Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2

[poney]

En Afrique par exemple, les gens sont très pro-homosexualité. Très pro. Ils les chérissent.

[Philiber Té]

Ça vient du commentaire du livre de Tin Louis-Georges "L'invention de la culture hétérosexuelle", par Gwénola Ricordeau. AMHA, la citation a peu de sens si on n'a pas pris la peine d'expliquer ce que l'auteur entend par "culture hétérosexuelle" avant...

[Mathieu_D]

En Afrique par exemple, les gens sont très pro-homosexualité. Très pro. Ils les chérissent.

C'est pas par là qu'ils appellent ça "la maladie occidentale" ?

[poney]

Je ne me souviens pas l'avoir entendu dans ces termes là exactement, mais c'est l'idée générale, oui.

 

GL Tin est vraiment un gros con, taille XXL. Pas un con standard, un gros gros con.

[Eorl]

C'est pas par là qu'ils appellent ça "la maladie occidentale" ?

 

Si. 

[Anton_K]

Ça vient du commentaire du livre de Tin Louis-Georges "L'invention de la culture hétérosexuelle", par Gwénola Ricordeau. AMHA, la citation a peu de sens si on n'a pas pris la peine d'expliquer ce que l'auteur entend par "culture hétérosexuelle" avant...

Aaaaaah ben oui bien sûr. On n'a pas les bonnes définitions. Connement, on pensait que ça voulait dire "la culture de l'hétérosexualité" ou "la tradition hétérosexuelle", mais probablement il faut comprendre "le capitalisme" ou "l'impérialisme", ou encore "la choucroute garnie", ou même "la culture occidentale" puisque tout est dans tout.

[poney]

OH MON DIEU

 

Curieux, je google "homosexualité société féodale" et je tombe là dessus :

 

 

Dans le torrent de tout ce qu’il libère, le capitalisme libère aussi l’homosexualité masculine. Tous les verrous de l’armure de masculinité du hobereau féodal sautent les uns après les autres et l’admiration, ouverte ou secrète, qu’il ressentait pour son propre groupe, l’intimité virile qu’il entretenait au sein de sa propre culture intime peut graduellement sortir de l’enclos circonscrit de la stricte camaraderie des cercles masculins et se débrider. Sur les quelques siècles qui nous voient passer du capitalisme industriel au capitalisme tertiarisé, commerçant, transnational, mondialiste et technologique de notre temps, l’homosexualité passe de la culture de résistance d’un Oscar Wilde et d’un John Keynes à la culture de masse des parades de la fierté gay et du mariage homosexuel.

 

 

voilà, voilà.

Donc, chez les féministes, le capitalisme est genré et pour faire court, anti-gay.

Pour ce "penseur", c'est le contraire.

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/homosexualite-masculine-et-capitalisme-2/

 

Y a pas, dans quelle merde on est.

[NoName]

Le capitalisme, plus fort que toi. Pile on gagné, face ils perdent

[poney]

Désignez l'ennemi !

[Anton_K]

Non mais sans troller, oui la culture de l'agapé et l'amitié masculine est peut-être moins présente depuis le XVIIIe, mais je ne vois pas l'hétérosexualité combattue par des peuples qui veulent continuer à se tenir la main entre meilleurs potes.

D'ailleurs on peut se demander si l'agapé a disparu d'ici vu que je crois que le bonheur subjectif est plus corrélé au fait 'd'avoir un meilleur ami' qu'au fait d'être marié. (j'ai pas de sources là maintenant, on m'en a parlé).

[Hayek's plosive]

Ça vient du commentaire du livre de Tin Louis-Georges "L'invention de la culture hétérosexuelle", par Gwénola Ricordeau. AMHA, la citation a peu de sens si on n'a pas pris la peine d'expliquer ce que l'auteur entend par "culture hétérosexuelle" avant...

 

Et moi je suis communiste, dans le sens que je donne à communiste.

[Philiber Té]

Aaaaaah ben oui bien sûr. On n'a pas les bonnes définitions. Connement, on pensait que ça voulait dire "la culture de l'hétérosexualité" ou "la tradition hétérosexuelle", mais probablement il faut comprendre "le capitalisme" ou "l'impérialisme", ou encore "la choucroute garnie", ou même "la culture occidentale" puisque tout est dans tout.

 

Personnellement, avant de lire le lien que j'ai partagé, "culture hétérosexuelle" n'évoquait rien chez moi. Alors quand quelqu'un en parle, j'essaye au moins de saisir ce qu'il raconte. Mais vous aviez surement déjà une définition de "culture hétérosexuelle" ?

[Hayek's plosive]

Personnellement, avant de lire le lien que j'ai partagé, "clafoutis hypocondriaque" n'évoquait rien chez moi. Alors quand quelqu'un en parle, j'essaye au moins de saisir ce qu'il raconte. Mais vous aviez surement déjà une définition de "clafoutis hypocondriaque" ?

 

Non, mais je vivais très bien sans.

[Mathieu_D]

Personnellement, avant de lire le lien que j'ai partagé, "culture hétérosexuelle" n'évoquait rien chez moi. Alors quand quelqu'un en parle, j'essaye au moins de saisir ce qu'il raconte. Mais vous aviez surement déjà une définition de "culture hétérosexuelle" ?

Les sales oppresseurs des autres. La culture de l'oppression quoi.

[poney]

Liborg par exemple est un condensé de culture hétérosexuelle.

 

[PABerryer]

Cela se discute vu l'existence de certains fils comme celui sur les squelettes

[NoName]

Même librekom est un condensé de culture hétérosexuelle?

[poney]

Je soupçonne Librekom de feinter son homosexualité pour ne pas qu'on passe trop pour des connards so 19ième.

[Philiber Té]

Non mais sans troller, oui la culture de l'agapé et l'amitié masculine est peut-être moins présente depuis le XVIIIe, mais je ne vois pas l'hétérosexualité combattue par des peuples qui veulent continuer à se tenir la main entre meilleurs potes.

D'ailleurs on peut se demander si l'agapé a disparu d'ici vu que je crois que le bonheur subjectif est plus corrélé au fait 'd'avoir un meilleur ami' qu'au fait d'être marié. (j'ai pas de sources là maintenant, on m'en a parlé).

 

Je n"avais pas vu ton message. Effectivement qu'il y ait une "culture hétérosexuelle" comme l'entend l'auteur ça ne m'étonne pas trop, que la culture se propage avec la colonisation (etc...) ne me surprend pas non plus, par contre je n'ai aucun avis sur les "sphères culturelles non-occidentales".

[Eorl]

Pauvre poils :

 

[Cthulhu]

C'est vieux et assez connu dans la communauté metal.

 

La Suède pays ultra-libéral, ça sent la traduction foireuse depuis liberal country en anglais.

[Lancelot]

Personnellement, avant de lire le lien que j'ai partagé, "culture hétérosexuelle" n'évoquait rien chez moi. Alors quand quelqu'un en parle, j'essaye au moins de saisir ce qu'il raconte. Mais vous aviez surement déjà une définition de "culture hétérosexuelle" ?

C'est facile, c'est un spin off de la culture du viol, qui elle-même est la petite fille de la culture bourgeoise. Traduit dans le langage de l'homme du peuple, ça donne à peu près "caca boudin".

 

D'ailleurs je le prouve :

"Enfin, si le caca boudin est foncièrement occidental et si la colonisation, puis la globalisation culturelle, a permis sa large diffusion, les résistances qu’il a rencontré et qu’il continue de rencontrer dans des sphères culturelles non-occidentales mériteraient d’être explorées."

[Mathieu_D]

Un poulpe qui sort de l'eau pour chopper un crabe :

 

[Rincevent]

La Suède pays ultra-libéral, ça sent la traduction foireuse depuis liberal country en anglais.

Pareil, j'ai failli hurler l'autre jour quand j'ai vu "Mon futur moi et moi".

[Mathieu_D]

Un poulpe qui sort de l'eau pour chopper un crabe :

 

J'voulais pas poster ça dans ce fil mais dans l'autre :-(

[Gio]

"Enfin, si le caca boudin est foncièrement occidental et si la colonisation, puis la globalisation culturelle, a permis sa large diffusion, les résistances qu’il a rencontré et qu’il continue de rencontrer dans des sphères culturelles non-occidentales mériteraient d’être explorées."

CQFD.

[Miss Liberty]

En réaction à ça : https://mrmondialisation.org/cliches-saisissants-du-travail-des-enfants/

Quand ferme ton totalement nos frontières aux importations des pays qui exploitent les enfants ?

Honte à nous qui savons

T'as raison, va, abruti, ça va les aider ces gamins, si tu leur supprimes leur moyen de subsistance.

J'ai répondu pour défendre le travail des enfants comme moyen d'ascension sociale et de sortie de la misère, je vous tiens au courant si j'ai des réactions croustillantes.

[Gio]

Héraclite était un marxiste qui s'ignorait. Une critique des Fragments d'Héraclite :
 

"Pour les éveillés, il y a un monde un et commun, tandis que parmi ceux qui dorment, chacun s’en détourne vers le sien propre." HERACLITE

Il y a vingt cinq siècles qu’Héraclite d’Ephèse eut cette extraordinaire intuition d’une caractéristique fondamentale de la condition humaine. Il ne semble pas déraisonnable d’envisager l’usage que nous pourrions en faire dans le moment historique présent ou « les endormis » en nombre toujours croissant menacent le devenir même de l’humanité. Car si du temps d’Héraclite, les dormeurs l’étaient si l’on peut dire par inadvertance, il en est tout autrement aujourd’hui ou ils sont pour l’essentiel le produit d’un certain type d’organisation sociale, sur laquelle s’appuie une oligarchie de pillards dénués de tout scrupule et de toute conscience, pour mener à bien ses tristes opérations.

Le premier problème auquel nous sommes confrontés, c’est que « ceux qui dorment » n’ont nullement conscience de cet état et ne se reconnaissent donc pas dans cette formulation.

Le monde un et commun n’est pour eux qu’une abstraction sur laquelle ils n’ont aucune prise et qui même, a priori, leur fait peur. Car ceux qui dorment ont peur, peur de leur insuffisance et de leur immaturité, peur des autres et de leur jugement et c’est pourquoi ils préfèrent se réfugier dans le sommeil de l’esprit et de la conscience. Selon les circonstances, ce sommeil peut prendre différentes formes ; être tout aussi bien passivité et inertie qu’agitation ou déploiement frénétique d’occupations diverses.

Mais d’une manière générale, du centre même de leur absence, ceux qui dorment se veulent très occupés et n’ont donc ni temps ni attention à prêter à tout ce qui se trouve au-delà de leur immédiateté. De ce fait ils ne comprennent rien du monde qui les entoure qui ne leur apparait qu’à travers « des événements » ; ceux qui dorment ne voient rien d’étrange ou d’humiliant à n’être que des spectateurs. Les causalités et les conséquences de ce qui advient leurs restent étrangères et avec la mauvaise soupe que leur servent quotidiennement les médias, ils pensent être informés.

Les formes actuelles de la domination qui se posent désormais comme mondialisation ne disent pas ce qui a été mondialisé et à l’encontre de quoi ; elles ne disent jamais au nom de quoi elles parlent.
Elles ne disent pas que le monde pseudo-unifié qu’elles ont construit est celui de la marchandise libéralisée, devenue de ce fait puissance autonome s’opposant à toute construction d’un monde des humains. Ainsi une marchandise fabriquée à Shanghai trouvera facilement sa place dans un bourg rural de l’occident « développé » mais des voisins de ce même bourg trouveront désormais fort difficile d’établir entre eux une quelconque relation ou dialogue. De même, ceux qui dorment ne se sentiront que fort peu concernés par l’accueil indigne fait aux millions d’émigrés économiques chassés de leur pays par les méfaits de cette fameuse mondialisation ; ils ne feront pas le lien non plus avec le fait qu’il est désormais fort difficile de voyager librement dans le monde sans risquer d’avoir à subir le ressentiment de populations délaissées et trahies. D’autres auront passé tranquillement pendant des années leurs vacances dans la Tunisie de l’ignoble Ben Ali sans rien y voir de dérangeant ni de choquant ; ou bien encore estimeront qu’Israël est une démocratie en lutte contre le terrorisme. Les farces électorales organisées par les oligarchies en place suffisent d’ailleurs aisément à les convaincre qu’ils vivent eux-mêmes en démocratie.
Les endormis ne comprendront pas non plus ce qu’il y a d’obscène à vouloir assurer sa propre sécurité au prix de l’insécurité des autres.

Au-delà d’un vague sentiment de culpabilité, ceux qui dorment se sentent généralement fort peu concernés par tout ce qui déborde leurs petits intérêts et leurs médiocres privilèges et n’envisagent nullement d’avoir à assumer une quelconque responsabilité.

Pourtant et selon toutes probabilités, l’histoire va se charger de leur réveil qui sera brutal.
Peut être se souviendront ils alors de la signification d’un monde un et commun.

Source

[Philiber Té]

En réaction à ça : https://mrmondialisation.org/cliches-saisissants-du-travail-des-enfants/

T'as raison, va, abruti, ça va les aider ces gamins, si tu leur supprimes leur moyen de subsistance.

J'ai répondu pour défendre le travail des enfants comme moyen d'ascension sociale et de sortie de la misère, je vous tiens au courant si j'ai des réactions croustillantes.

 

Sur Mr Mondialisation, il y a de sacrées pépites ! Tu as répondu sur FB ou sur son site ? Je ne vois pas ton commentaire.

 

[F. mas]

MissLib a répondu à un post d'un des auteurs d'un livre intitulé "Comprendre la guerre" (qui est dans la bibliothèque by the way ML) qui, sans être mauvais, ne casse pas trois pattes à un canard. C'est sans doute dû aux contraintes du genre. Sur le sujet du travail des enfants, Matt Ridley, D McCloskey et Greg Clark ont pas mal de choses à dire. Le lamento sur le sujet est une monstration d'ignorance (ou de culture exclusivement littéraire : on s'émeut avec Dickens et Hugo sans chercher à comprendre les ressorts de la révolution industrielle).