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Coligny

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Tout ce qui a été posté par Coligny

  1. Le C.C a estimé qu'il s'agit de la "situation du candidat à l'élection présidentielle qui se trouve placé dans l'impossibilité de mener campagne ou d'aller jusqu'au bout du processus de l'élection". C'est flou, c'est fourre-tout, ça ne veut rien dire, c'est du droit quoi. Mais lors du vote de la loi constitutionnelle insérant la notion d'empêchement dans la Constitution, les députés visaient uniquement l'accident d'un candidat, un attentat et plus généralement une atteinte à son intégrité physique. Délicat, donc. En revanche, un Président de la République ne peut pas être mis en examen. Donc soit sa mise en examen va cesser et Fillon se la coulera douce comme Sarkozy pendant 5 ans (à charge après de le poursuivre à nouveau), soit il est effectivement condamné et dans ce cas là je pense qu'il n'y aura pas trop de problèmes à qualifier la chose d'empêchement. Auquel cas, oui, report de l'élection.
  2. Au nom de quoi ? Dans la Constitution : "Si, avant le premier tour, un des candidats décède ou se trouve empêché, le Conseil constitutionnel prononce le report de l’élection." M'étonne que l'éviction de Fillon soit assimilée à un empêchement. A son décès politique, certainement.
  3. Ah ah, bien vu. Austère au sens de, dépourvu d'ornements, de froufrou. En gros, que sa pensée est laconique. Autrement oui. C'est une bonne synthèse. L'histoire de de la philosophie de Nietzsche est aussi celle d'une émancipation à l'égard de la philosophie de Schopenhaeur. Il n'y pas grand chose de plus chez Nietzsche que la Volonté de Schopenhauer et tout dérive encore d'elle, avec un brin de messianisme supplémentaire. Peut être qu'en fait Nietzsche n'avait pas grand chose à raconter. Mais sa philosophie est source inépuisable d'interprétation.
  4. Non, non, je ne plaisante pas. Dans le respect d'une consommation raisonnable (ce qui n'implique donc pas une consommation à la Kate Moss), la cocaïne ne déforme pas le réel comme d'autres drogues et est donc souvent largement compatible avec certaines situations "sociales" qui impliquent certaines responsabilités (càd garder une maitrise de soi). Les effets de la cocaïne sont limités hein que l'on soit d'accord ; c'est pour ça que c'est une drogue de petit bourgeois. Plus d'aisance, élocution facilitée, plus de répartie, d'énergie, de mordant. De nombreuses personnes en prennent avant de passer l'oral de l'ENA, alors un candidat à la présidentiel durant un débat................. (Je précise que je ne fais absolument pas l'apologie de cette drogue qui ne sert strictement à rien ; la meilleure confiance en soi est celle que l'on possède naturellement).
  5. https://www.youtube.com/watch?v=VYXhy7Om0gs 1:49:10 sec : regardez Macron, sourire bêta et énorme reniflement. Alors qu'on parlait de taux de pauvreté... Et malheur je ne retrouve pas le passage où Macron est tout excité à l'idée d'être sur le plateau (et le fait savoir), je n'ai pas le courage de me farcir une seconde fois cette torture audiovisuelle, mais alors c'est tellement cocaïne spotted.
  6. Par exemple, Au delà du bien et du mal pourrait rameuter une armée de glossateurs sans qu'aucun ne puisse se mettre d'accord. Le truc, c'est qu'on arrive à décrypter la pensée d'un Kant, d'un Schopenhauer, d'un Hegel (malgré des parts d'ombre évidentes), à décrypter l'ingénierie de leur système ; la pensée de Nietzsche au contraire est foutrement austère. En fait je suis d'accord avec toi, ce n'est clairement pas difficile d'accès : un lycéen lirait facilement Nietzsche mais il le comprendrait sans doute très mal.
  7. En soi, la cocaïne n'impacte pas énormément le faciès et la prise se dissimule très bien. C'est pour ça que c'est une drogue assez socialement valorisée et qu'on la retrouve dans tous les milieux où l'apparence est partie intégrante (mannequinat, les cadres notamment dans le tertiaire - banque, assurance, etc, politique). Macron était clairement sous cocaïne. Ce qui m'a vraiment frappé c'est lorsqu'il a interrompu le débat pour dire "hihihi" qu'il était "super content d'être là" ou je ne sais plus trop quoi. I was like : gotcha dude. Et puis son discours final, à moitié en larmoyant ; cette cyclothymie ne peut résulter que de la coc ^^
  8. Manière d'engager la conversation avec tact ! En fait, Nietzsche a longtemps été un auteur totalement incompris dont les oeuvres avaient une forte attraction pour la poussière des bibliothèques. Les textes de Nietzsche sont ultra sibyllins, il ne définit clairement aucun concept (y compris les plus célèbres tel que "la volonté de puissance"), de sorte que tout ce qu'on a pu tirer de lui relève bien plus de l'oeuvre de glossateurs (ultérieurs) que du corpus même de son oeuvre. La philosophie de Nietzsche est peut être l'une des plus ésotériques qui soient. Ce qui jure avec l'apparente simplicité de son texte. Un Kant par exemple, une fois l'engrenage compris, se révèle plus exotérique.
  9. En parlant de Nietzsche, j'ai toujours été étonné de la complexité de sa pensée derrière l'apparente simplicité de sa philosophie.
  10. Après, sur ce genre de sondage sur le vif qui se base sur le côté un peu émotionnel de la chose, je peux comprendre. Macron a un peu la gueule du bcbg cadre+ dynamique et innovant, respectueux et moins condescendant que les autres. Ça ne m'étonne pas tellement qu'il plaise autant, et je ne suis même pas sûr que l'engouement autour de lui ne soit constitutif que d'une bulle médiatique. Dans mon entourage beaucoup ont viré Macron.
  11. La bouillasse dans laquelle on croupit n'est même pas belle, alors... Macron n'a pas du tout l'art de la rhétorique. MLP était ultra agressive, une vraie poissonnière, cette femme est d'un vulgaire ! Fillon a fait du Fillon, càd du pseudo paternalisme pseudo autoritaire pseudo libéral. Hamon, je n'ai déjà aucun souvenir. Mélenchon était comique.
  12. Ce forum, je pense, m'apportera au moins cette inclinaison. Je m'étonne moi-même d'accorder encore ne serait-ce qu'une seule once de légitimité à ces hommes-là pour nous gouverner.
  13. C'était navrant de bêtise. Ça donne envie de virer anarcho-capitaliste. Bonne nuit.
  14. @Axpoulpe : Je pense d'ailleurs que pour faire face à un frontiste, il faut éviter en effet de donner l'air d'avoir une opposition de principe au FN, autrement tout ce que le journaliste pourra dire sera invalidé et jeté dans la fosse du complotisme. Comme l'a dit Johnieboy, Anne-Sophie Lapix a typiquement eu la posture qu'il fallait. Montrer les incohérences d'un programme mais sans même qualifier cette cohérence, autrement dit, en laissant le spectateur tirer les propres conclusions de ce qu'il voit. Les réactions types France Inter en effet ou celles d'autres journalistes qui commencent par un "ça ne marchera pas" "c'est incohérent", "c'est absurde" etc. donne un appui considérable à MLP qui peut s'ériger victime et tribune de l'anti-système.
  15. J'étais trop jeune en 2001 pour voir Mulholland Drive au cinéma, du coup je ne l'ai vu que quelques années après, mais sur petit écran. Il y a quelques jours un ciné a fait une rétrospective Lynch, j'en ai profité. Je suis vraiment ébloui. Je pense que lorsqu'une oeuvre atteint un tel degré de perfection, on peut juste se contenter de s'incliner et de faire preuve d'humilité. Mais je vais détailler un peu : la peinture (j'emploi ce terme sciemment car Lynch est un vrai peintre) générale du film est somptueuse (couleurs, angles de vue, atmosphère, bande originale), les acteurs n'étouffent pas la composition mais s'y confondent parfaitement. Et il se dégage un tel sentiment de catastrophisme, il y a une telle attente qui est si "caractéristique de notre siècle"... La structure même du film est renversante ; la symétrie parfaite de la narration, le réseau de références internes au film càd les renvois incessants aux expériences personnelles d'un personnage qui donnent corps à la narration (sous une forme tronquée mais je n'en dis pas plus), l'amour du détail... On a rarement fait mieux ! (excepté Tarkovski et Bergman)
  16. PS : Je torpille par là-même mon message assez idiot de hier soir (je n'écrirai plus après 1 heure du matin). Le dernier message est donc ma vraie position à ce sujet. Ni la mémoire, ni l'histoire ne sont une science. Mais on ne peut certainement pas dire que l'une est plus noble que l'autre.
  17. En fait, il faudrait faire un épistémologie historique de l'histoire même ou du processus de formation des représentations historiques (sorte de discours sur le discours). Comment l'histoire prend sens et les représentations historiques qui sont conçues prennent sens ? Tu dis que le souvenir est "opération mentale de reconstruction du passé", je suis au moins partiellement d'accord avec toi, mais comment ne pas conclure dès lors que l'histoire est elle-même reconstruction arbitraire du passé ? L'histoire se base sur des données empiriques, discours, témoignages, - directs ou indirects -, évènements et actes constatés ou rapportés, perçus, entendus ou ressentis. C'est le rapport d'individus au monde, et le rapport (au sens de rapporter) de ce rapport qui façonne une conception de l'histoire. Comment, dès lors, prétendre pouvoir problématiser de façon la plus universalisante possible une histoire dont on sait pertinemment que les présupposés sont basés sur des données elles-mêmes subjectives ? L'histoire est tout aussi subjective que la mémoire. Ton texte semble supposer que l'histoire a un caractère plus noble que la mémoire dont elle en est issue (autrement dit que ce qui est rapporter est plus crédible que le rapport même car le premier aurait pu passer l'éprouvette de la conscience et donc être rationalisé). En fait, au fond ça me rappelle ce débat : l'histoire est-elle une science ? (en fond, l'histoire peut-elle être objective ?) Je pense que non, et affirmer le contraire me semble être dangereux. Je m'explique : si l'on songe à l'Histoire, on songe avant tout à des parcours individuels, c'est-à-dire à la contemplation d'expériences individuelles éclatées, partielles, relatives, aveuglées. On peut en faire deux choses : soit représenter les évènements selon l'ordre d'une causalité téléologique préétablie pour montrer le devenir de l'histoire (donc, problématiser l'histoire, appliquer les lois causales : ce constructivisme me paraissant extrêmement dangereux), ou mettre sur le papier le rapport immédiat des individus à leur propre expérience de l'histoire et le jeu différentiel de chacun de ces rapports. Dans un cas, on part de la société (l'histoire tendrait vers un quelque chose qu'il faudrait découvrir, l'histoire aurait un sens à déceler) dans l'autre, on part de l'individu (lui seul pouvant façonner son rapport à l'histoire et donc l'histoire même). Déterminisme et holisme d'une part ; indéterminisme et individualisme d'autre part. Si je dis tout ça ce n'est pas par fantasme intellectuel. Je pense que toutes les dérives de cette discipline (instrumentalisation de l'histoire, levier de légitimation...) résulte de la conception même qu'on en a. A partir du moment, où on prétend que l'histoire est une science, et qu'elle bénéfice donc des privilèges qu'on confère à cette dernière discipline, on permet par là même l'application de lois scientifiques dans l'histoire et on ouvre la voie d'un constructivisme historique largement douteux (matérialisme historique de Marx, luttes des classes devant conduire à, analyse "scientifique" du nazisme de l'histoire : vers une société aryenne, psychanalyse de l'histoire...). Dans ton texte : " L'histoire est la reconstruction toujours problématique" ; "L'histoire, parce que opération intellectuelle et laïcisante, appelle analyse et discours critique". Ce rationalisme cartésien me parait douteux. A mon sens, l'approche la plus scientifique de l'histoire est celle qui ne s'intéresse qu'à l'individu, à son rapport immédiat à l'histoire qu'il est en train de vivre (ce qui évite les anachronismes et autres constructions douteuses ; comme on le fait tous par excès de rationalisme, et moi le premier lorsque je suis arrivé sur ce forum et que j'ai dit que le catholicisme était à l'origine du communisme) et aux interactions que cet individu a avec d'autres individus qui ont la même expérience individuelle. A partir de là, se tisse un tissu de représentations à peu près objectives, que notre conscience trouvera certainement abject (car non rationnel mais éclaté, disparate, voir incompréhensible). A partir de là, qu'on ait seulement "l'ambition" (pour reprendre ta formule que j'aime beaucoup) d'attendre une forme d'objectivité, ce me semble plus raisonnable. Mais on sait tous que notre pauvre conscience a besoin de trouver un sens à tout. Et qu'elle va transposer les outils qu'elle maitrise en science humaine pour faire taire sa peur de l'indétermination en science sociale. D'où ce fleuron de "sciences" artificielles... normativisme kelsenien (science du droit), historicisme, psychanalyse, sociologie perçue comme science...
  18. Tout simplement car tu as une vision excessivement restreinte de la notion de "mémoire" ou une conception excessivement universalisante de la notion "d'histoire". Sur la conception d'histoire, d'abord. "L'histoire, au contraire, appartient à tous et à personne, ce qui lui donne vocation à l'universel" : l'histoire est toujours fonction de légitimation et le choix même opéré dans le processus de sélection de ce que l'on va extraire du réel puis compter, est déjà facteur de partialité. D'ailleurs, le texte de Delacroix se torpille lui-même : "l'histoire, une représentation du passé" - Or le fait de représenter un évènement sous une forme quelconque (écrit, peinture, voir roman) est toujours l'acte par lequel la pensée s'approprie une donnée extérieure et en fait un objet pour l'entendement. A partir de là, prétendre à une quelconque forme de neutralité, d'impartialité, d'universalité, me parait inopérant. Histoire et mémoire ne sont pas opposées : la mémoire innerve l'histoire puisque c'est par elle que l'autre se construit. Sur la conception de mémoire, ensuite. Quand j'emploi le mot mémoire c'est au sens proustien du terme (donc Bergson : "La mémoire-souvenir est mémoire pure, involontaire, contemplation, indépendante des exigences de l'action") au sens "noble" donc. Et pas du tout au sens de la bêtise idéologique dans lequel est tombé ce mot ("mémoire de la Shoah", "mémoire des génocides", "conflits de mémoires" etc). En revanche, et je pense que tu songeais à cette dernière conception, effectivement il n'y a rien de plus symboliquement chargé (idéologiquement, émotionnellement) que cette "mémoire" là.
  19. Yep. La fascination de masses lobotomisées et la fascination exercée du fait de la construction d'une représentation collective de notre histoire est somme toute différente. La première a disparu lorsque le régime s'est délité. La seconde est née justement après ce délitement. L'une traduit la bêtise des peuples, l'autre leur sagesse résultant d'un devoir de mémoire. L'une est affective, l'autre est scientifique. Autant la construction nécessite des qualités intellectuelles évidentes, autant la déstruction peut être fait par le dernier des crétins.
  20. Ils étaient fascinés par sa personne ou par la position qu'on prêtait à sa personne ? Dans les tranchées, Hitler était souvent isolé, peu de gens lui prêtaient attention. Je ne suis pas sûr que sa personne ait exercé une quelconque fascination a priori. Autrement, comment expliquerait-on la rapidité avec laquelle disparait la fascination pour le personnage dès que le régime (et l'administration) mis en place est lui-même condamné ? Sur ça, Arendt : "Rien ne caractérise mieux la gloire des leaders des mouvements totalitaires que la rapidité surprenante avec laquelle on les oublie et la facilité surprenante avec laquelle on les remplace".
  21. Pas faux. Mais le degré de bêtise qu'atteint le programme de MLP ne me semble pas être reproduit par un quelconque autre parti (sauf l'autre extrême). Le truc c'est que la Le Pen est foutrement douée en débat. Elle connait ses lacunes en économie et oriente systématiquement les débats sur les thématiques qu'elle privilégie. Et surtout, elle fait endosser à son adversaire, de force, un rôle, qui ne correspond même pas la plupart du temps aux convictions réelles de celui-ci (il y a plein de "trucs" à observer dans sa conduite pour un peu comprendre ses entourloupes). J'ai assisté un jour à un débat sur un plateau où MLP était invitée, l'ambiance est super pesante, crasseuse. Sa présence même est d'une lourdeur, je n'avais jamais ressenti cela. Et durant les "pauses", (parait-il) qu'elle menace fréquemment les journalistes ou les tacle sur des points assez douloureux pour les déstabiliser une fois l'antenne revenue.
  22. This. Il n'y a rien de plus profitable pour la bougresse que d'en faire la fille légitime de Hitler. C'est la dureté qui plaît chez ce genre de parti (surtout chez les classes populaires qui représentent son plus grand contingent désormais). Mais le plus invraisemblable c'est la nullité systématique de ses adversaires lorsqu'elle intervient médiatiquement (en débat politique notamment). Que les journalistes, députés ou ministres n'aient jamais exposé la tartufferie de son programme, au moins économique, alors que c'est à la portée d'un gars de terminale ES, me laisse pantois. Il serait tellement facile de la mettre KO, cette idiote.
  23. Son message est brillant. Je rougirai d'en débattre avec lui étant donné que je n'en suis qu'à disséquer l'oeuvre (et qu'un brouillard épais s'interpose entre mes neurones et les mots). Dans quelques années, je dompterai Etre et temps . Quand quelque chose me parait difficile, surtout une oeuvre de philo, je mets les cadence et j'apprends quasiment par coeur certaines parties du livre. La satisfaction vient ensuite. A ce stade : Critique de la raison pure, Phénoménologie de l'Esprit et Être et temps me terrassent les neurones. Le reste en philo, ça va (il y a quelques relous comme Leibniz, Derrida.... mais ^^). Je valide à peu près tes arguments. Mais ils sont quand même un peu légers... tous les intellectuels sont des nains perchés sur les épaules de géants comme disait l'autre, aucun ne peut prétendre à lui seul de s'extraire de tous les acquis (philosophiques). Heidegger a ses influences. Ce qui me plait le plus chez lui, en ayant lu une bonne partie (sans en comprendre beaucoup à ce stade) c'est la solidité de l'ensemble (en apparence). Quant à faire des phrases incompréhensibles, ce n'est pas l'apanage d'Heidegger tu en conviendras : « Cependant, on ne peut pas dire pour autant que le faux constituerait un moment ou même une composante du vrai. Qu’en tout faux il y ait du vrai, – dans cette expression les deux ont valeur, comme l’huile et l’eau qui, sans pouvoir se mélanger, ne sont reliées que de façon extérieure. Précisément, eu égard à leur signification [qui est] de caractériser le moment de l’être-autre-parfait, il faut que leurs expressions ne se trouvent plus utilisées là où leur être-autre est sursumé. Tout ainsi que l’expression de l’unité du sujet et de [l’]objet, du fini et de [l’]infini, de l’être et [du] penser, etc., a cet aspect impropre qu’objet et sujet, etc., signifient ce qu’ils sont en dehors de leur unité, [et] donc dans l’unité ne sont pas visés selon ce que dit leur expression, pareillement justement le faux n’est plus, comme faux, un moment dans la vérité. » Hegel
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