatiques dans le métro et il les a remplis de chewing-gums sucrés dégoûtants. Levant automatiquement la main vers ces automates, les travailleurs s’emparent de ces gommes douceâtres et ils les triturent par le mouvement automatique de leurs mâchoires… On dirait un rite religieux, comme une prière silencieuse au Dieu-Capital. » Et Trotski de conclure son article de 1934 sur un dernier rêve fleuri : une fois que l’Amérique aura créé le nouvel homme communiste grâce à l’eugénisme et la planification d’Etat, il deviendra parfaitement évident que « dès la troisième année du régime soviétique en Amérique, plus personne ne mâchera de chewing-gum ! » Désolé, Léon, nous faisons encore des enfants selon nos désirs et nous mâchons toujours du chewing-gum ! Article d’origine : Why Did Leon Trotsky Favor Eugenics ? --------- Remarques : 1) Techniquement, conveyor belt signifie "tapis roulant" mais dans le contexte plus imagé que technique du texte de Trotski, j'ai préféré parler de chaîne de production. 2) J'ai utilisé "armée rouge" plutôt que "gardes rouges" comme le fait Tucker car cela me semble plus approprié sur le plan historique. 3) Trotski ou Trotsky : les 2 existent en français. (manifestement le correcteur orth de Liborg préfère y !) 4) Il existe une traduction en français du texte de Trotski, mais je la trouve un peu mécanique. A toutes fins utiles, la voici : https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/bcs/bcs06.htm Trotski et Eugénisme.docx
Nick de Cusa Posté 6 janvier 2017 Auteur Signaler Posté 6 janvier 2017 Un article actu chaud bouillant qui mériterait une traduction rapide : pourquoi, contrairement à ce que dit Marine Le Pen, le retour au franc et à l'ecu auraient une incidence sur l'économie française http://cleppe0.blogspot.fr/2017/01/why-le-pen-is-wrong-to-say-french.html En plus, l'article est court et assez facile à traduire ich nehme getan
Romy Posté 6 janvier 2017 Signaler Posté 6 janvier 2017 Merci pour tes traductions Romy. Est-ce qu'on peut mentionner un nom/lien/blog/etc pour créditer tes traductions ? De rien. Je suis ravie de pouvoir aider et j'essayerai de le faire régulièrement. Pas besoin de créditer les traductions.
ttoinou Posté 6 janvier 2017 Signaler Posté 6 janvier 2017 Une autre traduction que j'avais faite en juillet et non publiée : Une vraie démocratie : le marchéLa désillusion du processus démocratique est un thème récurrent dans la politique actuelle. La plainte principale derrière cette tendance est l’idée que “nos” institutions politiques ont été détournées par de puissants intérêts qui dénient aux voteurs un apport significatif aux processus de décisions. Aussi, on s’inquiète que les choix démocratiques protègent peu les droits des minorités électorales. Ces critiques ont des parts de vérité, bien qu’elles soient souvent utilisées par des partis perdants pour justifier des résultats qu’ils n’approuvent pas. Mais il est vrai que les peuples sont de plus en plus fâchés avec un processus qui les exclut à chaque fois qu’ils sont comptés parmi les 49% malchanceux. Si seulement il y avait un système démocratique de prises de décisions dans lequel tous les membres de la société ont le droit à la parole, un système qui ne peut être contrôlé par les riches et les puissants. Si seulement il y avait un système dans lequel tous les gens pouvaient choisir de distribuer leurs richesses à ceux qu’ils pensent être les meilleurs pour améliorer leurs vies et celles de leurs semblables. Bien sûr, un tel système existe : il est appelé le marché. Le marché libre est une véritable démocratie qui offre tous les bénéfices supposément trouvés dans les systèmes politiques démocratiques sans leurs inconvénients. L’analogie entre marchés et démocratie a une longue histoire dans l’école d’économie autrichienne. Par exemple, l’économiste américain Frank Fetter défendait que le marché est “une démocratie où chaque centime donne droit à un vote” (Fetter, 1905, p. 394). Quand les marchés sont libres des privilèges monopolistiques, les valeurs des consommateurs déterminent le déroulement de la production. “Il y a sans aucun doute une grande force économique qu’une opinion publique éclairée, même sans association formelle, peut en grande partie mettre en marche. Chaque individu peut former une association de consommateurs… Il a un dollar ; ira-t-il au théâtre ou acheter dix glaces ? Il décide d’acheter un bouquin et plus de papiers seront fabriqués, plus d’imprimeries tourneront… Chaque achat a des conséquences de grandes portées… Vous ne pouvez pas échapper ce choix même en enterrant votre monnaie, car cela représente une demande en or ou un cadeau à l'émetteur de monnaie fiduciaire.“ (Fetter, 1905, pp. 394–395, italique rajoutée) Chaque consommateur “vote” en permanence à travers l’achat ou le refus d’acheter. Riche et pauvre ont tous deux leur mot sur ce qui doit être produit, dans quelles quantités et de quelles qualités. Ludwig Von Mises adopte l’analogie de Fetter dans son œuvre, mais met en avant qu’il est trompeur de penser que les marchés essayent d’imiter les méthodes démocratiques. La relation est plutôt en sens inverse : “Il serait plus exact de dire qu'une constitution démocratique est une combinaison qui cherche à donner au citoyen, dans la conduite du gouvernement, la même souveraineté que l'économie de marché leur donne en leur qualité de consommateurs. Néanmoins, la comparaison est imparfaite. En démocratie politique, seuls les votes émis en faveur du candidat ou du programme qui a obtenu la majorité ont une influence sur le cours des événements politiques. Les votes de la minorité n'influent pas directement sur les politiques suivies. Tandis que sur le marché aucun vote n'est émis en vain. Chaque franc dépensé a le pouvoir d'agir sur les processus de production. “ Mises, 1949, chapitre 15 de L'Action humaine Si les entrepreneurs veulent survivre sur le marché, ils n’ont pas d’autres choix que de fournir de meilleurs biens et services à de meilleurs prix. Ils ne peuvent pas se permettre d’ignorer les opinions de même 5% des voteurs, encore moins celles des 49%. S’ils le font, leurs clientèles vont vite trouver d’autres candidats et partis à fréquenter. Dans les propres mots de Mises, “les entrepreneurs sont virtuellement les mandataires ou les fiduciaires des consommateurs, nommés de façon révocable dans une élection répétée au quotidien”. Plutôt que de céder aux intérêts spécifiques des quelques-uns, les entrepreneurs répondent aux besoins des individus et des marchés de niche, en plus de ceux de la production de masse. Fetter et Mises se sont tous deux rendus compte que les marchés économiques offrent un unique type de prises de décisions “démocratiques” dans lesquelles les valeurs concurrentes de nombreux individus sont réconciliées. Cette méthode compétitive fait pâle figure comparée à l’organisation planifiée d’une économie socialiste. “Des concours d’éloquences et des compétitions littéraires se déroulent grâce à un ensemble de juges aux opinions bien-fondées qui attribuent la récompense… Pourtant il y a aussi des concours tranchés différemment. Si quelqu’un s’affiche comme orateur et fait payer l’entrée de sa conférence cinquante centimes, toute personne qui viendra l’écouter votera qu’il est un orateur, toute personne à l’écart votera qu’il n’a pas cette qualité. La première forme de jugement est autoritaire, la seconde compétitive. La méthode de distribution par l’autorité repose sur le principe qu’un individu (ou un groupe d’individus) est seul juge des mérites de l’autre et décrète en conséquence ce qui lui est dû, pas ce que lui individuellement est prêt à payer. [...] L’essence du socialisme est de généraliser ce type de méthodes. ” (Fetter, 1905, pp. 407–408; italique rajoutée) La démocratie de libre-marché est précieuse précisément parce qu’elle place le pouvoir dans les mains de ces entrepreneurs qui montrent leur capacité d’utiliser ce pouvoir pour le bénéfice des masses. Ce mandat peut être révoqué à tout moment si les consommateurs n’ont plus confiance ; ainsi les entrepreneurs se battent constamment pour essayer de conserver cette confiance et ce mandat. Cependant, ce que Fetter appelle la méthode autoritaire ignore ce mandat, le remplaçant par des décisions arbitraires d’organismes de réglementations et des intérêts privés qu’ils soutiennent. Que ce soit démocratique ou socialiste, les organisations politiques ne peuvent survivre aux standards avancés par les marchés compétitifs. Un bulletin de vote ne pourra jamais remplacer un simple ticket de caisse. Traduction Antoine Dornstetter pour Contrepoints de The Market is True Democracy. Il faut lire l'article d'origine pour voir les bloc citations
Dardanus Posté 8 janvier 2017 Signaler Posté 8 janvier 2017 C'est un peu le problème des traductions toujours demandées mais pas toujours publiées, oubliées dans le flot de l'actualité.
ttoinou Posté 8 janvier 2017 Signaler Posté 8 janvier 2017 Bah justement ça n'avait rien à voir avec l'actualité (donc aucune deadline) et j'en ai juste parlé vitefait en mettant un lien vers le gdoc donc je dirais que c'est de ma faute
Nick de Cusa Posté 8 janvier 2017 Auteur Signaler Posté 8 janvier 2017 Ça va se faire mais pas évident de dire quel jour
Nick de Cusa Posté 9 janvier 2017 Auteur Signaler Posté 9 janvier 2017 Louis XIV a créé l'État Nation et pourquoi regarder Netflix, https://fee.org/articles/louis-xiv-of-france-founded-the-nation-state-but-how-and-why/
Rübezahl Posté 9 janvier 2017 Signaler Posté 9 janvier 2017 https://fee.org/articles/louis-xiv-of-france-founded-the-nation-state-but-how-and-why penser à virer les petits trucs qui sont parfois ajoutés au bout
PABerryer Posté 9 janvier 2017 Signaler Posté 9 janvier 2017 J'ai lu le truc et historiquement c'est totalement faux ce qui est dit, en particulier sur la naissance de l'Etat Nation. Je n'en recommande pas la traduction/diffusion.
eclipse Posté 11 janvier 2017 Signaler Posté 11 janvier 2017 Sinon Neuneu2k m'avait passé ça, je pense que ça vaut le coût: https://medium.com/incerto/the-intellectual-yet-idiot-13211e2d0577#.7e9x9kdle (lisez le en tout cas ^^) Oui il faut traduire ça aussi, je crois qu'on en a parlé il y a quelques semaines sur le forum. Pas trop le temps en ce moment de mon côté hélas, mais toutes les bonnes volontés sont accueillies chaleureusement. Bonne année à tous ! À relire, quelques expressions sont assez alambiquées. L'intellectuel mais idiot.odt Question subsidiaire : est-ce que vous acceptez les fichiers écrits en Markdown ?
Extremo Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 Do You Know Who the Swiss President Is? Article sur le système politique suisse et les effets bénéfiques de la décentralisation, d'un pouvoir exécutif faible, et de la démocratie directe au niveau local.
Hugh Posté 13 janvier 2017 Signaler Posté 13 janvier 2017 https://www.libertarianism.org/columns/ancient-greeces-legacy-liberty-public-services-athens? "How were police services, courts, and education provided in ancient Athens?" Intéressant, oui, avait également l'esclavage (je sais), mais il y a choses importantes dans le texte (18 paragraphes). Bon surtout pour ceux qui disent "ah, mais et la police, justice,etc..."
Dardanus Posté 14 janvier 2017 Signaler Posté 14 janvier 2017 Curieux mais nos libéraux anglo-saxons sont toujours en extase devant la merveilleuse liberté des systèmes esclavagistes comme le bon vieux Sud victime des méchants étatistes yankees. Hum…
Nick de Cusa Posté 14 janvier 2017 Auteur Signaler Posté 14 janvier 2017 Transition énergétique : coûts hors de contrôle selon la Cour des Comptes allemande http://notrickszone.com/2017/01/13/germanys-federal-accounting-office-slams-government-for-out-of-control-electricity-costs/#sthash.poGrIapK.dpbs
Séverine B Posté 15 janvier 2017 Signaler Posté 15 janvier 2017 Suggestion du chef : https://reason.com/blog/2017/01/13/seasteading-institute-comes-to-agreement
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