Wali

Quand on demande, on dit "s'il-vous-plait" et on ne se montre pas agressif ; ça peut braquer son contradicteur. Je réagis ici avec beaucoup d'émotion, avec beaucoup de tristesse, oui ; comme après chaque attentat j'entrevois toute la noirceur de l'avenir dans nos contrées et m'en effraie. Je précise que ce n'est pas ma solution. Je relate juste, et à regret, que la seule solution logique si l'on souhaite éviter les attentats islamistes en Europe, si l'on veut atteindre l'objectif de 0 victime du côté occidental n'est pas libérale, puisqu'elle consiste à faire des amalgames entre les "gentils" musulmans et les "méchants" musulmans (pour reprendre la logique binaire des prog). Et j'en suis bien peiné, puisque cela est en contradiction avec mes convictions profondes libérales. Plus on attend, plus la guerre civile -- inévitable -- sera sanglante. Et au désavantage des libertés de tous les citoyens.

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Un jour, il faudra bien accepter que la seule solution à ce conflit qui prend toujours plus d'ampleur se révèle injuste pour des millions d'individus et non-libérale. S'il n'est pas déjà trop tard.

Je suis allé voir le feu d'artifice du 14 juillet ce soir à Liège et, voyant cette foule agglutinée, je me suis tenu un peu à l'écart, en me disant que, si quelqu'un voulait faire un carnage, ce serait une belle cible. Et voilà que ça arrive à Nice.

Par contre, Quintana récupère 7 secondes et passe devant Mollema au général grâce à ça, et là ça ressemble à du grand n'importe quoi. http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/Tour/1.2713988

J'aurais presque envie de rédiger un petit article pour Contrepoints sur ce thème. La notion de "justice" soutient à la fois cette décision et une décision contraire. La décision adoptée est juste parce que Froome était devant, en train de surclasser ses adversaires ; or, sans intervention des commissaires, il perdrait une minute trente sur eux. La décision contraire aurait été juste parce que des coureurs moins connus que Froome -- peut-être même bien aucun autre coureur que le maillot jaune Froome -- n'auraient pas bénéficié de cette clémence. À côté de cette réflexion sur la "justice", prenons d'autres critères et voyons quelle thèse ils soutiennent. La lettre du règlement : favorable à la deuxième option. La logique sportive : favorable à la première option. Le pognon : deuxième option, la responsabilité de l'organisateur étant doublement engagée dans cet incident (spectateurs non canalisés + motos), et le Tour de France étant une épreuve où beaucoup d'argent est en jeu, il y avait un risque pour ASO de devoir subir un procès onéreux au cas où Froomy ne remportait pas le Tour ; première option, les losers à la pédale ne peuvent se déclarer floués en justice. Bref, 3-2 en faveur de la décision adoptée par les commissaires. Et quand je vois où la thèse adverse chope ses deux points, à savoir dans la médiocrité (genre ceux qui paient 50 % d'impôts vont réclamer que celui qui n'en paie que 30 % soit mis à leur niveau) et dans la bureaucratie réglementaire, je pense pouvoir me réjouir légitimement de la décision adoptée par les commissaires (pas tellement éloignée de celle qui a permis à Yates de conserver son maillot blanc lors du dégonflage de la flamme rouge).

Froome toujours en jaune. Bonne décision des commissaires.

Je sais pas qui t'a raconté ça, mais il s'est bien foutu de ta gueule.

Il serait donc devenu interdit de critiquer les socialistes (millions de personnes comme si c'était un tout unifié) sur Contrepoints ?

Notamment lors de la première scène ; elle participe à sa grande réussite.

Les Belges ne méritaient pas d'en mettre aussi peu. Mais bravo aux Hongrois.

Moresnet neutre, deux cents ans plus tard. http://www.contrepoints.org/2016/06/26/258204-moresnet-neutre-deux-cents-ans-plus-tard "Aujourd’hui 26 juin 2016 se fête le bicentenaire de la signature du Traité des Limites entre les Pays-Bas et la Prusse, traité consacrant la naissance du territoire contesté de Moresnet neutre. En ce début de XXIème siècle, une littérature plus ou moins fournie a vu le jour au sujet de ce pan de terre d’à peine 350 hectares, notamment dans la sphère libertarienne des États-Unis. Certains ont affirmé que Moresnet neutre constituait une communauté sans gouvernement central, sans taxes, qui avait sa propre monnaie et qui mettait en concurrence deux justices différentes. D’autres ont répliqué qu’il s’agissait plutôt d’un exemple typique de capitalisme de connivence. Qui dit vrai ? Y a-t-il seulement une part de vérité dans les deux thèses qui s’affrontent outre-Atlantique ?" En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2016/06/26/258204-moresnet-neutre-deux-cents-ans-plus-tard#FBjTgAcFCSH4o65w.99

Vraiment ? J'ai encore le droit de penser ce que je veux des buveurs d'alcool, à l'instar de ceux-ci vis-à-vis des abstèmes. Un petit post pour faire contrepoids aux six pages de prosélytisme sur l'alcool, est-ce vraiment trop ? Par ailleurs, contrairement à la plupart des végétariens pour ce qui a trait à leur domaine de prédilection, je n'encourage pas activement l'arrêt de la boisson ; j'estime que les individus ont le droit de se rendre heureux de la façon qui leur convient le mieux. J'ajouterai à cela, en guise de contre-pied parfait, que, dans un groupe social, ce n'est pas l'abstème qui encourage les alcooliques à arrêter la boisson, mais les alcooliques qui encouragent l'abstème à reprendre. Finalement, ma position relative à l'alcool est identique à celle d'un libéral qui a été socialiste par le passé : il y a eu une évolution réfléchie pour passer d'un tout à son contraire. C'est pour ça que je peux passer pour arrogant sur le sujet.

Chez moi, c'était plutôt euphorisant. Mais j'ai toujours bu socialement. J'ignore ce que ça fait quand on boit seul. Ça ne m'est jamais arrivé.

Petit témoignage personnel en guise de soutien à NicolasB. Voici bientôt cinq ans, j'ai dû arrêter e.a. l'alcool durant trois mois pour des raisons de santé. Durant cette période, je me suis senti "revivre", sans qu'il y ait dans mon esprit un lien de cause à effet entre ces deux éléments. Partant, dès que le médecin m'a dit que je pouvais boire à nouveau de l'alcool, je m'en suis donné à cœur joie (avec de beaux résultats à la clé : gueules de bois tout le week-end, situations embarrassantes le lendemain, drague de filles qu'on croit jolies sur l'instant mais qui se révèlent ne pas l'être une fois l'ivresse retombée). Je me suis très vite senti moins heureux que lors de ma période abstème. Je dus attendre d'avoir suffisamment de force mentale en moi pour arrêter encore. À la base, j'imaginais faire cela pour quelques mois à peine, le temps de réussir à arrêter de fumer définitivement (l'alcool m'avait fait reprendre la clope). Mi-septembre 2012, je bus mon dernier verre, fumai ma dernière clope, tirai des taffes sur mon dernier joint. Une nouvelle période commença et, à nouveau, je sentis que je me réconciliais avec la vie. L'alcool, réalisai-je, était une fuite, une fuite qui me permettait de ne pas me confronter avec certaines questions angoissantes. La meilleure preuve que cela se déroula bien : alors que, lors de ma période alcool-à-gogo, j'avais du mal à passer des soirées sobres à côté de mes amis alcoolisés (je me faisais vite chier et je rentrais chez moi plus tôt que prévu), je pris conscience que je devais considérer ces soirées pour ce qu'elles étaient, à savoir des soirées entre amis, et non des soirées pour se mettre une murge. Les bienfaits de mon abstinence, je les ai vus très vite : gain d'une journée au moins par semaine (celle(s) où la gueule de bois me coinçait sur le divan à m'abrutir devant la télévision), pêche d'enfer, perte de poids, confrontation avec les questions qui me turlupinaient l'esprit, condition physique, efficacité dans les activités, etc. Depuis lors, je n'ai jamais repris, parce que je sais que l'alcool ne m'apportera rien. Au début, mes amis n'ont pas très bien compris cet arrêt brutal, mais ils ont fini par l'accepter ; et, de mon côté, au fond de moi, je les ai plaints de devoir se reporter sur l'alcool, de devoir se projeter dans une réalité parallèle, pour vivre des moments heureux.

Sans avoir lu le topic au-delà de sa première page (je me réserve cela pour quand j'aurai plus de temps), ma réponse à la question "L'islamophobie et le libéralisme sont-ils compatibles ?" est : L'islamophobie se définissant comme la peur de l'Islam, il va de soi qu'elle est compatible avec le libéralisme, tout comme le sont l'hoplophobie et toutes autres sortes de craintes (rationnelles ou non). Le fait d'avoir peur de quelque chose n'empêche pas qu'on puisse respecter les principes du libéralisme par ailleurs. Le fait d'avoir peur de quelque chose n'entraîne pas ipso facto une demande d'interdiction dudit quelque chose.

C'est une des raisons pour lesquelles je lis cette série actuellement.

Quand je vois un auteur pondre une fresque aussi gigantesque, j'ai beaucoup d'admiration pour lui... Vivement dans dix ans qu'il ait terminé ses livres et que je puisse m'y plonger. (Pour le moment, je me contente des Rois maudits, et c'est très bien aussi.)

Cette égalisation tchèque fait plaisir juste pour imaginer la tête des abrutis dans le public croate.

En étant première de groupe, voilà le parcours qui attend l'Italie (si la logique est respectée dans les autres groupes) : 1/8èmes : Croatie (ou Espagne si la Croatie finit première) 1/4 : Allemagne 1/2 : France Au vu de la deuxième mi-temps, j'ai cru que l'Italie jouait "stratégique" pour finir deuxième du groupe. (Le goal de dernière minute a démontré que non.) En effet, le deuxième de ce groupe rencontrera (si la logique est respectée dans les autres groupes) : 1/8èmes : Portugal 1/4 : Angleterre 1/2 : Espagne Or, nous avons observé les difficultés du Portugal contre l'Islande... Quant aux Anglais, rien ne garantit non plus qu'ils termineront premiers de leur groupe (même si leur but de dernière minute a pu rassurer leurs supporters à ce niveau). Hormis leurs têtes d'affiche, ces deux groupes ne présentent rien de très follichon. Cette partie de tableau semble en tout cas plus dégagée. Beaucoup de Belges n'étaient pas mécontents de leur défaite contre l'Italie, laquelle, pourvu qu'ils se ressaisissent, pourrait les placer dans la "bonne" partie du tableau final.

Pas de hors-jeu puisque la tête est galloise...

https://www.facebook.com/rama.yade/posts/1125361490855250?comment_id=1125839980807401&comment_tracking=%7B%22tn%22%3A%22R0%22%7D&hc_location=ufi A moins que tu veuilles dire qu'ils sont le fruit de trolls d'extrême-droite ?

Aurel en belle compagnie...

C'est bien pour ça, et parce qu'il ne joue pas vraiment vers l'avant, que j'aurais laissé Ninja sur la pelouse. Garder Axel quand on est mené, c'est se tirer une balle dans le pied. Il faut savoir prendre des risques, parfois. D'ailleurs, lors du dernier match amical, c'est quand Axel est sorti que nous nous sommes procurés cinq occasions (dont deux buts) en quatre minutes. N.B. En conservation de balle, il y aussi Dembele sur le banc, qui n'a jamais reçu 1 % du crédit d'Axel de la part de Wilmots et qui vient d'être élu meilleur relayeur d'Angleterre. Wilmots tue l'équipe avec son favoritisme à la con. Il fait avec Dembele ce que Mourinho a fait avec De Bruyne à Chelsea.