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antietat

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Messages postés par antietat

  1. Par contre, ce qui est amusant, c'est que la liberté de se marier comme on l'entend, c'est une vieille liberté. Supprimée en 1792 (ouille, eh oui, par ces méchants révolutionnaires français) qui impose le mariage civil comme le seul valable au regard de la loi. La limitation à la vieille liberté de disposer de son patrimoine s'accroît avec ce bon vieux Napoléon et son fameux code. Car c'est qu'il y tient à ce mariage (civil), et met toute la pression pour qu'il soit adopté, en y attachant régimes juridiques divers (loi successorale, fiscale) pour qu'on se marie. C'est que Napoléon, ce grand libertarien comme chacun le sait, adorait le mariage, et le voyait comme fondement de la société.

    Eh oui, ce fameux mariage auquel vous tenez tant est sans doute le plus grand succès du constructivisme de tous les temps. Et vous tombez dans le panneau, ce qui m'amuse beaucoup.

    Avant, c'était bien, l'Etat reconnaissait les unions religieuses, et sans doute qu'avec le temps il en aurait reconnu d'autres (au pire, il suffit d'imaginer une hypothétique religion homo). Bref, l'Etat s'inclinait devant les individus. Maintenant plus. Et apparemment, vous aimez ça.

    Ce qui est une vieille liberté c'est de vivre en concubinage. Le mariage lui a toujours été réglementé par la coutume ou par la loi pour une raison bien simple il touche aux biens. Bien qu'il y ait des aspects ascétiques dans le dogme chrétien que les prêtres baisent a toujours laissé l'église indifférente dans le fond, les papes ont souvent montré l'exemple et personne n'était dupe des services rendus par les bonnes des curés. Mais qu'on transmette des biens éclésiastiques ça l'église ne pouvait le tolérer.

    Et cela ne date pas d'hier. L'évêque de verceil a adressé à son clergé la missive suivante au Xéme siécle :

    "Les prêtres permettent à d'obscènes courtisanes d'habiter dans leurs demeures, de partager leur nourriture, de se montrer avec eux en public. Conquis par leur charmes ils les laissent diriger leur maison, instituer leurs batards pour héritiers… et afin que ces femmes puissent être parées les églises sont dépouillées, les pauvres souffrent…" Au delà du dogme voilà qui explique peut être l'exigence du célibat des prêtres ?

    Cela dit l'église ne s'est pas interessé de tous temps au mariage. Ce n'est que progressivement qu'on est passé du mépris (institution réservée à ceux qui ne sont pas capable de se contenir) à la notion de cadre nécessaire à la procréation pour peu que la jouissance n'en fasse pas partie évidemment, pour finir avec l'union sacrée et donc irrévocable de deux êtres (de sexe différent cela va sans dire).

  2. Heu…tu es sûr de ne pas confondre? As-tu lu le "Traité Théologico-Politique"?

    Spinoza colle parfaitement au débat de ces dernières pages.

    D'une part il montre que l'autorité surnaturelle de la politique et du religieux doit être remplacée par une éthique rationnelle et individuelle. D'autre part, il montre que cette éthique doit être fondée sur la raison et la liberté, et non sur la peur des masses, que ce soit la peur du jugement divin, ou la peur de l'État. L'éthique peut et doit exister en dehors de la religion et de la morale dominante.

    Spinoza dit exactement la même chose que Rand dans la citation que j'avais donnée en amont du fil. Ayn Rand reprend d'ailleurs presque entièrement la thématique de Spinoza en ce qui concerne la fondation de la politique sur une éthique rationaliste débarassée du mysticisme, ainsi que la critique radicale de la collusion tyrannique entre le théologique et le politique.

    Mais, malheureux, tu ne t'aperçois pas que tu ouvres la voie au progressisme qui ravage nos contrées ? Ce mal effroyable, a peine surpassé par la grande peste de 1348, alors qu'il pourrait aisément être circonscrit si on voulait bien se décider, un bonne fois pour toute, à prendre ces mauvais romans que sont les livres de la bible pour une révélation.

    Mais, d'ou te viens cette manie de prétendre que la solution à un problème ne puisse résulter que de l'examen de ses seules données ? Comment ne vois tu pas, qu'in fine, on doive nécessairement la faire passer sous les fourches caudines, de normes imaginaires ? :icon_up:

  3. J'imagine les cris de protestation si le catholicisme était taxé de vice !

    Mais qu'est ce que tu vas imaginer là ?

    Quand Chitah reviendra sur le forum il pourra écrire tranquillement :

    "Moi je crois de plus en plus que le catholicisme était supportable lorsqu'il s'agissait du vice d'une élite. Lorsque cela devient la "philosophie" du commun, c'est un pas de géant vers la fin de toute civilisation."

    Et personne tu m'entends, personne, ne l'accusera de propos tendancieux ou de provocation.

    On est sur un forum libéral ne l'oublie pas ! :icon_up:

  4. The real issue is not whether France is reformable - for the answer must be yes.

    Le problème des Anglais c'est qu'ils prêtent aux français des façons de faire d'Anglais. Alors qu'il est évident que les français ne feront rien tant qu'il n'y aura pas crise.

    It is whether there is a Madame Thatcher who has the courage to take on vested interests. The prognosis is not encouraging. On the left, three candidates will contest the Socialist Party's presidential nomination on November 16th. Even the most moderate, Dominique Strauss-Kahn, has signed up to an old-style socialist programme. Another, Laurent Fabius, has refashioned himself as a champion of the people against "hypercapitalism". The front-runner and supposed moderniser, Ségolène Royal, has criticised the absurd rules on a 35-hour working week - but only for giving employers too much power over workers. On the right, Nicolas Sarkozy, the hyperactive interior minister, looks more promising. He preaches a "rupture" with past policies and an overhaul of the "social model". Yet he was an interventionist finance minister with no apparent love for free markets, and has recently sounded softer on the need for radical reform.

    En l'absence de crise ouverte ce que peuvent dire les politiques français n'a aucune importance. Plus intéressant est ce que dis Jaffré dans Capital de ce mois çi, qui voit Ségolène arriver au pouvoir (ou un autre socialiste) ne rien faire pendant cinq ans évidemment. Et refiler une crise inévitable cinq ans plus tard à Sarkozy. D'après Jaffré si on s'attaquait au problème tout de suite ce serait encore soluble. Ce dont je doute un peu mais bon..

    Le plus amusant la dedans c'est qu'un ami, pas du tout libéral, m'a dit exactement la même chose il y a quinze jours.

  5. Flûte, tu coupes à Fredo la possibilité de dire : "il s'agissait de ma copine de l'époque, une blonde renversante" … Aaaaaaah, nostalgie.

    Mais non ! Fais un peu attention à ce que dis Fredo. Le dessin c'est sa prof d'histoire. C'est pour ça qu'il a eu de bonnes notes. Plus tard il en a eu de moins bonnes parce qu'une gauchiste pro freudienne avait les seins qui tombaient.

  6. Je doute que Klarsfeld fasse une corrélation du type: collaboration importante/déportation moindre.

    Je te laisse dans ton monologue.

    EDIT: quant à l'accusation d'incohérence, venant d'un pétainiste qui signe "antietat" et se déclare en même temps disciple de Nozick, elle me fait pouffer.

    J'avoue ne pas comprendre pourquoi tu refuses tout rôle au gouvernement de l'époque. L'armistice a été une catastrophe…. pour les allemands qui s'en sont aperçus trop tard. Churchill a d'ailleurs dit en 1944 que l'armistice avait sauvé l'Angleterre. Ta thèse implique en fait que les français sont tellement exceptionnels qu'en dépit d'un matraquage idéologique plus important qu'ailleurs (tradition ancienne d'un antisémitisme de plume virulent) et d'une collaboration d'état allant au delà de ce que réclamait l'occupant ils ont réussi l'exploit de sauver en proportion trois fois plus de gens que les hollandais par exemple. Et tout ça grace à la géographie ? Merci pour pour le compliment, mais je crois que ce résultat n'a été obtenu que parce que les hollandais étaient pieds et poings liés et que les français n'avaient qu'une main liée derrière le dos.

  7. Il a sans doute suivi un conseil de lecture d'antietat…

    Puisque tu fais à nouveau allusion au débat, après y avoir mis un terme (une incohérence de plus). Pour te remettre les idées en place je te rappelle le fond de la question.

    Qu'on ait pas de goût pour le compromis est une chose. Qu'on y sacrifie tout en est une autre, c'est la caractéristique mentale des extrêmistes, quelque soit le contenu de leur idéologie, politique (libéralisme inclus) ou religieuse.

    En d'autres termes, quand on ne peut pas sauver les uns il n'est peut être pas utile de sacrifier les autres.

    J'extrait donc d'une autre source (Revel : le voleur dans la maison vide) la citation suivante :

    La France est celui (le pays) ou la plus grande proportion de juifs a réchappé : 75 %… 90% des juifs polonais périrent, 77 % des grecs, 75% des hollandais, 60% des Belges. (au passage tu peux me dire comment il se fait que la géographie grecque n'a pas mise plus de juifs de ce pays à l'abri, puisque que pour toi il s'agit d'un argument ?)

    Et il se trouve que Klarsfeld dit aussi la même chose.

    Avis donc aux populations : si vous vous référez à Dreyfus, Revel ou Klarsfeld vous ne pouvez qu'adhérer à l'antisémitisme Barrésien et en recommander la lecture.

    Il y a une citation de Revel ou il dit que certains intellectuels qui paraissent sensés dans leur domaine de spécialité disent n'importe quoi quand ils en sortent il faut que je la retrouve car elle te vas trop bien au teint.

  8. -a) Un journaliste français aura dumal à vous contacter pour vous connaître et vous rencontrer, alors que les médias étrangers ont cette démarche naturelle. Il ne répondra pas à vos sollicitations si vous n'êtes pas recommandé, ou si la resson du "milieu des journalistes" n'est pas forte (pour ne pas rater le coche)

    :icon_up: Les journalistes cherchent souvent à vous classer dans une catégorie, plutôt que de vous laisser vous exprimer : interprétation, recherche du bon mot, comparaisons incessantes et pressantes de vous classer par rapport à Sarko ou Villepin.. ou Bockl et même Boutin ! Certains, et pas des moindres, le font avec agressivité, ils vous donnent l'impression que vous ne valez rien : peut-être est-ce un test pour juger ce qu'on a dans le ventre aussi..

    Tout ceci pour dire que sans un parti pour compléter l'action de LC ou d'autres organisations militantes, le discours libéral risquait dans l'ombre. Maintenant, à nous d'être convaincants : convictions, mais pas illumination pour autant. Rassurer dans le changement quand tout va mal, c'est un art difficile, et qui repose beaucoup sur la personnalité de ses hérault, chaque profil séduisant un segment de population distinct .

    Un journaliste est avant toute chose un gros feignant ignare à qui il faut faciliter le travail. Présentes lui des articles tout prêts en lui demandant de ne pas trop les dénaturer à la publication et cela aura de bonnes chances de passer avec des corrections mineures. La catégorisation c'est uniquement pour savoir où il doit te classer dans son carnet d'adresses.

    En attendant voici qq slogans qui n'ont rien d'extraordinaires mais qui peuvent toujours servir :

    Toujours moins…. d’impôts et de réglements !

    Le mieux placé pour décider c’est vous !

    Ce qui est bon pour les politiques n’est pas bon pour vous et vice versa !

    La liberté ne se délègue pas !

    Ce qu’il y a de bien avec l’individu c’est qu’il existe, contrairement à la société !

    Un problème économique est un problème politique non reconnu comme tel !

  9. La multiplication prévisible de catastrophes climatiques, de pandémies, de guerres terroristes, ne fera qu'accentuer la dépendance des individus devant l'Etat. Seul l'Etat est capable de faire face avec ses infrastructures à ces phénomènes qui dépassent de beaucoup les capacités de gestion d'un individu.

    Qu'on ait besoin d'assouplissements économiques oui, c'est une évidence ; mais ceux qui rêvent à l'effondrement du système étatiste ne sont pas plus malins que les communistes d'hier qui ont perdu leur vie à attendre la fin du capitalisme.

    Tiens je te présente l'état :

    Bel engin, hein ? Impressionnant, 56 tonnes sur la balance.

    Combat tous les maux qui se présentent, la mauvaise haleine, les coups de soleil, les incivilités etc.. mais qui est engagé sur un chemin qui quelque part ne supporte que 50 tonnes. Que va t il se passer ?

    (je sous titre le film pour que tu comprennes bien : quand le poids à supporter excéde les moyens des contribuables la "terreur" étatique se casse la gueule qq soit l'épaisseur de son blindage et sa puissance de feu).

  10. C'est vrai mais du coup il a été bien plus incisif. C'est lui qui a amené plusieurs fois la question de la position xénophobe de la LCR. On peut aussi le remercier pour ça.

    D'accord avec toi. D'autant qu'il a fait remarquer que ceux qui n'étaient pas hostiles à la directive étaient également ceux qui s'en portaient le mieux économiquement. Il a souligné aussi que la france était bien placée en matière de services, qu'elle avait beaucoup bénéficié de l'ouverture européenne etc.. Arguments auxquels besancenot a été, évidemment, incapable de répondre hormis pour dire qu'il soutenait les travailleurs.

    Au final je ne vois pas très bien ce qu'on peut reprocher à Sabine. Ne pas avoir tout dit sur la directive bolkestein et le libéralisme en trois minutes et demie ? (ils étaient deux à parler 7 minutes 15).

    D'autant qu'au delà de l'argumentaire elle laisse l'image d'une femme qui ne cadre pas du tout avec celle de l'ogre libéral que les gauchos se plaisent à répandre dans l'opinion.

  11. En France, peut-être. Mais en Belgique:

    p14tif.jpg

    Marie Nagy, député fédéral.

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    Isabelle Durant, ancien ministre fédéral de l'Environnement et à présent chef de groupe Ecolo au Sénat.

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    Muriel Gerkens, député fédéral. Sexy, non ?

    Du côté flamand, chez les Groen: Magda Alvoet, qui fut ministre de la Santé, est une vraie pin-up:

    060_01.jpg

    Je garde la plus belle pour la fin, Vera Dua, député au Parlement flamand et président des Groen:

    dsf2608d.jpg

    Fabrice voulait dire des vertes et des pas mûres !

  12. Pourquoi encombrer notre dictionnaire d'un nouveau terme prêtant à confusion ?

    Ceux que tu appelles étatistes ne sont pas autre chose que les " fonctionnaires et assimilés" que nous connaissons dans la nomenclature officielle .

    Pour les entreprises recevant des subventions, sois très prudent, car tu drevrais inclure dans le panier les…agriculteurs . Encore la PAC !!!

    En revanche, les membres des CE sont des salariés comme les autres , rémunérés anormalement ( ? ) puisqu'ils n'exécutent pas le travail correspondant au contrat passé . Quand tu bavardes avec les copains, non seulement tu n'es pas sur ton poste, mais encore tu perturbes les autres .

    Encore un constat qui va soulever un tollé ….

    Les membres salariés d'associations ne sont généralement pas considérés comme des "fonctionnaires et assimilés" et les politiques non plus. Or, même si elles sont de droit privé, la plupart de ces associations vivent de subventions d'origine publique (une partie d'un ministère, une partie de la région, une partie d'un autre organisme public..)

    Pour les entreprises subventionnées, comme je l'ai dis, je ne les considère pas comme faisant partie du lot. Sinon on devrait considérer aussi, en dehors de l'agriculture, que l'industrie cinématographique est étatisée.

    Quant aux salariés de comités d'entreprises je me suis peut être mal exprimé. Il s'agit du personnel salarié des gros comités genre EDF, SNCF ou autres qui ont des employés à plein temps dont le salaire est versé par le comité lui même et pas par l'entreprise. Ces comités sont d'ailleurs tellement gros (plus de 49 salariés) qu'ils ont souvent un autre comité d'entreprise en leur sein !

    J'ai d'ailleurs oublié de mentionner la bizarrerie France telecom, société officiellement privée dont la majorité du personnel a le statut de fonctionnaire. Et dont une partie a été recrutée même après que l'on ait retenu le principe de la privatisation.

    Ce qu'il y a de fascinant chez les étatistes c'est leur capacité à repousser toujours plus loin les limites de l'absurdité.

  13. C'est bien un des problèmes. Quand on refuse de s'entendre sur les termes il faut bien faire des "compromis de langages".

    A chaque fois que le mot Etat est utilisé en dépit du bon sens, il ne faut pas s'étonner que des mots soient mal "employés" pour expliquer dans les concepts de l'interlocuteur le sens du mot que l'on veut communiquer. Je ne suis pas assez fort en littérature et je n'en ai pas le temps.

    Une dernière évidence, si mes messages sont déjà trop long en essayant de reprendre les concepts décrits dans vos mots (ceux utilisés par antietat en l'occurence) , je doute qu'il soit possible de me faire un reproche comme celui que vous me faites Dilbert.

    Maintenant, si vous voulez bien m'apporter votre aide afin de mieux utiliser la langue dans le but fixé ci dessus, j'en serais enchanté.

    Petite mise au point donc.

    Je n'ai pas, jusqu'à présent, dans ce post, proposé de définition de l'Etat, mais simplement évoqué un indicateur d'apparition : une armée permanente.

    Maintenant si tu veux une définition en voici une.

    Un Etat est, à l'intérieur d'une société, le cartel légal des organisations vivant principalement de la contrainte. (principalement parce qu'il existe des financements mixtes : musées, chaînes de tv etc..).

    Tu as, j'espère, remarqué que je n'ai pas dis légitime et noté que ta distinction entre Etat et gouvernement n'a, à mes yeux, sans aucune utilité. Dernière remarque une organisation n'est, bien entendu, constituée que d'individus. En toute logique on ne devrait donc parler que d'Etatistes. Ceux ci sont les individus dont le salaire provient de la dépense publique. Salaire et non pas rémunération ou revenu (sinon on devrait y inclure les médecins dits libéraux, les chômeurs, les rmistes et les détenteurs d'obligations d'Etat).

    Sont donc des étatistes pour moi :

    Les fonctionnaires européens français

    Les politiques pendant l'exercice de leur mandat (y compris bien sûr les salariés du parlement de l'Elysée et de Matignon)

    Les membres salariés titulaires et contractuels des administrations nationales, régionales et locales.

    Les membres salariés d'autres organisations, notamment associatives, dont le financement est assurée par l'impôt, les cotisations sociales ou les contributions d'administrations. (ce qui fait du monde : partis politiques, syndicats, associations lucratives sans but, observatoires des mes deux, instituts à la con etc…)

    (Je n'inclus pas personnellement les salariés d'entreprises nationalisées mais je conçois qu'on puisse vouloir le faire surtout quand elles ne survivent que grâce à des subventions).

    Attention cela n'a rien à voir avec le statut juridique du contrat de travail des salariés qui peut être soit de droit public soit de droit privé !

    (à noter aussi que le membre salarié d'un comité ou d'un syndicat d'entreprise est pour moi un étatiste, dans la mesure ou son salaire provient d'une obligation de l'employeur bien qu'il ne soit pas inclus dans le calcul des prélèvements obligatoires.)

  14. Des états dans l'état, tu en as entendu parler ?

    Oui et alors ? Ce n'est qu'une expression. Tu crois vraiment que les relations entre L'Etat français et la SNCF sont de même nature que ses relations avec le Royaume Uni ?

    A partir du moment où une autorité s'impose à un groupe, quelle que soit sa dimension, on est en présence d'un Etat, même microscopique .

    C'est bien ce que je disais. Un chef de tribu préhistorique est un chef d'Etat pour toi. Donc des Etats ont existé dès l'apparition de Cro magnon et même avant. La création de l'Etat remonte donc à 100 000 ans minimum pour toi.

    Car dans le village, le clan , la commune , des règles strictes sont étabies et respectées, sinon machette ou AK47 .

    Ouais, l'usage de le force est généralisé, mais comme j'ai besoin de faire la distinction entre une tribu de papouasie nouvelle guinée et l'allemagne fédérale je préfère continuer à utiliser le terme d'Etat pour caractériser cette dernière, si ça ne te déranges pas.

  15. On est d'accord sur le fait qu'un royaume n'est pas un Etat. Mais n'oubliez pas que sous l'Empire, l'Etat est plus un héritage qu'un fait. Mais je trouve que votre définition de l'Etat n'est pas cohérente. Ou disons qu'elle se base sur des postulats qui ne me plaisent pas.

    Je n'ai jamais dit qu'un royaume ne pouvais pas être un Etat.

    Je ne propose pas une théorie ou une définition de l'Etat mais un critère d'apparition. Car une fois qu'on le constate c'est que d'autres conditions sont réunies. Niveau économique suffisant pour entretenir ladite armée. Et pouvoir suffisant aussi pour imposer son monopole de la force à ses concurrents.

    Quant à l'empire romain je ne vois pas ou se situe l'objection. A la fin des guerres civiles, Auguste, s'est retrouvé avec 60 légions qu'il a réduit à 28 (25 après la disparition de 3 d'entres elles dans la forêt de Teutoburg à cause de ce farceur d'Arminius) donc sous l'empire ont peut parler d'Etat romain selon moi.

    La force armée est, à mon sens, du ressort direct de l'individu. Nous (l'individu) accordons un mandat de l'utilisation de la force à une organisation à travers un système de décisions que nous avons décidez par sufrage. On peut en discuter mais ce n'est pas le sujet.

    La force armée est donc au service de l'individu et c'est d'ailleurs le cas même si nous aussi d'accord sur ce point, les "faux élus" en profitent pour détourner l'utilisation de cette force à leurs profits.

    Cette force armée doit être séparé du gouvernement. C'est à dire que le chef des armées ne doit pas être le legislatif. La force armée doit répondre à l'appel de la  loi. Pas à l'appel du legislateur. Cela signifie concraitement que n'importe lequel des citoyens doit pouvoir utiliser la force publique après avoir obtenu un jugement y compris à l'encontre du legislateur.

    La force armée est au service de celui qui la contrôle. S'il te dit qu'il l'a constitué pour défendre la veuve et l'orphelin tu es libre de le croire, mais personnellement je n'en crois rien.

    Dans ce cadre, votre définition de l'Etat ne tient pas. Non ?

    Je ne vois pas en quoi ?

  16. Désaccord profond ! La France, anarchie durant le Moyen-Age ? Laissez-moi rire !

    C'était bel et bien un état mais décentralisé, les ducs et autres seigneurs avaient certes un pouvoir personnel sur leurs domaines privés, mais ils devaient allégeance au roi. Il est vrai que celui pouvait néamnoins ne disposer d'aucun pouvoir, à certains époques il était viré (comprenez tué) s'il ne  plaisait pas aux nobles.

    Cependant il y a toujours des individus formant un ordre publique en élaborant des lois qu'ils imposent sur leur territoire grâce à des polices/milices/armées.

    Les bandes ou les tribus peuvent conclure des accords d'assistance mutuelle (et la féodalité ce n'est pas autre chose que cela) ce n'est pas pour autant qu'on se retrouve en présence d'un Etat.

    Reprenons une autre de tes affirmations erronées, à savoir les cités antiques (grecs en l'occurence je suppose) n'étaient pas des états car les armées n'étaient pas permanentes. La question n'est pas de savoir si les forces de l'ordre existe en permanence mais si l'ordre est imposé en permanence grâce à elle.

    Dans ce cas n'importe quelle tribu, dont les membres sont nécessairement armés, mérite le non d'Etat.

    Dans le cas d'une cité comme Athènes qui mobilisait ses hommes en cas de menaces extérieurs besoins de rétablir-imposer l'ordre c'était le cas.

    Gercovie à l'époque de César comportait plusieurs milliers d'habitants (plus que les athéniens de l'époque de Périclés). Elle mérite donc le nom d'Etat gaulois selon toi ? Pas pour moi ! C'est la ville d'une tribu gauloise comme il en existait des dizaines dont l'ensemble formait peut être un peuple mais sans la moindre trace d'un Etat.

    Maintenant si toute forme de force, d'autorité ou de contrainte est l'apanage exclusif de l'Etat alors tu dois postuler l'existence d'un Etat préhistorique.

  17. La question initiale étant me semble t il a t on déjà vu une société sans Etat ? Il convient de se mettre d'accord sur le sujet de la discussion.

    Pour moi on ne peut pas parler d'un Etat en dehors de l'existence d'une armée permanente distincte de la garde personnelle dont doivent nécessairement s'entourer les différents "souverains". C'est en effet à cette seule condition, qu'il est possible de contrôler un territoire un tant soit peut étendu.

    Armée permanente veut dire existence d'une caste militaire à plein temps qui ne se consacre pas partiellement à la gestion de son domaine, comme le faisaient les seigneurs féodaux par exemple. Celui qui contrôle cette armée (ce qui ne veut pas dire nécessairement qu'il la commande) est, selon moi à la tête d'un Etat.

    Avant on a des sociétés tribales ou des citées dites abusivement Etat quand elles n'ont pour se défendre que des milices.

    Encore faut il, ensuite, que cette armée contrôle effectivement quelque chose. Ce qui ne coule pas de source. Ainsi en France une ordonnance royale de 1439, sous Charles VII donc, posait que seul le roi à le droit de lever des troupes et que nul ne peut s'intituler capitaine de gens d'armes que s'il a été nommé par le roi. Or ce genre de disposition avait déjà été énoncé plus de soixante ans plus tôt par Charles V, sans aucun effet.

    Donc pour répondre à la question, depuis l'effondrement de l'empire romain jusque

    vers la fin de la guerre de 100 ans le territoire actuel de la France a vécu sans Etat.

  18. Mince ! Merci de me prévenir. Vais vite reprendre l'entraînement de fond.

    Tiens c'est vrai, c'est comme les bières, je bois rarement des blondes. Je préfère les brunes.

    De toute façon t'est obligé de faire ton marché avec les produits du pays.

    Mais j'ai le souvenir mémorable de quelques unes sur lesquelles je suis tombé. Ou plutôt : qui me sont tombées dessus.

    Bien sûr, on est obligé d'attendre, car si on leur met la main au cul, c'est la correctionnelle tout de suite maintenant.

    Oulà non ! J'aurais peur de prendre un Airbus s'ils n'utilisaient pas le système international. Comme cette histoire du vaisseau envoyé sur mars récemment et qui s'est planté à l'arrivée.

    J'ai lu qu'ils se seraient gourrés de 40 m les gars et je crois que c'est une équipe anglaise qui avait la responsabilité de "l'amarssichage" (désolé j'e n'ai que ce mot là a te proposer). Comme quoi les pieds et les pouces ça vaut pas les mètres et les centimètres…

  19. LOL, ça va mieux là, encore une dizaine de séances de kiné à faire, mais j'ai bon espoir !  :doigt:

    Fais gaffe ! Elle n'a pas joué beaucoup contre henin, elle doit être en pleine forme.

    Sinon, je répète, je n'ai pas dit que je trouvais Mary très bien, mais qu'elle suscitait des réactions primitives, animales…

    Mais c'est comme ça que je l'avais compris. Sinon je t'aurais parlé de Boticelli.

    Pout Hantucheva, je la trouve en effet mimi et mieux de face que de profil… Il manque, pour ainsi dire… certains arguments.

    Bof, de toute façon les blondes…

    Plus sérieusement j'aime généralement les filles pas très grandes : 5'0'' à 5'6'' me fait craquer, entre autres critères.  :icon_up:

    C'est l'aéronautique qui vous fait adopter les mesures anglo saxonnes du côté de Toulouse ?

  20. je ne savais pas que Bastiat était landais …plutot marrant comment ce département a changé en 1 siècle et demi !

    je n'ai pas encore lu de livre de Bastiat mais je vais le faire !

    Dans ta région il y a aussi Jacques de Guénin qui a écrit un bouquin sur Attac (ou l'intoxication des personnes de bonne volonté). Sans vouloir lui faire de tort il est quand même préférable que tu commences par Bastiat.

    Son site :

    http://bastiat.org/

  21. Moi j'aime bien Mary Pierce.

    Je trouve que physiquement (du moins son coprs) elle dégage une sensualité presque primitive, animale. Ça doit à voir avec l'inconscient collectif, la mère primordiale préhistorique… Le truc qui court-circuite ta raison, quoi.  :warez:

    Suffit d'imagnier ses formes luisantes sous la douche… Oups je m'emporte.  :doigt:

    Arrête de rêver c'est pas avec tes problèmes de dos que tu vas arriver à la terrasser.

    :icon_up:

  22. Vu que les patrons seront totalement libres, rien ne les empechera de verser des salaires de famine aux non qualifiés, ( j'ai bien dit à ceux la ),la faiblesse du modèle liberal selon moi est qu'il parie de manière folle sur la vertu et la génerosité des patrons, ce qui est proprement fou

    Ah parce que tu crois que l'Etat force véritablement les entrepreneurs toi ?

    Il les force à une seule chose retenir les projets susceptibles d'être rentables dans l'environnement réglementaires qu'il a créé. Ce qui a pour effet de laisser de côté les projets moins rentables qui fourniraient du travail à ceux qui en cherchent

    actuellement.

    Ceux dont le niveau de productivité est inférieur au seuil édicté (involontairement) par l'Etat ne travaillent pas !

  23. [

    une piste peut être : l'avenement d'un syndicalisme renové et éclairé debarrassé de toute politique, soit, la grande idée de DE GAULLE : LA PARTICIPATION

    Tu parles d'une idée !

    Quand un banquier accorde un prêt à un entrepreneur il ne vient pas en fin d'année réclamer un complément sous prétexte que le gars a fait de gros bénéfices avec le capital qui lui a été prêté.

    Pour les salariés c'est la même chose, leur salaire est dû que l'entreprise fasse des bénéfices ou pas. Pourquoi devraient ils être rémunérés pour un risque qu'ils n'ont pas pris ?

    S'il veulent être "intéressé aux bénéfices de la croissance" ils n'ont qu'à acheter des actions de l'entreprise. Ce qui est d'ailleurs possible maintenant plus facilement dans le cadre des plans d'épargne d'entreprise.

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