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Hayek's plosive

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L'idée simple c'est que si rien ne protège une invention, qui va se faire chier à inventer un truc si c'est pour se le faire piquer par le premier commercial venu.

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  Le 23/01/2019 à 12:57, POE a dit :

L'idée simple c'est que si rien ne protège une invention, qui va se faire chier à inventer un truc si c'est pour se le faire piquer par le premier commercial venu.

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Gutenberg

T'il sur Benjamin Franklin , ce libéral sans culotte, révolutionnaire et homme de science, avait dépose toutes ses inventions au domaine public.

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  Le 23/01/2019 à 12:57, POE a dit :

L'idée simple c'est que si rien ne protège une invention, qui va se faire chier à inventer un truc si c'est pour se le faire piquer par le premier commercial venu.

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N'importe quel geek.

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  Le 23/01/2019 à 12:57, POE a dit :

L'idée simple c'est que si rien ne protège une invention, qui va se faire chier à inventer un truc si c'est pour se le faire piquer par le premier commercial venu.

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Ça arrive tout le temps pour des tas de trucs brevetés 

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  Le 23/01/2019 à 16:08, NoName a dit :

Ça arrive tout le temps pour des tas de trucs brevetés 

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Oui, le brevet ça ne sert à rien, et en plus ça coûte un fric monstrueux. Je pense sincèrement que ça décourage le petit qui n'a pas les moyens de payer un brevet et qui peut se faire piquer son idée par un gros qui peut le breveter. Et ça finit entre des gros qui se copient, puisque le petit ne peut pas se payer un avocat.

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Dans le cas de romans j'ai du mal à voir comment l'écrivain ne pourrait pas faire valoir des droits sur la vente de son histoire.

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  Le 23/01/2019 à 12:57, POE a dit :

L'idée simple c'est que si rien ne protège une invention, qui va se faire chier à inventer un truc si c'est pour se le faire piquer par le premier commercial venu.

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Idée simpliste surtout. 

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  Le 23/01/2019 à 17:10, Mathieu_D a dit :

Dans le cas de romans j'ai du mal à voir comment l'écrivain ne pourrait pas faire valoir des droits sur la vente de son histoire.

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Moi j’ai du mal à voir comment écrire une histoire te donne un droit sur la propriété des autres.

Posté
  Le 23/01/2019 à 16:16, Liber Pater a dit :

 

Oui, le brevet ça ne sert à rien, et en plus ça coûte un fric monstrueux. Je pense sincèrement que ça décourage le petit qui n'a pas les moyens de payer un brevet et qui peut se faire piquer son idée par un gros qui peut le breveter. Et ça finit entre des gros qui se copient, puisque le petit ne peut pas se payer un avocat.

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Beaucoup de recherche médicale est faite par des petits qui ensuite se font racheter à des montants délirants par les gros qui peuvent presser le consommateur grâce au brevet.

Les gros labos c’est à la louche la gestion de la réglementation, le marketing et la production. Le côté recherche, c’est très largement de l’acquisition d’autres. Pour des montants délirants.

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  Le 23/01/2019 à 17:10, Mathieu_D a dit :

Dans le cas de romans j'ai du mal à voir comment l'écrivain ne pourrait pas faire valoir des droits sur la vente de son histoire.

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S'il ne veut pas être copié ça ne dépend que de lui : il n'a qu'à vendre des bouquins tout écrit en captcha.

 

 

ddla.png

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  Le 23/01/2019 à 17:21, Tramp a dit :

Moi j’ai du mal à voir comment écrire une histoire te donne un droit sur la propriété des autres.

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Ben donc tu écris une histoire n'importe qui peut la vendre sans que tu aies ton mot à dire ?

Posté
  Le 23/01/2019 à 17:27, Mathieu_D a dit :

Ben donc tu écris une histoire n'importe qui peut la vendre sans que tu aies ton mot à dire ?

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Tu peux bien revendre d’occasion non ? L’auteur n’a pas son mot à dire.

Posté
  Le 23/01/2019 à 17:10, Mathieu_D a dit :

Dans le cas de romans j'ai du mal à voir comment l'écrivain ne pourrait pas faire valoir des droits sur la vente de son histoire.

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  Le 23/01/2019 à 17:27, Mathieu_D a dit :

Ben donc tu écris une histoire n'importe qui peut la vendre sans que tu aies ton mot à dire ?

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Faut s’adapter. Ecrire un roman peut te donner accès à d’autres manières de gagner de l’argent : professeur, conférencier, etc. Adapt or die.

Posté

Encore le musicien peut faire des concerts, l'écrivain ne peut pas se rémunérer avec des lectures.

 

On peut imaginer qu'il puisse monnayer sa notoriété à défaut de l'oeuvre, mais là encore il faut que la paternité de l'oeuvre soit respectée.

Posté
  Le 23/01/2019 à 17:36, Johnnieboy a dit :

 

 

 

Faut s’adapter. Ecrire un roman peut te donner accès à d’autres manières de gagner de l’argent : professeur, conférencier, etc. Adapt or die.

Expand  

 

Il reste le feuilleton dans la presse aussi.

@Mathieu_D

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Posté
  Le 23/01/2019 à 17:36, Johnnieboy a dit :

Adapt or die.

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Oui je sais bien qu'on ne peut pas renier la réalité et que forcément, si le marché de la vente d'histoire n'existe plus, il faudra bien faire autrement.

Posté
  Le 23/01/2019 à 17:39, Mathieu_D a dit :

Oui je sais bien qu'on ne peut pas renier la réalité et que forcément, si le marché de la vente d'histoire n'existe plus, il faudra bien faire autrement.

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Tiens, tu peux aussi devenir scénariste pour films ou surtout pour séries TV. Bref, des formes artistiques vont disparaître ou presque et d’autres se créeront. Le roman va encore survivre au moins quelques siècles mais l’humanité a vécu sans, elle pourra vivre sans à nouveau.

Posté

C'est pas le même métier.

En fait, historiquement et peut-être encore plus actuellement les romanciers ont très souvent  déjà un autre métier (ou était rentier) de toute façon, donc ce ne sera pas un changement radical.

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Ça, je pense pas que tu en aies la connaissance suffisante pour juger (parce que d'un point de vue pratique, ça demanderait d'y passer la majorité de sa vie éveillée avant de se faire une idée).

Posté
  Le 23/01/2019 à 17:49, Fagotto a dit :

C'est pas le même métier.

En fait, historiquement et peut-être encore plus actuellement les romanciers ont très souvent  déjà un autre métier (ou était rentier) de toute façon, donc ce ne sera pas un changement radical.

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Non, ce que j’aurais dû dire, c’est que ceux qui aspiraient à devenir romanciers aspireront à devenir scénaristes. Et c’est quand même assez poreux

Posté
  Le 23/01/2019 à 18:00, Fagotto a dit :

Ça, je pense pas que tu en aies la connaissance suffisante pour juger (parce que d'un point de vue pratique, ça demanderait d'y passer la majorité de sa vie éveillée avant de se faire une idée).

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Hayek mec : c’est toute la vie pour une personne mais heureusement, on est 7 milliards.

Posté
  Le 23/01/2019 à 18:08, Johnnieboy a dit :

Et c’est quand même assez poreux 

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Pas tant que ça.

 

  Le 23/01/2019 à 18:08, Tramp a dit :

Hayek mec : c’est toute la vie pour une personne mais heureusement, on est 7 milliards

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Y a pas 7 milliards de lecteurs de romans, et l'efficacité n'est pas immédiate, cf Moby Dick que tu lisais récemment, mal reçu à sa sortie et longtemps oublié. Sinon tu trouveras plein de lecteurs qui te diront que de bons romans sortent encore.

Posté
  Le 23/01/2019 à 17:37, Tramp a dit :

Il reste le feuilleton dans la presse aussi. 

@Mathieu_D

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Les éditions pirates belges ennuyaient énormément Balzac à l'époque.

 

Après, je ne suis pas sûr que le droit d'auteur en littérature soit une question de rémunération de l'auteur ; c'est plus une question de capital risque au niveau de l'imprimeur.

 

  Le 23/01/2019 à 18:08, Johnnieboy a dit :

Non, ce que j’aurais dû dire, c’est que ceux qui aspiraient à devenir romanciers aspireront à devenir scénaristes. Et c’est quand même assez poreux

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californication-david-duchovny.jpg

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  Le 23/01/2019 à 17:32, Hank Rearden a dit :

L'auteur a quand même un droit sur son oeuvre, pas son support.

 

Comment rémunérer un romancier/ un musicien sans qu'il prenne une part à un moment donné sur le support de son oeuvre?

Expand  

 

À mon avis on confond deux problèmes ici: celui de la propriété et celui de la paternité.

Un auteur n'est pas propriétaire de son histoire en elle-même, mais à mon avis il est légitime de considérer comme fraude le fait de vendre l'histoire d'un autre sous son nom à soi. Comme si je vendais les Misérables en disant que c'est moi qui la écrit 

 

  Le 23/01/2019 à 17:37, Mathieu_D a dit :

Encore le musicien peut faire des concerts, l'écrivain ne peut pas se rémunérer avec des lectures.

 

On peut imaginer qu'il puisse monnayer sa notoriété à défaut de l'oeuvre, mais là encore il faut que la paternité de l'oeuvre soit respectée.

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Payer l'auteur pour des lectures ça se fait, Dantec faisait des lectures de son bouquin en salle de spectacle 

 

 

  Le 23/01/2019 à 17:49, Fagotto a dit :

C'est pas le même métier.

En fait, historiquement et peut-être encore plus actuellement les romanciers ont très souvent  déjà un autre métier (ou était rentier) de toute façon, donc ce ne sera pas un changement radical.

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En effet 

Posté
  Le 23/01/2019 à 17:32, Hank Rearden a dit :

L'auteur a quand même un droit sur son oeuvre, pas son support.

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Ça se traduit comment concrètement un droit sur son œuvre sans impacter les supports ?

 

  Citation
Comment rémunérer un romancier/ un musicien sans qu'il prenne une part à un moment donné sur le support de son oeuvre?
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C’est leur problème.

Posté
  Le 23/01/2019 à 22:45, Tramp a dit :

 

Ça se traduit comment concrètement un droit sur son œuvre sans impacter les supports ?

 

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Une rémunération forfaitaire one shot de l'éditeur du support à l'auteur. L'éditeur devient propriétaire de l'oeuvre.

 

Ou bien l'auteur se fait lui même éditeur de ses supports. 

Posté
  Le 23/01/2019 à 21:00, Bézoukhov a dit :

Les éditions pirates belges ennuyaient énormément Balzac à l'époque. 

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Un marché qu'il n'aurait pas cherché à toucher s'il n'y avait pas eu ces éditions pirates belges. Bref tout le monde est gagnant : Balzac a vendu son feuilleton à un journal, les belges peuvent le lire sur un autre support, Balzac est connu par les français et les belges.

Il était peut-être aigri parce qu'il n'a pas touché un centime sur ces lecteurs, mais ce n'est pas un mal en soi.

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