PABerryer Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 C'est con, mais alors con, surtout qu'il y en avait!
Philiber Té Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 C'est con, mais alors con, surtout qu'il y en avait! Apparemment pas assez d'après certains ("massivement" tout de même). Et après on va reprocher aux musulmans de mélanger religion et politique, alors que justement ils laissent les autres vivre tranquillement...
Freezbee Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Par amusement plus que par irritation : cette interview de l'ineffable Marie Monique Robin, désormais très versée en économie (mais toujours humble). OGM, agroécologie, changement climatique, à chaque fois, on a l’impression que, quand vous vous saisissez d’un sujet, vous lisez tout sur tout…C’est mon rôle de journaliste. C’est comme ça que je le vois. Je suis une passeuse, moi. Pour me faire un avis sur le changement climatique, il faut que je lise 200 ou 300 études, sinon je n’ai pas d’avis sur la question. Si Albert Londres était là aujourd’hui et voyait comment l’humanité a été capable de transformer la délicate chimie de l’atmosphère, de l’océan, il dirait : « La plume dans la plaie, oui, mais maintenant, il faut surtout montrer comment faire autrement ». Dénoncer, ce n’est plus suffisant. Il nous incombe à nous, journalistes – n’oubliez pas qu’on est le quatrième pouvoir –, de faire en sorte qu’on n’aille pas vers l’effondrement.
Corned beef Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Il faut renouer avec la conception des classiques, ces économistes britanniques du XVIIIe et XIXe siècles : les Adam Smith, John Stuart Mill. Ces auteurs, je les ai lus pour la première fois de ma vie. Ils ont dès le départ considéré qu’il y aurait des limites au développement, que l’accroissement de la production servait à atteindre un certain niveau de bien-être pour le peuple souverain, mais qu’il fallait ensuite tendre vers un état stationnaire. Les néoclassiques – qui continuent d’inspirer tous les économistes contemporains – ont manipulé cette pensée. Si les économistes classiques considéraient qu’il y a trois facteurs à la production : la terre – au sens large de ressources –, le capital et le travail, pour les néoclassiques, il n’y a plus que le capital et le travail. Pour eux, on peut substituer les ressources par autre chose : du capital, de la technologie, etc. Ah. Quelqu'un pour confirmer ?
Adrian Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 http://www.econlib.org/library/Mill/mlP61.html
Freezbee Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Quelqu'un pour confirmer ? https://en.wikipedia.org/wiki/Classical_theory_of_growth_and_stagnation et... Les premiers économistes ont par exemple longtemps cru que l'économie se dirigeait vers un « état stationnaire » où la croissance serait « terminée ». David Ricardo ou Adam Smith font partie des classiques anglais, « pessimistes », qui croient à cet état stationnaire. (Wikiberal)
Fenster Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/jun/09/french-public-debt-audit-illegitimate-working-class-internationalim The Guardian...
Corned beef Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 http://www.econlib.org/library/Mill/mlP61.html https://en.wikipedia.org/wiki/Classical_theory_of_growth_and_stagnation et... Merci.
Lancelot Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Cherchez la différence : Ils ont dès le départ considéré qu’il y aurait des limites au développement, que l’accroissement de la production servait à atteindre un certain niveau de bien-être pour le peuple souverain, mais qu’il fallait ensuite tendre vers un état stationnaire Les premiers économistes ont par exemple longtemps cru que l'économie se dirigeait vers un « état stationnaire » où la croissance serait « terminée ».
Tramp Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Sauf que les classiques ne disaient pas qu'il "fallai" tendre vera cet état comme si c'était une décision politique mais que ca allait être simplement la conséquence des rendements decroissants.
NoName Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Joli le petit glissement. Fallait le voir
Lancelot Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 C'est bien beau de "lire tout sur tout", encore faut-il lire correctement.
DiabloSwing Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Sauf que les classiques ne disaient pas qu'il "fallai" tendre vera cet état comme si c'était une décision politique mais que ca allait être simplement la conséquence des rendements decroissants. Bien vu.
ModernGuy Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Sauf que les classiques ne disaient pas qu'il "fallai" tendre vera cet état comme si c'était une décision politique mais que ca allait être simplement la conséquence des rendements decroissants.On a la la base de la thèse marxiste de la baisse tendancielle du taux de profit, non ?
Corned beef Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Dans son esprit ça revient au même, la fin de la croissance est inéluctable, il faut s'y adapter avant sans quoi elle sera catastrophique.
Tramp Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 On a la la base de la thèse marxiste de la baisse tendancielle du taux de profit, non ? Je ne pense pas. Mais je connais pas très bien la thèse.
Mathieu_D Posté 26 janvier 2015 Auteur Signaler Posté 26 janvier 2015 Quel intérêt de baisser le taux d'alcoolémie légal de 0.5 à 0.3 pour les jeunes ? Combien d'accidents à 0.4 gramme ?
Invité Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 il faut un permis de rouler bourré on a le droit d'évoquer la question ? Sait-on jamais.
ModernGuy Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Si j'ai bien compris ( ce qui est loin d'être acquis), en gros: dans un secteur donné la course à l'innovation, et le fait que le potentiel d'innovation croit de manière asymptotique - présupposé faux a mon sens qui constitue l'erreur fondamentale de Marx- fait que la part de capital "fixe" croit au detriment du capital "humain"( ie les salaires) dans l'entreprise capitaliste . pour maintenir son taux relatif de profit le capitaliste n'a donc d'autre choix que de réduire son investissement dans la part " variable" de son capital et donc a exploiter de plus en plus ses employés. Naturellement l'expérience démontre le contraire, mais si les théories capitalistes "mainstream" de l'époque considéraient aussi que le potentiel d'innovation/croissance était fini*, on comprend mieux le cheminement intellectuel de Marx... Je dis ça, chuis une buse sortie de l'ednat, hein... * l'idée etait très en vogue à la fin du XIXe, y compris dans le domaine scientifique. Ça parait dingue avec le recul tant cette période apparaît comme la consécration du potentiel humain d'innovation, mais beaucoup de chercheurs, chacun dans leurs domaines, croyaient sincèrement que l'on finirait par tout savoir. Justement parce que le rythme des avancées était extrêmement rapide et visible au quotidien. On peut citer Berthelot qui décourageait ses étudiants de poursuivre dans la chimie, car il n'y aurait bientôt plus rien à chercher. Je ne crois pas qu'on puisse qualifier cet état d'esprit de pessimiste. Plutôt une forme de réalisme naïf, mais plutôt optimiste, dans le fond.
Noob Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Non mais même du côté du modèle de croissance de Solow on retrouve ça. Ce qui est normal quelque part, on fur et à mesure qu'une technique pour gagner de l'argent se démocratise, les profits qu'on peut en tirer s'amenuisent (sauf situation de rente) , c'est normal et c'est une très bonne chose, sinon on en serait toujours à ce contenter de la charrue à boeuf ou encore de la serpe. Mais ça vaut pour l'employeur comme pour l'employé. Si je travail dans un secteur où n'importe quel blaireau peut me remplacer, il faut pas que je m'étonne si mon revenu aura tendance à baisser. Ce qui permet à la croissance de perdurer, c'est l'innovation, qui elle est motivée par les perspective de profits futurs.
Tramp Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 L'état stationnaire théorie change en permanence. Rien que parce que plein de choses frappent au hasard.
Rincevent Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 On a la la base de la thèse marxiste de la baisse tendancielle du taux de profit, non ?Tout à fait. Marx lui-même considérait son œuvre comme la continuation et l'achèvement de l'école classique.
ModernGuy Posté 26 janvier 2015 Signaler Posté 26 janvier 2015 Tain... J'ai compris un truc de Marx... Quand mon père saura ça, il sera tout ému...
Tremendo Posté 27 janvier 2015 Signaler Posté 27 janvier 2015 Quel intérêt de baisser le taux d'alcoolémie légal de 0.5 à 0.3 pour les jeunes ? Combien d'accidents à 0.4 gramme ? Quel insensé propose cela?
Tramp Posté 27 janvier 2015 Signaler Posté 27 janvier 2015 Un journaliste : "Paradoxalement, la baisse des prix fait consommer plus les Français."
Rübezahl Posté 27 janvier 2015 Signaler Posté 27 janvier 2015 * l'idée etait très en vogue à la fin du XIXe, y compris dans le domaine scientifique. Ça parait dingue avec le recul tant cette période apparaît comme la consécration du potentiel humain d'innovation, mais beaucoup de chercheurs, chacun dans leurs domaines, croyaient sincèrement que l'on finirait par tout savoir. Justement parce que le rythme des avancées était extrêmement rapide et visible au quotidien. On peut citer Berthelot qui décourageait ses étudiants de poursuivre dans la chimie, car il n'y aurait bientôt plus rien à chercher. Je ne crois pas qu'on puisse qualifier cet état d'esprit de pessimiste. Plutôt une forme de réalisme naïf, mais plutôt optimiste, dans le fond. ama, il ne faut pas non plus sous-estimer tout simplement un effet de mode de cette époque. Il y a des modes en sciences. Presque autant qu'ailleurs et souvent bien grotesques aussi. Il était aussi question de fin de l'histoire à un moment donné. Fin du monde aussi quasi tous les siècles. Chaque époque qui le peut semble avoir sa crise d'anthropocentrisme, de tempo-centrisme et de prétention. C'est juste les formes qui changent.
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