Stuart Tusspot Posté 12 octobre 2016 Signaler Posté 12 octobre 2016 Une fois, j'ai mangé des brocolis...
Jean_Karim Posté 12 octobre 2016 Signaler Posté 12 octobre 2016 En fait, on a le droit de prendre de la drogue uniquement si celle-ci est "dure" et qu'on s'est retrouvé à poil dans la rue à cause d'elle. Moralité : arrêtons de consommer comme des tapettes et défonçons nous aux frais de la société Sans ironie : ta phrase ne serait pas déplacé dans la bouche de christine boutin. C'est comme si tu parlais de la dépénalisation du subu en disant que vu qu'il existe des moyens d'arrêter, ça vaut le coup de se mettre à en prendre. Sur le principe je trouve que c'est une bonne idée. C'est le fait que l'Etat français s'en mêle qui me panique, ils ne sont pas capable de faire un truc sans l'idéologiser. Alors que les instituts catholique d'aide à la dépendance ne sont pas du genre à faire du prosélytisme. Au pasage, je croyais que les drogues n'étaient que très rarement prises sous forme d'injection. Légende urbaine ? L'héroïne fumée vs l'héroïne injectée, quelle différence ? Au niveau des effets, c'est juste un peu plus fort quand tu l'injecte. La différence est pas énorme. Là où la différence est énorme, c'est au niveau psychologique. Si préparer des lignes peut avoir un coté social et festif, se préparer une seringue est un acte intrinsèquement solitaire. Quand tu commence à te mettre des trucs dans les veines, peu importe ce que c'est, tu ne peux plus te faire croire que c'est festif. La pression sociale est le meilleur moyen contre la toxicomanie et passer ce cap montre que tu n'en à plus rien à faire, que seule la drogue compte. Il me semblait que la dépénalisation des drogues comme faite au Portugal était une solution qui faisait consensus chez les libéraux. Je pointais juste le fait que la prohibition coûte cher, et qu'on rajoute par dessus le financement de salles de consommation pour les usagers les plus "risqués", alors qu'une solution bien plus simple et moins cher existe. Mais c'est moins fun énoncé comme ça. Les portugais et les tchèques sont parmi les peuples qui ont les gouvernants les moins débiles. Cela ne veut pas dire que les choix de leurs politiciens font consensus chez les libéraux.
PABerryer Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Quand on parle de drogue ici j'ai vraiment un soucis avec le fait que l'on n'évoque jamais les problèmes de dépendances. Autant je comprends tout à fait la position abolitioniste, autant ne pas prendre au sérieux les effets négatifs de la drogue et évacuer le sujet fait perdre tt crédibilité.
Tramp Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 La dépendance n'est pas nécessairement un problème.
Reykjavik Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 La dépendance provient le plus souvent de maladies addictives et donc c'est souvent un problème ne serait-ce que de santé individuelle. A coté, on remarque des comportements répétitifs qui ne sont pas pathologiques donc sans problèmes!
Reykjavik Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Au niveau des effets, c'est juste un peu plus fort quand tu l'injecte. La différence est pas énorme. Là où la différence est énorme, c'est au niveau psychologique. Si préparer des lignes peut avoir un coté social et festif, se préparer une seringue est un acte intrinsèquement solitaire. Quand tu commence à te mettre des trucs dans les veines, peu importe ce que c'est, tu ne peux plus te faire croire que c'est festif. La pression sociale est le meilleur moyen contre la toxicomanie et passer ce cap montre que tu n'en à plus rien à faire, que seule la drogue compte. Abandonner "la pompe" est une étape énorme au cours du cheminement de la désintoxication. Lorsque l'on substitue l'héroïne ou autre opiacé par la méthadone la règle médicale et de commencer par la forme sirop car réputé "non injectable"! C'est sans compter sur l'addiction extrême à l'injection! Certains junkie s'injectent de la colle dans les veines en état de manque...alors la méthadone en sirop...
Tramp Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Le probleme de la drogue c'est que la recherche médicale sérieuse sur le sujet n'existe pas vraiment. 1
Jean_Karim Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Quand on parle de drogue ici j'ai vraiment un soucis avec le fait que l'on n'évoque jamais les problèmes de dépendances. Autant je comprends tout à fait la position abolitioniste, autant ne pas prendre au sérieux les effets négatifs de la drogue et évacuer le sujet fait perdre tt crédibilité. Tu voulais dire l'inverse non ? Les problèmes de dépendances, de toxicité sont tout à fait connu par les légalisationistes. La toxicomanie est une maladie à la fois mentale et physique selon les produits. La pénalisation et le prix prohibitif qu'elle entraine pousse les malades dans des milieux et des environnements où leurs dépendance n'est pas remise en question. Bref, encore une fois quand l'Etat se mêle de quelque chose, même si on se contrefout des libertés individuelles et qu'on ne parle que de santé publique, la prohibition accru les phénomènes de dépendance, les rends plus lourds et plus difficilement traitable. Abandonner "la pompe" est une étape énorme au cours du cheminement de la désintoxication. A un moindre niveau, on retrouve la même chose avec la clope, où le mode d'absorption a beaucoup plus d'importance que la drogue en elle même. 1
PABerryer Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Tu voulais dire l'inverse non ? Les problèmes de dépendances, de toxicité sont tout à fait connu par les légalisationistes. La toxicomanie est une maladie à la fois mentale et physique selon les produits. La pénalisation et le prix prohibitif qu'elle entraine pousse les malades dans des milieux et des environnements où leurs dépendance n'est pas remise en question. Bref, encore une fois quand l'Etat se mêle de quelque chose, même si on se contrefout des libertés individuelles et qu'on ne parle que de santé publique, la prohibition accru les phénomènes de dépendance, les rends plus lourds et plus difficilement traitable. A un moindre niveau, on retrouve la même chose avec la clope, où le mode d'absorption a beaucoup plus d'importance que la drogue en elle même. Je voulais bien parler de ceux qui veulent légaliser.
ttoinou Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Le probleme de la drogue c'est que la recherche médicale sérieuse sur le sujet n'existe pas vraiment. Il y en a, mais c'est ridicule comparé à tout le fric qu'on met dans la répression. Par exemple les quelques recherches qui ont été faites sur la Salvia Divinorum sont positives, pas d'addiction (c'est même le contraire ça dégoûte plus qu'autre chose), ça peut être être utilisée en tant que substitut en désintoxication (ça a déjà été fait mais pas à grande échelle), les dérivés de la salvorine sont aussi intéressants à étudier (enlever les effets hallucinogènes et conserver les autres effets ?) etc.. Bien sûr comme la drogue les plantes et les champignons caymal, ça a été rendu illégale il y a 2 ans on ne peut plus s'en procurer...
Tramp Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Il y en a mais il y a de sacré doute sur les produits utilisés et la qualité de l'échantillon de population étudié.
Rincevent Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Quand on parle de drogue ici j'ai vraiment un soucis avec le fait que l'on n'évoque jamais les problèmes de dépendances. Autant je comprends tout à fait la position abolitioniste, autant ne pas prendre au sérieux les effets négatifs de la drogue et évacuer le sujet fait perdre tt crédibilité.On raccourcit un peu les arguments sur le forum, mais il semble évident que les addictions sont mieux traitées quand on peut en parler et demander conseil à un spécialiste sans craindre la prison, et quand on n'est pas flippé à mort pour savoir si on pourra se procurer sa prochaine dose.Et sinon, on peut aussi vivre une vie à peu près normale, autonome et productive en étant dépendant d'un produit.
Tramp Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Et ce d'autant plus qu'on a pas à "craindre la prison, et quand on n'est pas flippé à mort pour savoir si on pourra se procurer sa prochaine dose."
Brock Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Quand on parle de drogue ici j'ai vraiment un soucis avec le fait que l'on n'évoque jamais les problèmes de dépendances. Autant je comprends tout à fait la position abolitioniste, autant ne pas prendre au sérieux les effets négatifs de la drogue et évacuer le sujet fait perdre tt crédibilité. tu veux dire comme le tabac? ou plutot comme l'alcool ?
PABerryer Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 On raccourcit un peu les arguments sur le forum, mais il semble évident que les addictions sont mieux traitées quand on peut en parler et demander conseil à un spécialiste sans craindre la prison, et quand on n'est pas flippé à mort pour savoir si on pourra se procurer sa prochaine dose. Et sinon, on peut aussi vivre une vie à peu près normale, autonome et productive en étant dépendant d'un produit. Je suis tt à fait d'accord avec cela mais j'ai l'impression, en lisant, que le pb de santé est oublié. Cela fait que la position de libéralisation n'a aucune chance d'être entendu et crédible.
Tramp Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 En même temps, s'il fallait de la crédibilité pour prendre des mesures de santé publique, la prohibition n'aurait jamais eu lieu. Enfin, elle est crédible pour les crédules. Désormais, il y a beaucoup de choses dans la tête des gens à déconstruire. 50 ans de propagande politico-educo-médiatique...
Brock Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Je suis tt à fait d'accord avec cela mais j'ai l'impression, en lisant, que le pb de santé est oublié. Cela fait que la position de libéralisation n'a aucune chance d'être entendu et crédible. Les abolitionnistes craignent l'explosion de la consommation en cas de liberalisation, mais l'a t-on observee ?
Ultimex Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Non, il me semble même qu'au Portugal la consommation avait légèrement baissé (faudrait retrouver l'article de Contrepoints qui abordait le sujet). 1
Tramp Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Les abolitionnistes craignent l'explosion de la consommation en cas de liberalisation, mais l'a t-on observee ? L'augmentation de la consommation n'est pas en soit un problème de toute façon. Y aurait probablement un effet de substitution avec l'alcool au niveau récréatif.
PABerryer Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 En même temps, s'il fallait de la crédibilité pour prendre des mesures de santé publique, la prohibition n'aurait jamais eu lieu. Enfin, elle est crédible pour les crédules. Désormais, il y a beaucoup de choses dans la tête des gens à déconstruire. 50 ans de propagande politico-educo-médiatique... Dont toi, surhomme randien, est libéré! Ça va les chevilles ?
Mister_Bretzel Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Non, il me semble même qu'au Portugal la consommation avait légèrement baissé (faudrait retrouver l'article de Contrepoints qui abordait le sujet). Une rapide recherche google donne https://www.contrepoints.org/2015/08/05/216878-portugal-ce-que-la-depenalisation-des-drogues-a-entraine et http://www.contrepoints.org/2011/07/05/33699-bilan-de-10-ans-de-decriminalisation-des-drogues-au-portugal
Tramp Posté 13 octobre 2016 Signaler Posté 13 octobre 2016 Le probleme du Portugal c'est que la production et la vente sont toujours illégales. Ça fait un mauvais comparatif d'une situation de vente à peu près libre et ca pose des problèmes de santé publique.
NoName Posté 16 octobre 2016 Signaler Posté 16 octobre 2016 Dont toi, surhomme randien, est libéré! Ça va les chevilles ? suffit de cotoyer des drogués fonctionnels pour voir que le problème de l'addiction n'est pas insoluble d'ailleurs, c'est mignon de te voir bitcher sur la libération de la propagande quand on voit tes discours sur la république . Tu as vaillamment résisté aux sirènes de la république malgré le matraquage incessant antimonarchiste en france. Pourquoi ? parce que tu étais vraiment intéressé par le sujet, et ça, ça ne demande pas d'être un surhomme
Johnnieboy Posté 16 octobre 2016 Signaler Posté 16 octobre 2016 Quand on parle de drogue ici j'ai vraiment un soucis avec le fait que l'on n'évoque jamais les problèmes de dépendances. Autant je comprends tout à fait la position abolitioniste, autant ne pas prendre au sérieux les effets négatifs de la drogue et évacuer le sujet fait perdre tt crédibilité. On est sur liberaux.org pas doctissimo. 2
Brock Posté 16 octobre 2016 Signaler Posté 16 octobre 2016 c'est marrant parce que dans le cas du tabac on s'oriente vers une semi-prohibition...est-ce que ca fait descendre la consommation?
Tramp Posté 16 octobre 2016 Signaler Posté 16 octobre 2016 Difficile de savoir ce qui fait baisser la consommation entre une meilleure education au risque, l'emmerdement mis sur les fumeurs et les taxes.
Tremendo Posté 17 octobre 2016 Signaler Posté 17 octobre 2016 La consommation de tabac baisse-t-elle? Je ne crois pas, au contraire.
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