Bisounours Posté 6 mai 2018 Signaler Posté 6 mai 2018 Un ramassis de clichés et de lieux communs assez impressionnant, quasiment à chaque phrase. Évidemment, quand on prend connaissance de la liste des signataires de cette tribune on s'étonne moins. Mais ce point de vue est partagé par tellement de monde. http://www.liberation.fr/debats/2018/05/04/la-fonction-publique-une-idee-d-avenir_1647803
Marlenus Posté 6 mai 2018 Signaler Posté 6 mai 2018 On 17/04/2018 at 2:10 PM, Bisounours said: Discussion aujourd'hui avec un proche ; retraitée, elle bosse de temps en temps, soit pour une amie, qui a une boite de test de consommateurs (ça doit avoir un nom plus pro, elle organise des tests-produit pour des yaourts, des couches etc.) et qui fait appel à elle pour du boulot de secrétariat, prise de notes pendant la réunion, mise en forme et tout ça. Payé 15euros de l'heure. Je sais plus si c'est en brut ou en net. Mais osef à la limite. Et de temps en temps, elle intervient au CNFPT (une verrue départementale qui organise les formations des agents territoriaux.... entre autres) pour des sessions de formation de 3 jours. Elles sont deux à dispenser la formation, à leur demande, car c'est plus mieux bien (pour elles). le pire, c'est que ces bouffons ont accepté de doubler la mise..... Déplacement, hébergement payés, et 250euros la journée..... qui doit bien faire, allez.... 5heures de taf par jour. Alors donc, elle se dit mal payée par la copine, qui l'arnaque car le boulot de finition home made n'est pas payé, et puis c'est de l'exploitation, à côté de ses journées à 250balles forcément... Je lui ai fait remarquer que quand l'argent ne sortait pas directement de sa poche mais de celle de tous ceux qui sont rackettés, c'était plus facile d'être généreux.... Broumf, ouais, bon, arf. Oui mais cépapareil, en gros.... Voilà pourquoi quasiment personne ne décrypte les mécanismes économiques. Ça demande d'aller au delà des évidences et des apparences. La formule la plus intéressante et parlante pour moi, à faire entrer dans le cerveau rincé d'un étatiste, est celle de Bastiat, sur ce qui se voit et ne se voit pas, à laquelle j'ajouterais celle sur la fiction de la gratuité étatique. Pour le coup, et ceux qui sont mieux renseigné me corrigerons, c'est plutôt dans les tarifs de formation ce qu'elle a. Même si la boite qui reçoit les formations est privée.
Bisounours Posté 6 mai 2018 Signaler Posté 6 mai 2018 il y a 21 minutes, Marlenus a dit : Pour le coup, et ceux qui sont mieux renseigné me corrigerons, c'est plutôt dans les tarifs de formation ce qu'elle a. Même si la boite qui reçoit les formations est privée. comment ça la boite qui recoit les formations ? le cnfpt, c'est une émanation du conseil général, et c'est le payeur je crois bien.
Marlenus Posté 6 mai 2018 Signaler Posté 6 mai 2018 9 minutes ago, Bisounours said: comment ça la boite qui recoit les formations ? le cnfpt, c'est une émanation du conseil général, et c'est le payeur je crois bien. CNFPT est public oui. Mais ce que je veux dire, c'est que si c'est une boite comme Danone ou Coca-Cola qui paye une formation pour ses employés, c'est dans ces prix là. Je n'ai pas l'impression qu'il y a une distorsion de prix car c'est public. Je me trompe peut-être.
Largo Winch Posté 6 mai 2018 Signaler Posté 6 mai 2018 On 17/04/2018 at 2:41 PM, Bisounours said: tu te rends compte de la différence avec les 250balles par jour ? Ce montant correspond grosso-modo à celui pratiqué par l'université pour payer ses vacataires.
Largo Winch Posté 6 mai 2018 Signaler Posté 6 mai 2018 19 minutes ago, Marlenus said: Mais ce que je veux dire, c'est que si c'est une boite comme Danone ou Coca-Cola qui paye une formation pour ses employés, c'est dans ces prix là. Vu que les formations pour le personnel d'encadrement de base peuvent facilement coûter 2 à 3 fois plus que ce prix-là, ça ne me semble pas excessif non plus pour une formation sur des tâches administratives pour employés.
calypso13 Posté 10 mai 2018 Signaler Posté 10 mai 2018 https://nypost.com/2018/05/08/trump-administration-wants-to-roll-back-child-labor-laws/ "Child labor laws are ruining this country" -Ron Swanson
Adrian Posté 28 août 2018 Signaler Posté 28 août 2018 Whirlpool: l’inspection du travail refuse le licenciement de salariés protégés Citation ’inspection du travail a refusé le licenciement de salariés protégés (représentants syndicaux ou délégués du personnel) de l’usine de sèche-linge Whirlpool d’Amiens, symbole des délocalisations industrielles, considérant que le motif économique n’était pas établi, a-t-on appris mardi de sources concordantes. L’inspection du travail a notamment considéré que Whirlpool était un groupe «sain financièrement», «réalisant des profits» et que «la perte de parts de marché» de l’entreprise n’était pas «avérée», peut-on lire dans une des lettres recommandées envoyées aux salariés et que l’AFP a pu consulter. Dans ce courrier daté du 31 juillet, les inspecteurs du travail ajoutent: «la délocalisation de l’usine d’Amiens dans un pays à bas coûts n’est pas réalisée dans le but de sauvegarder la compétitivité du groupe». Ainsi, ils ont estimé que «la réalité du motif économique» n’était «pas établie», et ont donc refusé d’autoriser les licenciements de ces salariés protégés, leur licenciement étant soumis à l’autorisation de l’inspection du travail.
Bézoukhov Posté 16 septembre 2018 Signaler Posté 16 septembre 2018 Salut, Un petit TP inspiré d'une histoire vraie. X cherche un boulot. X passe un certain nombre d'entretiens, surtout pour des CDD et un pour un CDI. L'ambiance pour le CDI a l'air un peu pourrie, mais, de manière surprenante, on lui propose le CDI. X refuse donc les autres CDD, ou laisse le processus en plan. Une semaine après avoir commencé, X est remercié de son CDI. En fait, selon toute probabilité, on lui a fait miroiter un CDI et on a profité de sa naïveté pour un remplacement d'une semaine qu'on aurait pas pu pourvoir autrement. En libéralie, ça se passe comment ? (pour moi, il y a quand même dol, quelque soit le système ; il faut pouvoir prouver le dol mais c'est une autre histoire).
ttoinou Posté 16 septembre 2018 Signaler Posté 16 septembre 2018 On fait passer un entretien et on forme une personne au poste pour une semaine seulement ?
Bézoukhov Posté 16 septembre 2018 Signaler Posté 16 septembre 2018 C'est pas un job Bac+5 ; une fois que tu as ton CAP, tu es opérationnel presque partout. Les entretiens prennent peu de temps au responsable.
Marlenus Posté 16 septembre 2018 Signaler Posté 16 septembre 2018 24 minutes ago, Bézoukhov said: En libéralie, ça se passe comment ? (pour moi, il y a quand même dol, quelque soit le système ; il faut pouvoir prouver le dol mais c'est une autre histoire). Même chose qu'actuellement (à peu de chose près). Il est impossible de prouver l'intention, donc c'est foutu. 1
Anne Hutchinson Posté 16 septembre 2018 Signaler Posté 16 septembre 2018 En Libéralie, tu as un contrat qui prévoit les conditions de rupture du contrat. En France, lorsqu'on te propose un CDI directement, à moins d'être dans un secteur hyper tendu, tu prends le risque de la période d'essaie. C'est dans ton contrat. Après cela se trouve, ce n'était même pas intentionnel, certains services RH gèrent vraiment mal leur personnel et se rendent compte au dernier moment que non, il leur faut pas un poste supplémentaire... Parce que faire passer des entretiens pour une semaine, pas sur qu'un remplacement intérim coûte plus cher. 1
Largo Winch Posté 4 novembre 2023 Signaler Posté 4 novembre 2023 Un exemple de déconnexion du droit du travail avec la réalité professionnelle : https://emploi.lefigaro.fr/vie-bureau/manger-frequemment-devant-son-ordinateur-au-bureau-est-un-motif-de-licenciement-pour-faute-grave-20231103 Quote Manger fréquemment devant son ordinateur au bureau est un motif de licenciement pour faute grave Souvent, les impératifs s’enchaînent, obligeant les employés à déjeuner sur le pouce, à leur bureau, devant leur écran. Attention, cette pratique particulièrement répandue s’avère en réalité illégale. Si vous vous baladez dans les couloirs de votre entreprise entre midi et deux, vous constaterez de nombreuses mines concentrées, s’agitant telles des pieuvres, grignotant un sandwich d’une main et répondant aux mails de l’autre. Dans certaines sociétés ou équipes, la pratique se révèle même légion. (...) D’après l’article L3121-16, l’employé bénéficie d’une pause d’au moins vingt minutes consécutive dès lors que le temps de travail quotidien atteint les six heures. Or, en vertu de l’article R4228-19, «il est en principe interdit au salarié de prendre un repas dans un local affecté au travail». «Une disposition peu connue», précise Sarah Dreyfus, avocate au sein du cabinet Kantor-Le Borgne. (...) Ainsi, l’employeur s’expose à une amende et le collaborateur, une sanction disciplinaire, «notamment un avertissement qui pourrait donner lieu à licenciement pour faute grave si les faits sont répétés», souligne Sarah Dreyfus. Cela demeure malgré tout relativement peu appliqué car méconnu par la plupart. De plus, les obligations en termes de matériel dépendent de si l’effectif est supérieur ou non à 50 personnes. Une entreprise de plus de 50 personnes doit impérativement proposer un local de restauration, avec une quantité suffisante de sièges et de tables, un robinet d’eau potable (fraîche et chaude) pour dix usagers, une installation permettant de réchauffer les plats (micro-ondes) et un moyen de conservation ou de réfrigération des mets et boissons. C'est super : je pourrai désormais m'absenter de toutes mes réunions plateau-repas en précisant qu'elles sont illégales ! Ce qui m'amuse c'est que, pour l'auteur de ce billet, si cette règle de droit est peu appliquée et conduit rarement à des sanctions... c'est parce qu'elle est méconnue. Il ne lui viendrait pas à l'idée que c'est peut-être parce qu'elle est déconnectée des impératifs du monde du travail et qu'elle ne correspond pas aux attentes des employeurs et des salariés. 7
fryer Posté 4 novembre 2023 Signaler Posté 4 novembre 2023 En plus ce n'est pas méconnu car l'article a sauté bénéficié d'un aménagement pendant le Covid pour éviter les rassemblements. Triste presse
NoName Posté 4 novembre 2023 Signaler Posté 4 novembre 2023 Le 16/09/2018 à 22:34, Marlenus a dit : Même chose qu'actuellement (à peu de chose près). Il est impossible de prouver l'intention, donc c'est foutu. A mes yeux, ça devrait être considéré comme une fraude et traité en conséquence. Ça m'étonne d'ailleurs au vu des réglementations toutes plus débiles les unes que les autres que les embauches soient une telle fête du slip. Combien de fois j'entends des RH me dire des trucs au téléphone et quand je leur dit "mettez ça par écrit" ça se met à bégayer dans tous les sens. C'est hallucinant. Le 16/09/2018 à 22:44, Anne Hutchinson a dit : En Libéralie, tu as un contrat qui prévoit les conditions de rupture du contrat. En France, lorsqu'on te propose un CDI directement, à moins d'être dans un secteur hyper tendu, tu prends le risque de la période d'essaie. C'est dans ton contrat. Après cela se trouve, ce n'était même pas intentionnel, certains services RH gèrent vraiment mal leur personnel et se rendent compte au dernier moment que non, il leur faut pas un poste supplémentaire... Parce que faire passer des entretiens pour une semaine, pas sur qu'un remplacement intérim coûte plus cher. C'est pas pareil. Remercier quelqu'un parce que ça le fait pas est très différent de remercier quelqu'un parce qu'on lui a joué de la flûte.
Bisounours Posté 4 novembre 2023 Signaler Posté 4 novembre 2023 Ce déterrage ! Tu espères la faire réagir ? 1
Marlenus Posté 4 novembre 2023 Signaler Posté 4 novembre 2023 2 hours ago, NoName said: A mes yeux, ça devrait être considéré comme une fraude et traité en conséquence. Ça m'étonne d'ailleurs au vu des réglementations toutes plus débiles les unes que les autres que les embauches soient une telle fête du slip. Combien de fois j'entends des RH me dire des trucs au téléphone et quand je leur dit "mettez ça par écrit" ça se met à bégayer dans tous les sens. C'est hallucinant. C'est juste impossible à prouver. Le gars dis qu'il avait bien l'intention d'embaucher mais que la période d'essai a montrée le contraire. J'ajoute que c'est une fraude connue car faire un CDI et virer au bout de la période d'essai permet d'éviter de payer les frais d'un CDD qui sont supérieur pour la même période.
NoName Posté 4 novembre 2023 Signaler Posté 4 novembre 2023 Il y a 4 heures, Bisounours a dit : Ce déterrage ! Tu espères la faire réagir ? Oula oui, je sais pas pourquoi liborg montre ça dans mon feed
Marlenus Posté 4 novembre 2023 Signaler Posté 4 novembre 2023 2 hours ago, NoName said: Oula oui, je sais pas pourquoi liborg montre ça dans mon feed C'est largo qui a remonté le fil
Lameador Posté 28 février 2024 Signaler Posté 28 février 2024 Le droit du travail français n'est pas si contraignant ... pour certains employeurs https://www.lefigaro.fr/nantes/a-nantes-une-aide-soignante-enchaine-530-cdd-avant-d-etre-viree-a-60-ans-20240228
Lameador Posté 4 mars Signaler Posté 4 mars Une nouvelle perle de la jurisprudence française. https://emploi.lefigaro.fr/carriere-remuneration/la-justice-a-donne-raison-a-ce-salarie-qui-avait-ete-licencie-parce-qu-il-refusait-de-faire-20-minutes-de-trajet-en-plus-20250304 On notera le titre de l'article suivant : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/l-attractivite-de-la-france-se-degrade-encore-aux-yeux-des-investisseurs-americains-20250304
Domi Posté Mercredi at 19:52 Signaler Posté Mercredi at 19:52 Le 04/03/2025 à 12:21, Lameador a dit : Une nouvelle perle de la jurisprudence française. https://emploi.lefigaro.fr/carriere-remuneration/la-justice-a-donne-raison-a-ce-salarie-qui-avait-ete-licencie-parce-qu-il-refusait-de-faire-20-minutes-de-trajet-en-plus-20250304 Quelques précisions en lisant l'article : l'assuré avait été licencié dans le cadre d'un licenciement économique mais l'inspection du travail avait refusé le licenciement car le salarié était membre du CSE (Dans le cadre d'un PSE, plan de sauvegarde de l'emploi, les membres du CSE sont protégés). Ensuite, l'employeur a fait jouer la clause de mobilité, le salarié a refusé le déplacement, son employeur a soumis à nouveau le licenciement à l'inspection du travail qui l'a accepté. Cette intervention de l'inspection du travail est la raison pour laquelle le cas a été soumis au tribunal administratif et non au prud'homme.
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