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Annonces Diverses D'actions


ULYSSE

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J'ouvre un thread général qui pourra servir à annoncer diverses actions pouvant intéresser des libéraux, sans justifier qu'on leur consacre un sujet entier, notamment lorsque ces initiatives ne sont pas à l'origine libérales (au sens qu'a ce mot ici).

Café Po le dimanche 27 novembre 15h

Thème : "La France ne redoute pas le changement, elle l'attend".

Parmi les intervenants figureront des représentants de tous les partis politiques.

Les libéraux d'ici sont naturellement conviés, pour défendre leur vision de la rupture radicale face aux conservateurs-libéraux (Sarkozy) et aux conservateurs-conservateurs (Villepin, Villiers, la gauche…)

A l'heure où l'on voit Villiers mobiliser ses troupes, multiplier les initiatives les plus diverses pour attirer à lui les jeunes, il est temps de multiplier également les initiatives côté Sarkozystes, sans s'endormir sur la puissance apparente de l'UMP, d'autant que l'UMP pourrait se retrouver fortement divisée en 2007 (espérons toutefois que le système des primaires évitera la division, si tout le monde respecte cette nouvelle règle).

Les initiatives issues de la société civile sont essentielles en complément des activités des partis, pour rassembler un maximum de monde, notamment ceux qui se refusent à intégrer un parti politique, crainte d'être embrigadés…, et ceux qui se ferment les oreilles face à tout discours émanant d'un parti, par principe, persuadés qu'un parti ne peut que diffuser de la langue de bois.

Il y a aujourd'hui un débat qui transcende le clivage gauche/droite, qui déborde du cadre des partis, c'est celui du conservatisme versus progressisme, l'attitude face au "modèle français".

Où l'on voit que l'on retrouve dans le camp des conservateurs, aussi bien la droite souverainiste que la gauche à cheval sur ses "acquis".

Le NON à l'Europe a réuni Le Pen, Villiers, plusieurs ténors du PS, le MJS, les mouvements radicaux de gauche (PC, LCR, LO, ATTAC…)

Tous unis contre "le libéralisme".

Tandis que le sarkozysme représente le fer de lance du progressisme, Sarkozy étant sans doute le seul à réclamer une adaptation de la France aux réalités économiques du monde, le plus vite possible, bref une rupture du modèle français, dont les acquis ne sont aujourd'hui plus des protections mais des handicaps qui freinent le dynamisme du pays.

C'est autour de ce débat sur le changement, "la rupture", "le modèle français", que se fera la campagne de 2007.

Autant se roder le plus tôt possible en affrontant les vraies questions, en se confrontant aux adversaires.

Un café-politique est organisé le dimanche 27 novembre à 15h dans le centre de Paris.

Il réunira des sarkozystes partisans de la rupture, et des conservateurs de droite et de gauche, hostiles à toute modification du "modèle français". Le thème : "La France ne redoute pas le changement, elle l'attend". Les uns et les autres débattront de cette phrase de Nicolas Sarkozy. Quelles sont les résistances face au changement? Que faut-il changer prioritairement dans le modèle français?

Inscription : contact@sarkozynicolas.com

Prévoir 5 euro pour la consommation.

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AK, je n'ai pas pu répondre au dernier message que tu m'as laissé, merci pour la proposition (d'autant que le lieu de rencontre que tu m'indiquais est à peu près à trois minutes de chez moi!), mais j'étais en séminaire avec ma boite, pendant tout le week-end.

C'est une bonne initiative ce fil, à mon avis, il est temps de commencer à fédérer des trucs au niveau de Paris.

Et dis-moi, à titre personnel, tu es déjà allé au Café Liberté?

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Je compte bien passer au Café Liberté, même si le lundi est un jour difficile pour moi.

Ce qui me rebute le + dans le Café liberté, ce n'est pas la différence de points de vue. C'est le côté un peu détaché des réalités politiques, de la faisabilité des réformes. Je n'ai plus trop de goût pour refaire le monde en-dehors de possibilités très concrètes de changer les choses rapidement. C'est déjà très difficile de défendre les timides avancées libérales de Sarko, dans une France très socialisée.

Cela dit j'ai croisé Aurel 2-3 fois, je suis d'accord avec lui sur la nécessité de mouvements d'agit-prop un peu radicaux, on est complémentaires.

A titre personnel je n'ai plus le goût de m'investir dans la contestation radicale, je préfère cibler quelques réformes possibles, et réfléchir aux meilleures façons de les faire passer, de communiquer à leur sujet, de fédérer des réseaux les soutenant.

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Je n'ai plus trop de goût pour refaire le monde en-dehors de possibilités très concrètes de changer les choses rapidement. C'est déjà très difficile de défendre les timides avancées libérales de Sarko, dans une France très socialisée.

Il faut de tout. D'un autre côté - je n'avais jamais eu l'habitude d'être catastrophiste - mais ces derniers temps je me demande sérieusement si on ne va pas vers une crise majeure (écologie/énergie/retraites+sécus) qui mettrait notre monde politique et économique à genoux. Si c'est le cas, il y aura peut-être de la place pour des idées "neuves".

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Blague à part, ceci m'intrigue venant de la part de quelqu'un qui dit exécrer les bavardages entre philosophes:

Le thème : "La France ne redoute pas le changement, elle l'attend". Les uns et les autres débattront de cette phrase de Nicolas Sarkozy.

… Si c'est pas de la belle exégèse, ça, je me demande ce qu'il vous faut !

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Ronnie, tu interviendras en Duplex depuis Bruxelles?

Cher Monsieur Dassault, merci pour votre analyse du déclin français, nous allons devoir vous interrompre, car nous avons en ligne depuis Bruxelles Ronnie Hayek, qu'on ne présente plus, Ronnie Hayek qui va nous livrer sa vision du changement. Ronnie Hayek, bonsoir, vous nous avez fait l'honneur de méditer sur la phrase de Nicolas Sarkozy, vos impressions…

:icon_up:

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Je compte bien passer au Café Liberté, même si le lundi est un jour difficile pour moi.

Ce qui me rebute le + dans le Café liberté, ce n'est pas la différence de points de vue. C'est le côté un peu détaché des réalités politiques, de la faisabilité des réformes. Je n'ai plus trop de goût pour refaire le monde en-dehors de possibilités très concrètes de changer les choses rapidement. C'est déjà très difficile de défendre les timides avancées libérales de Sarko, dans une France très socialisée.

Cela dit j'ai croisé Aurel 2-3 fois, je suis d'accord avec lui sur la nécessité de mouvements d'agit-prop un peu radicaux, on est complémentaires.

A titre personnel je n'ai plus le goût de m'investir dans la contestation radicale, je préfère cibler quelques réformes possibles, et réfléchir aux meilleures façons de les faire passer, de communiquer à leur sujet, de fédérer des réseaux les soutenant.

Erreur, mon jeune ami, la seule réunion du Café Liberté que j'ai eu le plaisir d'animer était consacrée à ce qu'on appele "le partage de la valeur" (les entreprises du CAC 40 font une montagne de thunes => on augment les impots pour redistribuer et patati et patata).

Je crois avoir réussi, durant cette session, à expliquer concretement la réalité, et à donner à tout un chacun les clés pour répliquer aux étatistes de tout poil, qui prétendent trouver un prétexte pour augmenter les impots.

De même, lorsque nous avons parler de la constitution de l'UE, nous avions fait un zoom sur la politique etrangère et de défense, les avis étaient nombreux et assez hétérogènes, mais nous sommes parvenus à échanger, largement, en dehors du contexte "Etat = caca".

Des anarcaps, il n'y en a pas tant que ça au CL, d'ailleurs, jabial et moi-même nous nous y faisons rare… :icon_up:

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  • 5 weeks later...

L'ordre du jour ayant évolué depuis la première présentation faite il y a un mois, voici pour complément :

Demain dimanche 27 novembre, à 15h00,

Café LE MADRIGAL

32 Avenue des Champs-Elysées

Paris 8e

Métro Franklin Roosevelt.

Café po :

"La France ne redoute pas le changement, elle l'attend"

A 18 mois des élections présidentielles, au-delà des querelles de personnes, la France est-elle prête au changement?

Sans doute pas.

Quel que soit le candidat élu en 2007, il aura peu de marges pour réformer la France et rompre avec un modèle archaïque, faute de soutiens dans la société civile.

L'action militante des partis a sa limite : un manque de crédibilité auprès de beaucoup, qui ne voient que la propagande et se ferment lorsqu'un interlocuteur s'affiche membre d'un parti.

Il est essentiel de créer des réseaux diversifiées au sein de la société civile, favorables à la rupture, en complément des actions des partis politiques.

Le Cercle Azincourt, regroupe des diplômés de SciencesPo, de Normale Sup, de l'Ecole de Guerre Economique, de l'Ecole Supérieure de Journalisme, …des avocats, des lobbyistes, des financiers, des communicants, des entrepreneurs…

Il mènera une série d'actions d'ici à 2007 visant à populariser l'idée de rupture.

Le départ, la base de travail, est le Rapport Camdessus, ancien gouverneur de la Banque de France, ancien Président du Fonds monétaire international, rapport remis il y a un an à Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances, rapport analysant les freins à la Croissance en France.

Rapport vite passé aux oubliettes après une rapide gloire médiatique.

Objectifs du Cercle Azincourt pour la saison 2005-2006 :

- Etablir une étude critique complète du rapport Camdessus, avec pour instrument de travail un Wiki en ligne, éditable par un panel de compétences choisies et diversifiées.

- Rechercher dans la société civile les forces s'opposant à la mise en oeuvre des réformes souhaitables (en allant sur le terrain dialoguer avec de multiples acteurs, associations, milieux professionnels…)

- Elaborer des concepts de communication capables de lever au maximum ces obstacles

- Constituer des réseaux alternatifs aux réseaux s'opposant à ces réformes, pour établir un rapport de force quand cela est nécessaire, lorsque l'obstacle principal à la réforme consiste dans la défense d'avantages acquis par une catégorie aux dépends de toutes les autres.

Le café-po de demain vise à élargir l'équipe de base, pour préparer les prochaines actions.

6 membres du Cercle Azincourt tiendront 6 tables pour nouer des contacts, identifier les compétences, proposer des voies d'action personnifiées.

Venez nombreux!

Pour mémoire :

AZINCOURT 1415

Le 25 octobre 1415, la fleur de la chevalerie française est anéantie à Azincourt, au nord de la Somme, par les archers et les piétons du roi d'Angleterre, Henri V de Lancastre.

Le désastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans après une embellie de 35 ans consécutive aux victoires de Charles V et de son connétable Bertrand Du Guesclin. S'ajoutant aux défaites de Crécy et Poitiers, Azincourt signe la mort de la chevalerie féodale.

Les Français, qui ont l'avantage du nombre (50.000 combattants contre 15.000), dédaignent d'écouter les conseils du duc de Berry, oncle du roi. Ils décident d'attaquer les Anglais en un lieu très étroit où il leur est impossible de se déployer.

Après une nuit passée sur le dos de leur monture, faute de pouvoir dormir sur le sol détrempé par plusieurs jours de pluie, ils chargent les lignes de pieux derrière lesquelles sont solidement retranchés les archers anglais.

Les chevaliers ne daignent pas attendre la piétaille, en particulier les piqueurs et les arbalétriers gênois. Ils sont par ailleurs encombrés par des armures qui atteignent jusqu'à 20 kilos. Leurs chevaux, eux-mêmes caparaçonnés de plaques de fer et de cuir bouilli, peinent à se déplacer. Comme à Crécy, ils ont par ailleurs le soleil dans les yeux, preuve que l'expérience ne leur a pas servi.

Dans la panique face aux volées de flèches, beaucoup de chevaliers chutent de cheval. Les archers anglais lâchent leurs grands arcs et se ruent sur les chevaliers, les frappant de leurs épées et de leurs haches.

La plupart des prisonniers (1.700 environ) sont égorgés par les archers sur ordre du roi Henri V qui veut ainsi décapiter la faction des Armagnacs. Il ne se soucie pas de les garder vivants pour les échanger contre rançon selon l'ancienne coutume féodale.

Les pertes sont énormes du côté français (près de 10.000 hommes contre 1.600 du côté anglais). Elles font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtrières du Moyen Âge occidental.

Le connétable de France est mort au combat de même que le comte de Nevers, le duc de Brabant, le duc d'Alençon… Le duc Charles d'Orléans (24 ans), neveu du roi Charles VI et chef des Armagnacs, est fait prisonnier. Il n'est pas égorgé comme ses compagnons d'armes mais devra demeurer 25 ans en Angleterre où il cultivera la poésie.

Toute comparaison entre

…la lourdeur des armures des chevaliers français, leur arrogance, leur refus de s'adapter à la modernité, leur anachronisme face à des Anglais à la pointe (fléchée) du pragmatisme…

…et la situation actuelle d'une France arc-boutée sur ses protections, toujours aussi arrogante, toujours aussi sûre d'être la fleur du monde

…serait le fait d'un mauvais esprit simpliste.

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