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Qui parle l'Aya Nakamura ici ?


Largo Winch

Messages recommandés

Posté
6 minutes ago, cedric.org said:

 

Il faut sortir de cette bulle msm / politiques. Ils ne représentent plus personne, mais continuent à être dans le déni et à assener leurs vérités comme au temps du Général à la télé.

La bulle se prolonge un peu sur les réseaux sociaux par les gangs de virtue signalers.

Posté
50 minutes ago, Mathieu_D said:

La bulle se prolonge un peu sur les réseaux sociaux par les gangs de virtue signalers.

C'est à dire par 0.1% de la population lu par 5%...

Posté
1 hour ago, Tramp said:

Les vrais gens aiment Aya Nakamura

This

 

Je suis pas fan, mais c'est une vraie artiste qui remplit vraiment des vrais salles pour de vrai concerts.

Et pour une fête populaire, c'est probablement un bon choix.

Posté

En France, une grande partie de la musique est merdique depuis… 100 ans, au moins ? 
 

On a l’une des pires cultures musicales d’Europe de l’ouest. C’est un miracle que l’on arrive encore à avoir de bons musiciens de temps en temps.

 

Donc Aya Nakamura ou Zaz… 

 

Par contre, oui, Nakamura est populaire à l’étranger tout comme le sont Jul ou Vegedream (oui, oui) donc même si c’est pas incroyable, c’est un bon choix pour une cérémonie vue mondialement.

 

 

  • Huh ? 1
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1 hour ago, cedric.org said:

Au bout d'un moment les médias qui parlent des médias qui parlent de 3 tweets, ça intéresse qui ?

"Les vrais gens" :mrgreen:

  • Sad 1
  • 3 weeks later...
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Bon ça y est, la RN a enfin sorti l'argument "Une artiste condamnée pour violence conjugale cela ne le fait pas".

 

Je trouve intéressant qu'ils aient mis si longtemps pour le sortir.

Posté
20 minutes ago, Marlenus said:

Bon ça y est, la RN a enfin sorti l'argument "Une artiste condamnée pour violence conjugale cela ne le fait pas".

 

Je trouve intéressant qu'ils aient mis si longtemps pour le sortir.

L'argument porte bien contre Quatennens.

 

Contre Nakamure, c'est tellement ridicule que ça ne convaincra personne, et participe à transformer la politique en cirque bouffon.

  • Yea 2
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Just now, Lameador said:

Contre Nakamure, c'est tellement ridicule que ça ne convaincra personne, et participe à transformer la politique en cirque bouffon.

C'est là où je ne suis pas d'accord avec toi.

 

Tu vas forcément gêner aux entournures certaines personnes à gauche si tu les obliges à dire:

"Oui elle a été condamnée pour violences conjugales, mais ce n'est pas un problème".

 

A droite, oui, effectivement, c'est un argument qui ne porterais pas.

Mais à gauche c'est devenu si important pour certaines personnes qui fait que cela va forcément diviser.

Posté

Au contraire, c’est bien la preuve du racisme et du sexisme systémique du système Français qu’une femme racisée (et donc doublement victime) soit condamnée quand les violeurs et les feminicides arpentent librement les rues et les plateaux TV. Aya Nakamura est une victime et ne peut donc être coupable. Cette cabale en est une preuve supplémentaire. 

  • Haha 5
Posté
Just now, Tramp said:

Au contraire, c’est bien la preuve du racisme et du sexisme systémique du système Français qu’une femme racisée (et donc doublement victime) soit condamné quand les violeurs et les feminicides arpentent librement les rues. Aya Nakamura est une victime et ne peut pas être coupable. Cette cabale en est une preuve supplémentaire. 

Ben pour le coup j'ai jamais vu cette argumentation.

 

Oui, elle a été défendu, même au-delà de la gauche, jusqu'à présent car justement les attaques ont été faites sur le mode "On est en France, pas à Bamako".

 

Mais si dès le départ cela avait été fait sur le mode "Une personne condamnée pour violence conjugale n'est pas légitime" cela aurait été une autre histoire.

En tout cas à mon sens.

Posté
Il y a 7 heures, Marlenus a dit :

Une artiste condamnée pour violence conjugale

J'hésite entre dire "Ah bon elle a été condamnée pour ça?" et m'en fiche complétement des affaires people parce qu'osef des jeux de paris bon sang de bois! :D

  • Yea 1
Posté
il y a 49 minutes, Adrian a dit :

 

Elle est très bien cette vidéo, une des meilleures de Mos. Et je suis très hypé par l'idée qu'il fasse traduire Dalrymple.

Posté

Je n'ai jamais écouté cette artiste. C'est sa vulgarité qui me gêne, avant toute autre considération à côté de la plaque.

Elle a autant la classe que Kim Kardashian.

Posté
il y a 19 minutes, Bisounours a dit :

Je n'ai jamais écouté cette artiste. C'est sa vulgarité qui me gêne, avant toute autre considération à côté de la plaque.

Elle a autant la classe que Kim Kardashian.

Et Gainsbourg ?

Posté
12 hours ago, Adrian said:

Ce qui me vient à l'esprit en deux mots c'est "luxury beliefs". Un peu comme le fait de s'enthousiasmer pour la destruction de la langue française quand on fait partie de ceux qui la maîtrisent déjà.

  • Yea 4
Posté
Il y a 1 heure, Lancelot a dit :

Ce qui me vient à l'esprit en deux mots c'est "luxury beliefs". Un peu comme le fait de s'enthousiasmer pour la destruction de la langue française quand on fait partie de ceux qui la maîtrisent déjà.


Je n'ai regardé que quelques secondes pour avoir une idée de la vidéo mais j'ai souvent trouvé intéressantes les analyses "intellectuelles" de choses très populaires comme certains types de musique, de films, etc. Pas toi ?

Posté
4 hours ago, Johnnieboy said:

Je n'ai regardé que quelques secondes pour avoir une idée de la vidéo mais j'ai souvent trouvé intéressantes les analyses "intellectuelles" de choses très populaires comme certains types de musique, de films, etc. Pas toi ?

Je vais partir sur un très engagé "ça dépend".

  • Haha 2
  • 5 months later...
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Je viens de voir la vidéo d'un vlogeur français à Bichkek au Kirghizistan et son taxi écoutait « oh djaja » d'aya nakamura.

 

Ca s'exporte même en Asie centrale ! :D

  • 5 months later...
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Grok encore :

Citation

Analyse des éléments musicaux
Tempo et rythme
  • Le tempo de "Pookie" est de 98 BPM (beats per minute), une vitesse idéale pour un morceau dansant sans être trop rapide. Ce choix le rend accessible aussi bien pour danser en club que pour une écoute décontractée.
  • Le rythme s’inspire fortement de l’afrobeat et du dembow, un style jamaïcain popularisé dans le reggaeton. On y retrouve une pulsation ternaire subtile dans les percussions, qui donne une sensation de balancement caractéristique de ces genres. Les kicks et les snares sont placés de manière régulière, créant un groove hypnotique.
Instrumentation
  • Basse : Une ligne de basse électronique profonde et ronde soutient la chanson, offrant une fondation solide qui fait vibrer les enceintes. Elle reste simple, souvent sur des notes longues, pour ne pas voler la vedette à la voix.
  • Percussions : Les drums sont un mélange de sons électroniques (kicks, claps, hi-hats) et de textures inspirées de l’afrobeat, comme des toms légers. Cette combinaison crée une dynamique dansante et organique.
  • Synthétiseurs : Des nappes légères et des accords minimalistes apportent une touche aérienne au morceau. Ils sont utilisés avec parcimonie pour laisser la voix d’Aya dominer.
  • Effets : On note des touches subtiles comme des reverses ou des échos sur certains sons, typiques de la production urbaine moderne.
Harmonie
  • La tonalité est en Fa# mineur (F# minor), une clé qui évoque une ambiance à la fois sombre et sensuelle, souvent utilisée dans le R&B et la pop urbaine. La progression harmonique est simple, probablement basée sur une boucle comme F#m - E - D - C# (ou une variation similaire). Cette simplicité permet de garder l’attention sur le rythme et la mélodie vocale plutôt que sur des changements d’accords complexes.
Mélodie vocale
  • La voix d’Aya Nakamura est l’élément central de "Pookie". Elle oscille entre chant et phrasé parlé, un style qui rappelle le rap mélodique ou le dancehall. Sa diction est relâchée, presque nonchalante, ce qui contraste avec l’énergie du beat et renforce son attitude confiante.
  • Le refrain repose sur la répétition du mot "Pookie" avec une mélodie accrocheuse et ascendante, facile à retenir. Cette répétition agit comme un mantra musical, un choix stratégique pour un hook mémorable.

Production
Produit par Le Side et Ever Mihigo, "Pookie" bénéficie d’un mixage clair et moderne. Les voix sont légèrement traitées avec de la réverbération et de l’autotune subtil, donnant une texture polie sans perdre en naturel. Les basses sont mises en avant dans le mix, un choix typique des productions destinées aux systèmes de son puissants (clubs, voitures). Les éléments instrumentaux restent en retrait pour ne pas étouffer le chant, créant un équilibre qui met en valeur la personnalité d’Aya.

Influences et style
"Pookie" s’inscrit dans un courant musical globalisé :
  • Afrobeat : Les rythmes ternaires et les percussions évoquent des artistes comme Wizkid ou Davido, adaptés à un public francophone.
  • R&B urbain : La sensualité de la voix et la simplicité harmonique rappellent des influences américaines (pensez Rihanna ou SZA).
  • Pop française : La structure et l’accessibilité du refrain s’alignent sur les codes de la pop mainstream.
Cette fusion reflète l’identité multiculturelle d’Aya Nakamura, née au Mali et élevée en banlieue parisienne, et contribue à son succès international.


"Pookie" est une chanson qui s’adresse à un homme peu fiable, surnommé "Pookie", un terme argotique pouvant être interprété comme un diminutif affectueux détourné ici avec ironie. Les paroles oscillent entre moquerie, rejet et affirmation de soi, dans la lignée des thèmes d’indépendance et de défiance qui traversent l’œuvre d’Aya Nakamura. Le ton est direct, presque provocateur, et reflète une femme qui ne se laisse pas impressionner.

Analyse des paroles par section
Introduction
"Ah, depuis longtemps, ah, j’ai vu dans ça, depuis longtemps"
L’intro est courte et mystérieuse. Aya semble faire allusion à une prise de conscience ancienne ("depuis longtemps") sur une situation ou une personne. Le "j’ai vu dans ça" est volontairement vague, laissant place à l’interprétation : elle a percé à jour un mensonge ou une façade. Cette entrée minimaliste pose une ambiance introspective avant que le ton ne devienne plus incisif.
Couplet 1
"Toi t’es bon qu’à planer / Ouais je sens t’as l’seum, j’ai la boca / T’es qu’un rigolo dans l’game / Tu dis qu’t’es là, moi j’te vois pas"
Aya commence fort en ridiculisant son interlocuteur. "T’es bon qu’à planer" suggère qu’il est inutile, rêveur ou déconnecté de la réalité. "T’as l’seum" (argot pour "tu es dégoûté") montre qu’il est frustré, peut-être par son succès ou son indifférence. "J’ai la boca" (la bouche, en espagnol, mais ici dans un sens métaphorique) peut signifier qu’elle a le verbe, le pouvoir de s’exprimer ou de le dominer verbalement.
"T’es qu’un rigolo dans l’game" le réduit à une blague dans le "jeu" (la vie ou la scène sociale), et "tu dis qu’t’es là, moi j’te vois pas" souligne son absence ou son insignifiance. Le contraste entre ses prétentions et sa réalité est au cœur de ce couplet.
Pré-refrain
"Oh la la, j’suis dans mon délire / Oh la la, toi t’es dans l’fake / Oh la la, moi j’fais ma vie / Oh la la, toi t’es dans l’tiek"
Ce pré-refrain renforce l’opposition entre Aya et son "Pookie". "J’suis dans mon délire" indique qu’elle vit selon ses propres règles, dans son univers. "Toi t’es dans l’fake" (le faux) l’accuse de mentir ou de jouer un rôle. "Moi j’fais ma vie" met en avant son autonomie, tandis que "t’es dans l’tiek" (argot pour quartier, banlieue) pourrait suggérer qu’il est coincé dans un environnement ou un état d’esprit limité. L’usage répétitif de "oh la la" ajoute une touche ironique et légère, presque comme une taquinerie.
Refrain
"Blah blah blah d’la pookie / Ferme la porte, t’as la pookie dans l’side / Blah blah blah d’la pookie / Ferme la porte, t’as la pookie dans l’side"
Le refrain est le pivot de la chanson, avec "Pookie" comme mot-clé répété. "Blah blah blah d’la pookie" peut être lu comme une moquerie des paroles inutiles ou des excuses de cet homme – du bruit sans substance. "Ferme la porte" est une injonction claire : elle le met dehors, symboliquement ou littéralement. "T’as la pookie dans l’side" est plus ambigu : "side" pourrait signifier "à côté" (il a quelqu’un d’autre) ou "dans ton camp" (il traîne sa propre médiocrité). Dans tous les cas, c’est une façon de le rejeter avec style.
Couplet 2
"Tu m’fais d’la peine avec tes histoires / Tu m’fais d’la peine, ouais t’es qu’un mytho / J’suis dans l’bendo, j’fais ma mala / T’es dans l’faux, ouais t’as l’souci"
Aya poursuit son démontage. "Tu m’fais d’la peine" est sarcastique : elle ne ressent pas vraiment de pitié, mais le trouve pathétique avec ses "histoires" (mensonges). "T’es qu’un mytho" (mythomane) est une insulte directe et courante dans l’argot français.
"J’suis dans l’bendo, j’fais ma mala" mélange les codes : "bendo" (quartier) et "mala" (racaille ou fric en argot) montrent qu’elle prospère dans son monde, tandis que lui "t’es dans l’faux" (dans l’erreur) et "t’as l’souci" (tu as des problèmes). Elle inverse les rôles : c’est lui qui est en difficulté, pas elle.
Pont
"Bébé veut du sale, allô allô allô / Million d’dollars, bébé tu vaux ça / Bébé veut du sale, allô allô allô / Million d’dollars, bébé tu vaux ça"
Le pont change légèrement de ton. "Bébé veut du sale" peut être interprété comme une envie de quelque chose de brut ou d’excitant (dans un sens sensuel ou audacieux). "Allô allô allô" imite une conversation téléphonique, ajoutant une touche ludique. "Million d’dollars, bébé tu vaux ça" est ambigu : soit elle parle d’elle-même (sa propre valeur), soit elle ironise sur les prétentions de quelqu’un d’autre. Dans les deux cas, ça renforce son assurance.

Style linguistique
Les paroles de "Pookie" sont un concentré d’argot urbain français, teinté d’influences multiculturelles :
  • Vocabulaire : "seum", "bendo", "mytho", "tiek" – des termes issus des banlieues parisiennes et popularisés par la jeunesse.
  • Mélange linguistique : "boca" (espagnol), "pookie" (anglais argotique), et des expressions comme "j’fais ma mala" qui évoquent une vibe africaine ou racaille.
  • Tonalité : Le langage est cru, direct, mais avec une pointe d’humour et de légèreté qui évite la lourdeur.
La diction d’Aya, relâchée et rythmée, donne vie à ces mots, les transformant en une arme de séduction et de moquerie.

 

Citation
Structure et composition musicale
"Djadja" repose sur une structure classique de chanson pop, avec des couplets, un refrain accrocheur et un pont, mais elle se distingue par son groove entraînant et ses sonorités afrobeat. Voici une décomposition :
  1. Introduction : La chanson commence par une ligne de basse simple mais efficace, accompagnée d’un rythme syncopé qui pose immédiatement une ambiance dansante. Les percussions électroniques, typiques de l’afrobeat moderne, entrent rapidement, créant une pulsation qui soutient toute la piste.
  2. Couplets : Les couplets sont minimalistes sur le plan instrumental, laissant la voix d’Aya Nakamura occuper le devant de la scène. Sa diction nonchalante et son flow mélodique oscillent entre chant et phrasé parlé, une caractéristique récurrente dans son style. Les accords sont simples, souvent basés sur une progression en tonalité mineure (probablement en La mineur ou Fa# mineur, selon les interprétations), ce qui donne une vibe à la fois sensuelle et légèrement mélancolique.
  3. Refrain : Le refrain explose avec l’ajout de synthés légers et une répétition du mot "Djadja", qui devient un hook irrésistible. La mélodie est conçue pour être mémorisée instantanément, un choix stratégique pour un titre destiné aux clubs et aux radios. Le rythme reste constant, avec des claps et des kicks qui renforcent l’énergie.
  4. Production : Le producteur Le Side a joué un rôle clé dans le son de "Djadja". La production est épurée mais percutante, avec des influences afrobeat (rythmes ternaires, percussions) mélangées à des éléments de pop urbaine française. On note aussi une légère réverbération sur la voix d’Aya, qui lui donne une texture aérienne sans la noyer dans les effets.
Paroles et thématique
Musicalement, "Djadja" est indissociable de son texte. Les paroles racontent une histoire de défiance face à un homme ("Djadja") qui répand des rumeurs sur une relation inexistante. Aya y affirme son indépendance et son assurance avec des lignes comme "J’suis pas ta catin, Djadja" ("Je ne suis pas ta prostituée, Djadja"). Le ton est à la fois joueur et incisif, porté par son accent et son argot parisien teinté d’influences africaines, ce qui renforce son authenticité.
Influences culturelles
"Djadja" puise dans un mélange d’influences : l’afrobeat nigérian (pensez à des artistes comme Wizkid ou Burna Boy), la pop française et le R&B américain. Ce métissage reflète l’identité d’Aya Nakamura, née à Bamako et élevée en banlieue parisienne. Le titre "Djadja" lui-même est un clin d’œil à l’argot ouest-africain, où il peut désigner un mec un peu trop sûr de lui ou un "player".
Analyse rythmique et harmonique
  • Rythme : Le tempo oscille autour de 98-100 BPM, une vitesse idéale pour danser sans être trop rapide. Les subdivisions ternaires dans les percussions évoquent l’afrobeat, tandis que les kicks réguliers ancrent le tout dans une esthétique plus urbaine.
  • Harmonie : Les accords sont volontairement simples pour ne pas détourner l’attention de la mélodie vocale. On peut supposer une grille basique comme Am - G - F - E (ou une variation), qui boucle sans grande complexité, laissant le groove et la voix porter l’émotion.


    Analyse des paroles par section
    Introduction
    "Oh Djadja / Y’a pas moyen Djadja / J’suis pas ta catin Djadja, genre en Catchana baby tu dead ça"
    Dès les premières lignes, Aya pose le ton. "Djadja" est un surnom familier, souvent utilisé dans les communautés ouest-africaines ou dans l’argot français pour désigner un gars un peu trop confiant, un "player" ou un menteur. Elle déclare immédiatement "y’a pas moyen" (impossible), refusant toute compromission. L’expression "j’suis pas ta catin" est crue et puissante : "catin" signifie prostituée en français familier, et ici, elle rejette l’idée d’être réduite à un objet ou une conquête.
    Le terme "Catchana" est une invention ou une déformation ludique (peut-être inspirée de "catch me" ou d’un mot africain), qui ajoute une touche personnelle et rythmique. "Tu dead ça" (tu as tué ça) sous-entend que Djadja a saboté ses chances avec elle par son comportement.
    Couplet 1
    "Oh toi t’es marrant sans déconner / J’te vois venir gros comme un éléphant / T’es pas le seul poisson dans l’océan / Mais t’es qu’un gros bouffon dans l’délire"
    Aya utilise l’ironie pour ridiculiser Djadja. "T’es marrant sans déconner" est sarcastique : elle le trouve risible, mais pas dans le bon sens. L’image de l’éléphant montre que ses intentions sont évidentes et maladroites. Elle le remet à sa place avec "t’es pas le seul poisson dans l’océan", une métaphore qui souligne qu’il n’est ni unique ni indispensable. Enfin, "gros bouffon dans l’délire" est une insulte directe : il est un clown, incapable de la duper.
    Refrain
    "Oh Djadja / Nan y’a trop d’baratin / On sait qu’tu parles mal / Là tu m’fais trop pitié / Oh Djadja / Nan y’a trop d’baratin / On sait qu’tu parles mal / Mais c’est la dernière fois"
    Le refrain est le cœur du message. "Y’a trop d’baratin" (trop de bla-bla) pointe les mensonges et les paroles en l’air de Djadja. "On sait qu’tu parles mal" peut être interprété de deux façons : soit il parle mal d’elle (rumeurs), soit il s’exprime mal (manque de crédibilité). "Tu m’fais trop pitié" inverse les rôles : c’est lui qui est pathétique, pas elle. La répétition de "Oh Djadja" renforce l’effet de moquerie, comme si elle le sermonnait. "C’est la dernière fois" marque une rupture définitive : elle en a fini avec lui.
    Couplet 2
    "Tu croyais m’faire peur genre t’es un caïd / Mais t’es qu’un menteur, t’as rien dans l’sac / J’t’ai vu t’la raconter devant les copines / Mais t’es qu’un rigolo dans l’bendo"
    Ici, Aya démonte l’image que Djadja essaie de projeter. "Genre t’es un caïd" (comme si tu étais un dur) montre qu’il joue un rôle, mais elle n’est pas impressionnée. "T’as rien dans l’sac" est une expression argotique qui signifie qu’il n’a rien à offrir, ni courage ni substance. Elle le ridiculise encore en évoquant ses fanfaronnades devant les copines, et "rigolo dans l’bendo" (bendo = quartier en argot) le réduit à une blague locale.
    Pont
    "Et tu parles sur moi dans la ville / Mais moi j’t’ai zappé d’ma vie / Et tu parles sur moi dans la ville / Mais moi j’t’ai zappé d’ma vie"
    Le pont est une affirmation de pouvoir. Djadja peut bien parler d’elle partout ("dans la ville"), elle s’en fiche : elle l’a effacé ("zappé") de son existence. Cette répétition insiste sur son détachement et sa supériorité émotionnelle.

    Style linguistique
    Les paroles de "Djadja" sont écrites dans un registre très oral et urbain, typique de la jeunesse française multiculturelle. Aya mélange :
    • L’argot parisien : "baratin", "bouffon", "t’la raconter".
    • Des influences africaines : "Djadja" et "Catchana" évoquent son héritage malien.
    • Un ton direct : pas de métaphores sophistiquées, mais des phrases percutantes qui vont droit au but.
    Sa diction joue aussi un rôle : elle chante avec une nonchalance qui contraste avec la fermeté du propos, créant une vibe à la fois cool et autoritaire.


     



Alors je ne sais pas dire si grok hallucine ou non (ou s'il se base sur des infos fausses) mais c'est intéressant.

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