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Cellules Souches


Messages recommandés

Je vous propose de lancer un débat sur cette histoire de cellules souches à partir de ces deux articles qui me paraissent intéressant: est notamment évoquée la proposition 71 déposée en Californie à ce sujet.

Cellules souches : ébullition en Californie

Plusieurs entreprises californiennes envisagent de démarrer prochainement des essais cliniques en faisant appel à des cellules souches humaines.

DE NOTRE CORRESPONDANT À PALO ALTO.

« L'adoption de la proposition 71 a d'ores et déjà galvanisé le secteur », assure le docteur Arnold Kriegstein, directeur de l'Institute for the Stem Cell and Tissue Biology de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF). Selon lui, tous les scientifiques concernés par ce type de recherche en Californie sont en train de développer des plans stratégiques, réorganiser leurs programmes et embaucher de nouvelles compétences. D'abord parce qu'ils ont confiance dans le fait que l'argent du contribuable finira par arriver pour financer leurs recherches (« Les Echos » d'hier). Mais ce n'est pas la seule raison. « Les progrès que nous réaliserons dans ce domaine seront, de toute façon, soutenus financièrement par les investisseurs privés et l'industrie pharmaceutique et biotechnologique », affirme-t-il.

Ainsi, l'UCSF embauche à l'heure actuelle à tour de bras des scientifiques spécialisés venus de tous horizons, dont les salaires sont pris en charge par l'université. Ceux-ci recrutent à leur tour des postdocs et des techniciens pour compléter leurs équipes. Au total, une soixantaine de laboratoires de l'université, répartis sur tout le territoire de l'Etat, sont concernés. L'industrie locale n'est pas en reste. Là aussi, les travaux sont repartis de plus belle depuis l'adoption de la proposition, en novembre 2004. Et les premiers résultats apparaissent déjà.

En octobre dernier, StemCells, une des plus prometteuses firmes de biotechnologie de la Silicon Valley, a franchi une étape cruciale. Elle a obtenu le feu vert de son autorité de tutelle, la Food & Drug Administration (FDA), pour pratiquer un essai clinique sur des enfants atteints de malformations du cerveau entraînant la mort. Ces enfants, souffrant de la maladie de Batten, vont donc recevoir des cellules souches neuronales - dérivées de foetus - qui seront implantées directement dans le cerveau. L'essai clinique sera conduit par des scientifiques de l'Oregon Health & Science University.

Ils espèrent que les cellules souches stimuleront le cerveau pour fabriquer une enzyme dont l'absence est la cause de la destruction accélérée des cellules saines du cerveau jusqu'à l'issue fatale. Selon le docteur Robert Steiner, qui dirigera cet essai, il s'agira bien d'une première mondiale, puisque jusqu'à présent on n'a transplanté que des cellules de cerveau matures pour combattre la maladie de Parkinson. Naturellement, la procédure d'autorisation a été minutieuse, la FDA - qui cherchait à s'assurer qu'il n'y aura aucun risque de développement d'une tumeur dans le cerveau - mettant plus d'un an avant de l'accorder. « Il est vrai qu'une fois que les cellules souches auront été transplantées, il ne sera plus possible de revenir en arrière », reconnaît Martin McGlynn, le PDG de StemCells.

Non loin du siège cette start-up, à Menlo Park, un de ses concurrents directs, Geron, réalise aussi des progrès rapides. L'an dernier, cette entreprise s'est dit prête à transplanter des cellules souches dans la moelle épinière, pour lutter contre des accidents concernant la colonne vertébrale. Si elle parvient à ses fins, la firme californienne espère réussir à stimuler la création par le corps humain de cellules nerveuses. Afin, par exemple, de combattre la paralysie consécutive à un accident.

La demande d'autorisation de Geron sur la pratique d'un essai clinique humain a fait naître beaucoup d'espoirs. Mais également quelques craintes de la part de la communauté scientifique américaine, qui se demande si passer directement d'expériences pratiquées sur des rongeurs à des êtres humains n'est pas prématuré. « De nombreux traitements qui marchent sur ces petits animaux échouent sur l'homme », souligne ainsi le docteur Jerry Silver, professeur de neuroscience à l'université de Cleveland.

Alors que la technique pourrait s'appliquer à plus de 250.000 malades, uniquement aux Etats-Unis, la polémique enfle, les scientifiques impliqués dans les recherches de Geron estimant que leur technologie est sans risque. « Franchement, la dernière chose que souhaite voir une firme cotée en Bourse est l'échec cinglant de son essai clinique », fait remarquer Tom Okarma, le PDG de Geron, pour souligner que toutes les précautions ont été prises.

Décidément très active, la firme vient d'annoncer qu'elle avait aussi réalisé une « preuve de concept » dans le domaine des tissus cardiaques. Des études réalisées conjointement avec l'université de Washington auraient montré que des cellules souches embryonnaires humaines avaient pu survivre et se développer lorsqu'elles ont été transplantées dans un muscle cardiaque de rats, en utilisant une technologie propriétaire développée par Geron. Ce qui ouvrirait la voie à un traitement préventif des infarctus du myocarde. Selon les résultats d'une étude présentée fin février lors d'une conférence sur la cardiologie tenue à Santa Fe (Nouveau-Mexique), la technique de Geron serait la plus prometteuse de toutes.

MICHEL KTITAREFF

Une banque d'embryons

La Californie veut également marquer son avance dans le domaine avec une autre originalité. Plusieurs scientifiques spécialisés, dans la région de San Diego, viennent ainsi de lancer le Stem Cell Resource, qui est la première banque d'embryons du pays. Installé dans un endroit tenu secret - le sujet est beaucoup trop sensible aux Etats-Unis -, ce centre recueille les embryons créés au départ pour une fertilisation in vitro mais dont, pour des raisons diverses, les parents ne veulent plus. Les créateurs de ce centre expliquent qu'il répond à un besoin, à la fois de la part des donneurs qui souhaitent céder leurs embryons à la science et, bien sûr, de la part des scientifiques eux-mêmes. Selon le Rand Institute, il y aurait au moins 400.000 embryons congelés confiés à des établissements hospitaliers, dont beaucoup ne serviront jamais dans un projet parental. A l'heure actuelle, ces embryons sont soit conservés indéfiniment, soit détruits après autorisation des parents. Le Stem Cell Resource est en train de former un comité d'éthique qui aura la charge d'analyser le projet scientifique des chercheurs qui souhaitent acquérir ces embryons pour poursuivre leurs projets scientifiques. Cela risque toutefois d'être plus compliqué : le président Bush a déjà menacé de promulguer une loi qui rendrait illégal le financement de travaux scientifiques sur des cellules souches dont l'origine serait précisément les embryons obtenus de telles banques.

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Où est le débat, exactement ? S'il est dans "Peut-on tripatouiller des embryons humains ?", ça promet une belle empoignade :icon_up: .

S'il est dans "Peut-on utiliser des cellules souches pour réparer des humains ?", je ne vois pas trop ce que l'utilisation de cellules souches pose comme problèmes éthiques. Je passe peut être à côté de quelque chose, non ?

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Où est le débat, exactement ? S'il est dans "Peut-on tripatouiller des embryons humains ?", ça promet une belle empoignade :doigt: .

S'il est dans "Peut-on utiliser des cellules souches pour réparer des humains ?", je ne vois pas trop ce que l'utilisation de cellules souches pose comme problèmes éthiques. Je passe peut être à côté de quelque chose, non ?

Ben c'est exactement ça qui m'intéresse : comment poser un débat? Je constate que, notamment outre-atlantique, ça bastonne sévère sur cette question. :warez:

Or, comme vous le savez, la politique (politicienne) est le siège, à divers moments, de modes : à un moment donné c'est la "privacy" (internet, contrôle des emails, etc…), à un autre c'est l'insécurité, à un autre encore c'est l'immigration, après c'est le téléchargement de MP3, la taxation de la junk food, etc… :warez:

Tôt ou tard, ce genre de sujets viendra sur le tapis en France, j'aimerai qu'on soit tous prêts à répondre, si quelqu'un pouvait déployer sur ce fil ses talents pour expliquer de quoi il retour, ce serait bénéfique pour tout le monde. :icon_up:

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J'avoue aussi qu'il faut bien poser le débat au départ, et que ça reste délicat.

Même répondre d'abord à cette question "l'embryon est-il un être humain ?" ou "à partir de quand un embryon… etc", me semble un peu juste.

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J'avoue aussi qu'il faut bien poser le débat au départ, et que ça reste délicat.

Même répondre d'abord à cette question "l'embryon est-il un être humain ?" ou "à partir de quand un embryon… etc", me semble un peu juste.

Je crois qu'il vaudrait mieux, autant que faire se peut, éviter ce débat. :icon_up:

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Même répondre d'abord à cette question "l'embryon est-il un être humain ?" ou "à partir de quand un embryon… etc", me semble un peu juste.

Ce genre de discussion risque fort de partir en sucette, 'vaut mieux le dire de suite !

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Oui. Bien que pourtant, je crois, ce soit un point fondamental.

Je vais donc tenter une approche à "l'anglaise", ou disons plus pragmatique. Si j'ai bien compris, il existe déjà des millions d'embryons congelés qui ne serviront apparemment pas pour des inséminations : on les conserve et au pire il est prévu de les détruire (les méthodes de stimulation pour fécondation in vitro ont souvent pour effet de générer bien plus d'embryons que nécessaire).

La question peut-elle alors être : puisqu'il existe de facto cette réserve de cellules souches, pourquoi ne pas l'utiliser (au lieu de n'en rien faire) si cela peut aider à réduire la souffrance de nombre d'accidentés ou d'enfants condamnés.

(Je choisis volontairement l'idée de réduction de la souffrance, typiquement bouddhiste, car sur des sujets proches le Dalaï Lama a dit que si dans l'absolu il était préférable d'éviter, d'un point de vue pragmatique cela se justifiait dans certains cas. Comme s'il corroborait ce "proverbe" qui dit que de deux maux il faut choisir le moindre).

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Ca me rappelle ces histoires de pantoufles faites avec les cheveux de prisonnières de camps de concentration. Après tout, puisque les camps existaient, autant qu'ils servent à quelque chose, non ?

Je crois qu'il vaudrait mieux, autant que faire se peut, éviter ce débat. :icon_up:

Pourquoi, c'est sur toi qu'on va les prélever, les cellules-souches ?

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Pourquoi, c'est sur toi qu'on va les prélever, les cellules-souches ?

A quoi sert cette mise en cause personnelle? Quelle est ta question, exactement?

Ca me rappelle ces histoires de pantoufles faites avec les cheveux de prisonnières de camps de concentration. Après tout, puisque les camps existaient, autant qu'ils servent à quelque chose, non ?

:icon_up: Et quel est le rapport avec l'article posté, et le sujet?

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La puissance de la Science n'a absolument aucune limite:

Studies May Calm Stem-Cell Qualms

NEW YORK -- Two new mouse experiments may show how to obtain human embryonic stem cells without ethical hurdles, a step that could allow federal funding for such research, scientists reported Sunday.

Currently, scientists must sacrifice human embryos to harvest such cells, which can form any tissue type and are seen as valuable for studying and treating illnesses like diabetes and Parkinson's disease. Objections to the embryo destruction have led to a ban on federal funding for such work, which scientists say hampers research.

The new methods, detailed Sunday in the online edition of the journal Nature, seek to obtain the cells without destroying embryos. [..]

Trouvé ici :http://www.wired.com/news/medtech/0,1286,69233,00.html

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Invité jabial
Le problème, c'est surtout qu'on ne sait pas quelles maladies on va créer en mélangeant du matériel humain et animal.

Pourquoi on créerait des maladies?

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Invité jabial

Bon, heureusement que je suis abonné, c'est un article payant. Je n'avais pas activé mon compte d'accès en ligne, c'est désormais chose faite.

Si on lit jusqu'à la fin, on constate que l'équipe qui recherchait des preuves convaincantes d'un problème n'en a pas trouvé.

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Bon, heureusement que je suis abonné, c'est un article payant. Je n'avais pas activé mon compte d'accès en ligne, c'est désormais chose faite.

Si on lit jusqu'à la fin, on constate que l'équipe qui recherchait des preuves convaincantes d'un problème n'en a pas trouvé.

???

Tu parles de ça ?

Xenotransplantation experts will be heartened by this news. But PERV is not the only animal virus around. Some of the nastiest pig retroviruses cannot, for the moment, be eliminated by genetic tinkering or sterile breeding conditions. And new infections appear with alarming frequency—for example the Nipah encephalitis virus, which has killed over 100 people in Malaysia since last autumn, most of them pig farmers who caught it from their animals.
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Invité jabial

Nan, je parle de ça :

Dr Paradis’s group looked for evidence that PERV had taken hold in recipients. One sign would have been antibodies against PERV in their blood, suggesting their immune systems had been exposed to the virus. Two definitely had them, but both had tested positive before treatment as well. Two other results were ambiguous, which is not uncommon in antibody tests. The rest were clean. The team also hunted for viral DNA. Only 30 patients tested positive, and of the 23 who were investigated further, the vast majority also had pig DNA coursing through their veins, leading the researchers to conclude that the PERV they detected was actually lodged within rogue pig cells that had escaped from the therapeutic tissue. This distinction is important, since it implies that PERV had not jumped the “species barrier” and set up shop in the patient’s tissues.

Par ailleurs, ton exemple n'est pas un exemple de transmission par greffe mais par contact, je pense donc qu'il est plutôt dans mon sens que dans le tien, ie, pas de danger supplémentaire démontré.

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Nombre de grandes pandémies ont commencé par le passage d'une maladie animale vers l'être humain.

Je ne trouve pas très malin d'accélérer le procès. Je précise, histoire de balayer les accusations d'obscurantisme éventuelles, que si on pouvait éliminer ce risque à coup sûr, je ne verrai aucune objection à ce type d'intervention, bien au contraire.

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Invité jabial

D'un point de vue purement politique, je ne vois pas comment on pourrait justifier d'interdire ce genre de transplantations. Tu imagines, le type en train de crever et tu lui dis "non le porc pas kasher". Bof, bof.

Après, personnellement, je suis sévèrement opposé au principe de précaution. Tant qu'on ne m'aura pas démontré que l'accélération du process est effective et que le risque supplémentaire est quantifiable, je ne croirai pas à ce risque, tout simplement. L'histoire a généralement donné raison aux preneurs de risque plutôt que le contraire ; et quand Pasteur a innoculé le virus de la Vaccine à des enfants, il n'a rien fait de très différent que ce qu'on propose aujourd'hui.

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D'un point de vue purement politique, je ne vois pas comment on pourrait justifier d'interdire ce genre de transplantations. Tu imagines, le type en train de crever et tu lui dis "non le porc pas kasher". Bof, bof.

Après, personnellement, je suis sévèrement opposé au principe de précaution. Tant qu'on ne m'aura pas démontré que l'accélération du process est effective et que le risque supplémentaire est quantifiable, je ne croirai pas à ce risque, tout simplement. L'histoire a généralement donné raison aux preneurs de risque plutôt que le contraire ; et quand Pasteur a innoculé le virus de la Vaccine à des enfants, il n'a rien fait de très différent que ce qu'on propose aujourd'hui.

En revanche d'autres risques plus sérieux ceux-là semblent avoir été identifiés:

Obstacles techniques et risques médicaux

On l'aura compris, le débat sur l'utilisation des cellules souches pluripotentes risque d'être houleux. Pourtant, avant que partisans et adversaires prennent les armes, il faudrait peut-être faire la part entre théorie et pratique. Aujourd'hui, si le clonage fonctionne, les taux de réussite par transfert de noyau restent très faibles.

Par ailleurs, de nombreux doutes subsistent sur la sûreté d'une telle pratique pour le patient. En effet, rien n'indique que la cellule somatique prélevée possède un patrimoine génétique exempt de défauts. Une modification du génome, même ponctuelle, pourrait se révéler désastreuse.

L'autre point noir réside dans la nature même des cellules souches pluripotentes. Capables de se diviser indéfiniment, elles flirtent dangereusement avec les cellules cancéreuses. Les tests chez la souris ont montré qu'elles peuvent se transformer en tératome, tumeur bénigne ou maligne, ou en tératocarcinome, tumeur maligne de l'épithélium. Comme l'indique le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques sur la thérapie cellulaire1, "l'utilisation chez l'homme ne pourra se faire qu'après différenciation en un type cellulaire précis. Quelle que soit la méthode employée pour séparer les cellules indifférenciées de leurs descendantes différenciées et non cancérigènes, on devra donc acquérir la certitude que cette séparation a été parfaite."

Les principaux risques envisageables sont :

- Rejet des cellules greffées : comme pour toute greffe, les cellules souches peuvent être rejetées par le système immunitaire du receveur. La façon la plus efficace d'éviter ce rejet est d'utiliser les cellules souches du patient : multiplication de ses propres cellules souches adultes ou clonage thérapeutique. Mais, en dehors du cas des greffes de peau et de moelle osseuse, aucune de ces techniques n'est opérationnelle actuellement.

- Déclenchement d'un cancer : les fortes similitudes entre cellules souches et cellules cancéreuses font craindre que les cellules souches puissent déclencher un cancer chez le receveur si leur multiplication n'est pas strictement contrôlée. Ceci est envisageable car les cellules souches placées dans un environnement tissulaire qui n'est pas le leur peuvent rester indifférenciées et former une tumeur.

- Transmission d'agents infectieux : comme pour toutes les greffes et les transfusions, il faut s'assurer que le donneur n'est pas porteur d'agents infectieux.

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En revanche d'autres risques plus sérieux ceux-là semblent avoir été identifiés:

Je ne vois pas dans ces textes de risques sérieux propres aux cellules souches.

Que la multiplication des cellules puisse dégénérer en cancer… Ma foi c'est le risque lié à la vie de chaque cellule.

Que le système immunitaire attaque des cellules étrangères n'a rien de particulier aux cellules souches. Donc faut il interdire les greffes parce qu'il y a un risque de rejet ? La réponse est non. Comme pour celui des cellules souches.

C'est à chaque patient de voir si les risques encourus valent le résultat escompté. Y compris le risque d'être porteur d'une maladie résultante de la greffe.

Ah j'oubliais, pour connaître l'histoire du patient 1, on fait des suppositions. C'est un faisceau de présomptions… Il n'existe pas des preuves irréfutables…

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Invité Arn0
Après, personnellement, je suis sévèrement opposé au principe de précaution. Tant qu'on ne m'aura pas démontré que l'accélération du process est effective et que le risque supplémentaire est quantifiable, je ne croirai pas à ce risque, tout simplement. L'histoire a généralement donné raison aux preneurs de risque plutôt que le contraire ; et quand Pasteur a innoculé le virus de la Vaccine à des enfants, il n'a rien fait de très différent que ce qu'on propose aujourd'hui.

Je suis opposé à ce que le principe de précaution soit une règle imposée par l'état. Mais je pense que dans le domaine médical il faut être extrêmement prudent par principe.

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Pourquoi on créerait des maladies?

rappel sur l'hormone de croissance prélevée sur des cadavres.

le prion une simple protéine.

Dolli la brebis clonée qui vieilli trop vite.

on ne sait pas bien évaluer les risque avec les matériels génétiques.

Mais bon pour moi c'est juste une question de franchise de l'information et d'accord des parents.

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