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Adoption et accouchement sous X


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Invité jabial
Mauvais point de vue. Pourquoi la mère aurait-elle un droit d'accoucher sous X ?

Non, c'est toi qui a le mauvais point de vue. D'un point de vue libéral, on ne se demande jamais pourquoi on aurait le droit de faire quelque chose, mais pourquoi on ne l'aurait pas.

C'est par ailleurs tout à fait déresponsabilisant comme attitude.

Oui mais d'un point de vue libéral on s'en fout.

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Si elle viole le droit d'autrui, oui, mais lequel?

Le droit pour l'accoucheur de demander le nom de sa cliente, le droit de dire à l'enfant qui est sa mère.

Non, c'est toi qui a le mauvais point de vue. D'un point de vue libéral, on ne se demande jamais pourquoi on aurait le droit de faire quelque chose, mais pourquoi on ne l'aurait pas.

D'un point de vue libéral, pourquoi un accoucheur n'aurait-il pas le droit de savoir le nom de celle qui accouche, de porter ce nom dans ses registres et de dire à l'enfant qui est sa mère ?

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Le droit pour l'accoucheur de demander le nom de sa cliente, le droit de dire à l'enfant qui est sa mère.

D'un point de vue libéral, pourquoi un accoucheur n'aurait-il pas le droit de savoir le nom de celle qui accouche, de porter ce nom dans ses registres et de dire à l'enfant qui est sa mère ?

Depuis quand un médecin a-t-il besoin de connaître le nom d'un patient pour faire son travail?

«En présence des maîtres de cette école et de mes chers condisciples et selon la tradition d'Hippocrate, je jure et je promets d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité dans l'exercice de la médecine.Je donnerai mes soins gratuits à l'indigent et n'exigerai jamais un salaire au dessus de mon travail. Admis à l'intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qu'il s'y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime. Respectueux et reconnaissant envers mes maîtres, je donnerai à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leur père. Que les Hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si j'y manque. Je jure! Je jure! Je jure!»
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D'un point de vue libéral, pourquoi un accoucheur n'aurait-il pas le droit de savoir le nom de celle qui accouche, de porter ce nom dans ses registres et de dire à l'enfant qui est sa mère ?

Il en a bien entendu tout a fait le droit, a lui de s’accorder avec sa conscience si il refuse des soins a une patiente parce qu’elle ne souhaite pas décliner son identité, c’est terrible ces décisions individuelles !

Maintenant, dans l’hypothèse ou une organisation (au hasard, une église) souhaite adopter des enfants non désirés pour leur sauver la vie (parce que l’accouchement sous X implique qu’il y a une structure d’accueil pour le bébé), il me semble contreproductif d’exiger le nom de la patiente.

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Le droit pour l'accoucheur de demander le nom de sa cliente, le droit de dire à l'enfant qui est sa mère.

Il a le droit de demander l'identité du patient et celle-ci le droit de ne pas répondre.

D'un point de vue libéral, pourquoi un accoucheur n'aurait-il pas le droit de savoir le nom de celle qui accouche, de porter ce nom dans ses registres et de dire à l'enfant qui est sa mère ?

Depuis quand un médecin a-t-il besoin de connaître le nom d'un patient pour faire son travail?

«« Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité. J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. Admis(e) dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés. J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité. Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque ».
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Il a le droit de demander l'identité du patient et celle-ci le droit de ne pas répondre.

On peut imaginer aussi que l'accoucheur pose ses conditions. Par exemple, il est moralement opposé au principe de l'accouchement sous X, et ne souhaite en pratiquer. À la cliente de trouver l'accoucheur qui lui convient. Je ne vois pas pourquoi elle pourrait imposer son prétendu droit à ce qu'autrui fasse comme ça lui plaît.

Depuis quand un médecin a-t-il besoin de connaître le nom d'un patient pour faire son travail?

On peut imaginer aussi un médecin qui n'adhère pas à ce serment. Ça existe, d'ailleurs.

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On peut imaginer aussi que l'accoucheur pose ses conditions. Par exemple, il est moralement opposé au principe de l'accouchement sous X, et ne souhaite en pratiquer. À la cliente de trouver l'accoucheur qui lui convient. Je ne vois pas pourquoi elle pourrait imposer son prétendu droit à ce qu'autrui fasse comme ça lui plaît.

Pas évidant tout de même de refuser de mettre au monde un enfant parce que la patiente ne vous donne pas son identité ou ne possède pas de pièce d'identité sur elle.

On peut imaginer aussi un médecin qui n'adhère pas à ce serment. Ça existe, d'ailleurs.

Quand vous décidez d'accoucher sous X vous avez le temps de choisir votre médecin, et donc d'en trouver un qui sattisfasse vos exigences de confidentialité.

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Il en a bien entendu tout a fait le droit, a lui de s’accorder avec sa conscience si il refuse des soins a une patiente parce qu’elle ne souhaite pas décliner son identité, c’est terrible ces décisions individuelles ! […]

Il n'y a rien de bien terrible: qu'elle s'adresse à une autre clinique. Être enceinte n'empêche pas de compulser le Bottin et de passer des coups de fil.

Bon, tout le monde semble d’accord là, je dis ca, je dis rien, continuez je vous prie :icon_up:

Quand Ash écrit: «Pourquoi la mère aurait-elle un droit d'accoucher sous X ?», plusieurs semblent défendre ce droit…

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Quand vous décidez d'accoucher sous X vous avez le temps de choisir votre médecin, et donc d'en trouver un qui sattisfasse vos exigences de confidentialité.

Voilà, c'est le seul droit que je défende ici. À savoir, celui de chercher…

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Pas évidant tout de même de refuser de mettre au monde un enfant parce que la patiente ne vous donne pas son identité ou ne possède pas de pièce d'identité sur elle.

Pas grave, du point de vue libéral on s'en fout.

Plus sérieusement, on est bien obligé de l'aider à accoucher, mais rien ne vous oblige à accorder sa demande d'anonymat.

Mais elle a un droit d'accoucher sous X. Ce qu'elle n'a pas, c'est un droit à accoucher sous X. Bastiat inside.

De façon plus claire : Elle peut faire beaucoup de chose, mais ça n'en fait pas un droit pour autant.

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Invité jabial
Elle peut faire beaucoup de chose, mais ça n'en fait pas un droit pour autant.

Si tu entends "un droit" comme un socialiste pour qui tous les droits sont des droits-créance, alors oui, bien sûr que ce n'est pas "un droit".

Mais si on prend ce mot dans son sens originel qui désigne ce qui est permis par opposition à ce qui est interdit, alors oui c'est un droit.

Plus sérieusement, on est bien obligé de l'aider à accoucher

Le grand retour de la moraline… Faut dire que je m'y attendais pas, tiens :icon_up:

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Si tu entends "un droit" comme un socialiste pour qui tous les droits sont des droits-créance, alors oui, bien sûr que ce n'est pas "un droit".

Mais si on prend ce mot dans son sens originel qui désigne ce qui est permis par opposition à ce qui est interdit, alors oui c'est un droit.

Bien sûr. Je traduis pour les non initiés.

Le grand retour de la moraline… Faut dire que je m'y attendais pas, tiens :icon_up:

Si l'accouchement ne peut être retardé, le refus d'un médecin est un cas NAPD. La vache quelle moraline ! Tout ça pour un morpion et une gonzesse qui peuvent en crever. Ils n'avaient qu'à pas venir sur planète Jabial.

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Invité jabial

La NAPD c'est une servitude sans cause. Un besoin ne crée pas de créance. Ca peut être déplaisant mais c'est comme ça.

Si tu veux secourir les gens fais un diplôme de médecine (si tu en es capable) et rentre à MSF.

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Le principe d'assistance à personne en danger (APD) est bien entendu en fonction des moyens de chacun. Et tout le monde est en mesure de chercher de l'aide.

Les anti-APD sont de dangereux utopistes. Poil au vice.

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La NAPD c'est une servitude sans cause. Un besoin ne crée pas de créance. Ca peut être déplaisant mais c'est comme ça.

Ca ne crée pas créance, mais ca n’empêche que le médecin a l’obligation, vis-à-vis de sa profession, d’assister, ce n’est pas un droit du patient, mais un devoir du médecin (devoir validé contractuellement par son serment, si il faut trouver un contrat formel quelque part).

Alors, bien sur, rien n’empêche théoriquement d’avoir des soignants qui ne sont pas soumis a cette règle déontologique, mais je pense que les appeler ‘médecins’ est de la publicité mensongère (par contre, cela ne doit pas leur interdire d’exercer, bien entendu)

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Si tu entends "un droit" comme un socialiste pour qui tous les droits sont des droits-créance, alors oui, bien sûr que ce n'est pas "un droit".

Mais si on prend ce mot dans son sens originel qui désigne ce qui est permis par opposition à ce qui est interdit, alors oui c'est un droit.

En fait, tu es d'accord avec Ash, tu l'avais mal compris.

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En fait, tu es d'accord avec Ash, tu l'avais mal compris.

Bah c'est simple. Il n'y a pas de droit à connaître ses parents, mais pas plus de droit à accoucher sous X. En revanche, le deuxième cas est globalement déresponsabilisant. Et je ne m'en fout pas.

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Invité jabial
Le principe d'aide aux personnes en danger (APD) est bien entendu en fonction des moyens de chacun. Et tout le monde est en mesure de chercher de l'aide.

Les anti-APD sont de dangereux utopistes. Poil au vice.

Non, ce sont des libéraux, poil au dos.

… poil au vice? :icon_up: chez pas moi, c'était pas dur à trouver une partie du corps qui se termine en "is" :doigt:

Ca ne crée pas créance, mais ca n’empêche que le médecin a l’obligation, vis-à-vis de sa profession, d’assister, ce n’est pas un droit du patient, mais un devoir du médecin (devoir validé contractuellement par son serment, si il faut trouver un contrat formel quelque part).

Théorie pipo. Non seulement le serment actuellement utilisé n'a plus rien à voir avec celui d'époque, mais en plus le machin corporatiste n'est souscrit que par la force de l'Etat. Historiquement, tout un tas de soigneurs n'étaient pas liés par ce machin à la noix, jusqu'à ce que l'Etat force tout le monde à passer par le même moule. Si je dois choisir un médecin, j'en prendrait un qui respecte ses contrats, pas un qui va prendre des décisions "pour mon bien" lorsqu'il le juge utile.

Alors, bien sur, rien n’empêche théoriquement d’avoir des soignants qui ne sont pas soumis a cette règle déontologique, mais je pense que les appeler ‘médecins’ est de la publicité mensongère (par contre, cela ne doit pas leur interdire d’exercer, bien entendu)

Je ne sais pas si tu réalises combien de principes libéraux ça viole que de réserver le titre de plombier aux héritiers de la corporation des plombiers établie au moyen-âge.

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Théorie pipo. Non seulement le serment actuellement utilisé n'a plus rien à voir avec celui d'époque, mais en plus le machin corporatiste n'est souscrit que par la force de l'Etat.

Dans l’état actuellement déplorable de la corporation, je suis d’accord, je ne la défends en rien, et encore moins son monopole légal sur l’acte médical.

Historiquement, tout un tas de soigneurs n'étaient pas liés par ce machin à la noix, jusqu'à ce que l'Etat force tout le monde à passer par le même moule. Si je dois choisir un médecin, j'en prendrait un qui respecte ses contrats, pas un qui va prendre des décisions "pour mon bien" lorsqu'il le juge utile.

Je serais plus nuancé, disons que je n’irai pas voir un ‘médecin’ pour 99% des problèmes médicaux, mais que quand j’irai en voir un, j’en prendrais un qui a prêté serment (et qui est passé par l’esclavage volontaire de l’internat)

Je ne sais pas si tu réalises combien de principes libéraux ça viole que de réserver le titre de plombier aux héritiers de la corporation des plombiers établie au moyen-âge.

Bah, le terme est vachement plus ancien que cela, et historiquement basé sur un serment commun depuis sa naissance, mais c’est un détail ™, si on considère que le mot est devenu d’usage courent et indépendant du serment, il y aura un label ‘ordre de médecine’ qui lui sera bien protégé par le droit des marques…

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Bah c'est simple. Il n'y a pas de droit à connaître ses parents, mais pas plus de droit à accoucher sous X. En revanche, le deuxième cas est globalement déresponsabilisant. Et je ne m'en fout pas.

En général, moi non plus. Mais il y a des mères tellement tarées, qu'il n'est peut-être pas plus mal qu'elles se tirent, laissant ainsi une chance au gamin.

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En général, moi non plus. Mais il y a des mères tellement tarées, qu'il n'est peut-être pas plus mal qu'elles se tirent, laissant ainsi une chance au gamin.

En général les mères totalement tarées avortent, ou abandonnent leur enfant, elles n'accouchent pas sous X pour que leur enfant puisse être adopté.

Les mères totalement tarée se foutent de leur enfant.

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En général, moi non plus. Mais il y a des mères tellement tarées, qu'il n'est peut-être pas plus mal qu'elles se tirent, laissant ainsi une chance au gamin.

Ne pas accoucher sous X n'empêche nullement l'adoption.

Accoucher sous X ça signifie quoi au fond ? Obtenir le moins de contrainte possible dans son abandon de progéniture.

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il y aura un label ‘ordre de médecine’ qui lui sera bien protégé par le droit des marques…

Sans doute mais il n'empêchera pas un individu sans label de (tenter de) soigner les gens. le "label" actuel empêche non seulement de s'affubler du titre de médecin mais aussi et surtout de soigner les gens.

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