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Nobel Littérature


Taisei Yokusankai

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… Pour répondre à votre question posée à Gadrel, je pense de toute façon que ce genre de prix est artificiel: pourquoi y aurait-il en - mettons - vingt/vingt-cinq ans suffisamment d'économistes géniaux qui mériteraient un tel prix ?

A mon sens, un prix par génération suffirait amplement. Un prix par an, c'est galvauder la récompense.

C'est pas une bonne remarque, ça ? :icon_up:

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Justement, vu son âge vénérable, c'eût été un beau cadeau pour lui, non ?

Certes. Mais je trouve que faire le reproche de cette omission est un peu court quand, de son vivant, il n'y a eu que 4 prix. Et apparement, attendre qu'ils soient presque morts est une tradition: cette année encore, un des lauréats est agé de 84 ans…

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… Pour répondre à votre question posée à Gadrel, je pense de toute façon que ce genre de prix est artificiel: pourquoi y aurait-il en - mettons - vingt/vingt-cinq ans suffisamment d'économistes géniaux qui mériteraient un tel prix ?

A mon sens, un prix par génération suffirait amplement. Un prix par an, c'est galvauder la récompense.

C'est pas une bonne remarque, ça ?  :warez:

Ah, là je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est comme pour le Nobel littérature: dans l'état actuel des choses, il n'a pas plus de valeur véritable que n'importe quel prix qui récompense une carrière. Note que si demain DeLillo ou Pynchon sont les lauréats, j'édite immédiatement ce message :icon_up::doigt:

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Ah, là je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est comme pour le Nobel littérature: dans l'état actuel des choses, il n'a pas plus de valeur véritable que n'importe quel prix qui récompense une carrière.

Oui, absolument d'accord.

Note que si demain DeLillo ou Pynchon sont les lauréats, j'édite immédiatement ce message  :doigt:  :warez:

Etait-il besoin de le préciser ? :icon_up:

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C'est prendre la question par le mauvais bout que décréter que le prix ne vaut rien parce machin et bazar n'ont pas été nominés. Un peu comme si je disais que parce que Noémie Lenoir n'est jamais sortie avec moi, cette fille n'a pas de goût. Non, elle n'a pas de goût parce que sortir avec Stomy Bugsy c'est vraiment nul.

On juge donc sur les gens nominés. Or, les gens nominés, c'est à 99 % des grosses saloperies étatistes dont le keynesianisme est/fut l'horizon indépassable. Sen étant l'un des pires de la bande, mais qui se ressemble s'assemble n'est-ce pas… Pas besoin d'épiloguer.

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On juge donc sur les gens nominés.

Et on compare surtout avec ce que l'on a à coté, comme autres choix…

Or, les gens nominés, c'est à 99 % des grosses saloperies étatistes dont le keynesianisme est/fut l'horizon indépassable.

99%, ce pourcentage est très très exagéré : il est clair qu'il y a des keynésiens - mais, pourquoi pas approfondir une certaine analyse pour la beauté de l'art? - mais je crois pas qu'on puisse compter au rang des étatistes J.Buchanan, M.Friedman, V.Smith, G.Becker, R.Coase, F.Hayek.

Et enfin, pardon, mais, si l'analyse des phénomènes ne conduit pas à s'accorder avec ton idéologie, désolé, mais il me semble que la science est neutre de ce point de vue, non ? C'est sur que si on avait considéré Adam Smith comme horizon indépassable de l'économie, et que l'on avait pas pris en compte ses critiques (notamment des non-libéraux), on serait pas allé très loin.

Sen étant l'un des pires de la bande, mais qui se ressemble s'assemble n'est-ce pas… Pas besoin d'épiloguer.

Si j'ai une affection particulière pour Sen, c'est que je trouve certaines de ses analyses intéressantes, mais principalement parce qu'il met le doigt sur ce qui devrait nous préocuper en matiére d'économie : le développement. Après, je ne dis pas pas qu'il le traite parfaitement, ni de manière totalement satisfaisant. Mais, j'ai comme principe d'éviter le sectarisme, ou le fanatisme. Chacun son choix.

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Sur M. Friedman, il a quand même été assez étatiste (y compris en matière monétaire). Coase, je connais mal, mais ce n'est quand même pas un libéral classique, si ?

Pour Hayek (désolé de citer encore ce texte mille fois posté, mais il m'amuse toujours autant :icon_up: ):

http://www.liberalia.com/htm/hhh_hayek_democrate_social.htm

De l'Etat

A en croire Hayek, l'Etat serait "nécessaire" (et il aurait le "droit" d'acquérir par l'impôt les ressources nécessaires) pour remplir les rôles suivants (2) : non seulement pour assurer la "police du droit" et la "défense contre les ennemis extérieurs" mais "dans une société avancée, l'Etat doit utiliser son pouvoir de lever des fonds au moyen de l'impôt pour assurer un certain nombre de services qui, pour diverses raisons, ne peuvent pas être fournis, ou pas suffisamment, par le marché (3) (et comme il existe, à tout moment, un nombre infini de biens et de services qui ne sont pas fournis par le marché, c'est ce qui s'appelle donner un chèque en blanc aux hommes de l'Etat). On y trouve entre autres la "protection contre la violence, les épidémies, et les forces naturelles comme les inondations et les avalanches, mais aussi nombre des aménagements qui rendent la vie tolérable dans la plupart des villes, la majorité des routes… La fourniture des normes de mesure, et d'un grand nombre d'informations dont le cadastre, les cartes et les statistiques, la certification de la qualité de certains biens ou services offerts sur le marché (4) " Des fonctions supplémentaires de l'Etat consistent dans "l'assurance d'un certain revenu minimum pour tous (5) les hommes de l'Etat doivent répartir leurs dépenses dans le temps de manière à intervenir lorsque l'investissement privé fléchit (6) "; ils doivent financer les écoles et la recherche de même qu'imposer des "règles de construction, des règles sanitaires, des conditions d'entrée dans certaines professions, la restriction de la vente de certains produits dangereux (tels que les armes, les explosifs, les poisons et les drogues), de même que certains règlements d'hygiène et de sécurité pour les processus de production et le maintien d'institutions publiques telles que les théâtres, terrains de sport, etc.(7) "; et ils doivent faire usage de leur pouvoir de "domaine éminent" pour promouvoir l'"intérêt général (8) ".

En outre, ça (sic) pense généralement qu'"il y a des raisons de penser qu'avec l'accroissement de la prospérité générale et de la densité de la population, la proportion des besoins qui ne peuvent être satisfaits que par l'action collective continuera à s'accroître (9)."

Dans la Constitution of Liberty, Hayek voulait en outre que les hommes de l'Etat assurent la "stabilité monétaire" (alors que plus tard il préfèrera un système bizarre pour dénationaliser la monnaie (10)) ; les hommes de l'Etat devaient aussi mettre en œuvre un vaste système d'assurance obligatoire ("une coercition pour prévenir une coercition plus grande (11)") ; des logements publics, subventionnés, devaient éventuellement être assurés par les hommes de l'Etat (12); de même, la "planification" et le "zonage" des villes sont considérés comme une tâche adéquate pour les hommes de l'Etat— à condition que la "somme des gains l'emporte sur celle des pertes (13) '' ; et enfin "l'entretien d'un cadre, ou d'occasions de récréation, ou la préservation de la beauté naturelle ou de sites historiques, ou d'emplacement scientifiquement intéressants de parcs, de réserves naturelles, etc.," est aussi considérée comme une tâche étatique.(14)

En outre, Hayek insiste pour que nous nous rendions compte que la question n'est pas la taille de l'Etat ni la vitesse à laquelle il croît. La seule chose importante est que l'action des hommes de l'Etat se conforme à certaines exigences formelles : "C'est le caractère et non le volume de l'activité étatique qui est important.'' (15) Les impôts en tant que tels, le niveau absolu des impositions ne sont pas un problème pour Hayek. Les impôts —et de même le service militaire obligatoire— perdent leur caractère de mesures coercitives, "s'ils sont au moins prévisibles et si on les impose sans tenir compte de la manière dont l'individu aurait autrement employé ses ressources ; cela les prive en grande partie du caractère néfaste de la coercition. Si la nécessité, connue, de devoir payer un certain montant d'impôts devient le fondement de tous mes plans, si une période de service militaire est un moment prévisible de ma carrière, alors je peux suivre un plan de vie général qui est de ma propre facture, et je suis aussi indépendant de la volonté d'une autre personne que des hommes ont pu apprendre à l'être en société (16).'' Mais de grâce, que cet impôt soit proportionnel, et ce service militaire, universel !

Devant un tel galimatias, et après une telle énumération de fonctions abandonnées aux hommes de l'Etat, la différence entre Hayek et un démocrate-social moderne se réduit à la question de savoir si oui ou non il faut privatiser la Poste (Hayek répond que oui).

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Coase, je connais mal, mais ce n'est quand même pas un libéral classique, si ?

http://en.wikipedia.org/wiki/Ronald_Coase

http://en.wikipedia.org/wiki/Coase_Theorem

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ronald_Coase

Coase is best known for two articles in particular: The Nature of the Firm (1937), which introduces the concept of transaction costs to explain the size of firms, and The Problem of Social Cost (1960), which suggests that well defined property rights could overcome the problems of externalities (see Coase Theorem).

Coase's transaction costs approach is currently influential in modern organizational theory, where it was reintroduced by Oliver E. Williamson.

Coase is also often referred to as the 'father' of reform in spectrum policy, based on his article The Federal Communications Commission (1959) where he criticizes spectrum licensing, suggesting property rights as a more efficient method of allocating spectrum to users.

Le théorème de Coase dit en substance qu'en l'absence de coûts de transaction et avec une répartition claire des droits de propriété, la négociation entre les agents aboutit à une allocation efficace des ressources.

Le but de cette démonstration était essentiellement de montrer que la mauvaise définition de droits de propriété était à l'origine d'inefficacités, auquelles on tentait de remédier par un coûteux travail réglementaire. Ce résultat est conceptuellement identique à l'hypothèse d'un système complet de marchés nécéssaire aux thèorèmes du bien-être et à la théorie de l'équilibre général d'Arrow et Debreu.

Ce résultat n'est cependant pas robuste à l'introduction de coûts de transaction, même très faibles.

Tout l'intérêt de lire Coase, c'est qu'il ne va pas raisonner sur un modèle théorique pour proposer des "politiques", mais en partant des différentes "rigidités" effectives et inhérentes à l'activité humaine. (D'ailleurs, il a quelques remarques fort bien senties pour les néoclassiques, qui cherchent à rapprocher la réalité du modéle de la CPP & de l'équilibre général, alors que c'est totalement à coté de la plaque).

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Quelques élements glanés sur Google.

MPS promotes responsible liberty, and fosters open governments and the rule of law. It cherishes individual rights and alerts us to the arbitrary and predatory abuses of governments and other powers. Members meet to discuss and analyze institutions that foster freedom and prosperity. Seven Nobel laureates have been members: Friedrich Hayek, Milton Friedman, George Stigler, Ronald Coase, Gary Becker, James Buchanan, and Vernon Smith.
Five Market-Friendly Nobelists: Friedman, Stigler, Buchanan, Coase, and Becker

By Charles K. Rowley

Rowley recaps the careers of five Nobel laureates viewed as among the twentieth century’s foremost supporters of free-market economics. Along with their work praised by the Swedish Royal Academy, Rowley briefly evaluates their contributions to classical liberal political economy.

Collections: The Intellectual Portrait Series: Conversations with Leading Classical liberal Figures of Our Time

Conversations with some of the most original thinkers of our generation are now available on videotape from Liberty Fund’s online catalog or in various audio only formats at this website. Liberty Fund taped conversations with two dozen of the most original thinkers about liberty of our times. They included Armen A. Alchian, Manuel Ayau, Jacques Barzun, Raoul Berger, Lord Peter Thomas Bauer, Gary Becker, James M. Buchanan, Ronald Coase, Richard Cornuelle, M. Stanton Evans, Milton Friedman, Ernest van den Haag, Lord Ralph Harris and Arthur Seldon, Max Hartwell, John Hospers, Harry Jaffa, Anthony de Jasay, Israel Kirzner, Paul McCracken, Ralph McInerny, Ljubo Sirc, Sir Alan Walters.

La Société du Mont Pèlerin (Mont Pelerin Society, MPS) est une organisation internationale réunissant des économistes, des intellectuels et des chefs d'entreprise favorables au libéralisme économique, à l'économie de marché et aux valeurs politiques d'une société ouverte. Elle fut créée le 10 avril 1947 lors d'une conférence organisée par Friedrich von Hayek, avec l'aide, entre autres, de Jacques Rueff et de Bertrand de Jouvenel, et se réunit au Mont Pèlerin, station suisse proche de Montreux (Vaud).

Huit membres de la Société du Mont Pèlerin, parmi lesquels Milton Friedman, Friedrich von Hayek, George Stigler, James Buchanan, Ronald Coase, Gary Becker, et Vernon Smith, ont obtenu le prix Nobel d'économie. Les économistes français sont bien représentés avec Pascal Salin, Jacques Garello, Jean Pierre Centi, Pierre Garello.

Voir :

- http://www.abetterearth.org/subcategory.php?id=245&print=1

- http://www.independent.org/publications/ti…7&articleID=333

- http://oll.libertyfund.org/Home3/Collectio…hp?Collection=4

- http://www.liberaux.org/wiki/index.php?tit…nt-P%C3%A8lerin

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Mais pas du tout. La comparaison est une des façons de juger, mais pas la principale ni la meilleure.

Je ne vois pas l'intérêt de critiquer la médiocrité d'un prix, s'il récompense une discipline où la médiocrité domine. C'est le traitement de cette discipline qu'il faut critiquer, en ce cas, pas le prix.

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Or, les gens nominés, c'est à 99 % des grosses saloperies étatistes dont le keynesianisme est/fut l'horizon indépassable. Sen étant l'un des pires de la bande, mais qui se ressemble s'assemble n'est-ce pas… Pas besoin d'épiloguer.

N'importe quoi, j'ai lu moults économistes nominés ou pas, que ça aille de Maurice Allais à Bernard Maris, en passant par Sen, et beaucoup, beaucoup d'autres. Parler de Sen comme étant le pire de la bande, montre une méconnaissance totale de son oeuvre réelle.

Que sa critique du libertarianisme soit rapide, et quelque peu suspecte de raisonnement auto-référentiel et circulaire, j'en conviens. Que ce soit un des rares à mentionner l'école autrichienne comme existant, et en la prenant au sérieux en plus, est indéniable.

Je n'ai pas encore vu d'éléments intéressants critiquant Sen intelligemment, je parle notamment de sa classification des théories de la justice selon la base d'information.

Dire "c'est un étatiste" ne suffit malheureusement pas, en tout cas pas pour moi, mais qui sait, mes critères de rigueur dans l'analyse ne sont peut-être pas aussi partagé que je le croyais.

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Que sa critique du libertarianisme soit rapide, et quelque peu suspecte de raisonnement auto-référentiel et circulaire, j'en conviens. Que ce soit un des rares à mentionner l'école autrichienne comme existant, et en la prenant au sérieux en plus, est indéniable.

Fin connaisseur de la Théorie des sentiments moraux, d'A.Smith, par ailleurs.

Dire "c'est un étatiste" ne suffit malheureusement pas, en tout cas pas pour moi, mais qui sait, mes critères de rigueur dans l'analyse ne sont peut-être pas aussi partagé que je le croyais.

De fait. Merci de partager cet avis.

PS : Je vais me décider à commander Un nouveau modèle économique : Développement, justice, liberté, à moins que tu ne veuilles me le préter. :icon_up:

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Le vainqueur est le dramaturge britannique Harold Pinter.

http://www.haroldpinter.org/home/index.shtml

On ne peut pas vraiment parler de choix courageux ni de grosse surprise. Une manière de se faire pardonner pour Jelinek, à mon avis. Ceci dit, il y a tellement de bons écrivains et dramaturges britons que je ne peux me défaire d'une certaine amertume en voyant que le Prix est décerné à celui d'entre eux qui en a le moins besoin: tout le monde le connait, il a déjà tout gagné et ses pièces sont dans le répertoire… A ce train-là, nous aurons Stephen King l'année prochaine (ce qui serait un progrès d'ailleurs)

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