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Vincemobile

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Tout ce qui a été posté par Vincemobile

  1. Là où je ne suis pas d'accord, c'est de dire que la Grèce est trop petite. Lehman aussi était assez petit en taille de bilan (350 milliards de USD de mémoire), prestigieux mais petit. Sauf que ça a dégénéré. On peut regretter le comportement moutonnier ou irrationnel qui sévit dans les salles de marché mais il faut faire avec. Et ce sont ces personnes qui peuvent faire sauter le système.
  2. +1. Ces classements posent problèmes car ils ne parlent que de cash. On peut ainsi avoir beaucoup de cash dans ses caisses mais bien plus de dettes diverses. C'est le cas des banques. Les seules entreprises non bancaires du classement sont GE (et encore GE a une activité bancaire importante) et Berkshire, la holding de Warren Buffet. Donc moyen rassurant. Chiffre plus rassurant, l'activité de gestion d'actif représente 65 000 milliards de USD sous gestion. Il y a bien un peu de ce cash pouvant se placer sur des dettes souveraines…
  3. Je ne prêche pas l'Apocalypse, il y en a qui le font bien mieux que moi (Roubini ou certains membres de ce forum). J'ai une position minoritaire sur Liborg sur le sujet mais je suis persuadé d'une chose : l'effet boule de neige d'un défaut est largement sous-estimé. Comme dit précedemment, un défaut partiel de la Grèce (sur 30 ou 40% du nominal) est parfaitement gérable d'un point de vue financier pour les banques. Le hic, c'est que ce précédent risque de bloquer totalement le marché interbancaire et de créer une réaction en chaîne incontrôlable. Pendant la crise ayant suivi la faillite de Lehman, j'ai vu des listes noires de contreparties (et pas des petites) circuler au MO et BO : ces établissements se voyaient réclamer le cash dû de manière immédiate avec gel du financement court terme. Le blocage du système financier peut aller très vite, il suffit que la méfiance s'empare de tout le monde. Sur SG, petit rappel : SG avait souscrit pour 12 milliards de CDS face à AIG (la plus grosse contrepartie de AIG était Goldman). Si AIG n'avait pas été sauvé par l'Etat US, vu les circonstances de marché, je pense que la SG serait tombée, faute de trouver des capitaux frais rapidement.
  4. En effet, sous cet angle c'est difficile à tenir. Il y a plusieurs leviers possibles : - Des ventes d'actifs pour réduire un peu la dette - La poursuite de la rigueur avec pour objectif de retrouver un excédent primaire correct, peut être pas 8% mais 2-3% sur longue durée. C'est jouable aussi si la lutte contre la fraude fiscale s'avère être menée rigoureusement. L'un des problèmes de la Grèce c'est la difficulté à recouvrer l'impôt - Le rachat sur le marché secondaire de la dette actuelle à prix cassé par le FESF et l'octroi de nouvelles prêts long terme (20-30 ans) afin de déserrer l'étau. Il n'y a pas défaut et on met ainsi à contribution les établissements financiers qui encaissent ainsi une perte - Un plan d'apurement du passif sur au moins 10 ans avec une mise sous tutelle des finances publiques par le FESF et le FMI. La mise sous tutelle, c'est déjà fait. Il y a donc des moyens malins de déserrer l'étreinte. Et je regrette toujours l'attitude des agences de notation sur les plan consistant à roller une partie de la dette, proposé par les établissements financiers français. C'était une solution habile et qui obligeait les établissements financiers à prendre en partie leurs responsabilités. Enfin, sur la sortie de l'euro, ce serait une erreur d'un point de vue dette. Le nouveau drachme aurait une parité défavorable face à l'euro. La dette libellée en euro, deviendrait donc encore plus insupportable à gérer. Pour le coup, la Grèce ferait totalement défaut. Je prêche peut-être pour ma paroisse mais j'ai des souvenirs de la crise Lehman au sein des BFI, on est passé non loin d'une catastrophe. On peut regretter le "too big to fail" et l'absence de pilotage des comptes publics, je suis le premier pour ça (je suis d'ailleurs de plus en plus convaincu de la nécessité de démanteler les établissements devenus trop gros pour tomber). Mais de manière pragmatique, laisser tomber un domino est un risque démesuré selon moi.
  5. Mais vu qu'un défaut ne sera pas gère correctement (je fais confiance à nos gouvernants), je préfère la solution 2. L'objectif étant tout de même que la Grèce équilibre ses comptes d'ici 5 ans. J'ai peur de la crise de panique sur les marchés et des dégâts sur le système financier.
  6. Et en cas de fin du monde, je ne donne pas cher du courtier Si on se lance dans une série de défauts sur la dette souveraine, on a le risque de voir des banques faire faillite et là… Ton courtier Fx pourrait couler avec elles. Pour l'or, la solution ne me semble pas beaucoup plus sûre : si crise il y a, je fais confiance aux Etats pour encadrer sévèrement le commerce de l'or et assommer de taxes les Plus-Values réalisées. Franchement, si demain la zone euro éclate et si les américains sont incapables de relever le plafond de la dette, on est juste morts. Et notre épargne risque fort de ne plus valoir grand chose. Je ne parle même pas du chômage de masse qui s'ensuivrait. Donc, les stratégies pour sauver sa peau dans ce genre de situation ne serviront plus à grand chose. Mais ce qui m'agace, c'est que nos gouvernants sont incapables de se mettre d'accord (Europe et Etats-Unis). Avec leurs atermoiements, ils risquent de nous mettre dans la merde. Mention spéciale pour les Allemands qui bloquent tout plan d'aide pour la Grèce, sans proposition alternative permettant d'éviter un défaut partiel. Car si défaut partiel il y a, le problème ne sera pas le montant perdu par les banques (il est gérable). Ce sera la défiance pour les dettes souveraines européennes et les banques de la zone Euro avec blocage du marché interbancaire et risque de faillites en chaîne de banques. Les Allemands n'arrivent pas à comprendre ça, comme certains n'ont pas compris ça lors de la faillite de Lehman Brothers. Et on connaît le résultat. J'aimerais éviter ce scénario.
  7. Sans oublier la faiblesse du secteur bancaire allemand: trop dispersé, moyennement bien gèré avec des Landers qui ne font rien pour permettre la restructuration du secteur (je pense aux Landesbanken). Si la Grèce fait défaut les banques allemandes seront fortement impactees et risquent de montrer au grand jour leurs faiblesses (elles sont moins bien capitalisées que les banques françaises).
  8. Solvency II a en effet un rôle majeur dans cette évolution. Les assureurs ont ainsi vendu une partie de leurs portefeuilles actions contre des actifs dits moins risques comme les govies. Je crois moyennement aux pressions des États, la pression vient de la régulation. Par ailleurs, la récente crise a pousse les gestionnaires à fuir les actions, devenues trop risquées. D'où la surponderation en bonds. Pourtant, de tous les actifs je trouve que ce sont les actions qui offrent en ce moment le meilleur couple rendement/risque. Avec des résultats trimestriels souvent excellents.
  9. Ça me rappelle une citation de Mark Twain vos histoires de chiffres. "il existe trois types de mensonges : les mensonges, les mensonges éhontés et les statistiques".
  10. Pour répondre rapidement : 1) On ne demande pas de revenir à zéro deficit en 2011, on demande d'y revenir vers 2014-2015 avec une trajectoire budgétaire cohérente et réaliste. Le plan annoncé par l'Italie ce soir est pas mal je trouve, d'autant que l'opposition de gauche ne va pas faire d'obstruction (contrairement à la droite grecque totalement irresponsable par exemple). L'important, c'est de donner de la visibilité au marché, tout le monde sait bien que l'Europe ne sera pas à zéro déficit cette année. 2) La croissance molle ne permettra pas de jouer sur le levier de l'accroissement "naturel" des rentrées fiscales. Néanmoins, on peut espérer que les rentrées continuent à augmenter mais de manière plus modérée. Et pour compenser, il y a également les privatisations. De mémoire, lors de son passage au pouvoir, Thatcher faisait la jointure grâce aux ventes d'entreprises publiques, le temps de permettre à ses réformes de faire effet. 3) Si tu te retrouves à deficit zéro en 2014, tu devrais voir ton poste lié au remboursement de la dette baisser d'année en année, te donnant des marges budgétaires. Si on prend l'Italie, le pays doit emprunter entre 80 et 120 milliards par an pour 1500 milliards de dettes. Si à partir de 2014 tu es à déficit zéro, tu doit mécaniquement baisser ta dette de 80 à 100 milliards par an. Si ton taux d'intérêt est de 4% par an, tu gagnes 4 milliards par an. De plus, la rigueur retrouvée va te permettre de renouveler tes emprunts à un taux plus avantageux et donc de gratter encore un peu. Cette marge peut être utilisée pour relancer l'activité par des baisses d'impôts par exemple sans repartir dans une politique déficitaire. Sur l'inflation, c'est l'inconnue. Je ne crois pas vraiment à une inflation à deux chiffres mais je me trompe peut être. On va voir ce que ça va donner dans les 18 mois à venir.
  11. Vincemobile

    Qui a dit ?

    Ca ressemble au propos d'un juge d'instruction trop zélé. Donc Eva Joly, je pense que tu as raison.
  12. La situation est variable en fonction des pays. La Grèce voit une baisse forte de son PIB, créé artificiellement par la dette. L'Irlande solde sa bulle immo, le Portugal son manque de croissance… Chaque cas est unique mais dans le fond on aura : 1) Rigueur budgétaire (réduction des dépenses ou croissance zéro en fonction de la gravité du problème) + augmentation globale des impôts et taxes 2) Croissance négative si cure d'austérité sévère ou croissance molle entre 0 et 1%. Là encore, en fonction de la sévérité de la rigueur 3) Retour à la croissance une fois les budgets à l'équilibre ou presque, donc dans environ 3 à 5 ans. En parallèle, sur l'inflation ça dépendra de la politique US. Le problème, ce sont les matières premières qui voient leur prix flamber avec la politique accomodante de la FED. Si cette politique se calme, on peut espérer une inflation modérée en Europe, d'autant plus que les politiques déflationnistes devraient permettre de limiter les dégâts. On reviendra in fine à une bonne vieille politique de désinflation compétitive, l'idée étant de donner des gains de pouvoir d'achat par la modération des prix. Sur les dépenses futures non provisionnées comme les retraites, le problème sera réglé en spolliant les travailleurs ayant cotisé pendant des années en repoussant toujours un peu plus l'âge de la retraite. On devrait arriver autour de 67 ans pour une retraite à taux plein à horizon 10 ans. On aura donc repoussé le problème. Pour ceux qui ne pensent pas pouvoir attendre, on conseillera de se consitituer une épargne complémentaire. Sur la démocratie toussa, je n'ai pas l'impression que les (non) choix effectués par nos politiquesse fassent par l'intermédiaire d'un consensus large et partagé depuis de nombreuses années. Ca ne va pas changer grand chose.
  13. Je suis d'accord, il faudra 3 ans d'austérité sévère pour revenir à un niveau de déficit soutenable et environ 10 ans d'équilibre ou de quasi équilibre des comptes après. Le tout sous la surveillance des marchés qui ne laisseront rien passer. Mais c'est finalement une bonne nouvelle car ceci devrait permettre de réduire le poids de l'Etat et de redonner des marges de manoeuvres pour une baisse de l'impôt par exemple. Et en effet, rien ne sera plus comme avant, le laxisme qui était la règle n'est plus possible. Sur l'opinion publique, il y a des indignés un peu partout mais in fine, les plans d'austérité ont été adoptés. Il ne faut pas surestimer le poids d'une minorité agissante, le gros de la population est plus résignée qu'autre chose. Et en dernier recours, elle fera le choix de l'ordre contre l'aventure.
  14. Vincemobile

    Immobilier

    Recentrons le débat sur la bubulle The Economist vient de sortir un classement des pays où la bulle immobilière est la plus marquée. On est sur le podium. Trop forts. http://www.economist.com/node/18925999?story_id=18925999
  15. Sauf que là on s'est pris le mur, ce qui pourrait en amener certains à devenir enfin vertueux. Sur le principe, vu les montants en jeu, une politique d'austérité menée pendant 3 ans doit pouvoir suffir à régler la crise. Il faudra ensuite que les gouvernements restent rigoureux à l'avenir mais je pense que les marchés seront assez vigilants pour les rappeler à l'ordre bien vite. Le marché est bien plus efficace pour faire respecter la rigueur budgétaires que la commission européenne ou la BCE. Regardez ! Il suffit que les taux long se tendent en Italie pour qu'un vrai plan d'austérité sorte du chapeau des politiques, idem au Portugal. Alors qu'il y a 3 ans c'était impossible. Le marché a toujours raison, il suffit de le laisser agir Désormais, le temps des conneries est révolu, les Européens ne pourront plus emprunter massivement à taux cadeau, ça leur coûtera nettement plus cher à l'avenir. Privés de leur carburant habituels, ils vont revenir à la plus élémentaire rigueur budgétaire, faute de choix. Sur la coordination budgétaire ou l'Europe fédérale, je n'irai pas jusque là. Si les pays de la zone euro se conforment enfin aux critères de Maastricht, ça suffira. Et les politiques le feront car ils n'ont pas envie de devoir se taper un plan UE/FMI comme leurs copains grecs, portuguais ou irlandais et de se faire virer à coups de pied au cul lors des prochaines élections avec retraite anticipée. Mieux vaut anticiper et jouer le positionnement de la responsabilité. Ca plaira à leur coeur de cible électoral et ça permet de rester dans le circuit.
  16. On a deux manières de s'en sortir, sachant qu'on est plus face à une crise de liquidité que de solvabilité (hors Grèce) : 1) La zone Euro éclate, détruite par le manque de coordination entre Etats et le manque de leadership. Possible mais ce sera ingérable entre les dévaluations entre monnaies, la mise en oeuvre pratique des nouvelles monnaies (il a fallu des années pour préparer le passage à l'Euro)… C'est le scénario inflationniste. 2) On met en place une coordination budgétaire réelle entre Etats membres et on apure les errements du passé. Il faut donc adopter des plans de rigueur un peu partout pour retrouver une situation budgétaire soutenable à horizon 2-3 ans (ie. deficits publics sous les 3% du PIB à minima et équilibre à horizon 5 ans) et compléter cela par un encadrement strict (de manière constitutionnelle si possible) du deficit budgétaire dans chaque Etat avec mesures coercitives en cas de dérapage. L'Italie s'est lancé dans un plan pour revenir à un deficit proche de 0 en 2014, l'Espagne devrait être proche de 3% en 2012, le Portugal sera proche de 3% en 2013. Ca se fera dans la douleur, les bénéficiaires des aides et autres subventions vont hurler mais au final les mesures d'austérité finissent par passer. Pour les pays dont la solvabilité est menacée (la Grèce), mise en place d'un véhicule d'aide abondé par les Etats membres et le privé (on peut éventuellement partir du FESF) afin de faire la jointure le temps que la situation budgétaire redevienne sous contrôle. C'est le scénario déflationniste. A titre personnel, je penche pour le scénario 2. C'est le scénario lâche et il convient parfaitement à nos politiques. Fondamentalement, c'est tout à fait jouable si les efforts de rigueur budgétaire sont tenus pendant 3 à 4 ans. Les marchés et certains pays ayant des excédents à placer (Chine) sont prêts à financer si on leur propose une stratégie budgétaire lisible et cohérente sur plusieurs années. Nous sommes dans une situation proche de celle d'une entreprise à la trésorerie tendue. Elle peut trouver à se refinancer si elle arrive à proposer un plan de trésorerie cohérent et durable avec respect de certains covenants, accompagné de mesures d'économies. C'est cette voie qu'empruntent les pays européens. Par ailleurs, les électeurs qui font les gouvernements sont les vieux. Cette frange de la population étant favorisée par une politique déflationniste, je ne vois pas les politiques promouvoir une stratégie d'inflation mangeant le bas de laine des épargnants. Mais pour que ça marche, il faut que les abrutis à la graisse de hérisson qui disent diriger l'Europe commencent à discuter d'une solution concrète et de court terme pour assurer les fins de mois du pays insolvable qu'est la Grèce. Il y a plusieurs formules, il faut juste en choisir une. Le problème n'est pas la formule, c'est de chosir et d'annoncer clairement ce choix aux marchés. Point barre. Sinon, la crise de solvabilité d'un pays va se transformer en une crise de liquidité de grande échelle touchant toute l'Union.
  17. Je me méfie de ce genre d'analyse catastrophiste, d'autant que le monsieur à des listes de valeurs US décôtées à vendre. Il vend sa soupe en utilisant l'actualité. A titre personnel, je ne pensais pas que les gouvernants de la zone étaient assez nuls pour laisser la situation dégénérer. Le communiqué de presse publié hier soir est ainsi consternant de bêtise et de lâcheté. A force de tergiverser, on risque de faire face à une situation totalement incontrôlable. Finalement, peu importe l'annonce (sauvetage, participation du privé ou non, défaut partiel ou non), il faut surtout qu'il y ait une solution claire d'adoptée. C'est ce qu'attendent les marchés/
  18. Vincemobile

    Immobilier

    Sur le manque de viscosité du marché, je plussoie, de même que pour l'intervention étatique massive. Mais finalement, si on casse le lieu commun consistant à dire qu'il y a "pénurie de logements en France" et si on s'aperçoit que l'offre de logement peut soutenir la demande, alors on serait face à une vraie bulle spéculative qui devra éclater un de ces jours.
  19. Vincemobile

    Immobilier

    Quelques chiffres complémentaires : - La population française augmente d'environ 350 000 personnes par an (accroissement naturel + démographie) - La taille moyenne d'un ménage est un peu au-dessus de 2 personnes - On a construit en 2009 plus de 380 000 logements neufs Je n'ai pas l'impression que le marché soit hyper tendu à cause d'une pénurie de logement. Voici d'ailleurs un article intéressant ci-après sur le sujet : http://www.cotation-immobiliere.fr/aspx/stats/StatsDetail.aspx?sPageId=breve-penurie Si il n'y a pas pénurie, il faut donc se poser la question de la spéculation et du fly to quality sur le thème "l'immobilier, c'est un investissement solide".
  20. Plus globalement, au sein d'une frange importante de la population, recevoir un "NON" est devenu totalement inconcevable. Là c'est pour entrer en discothèque, ailleurs ce sera pour recevoir une subvention ou pour sortir avec une fille (je suis toujours sidérer de voir l'attitude de beaucoup de jeunes hommes devant les filles dans la rue). Et face à un refus, certains deviennent totalement incontrôlables. Triomphe de la quête de satisfaction immédiate sans effort contre la raison.
  21. Vincemobile

    Immobilier

    Certes. il faudrait donc le détail. Le voici sur 2009 (source les Echos) En 2009 : 427.940 permis de construire accordés, dont près de 386.749 dans la construction neuve et 41.192 dans la construction sur bâtiment existant. On est revenu aux niveaux de 2003. Au plus haut entre 2004 et 2007 on était entre 500 000 et 600 000. http://www.lesechos….juin-180013.php
  22. Vincemobile

    Immobilier

    Ce n'est pas Roger qui expliquait il y a peu que le marché n'allait pas baisser dans les années à venir ? Blague à part, je me pose en effet une question. Tout le monde dit qu'il y a un déficit foncier et que l'offre de logement n'arrive pas à suivre la demande. Fort bien mais j'ai bien du mal à objectiver cet état de fait. Globalement, on voit chaque année des milliers de logements sortir de terre, on a construit en masse depuis quelques années (500 000 à 600 000 permis de construire chaque année) et la population n'a pas augmenté de manière massive. On assiste également à un accroissement du nombre de logements sociaux dans certaines zones comme Paris. Question : l'histoire de la pénurie de logements est-elle une réalité ou est-ce un fantasme ? Illustration avec le taux de vacance des logements dans les grandes villes http://www.journaldunet.com/management/ville/classement/logement_vacant/36566/4/1/100000/0/index.shtml Note : l'objectif est de discuter de manière argumentée hein. Ce message n'est pas un troll
  23. Sur Tesla ce n'est pas certain. La marque a un public plutôt aisé et vend de petites séries. Le risque de plantage me semble limité. Pour Renault en revanche, le pari de l'électrique est un suicide. Ils sont les seuls à y croire en négligeant totalement les aspects pratiques liés à la recharge. Dans les grandes agglomérations, personne n'a de borne à proximité et je crois moyennement à la viabilité économique du système de remplacement de batteries. Renault risque de payer très cher ses choix.
  24. Je suis moins optimiste que cela. Quand on voit les réactions de l'élite tenant les medias, on comprend que l'omerta va redevenir la norme avec harcèlement et mise au pilori de toute personne brisant la loi du silence. Les Français vont certainement encore un peu plus perdre confiance dans leurs media mais je suis certains que plus rien ne filtrera. Que ce soit la corruption (cf. le dernier article du Canard sur les journalistes auxquels Ben Ali payait des vacances afin de s'attirer leurs bonnes grâces), les conflits d'intérêts ou les scandales sexuels (l'affaire Douste à la Mamounia est en train d'être enterrée).
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