Carl Barks

Bof. Je n'ai pas été malheureux de la mort de Chavez en 2013. Je ne dirais pas que je m'en suis réjoui car on pouvait se douter que le système allait perdurer, mais je ne vois pas que ça aurait eu de moralement condamnable. Le Pen, c'est surtout que ça n'a pas de sens. Le type avait 96 ans, c'était de fait comme s'il était mort depuis un moment. On va dire que c'est un peu mesquin et risible de s'exciter sur sa mort. Ma réaction à moi, c'est que je me sens encore vieillir un peu.

Je ne suis pas sûr. Je suis assez convaincu que ça reste la volonté de prendre la lumière et d'exercer un pouvoir, aussi illusoire soit-il, pour "laisser sa marque". Les avantages sonnants et trébuchants ne doivent certes pas laisser indifférents, mais ça vient après.

Moi non plus (et je les comprenais avec Milei). Mais bon, en gros, c'est juste qu'il parle un peu plus cash que la moyenne du politicien canadien (il a traité Trudeau de cinglé par exemple). Même les articles qui affirment ça finissent par admettre que sur le fond, ça n'a rien à voir.

Poilievre est l'un des responsables politiques les plus prometteurs à être apparu ces dernières années, je lui souhaite de gagner. Je le vois presque comme un Milei policé (c'est le Canada, quoi).

Oui, c'est une série qui dure depuis des années et je trouve souvent ça bien vu. Ca n'est pas spécialement dans une optique féministe. Je n'ai pas trouve celui-ci hilarant ceci dit, mais je me sens peut être un peu visé. (celui-là est plus marrant, par exemple : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/12/14/au-bureau-les-participants-au-secret-santa-on-avait-dit-seulement-quelques-euros_6447772_4500055.html )

La vraie question, c'est : le monde se porterait-il mieux si Clinton était allée dans l'espace au lieu de faire de la politique ?

Je n'ai pas dit le contraire, note bien

Mais c'est le moins décliniste de tous les intervenants sur le sujet !

Il y avait un début de débat pas mal sur la qualité de la restauration française.

Disons qu'il y a un côté Un Jour Sans Fin dans les deux topics. (Et au passage, je trouve tes contributions constructives dans les deux, ma réponse est tombée un peu injustement sur toi)

Pour illustrer mon précédent message, c'est exactement un argument que l'on peut employer pour justifier des exceptions au libéralisme face au réchauffement climatique. Et désolé, on n'a pas franchement la même ambiance sur ce topic-ci que sur celui autour du réchauffement climatique (qui consiste essentiellement à voir @Philiber Té se démener pour convaincre les gens que le phénomène existe vraiment).

Tu résumes bien le principal truc qui me dérange dans la teneur de ces discussions sur l'immigration. Au fond, dire "la doctrine libérale est inadaptée à telle problématique et il faut la faire évoluer", ça ne me dérange pas. La pureté idéologique, ce n'est pas mon idéal, même si un scepticisme conservateur me semble un bon réflexe à garder systèmatiquement. Le souci, c'est que cette flexibilité idéologique, on ne la constate quasiment ici que sur l'immigration. Si quelqu'un vient défendre une sorte de social-libéralisme mou en avançant "la liberté, c'est aussi d'avoir les moyens de réaliser sa vie, instaurons un revenu universel", il se fera rire au nez. Je ne parle pas de quelqu'un qui viendrait affirmer que les restrictions sanitaires Covid étaient justifiées au vu du caractère exceptionnel et dangereux de la pandémie, il se ferait chasser à coup de cailloux. Je n'ai aucune sympathie pour Nicolas Bouzou et je n'en ai plus guère pour Gaspard Koenig, mais je ne vois pas en quoi leurs dérives sont de nature différente à ce qu'on lit parfois ici sur "les libéraux dans leur tour d'ivoire qui n'ont pas mis à jour leur logiciel sur l'immigration" (je promets que je ne vise personne, c'est ce que je retiens de nombreux posts dont je n'ai même plus en tête les auteurs).

J'approuve ce message mais je n'ai pas l'impression que les débats sur le sujet étaient si clivés voici encore une dizaine d'années sur Liborg. Je me trompe peut-être.

J'ai eu 49% et on me dit que c'est bien qu'il y ait des adeptes de l'eau tiède comme moi pour "donner un visage humain" au libertarianisme (j'avais d'ailleurs dit à un ami voici quelque temps que je créerais bien le Parti Libéral Mou et Gentil). Sur le fond, j'ai certainement ce score parce que je reste favorable à des choses comme un filet de sécurité minimal en matière de santé. Le souci, dont j'ai bien conscience, étant que le caractère "minimal" ne demeure jamais face à la pente naturelle de la politique.

En quelque sorte, les MAGA veulent un nouvel Indian Removal Act.

Je dois dire qu'imaginer Lombard de gauche radicale, connaissant la mollesse du type, c'est assez marrant. Par contre, ça indiqué bien dans quel sens le vent continue à souffler chez les élites françaises, en effet.

La dichotomie n'a pas forcément lieu d'être, comme tu dis. Et ici, l'idée semble surtout de faire revenir les locaux exilés à cause de la guerre. En l'occurrence, je pense que la première partie de l'ère Erdogan (avant 2012, en gros) n'était pas un mauvais moment pour la Turquie. Et, entre deux maux, je crois que je préférerais encore vivre dans la Turquie d'Erdogan que la Syrie d'Assad, où l'économie était très administrée.

On dirait que j'ai écrit que la Syrie était en passe de devenir une démocratie libérale avancée. J'ai juste dit que leur ministre de l'Economie envoyait des signaux positifs. Quand bien même ce n'est que de l'affichage, ça montre au moins qu'il n'est pas trop bête pour comprendre la priorité de faire revenir les investisseurs avec un discours acceptable. Sur le fond, par ailleurs, je pense que la liberté de commerce contribue forcément à ouvrir une société. Si tu penses à mes propos sur Morsi et Sissi: non, je ne pense pas que les Egyptiens aient gagné au change quand leur seul président démocratiquement élu a été remplacé par un dictateur pire que Moubarak et dont le premier geste a été de faire massacrer 1000 manifestants en une journée. Quand bien même je n'ai guère de doute que Morsi aurait tout fait pour établir un régime autoritaire à la Erdogan.

C'était, en tout cas, peut-être mieux que Sissi...

Ça vaut ce que ça vaut mais leur nouveau ministre de l'économie n'envoie pas des mauvais signaux https://www.reuters.com/world/middle-east/syrias-new-rulers-back-shift-free-market-economy-business-leader-says-2024-12-10/

J'avoue que je vais difficilement me dire "tiens passons un disque d'orgue à la maison". Après, à la suite de cette discussion, j'écoutais des morceaux de Jean-Louis Florentz, c'est sympa. De mémoire, le concerto pour orgue de Poulenc est cool, il faudrait que je le réécoute.

Du coup, j'ai enfin écouté des extraits des impros d'orgue à Notre Dame et je ne trouve pas ça affreux du tout. C'est même assez peu dissonant, par rapport à ce que j'avais lu. Comme @Lancelot, je pense par contre que ça ne passe pas au mieux en vidéo. Mais ça donne une idée.

Je parierais qu'ils n'ont pas pardonné la censure au RN. Mais l'actualité est toute fraîche et je ne suis pas sûr que cet effet perdure longtemps.

Oui c'est au film de 74 que je pensais dans ma parenthèse. Ustinov est trop bon vivant et pas assez névrosé pour faire un Poirot convaincant.

Il est relativement connu, quand même. Alors qu'avec Ustinov en Poirot, La Mort au Soleil n'a pas du tout marqué les esprits. Après, pour moi, c'est la série avec Suchet ou rien (à la rigueur, le Crime de l'Orient Express avec Finney, mais pas vu depuis des lustres).