Aller au contenu

Anton_K

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    6 075
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    21

Tout ce qui a été posté par Anton_K

  1. Okay, je vois ce que tu veux dire, et c'est vrai que ce sont des éléments qui existent dans le "néo-libéralisme", mais je suis curieux de savoir chez quels auteurs néo-classiques (au sens marginaliste) tu as lu ce types de prescriptions. J'ai quand même l'impression que tu parles de choses qui sont soit classiques (le côté "certains services sont mieux rendus par l'état", défendu par Smith) et non néo-classiques, soit assez datées de la deuxième moitié du XXe siècle ("il faut remettre les pendules à l'heure"). Mais bon, je vois ce que tu veux dire, c'est l'essentiel je suppose.
  2. Pour la dé-mathématisation tu as raison, au sens où Mises défend bien cette thèse (même si à mon avis, si la question est de limiter l'économie comme science de l'action à l'analyse des concepts l'action, i.e. de la raison instrumentale, il y a une possibilité d'aller tout de même assez loin dans la mathématisation... à mon avis la question n'est pas celle de savoir si "il y a des mathématiques", ce qui ne veut pas dire grand chose, mais c'est un vrai débat, et un autre débat). Pour ce qui est de l'interventionnisme pro-marché, admettons, il faudrait je suppose pour renforcer cette affirmation des exemples de prescriptions type loi anti-trust ou monétaristes chez les auteurs néo-classiques, et il faudrait comparer la façon dont théorie descriptive et prescriptive s'articulent dans la démarche des auteurs (est-ce que ces prescriptions sont faites à la marge en passant, ou est-ce que la question de l'interventionnisme structure a priori leur démarche théorique). Il faudrait également voir les présupposés méta-économiques du type : l'utilité est-elle subjective ou objective, comment mesure-t-on l'utilité d'un équilibre... J'ai quand même à l'esprit que des subjectivistes comme Menger auraient du mal à justifier l'action régulatrice d'un gouvernement, mais peut-être des gens qui regardent les choses à un niveau national ou de la "prospérité", comme Walras le pourraient-ils (ce point de vue Walras me semble très très différent des autres néo-classiques).
  3. Ah d'accord. Mais donc au sens dont je parle de néo-classicisme, quand bien même la doctrine se serait arrêtée avec Mises, je n'avais pas remarqué qu'elle faisait des prescription "néo-libérales", au sens de maintien artificiel d'hypothétiques "meilleurs conditions du marché libre". Pour moi il y a une continuité de théorie économique, et pour ce qui est du subjectivisme, là où la contribution de Mises serait plutôt fondationnelle (au sens de fondation du type d'analyse économique dans une théorie de l'action). J'ai l'impression que l'économie politique néo-libérale au sens où Rincevent et moi l'entendons n'a pas grand chose à voir avec le néo-classicisme (et nous avons l'air d'en avoir la même définition), il faudrait que tu expliques je pense.
  4. Tu veux dire que Mises à utilisé une autre signification du terme?
  5. Hmmm... en général par "néo-classique" on entend justement le marginalisme pré-autrichien non ? Genre Menger/Marshall.
  6. Anton_K

    Jeux vidéo

    Moi je n'aime pas trop le premier Witcher, je trouve que les dialogues sont bizarrement écrits et mis en scènes, le design des décors est parfois un peu trop vide à mon goût. Y a-t-il eu de l'amélioration de ce point de vue dans le deuxième?
  7. Je ne sais pas si c'est ici le sujet sur les intermittents ici, mais est-ce que je comprends bien qu'ils sont fâchés parce qu'on plafonne leur cumul d'indemnités chômage et salaire quand il en ont un, et parce qu'on les oblige à travailler 507h en dix mois, ce qui revient à peu près à 15h de travail par semaine? Il doit y avoir quelque chose qui m'échappe...
  8. Anton_K

    Jeux vidéo

    Cette première salve me laisse de glace.
  9. Ce que je veux dire c'est que dans le libéralisme des lumières il y a encore beaucoup de choses qui seront rejetées par la suite par libéraux, notamment en réaction au marxisme. Le progressisme en est un exemple. Quand les libéraux vont commencer à critiquer la théorie de l'Histoire, ils vont le rejeter, par exemple Popper, qui n'est pas à proprement parler un économiste de l'école autrichienne mais qui fait à mon avis partie du même mouvement de pensée étant donné l'influence de Popper sur quelqu'un comme Hayek. L'utilitarisme en est un autre exemple. Chez Menger et Mises il est clair que la raison ne peut pas permettre de départager les utilités, elle est purement instrumentale, et l'utilité est purement subjective. Il est donc impossible à un agent de dicter ses fins aux autres. En cela le libéralisme autrichien est beaucoup plus humien que "des lumières". Et il me semble que ce rejet de l'utilitarisme est le fondement le plus solide de l'anti-fiscalisme. edit : et oui Gio, je sais bien qu'il y a plusieurs libéralismes et je ne veux pas faire de ce débat un débat sur les mots. Il me semble juste pertinent de préciser que les critiques de Benoist sont dirigées contre l'idéologie des lumières, et contre le keynésianisme et cette idéologie étrange "d'encadrement du marché libre" dont je ne sais pas si elle a un nom, mais qui est certainement la référence de l'usage commun du terme "libéral" aujourd'hui.
  10. A mon avis il faut attendre Menger et Mises pour avoir une théorie de la rationalité instrumentale compatible avec le libéralisme libertarien actuel, c'est à dire une théorie non utilitariste qui permet de fonder véritablement l'anti-fiscalisme qui fait sortir de libéralisme classique (au sens de Bastiat, qui est antérieur mais peut-être pas si bien fondé jusqu'aux auteurs sus-cités) de la métaphysique. (Oh la phrase ampoulée que je viens de faire... si ça ne fait pas de sens je développe). edit : Peut-être qu'il en a accouché, c'est même certain, mais théoriquement, il y a eu des affinements chez les autrichiens qui interdisent tout retour en arrière.
  11. Son approche souffre du même biais que celle de tous ceux qui ne sont pas dans le bain. Faute d'avoir une connaissance des auteurs libéraux classiques ou autrichiens qui sont le coeur "théorique" du libéralisme, il appelle libéralisme ce que les historiens appellent libéralisme, c'est-à-dire l'idéologie des lumières et du progrès, et il intègre le "laissez-faire" comme il peut, c'est-à-dire mal, étant donné que les concepts de rationalité et de liberté auxquels il se réfère ne sont pas les mêmes dans le libéralisme classique/autrichien et dans le libéralisme des lumières. C'est un des sujets à propos desquels il n'est pas pertinent. Au contraire il est étonnamment mainstream et timoré, on dirait un vieux prof de prépa. edit : Par exemple cette approche historiciste l'empêche, comme elle empêche beaucoup d'autres intellectuels, de comprendre que les gouvernances actuelles de type keynesiennes ne sont pas libérales.
  12. Soutenance de mémoire de M2 à 15h20. Je répète en boucle, j'arrive à présenter dans les temps. Mais. Je. Suis. Grave. Flippé.
  13. Anton_K

    Jeux vidéo

    Tout dépend de ce que tu entends par gameplay, là je veux dire simplement les côtés "live action", il y avait quand même quelques nouveautés intéressantes pour les combats : parade indépendante de la frappe, fin des frappes dans le vide. Pour la magie c'était quand même également un peu plus fluide. Evidemment, je défends par ailleurs inconditionnellement le système de talents, d'armures et d'orientation de coups de Morrowind, le système d'alchimie et d'enchantement était également meilleur, les dialogues incomparablement plus riches et immersifs bien que muets. Que je parlais de gameplay je parlais vraiment de la "fluidité de l'action", pas du tout les mécanismes profonds du jeu qui sont infiniment supérieurs dans Morrowind.
  14. Anton_K

    Jeux vidéo

    Mon expérience de joueur c'est aussi que c'est le scénario et l'ambiance qui font que je me souviendrai toujours de certains jeux, comme Deus Ex, Half-Life 2 ou Morrowind par exemple, sachant que dans le dernier des trois, le gameplay c'est pas folichon. Je ne connais aucun jeu qui ne soit bon que grâce à son gameplay, à part peut-être Halo. edit : Oblivion, par exemple, avait un gameplay et des graphismes techniquement bien meilleurs que Morrowind, mais c'est le plus mauvais TES (scénario inintéressant et pas mal écrit, le lore complètement omis, pas de design).
  15. Genre Hearthstone ? Mon petit frère joue à ça en ce moment.
  16. Je pense quand même que ce "Baudrillart" est quelqu'un de chez nous. Ce serait trop beau que ce soit spontané.
  17. Haha et on dirait que sur ce forum non plus on ne lui laisse pas de répit.
  18. http://www.lemonde.fr/societe/reactions/2014/06/16/les-grevistes-de-la-sncf-on-tente-de-nous-diaboliser_4439299_3224_2.html ! Sachant que commenter est payant dans Le Monde, je suis très agréablement surpris par les commentaires. Il y a même des appels à la privatisation ! Dans le Monde !
  19. Il a eu l'occasion de rendre le monde un peu meilleur dans les conditions données. Entre être de bon conseil à un dictateur ou ne pas l'être, il a fait le choix le plus rationnel.
  20. Je tente : T'as un gamin Asperger et un typique ? J'ai bon ?
  21. Et Tremendo qui écrit, qui écrit... J'ai hâte de voir ça !
×
×
  • Créer...