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"le Délit D'éducation"


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Voilà qui fait peur.

"Le délit d'éducation" (sur "conscience politique")

(Témoignage)

Ce fait divers se passe dans la France d’aujourd’hui, à deux pâtés de maison de chez moi, dans un paisible village de 3 000 habitants. Et pourtant, cela ressemble à une scène de Brazil ou encore à un chapitre digne de 1984 d’Orwell. Pour préserver son anonymat, nous appellerons notre malheureuse héroïne madame X.

Madame X est institutrice. C’est une femme accomplie. Elle est la mère d’un petit garçon de 6 ans et attend un bébé. Un jour, une femme d’un âge mûr frappe à sa porte pour lui annoncer qu’elle a ouvert une enquête pour cause « d’enfant en danger ». Intriguée, madame X la fait entrer en sa demeure, lui promettant toute sa coopération dans la mesure de ses moyens à condition de savoir de quel enfant il s’agit, à condition de connaître l’identité de la famille en cause.

C’est alors que, d’un air triomphal, la visiteuse lui montre sa carte professionnelle (elle travaille dans les services sociaux de protection de l’enfance) pour lui dévoiler dans la foulée que l’enquête concerne son propre enfant. Consternée, madame X demande des explications. Elle apprend alors que son inquisitrice est une voisine proche et qu’elle a surpris à plusieurs reprises des cris, notamment au moment du repas ou à l’occasion du rangement de la chambre du garçon. « C’est du harcèlement et ce n’est pas ainsi que l’on doit élever des enfants ! » lui rétorque la visiteuse qui entend ouvrir une enquête afin d’intervenir au plus tôt, « avant qu’il ne soit trop tard ».

Madame X est terrassée ; elle ne sait quoi dire. Je dois avouer que si une telle mésaventure m’était arrivée, j’aurai viré l’intruse illico presto, m’exposant sans doute à des soucis avec l’administration en cause mais promettant aussi les pires tourments à cette femme incompétente et en flagrant délit d’abus de pouvoir. A moins que « crier après ses enfants » pour se faire bien comprendre soit devenu un crime…

Mais madame X n’était pas au bout de ses peines. C’est alors que l’inspectrice se tourne vers l’enfant pour lui demander si tout allait bien à la maison. Le petit garçon, ne sachant que répondre, exhiba une moue timide à la grande joie de la représentante des services sociaux de protection de l’enfance qui avait appris l’éducation des enfants dans les livres officiels à défaut d’en avoir en chair et en os.

Alors elle lui montre une marque rouge qui se trouvait sur l’épaule du petit garçon : « c’est ta maman qui t’a fait cela ? » s’enquit-elle tandis que Madame X était paralysée par la scène surréaliste qui se déroulait sous son propre toit. « Non, c’est un moustique qui m’a piqué ! » répondit le petit garçon. Madame X reprit ses esprits et, après une vive explication, chassa l’intruse.

Quand elle relata les faits à ma compagne, madame X était au bord de la dépression, n’osant plus se comporter naturellement, se sentant épier et mettant son propre couple en danger. Nous lui conseillâmes de porter plainte contre la responsable de cette situation. On ne pouvait pas laisser une telle personne sévir dans les services sociaux, dont le zèle mal placé pouvait briser des familles unies au nom de la protection de l’enfance alors que d’autres enfants terrorisent des quartiers entiers du fait du laxisme et de la démission de parents totalement dépassés et plus souvent irresponsables.

Mais, lorsque mes garçons ne veulent pas m’écouter quand je leur demande de ranger leur chambre ou d’aider leur mère, il me vient subrepticement à l’esprit de regarder par la fenêtre si au loin je ne suis pas espionné par une mégère à jumelles à la recherche de nouvelles victimes innocentes dont l’unique crime est de tenter d’éduquer leurs enfants en leur transmettant des cadres, le sens de l’effort et la satisfaction du devoir accompli.

Jean-Louis Caccomo

Septembre 2006

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Hallucinant…

Tout simplement hallucinant…

cela me rappelle un truc du genre qu'une amie de ma mere avait connu. Elle ne voulait que son enfant aille a la maternelle a 3 ans, mais plus tard. Au bout de quelques mois ne voyant l'enfant venir en classe les services sociaux et l'ecole conctatent la mere et lui demandent de faire venir l'enfant a l'ecole.

La mere un peu surprise explique sa position, en leur disant qu'elle jugeait son enfant pas encore pret. Les services sociaux lui repondent que ce n'est pas a elle d'en juger, mais a eux les professionels et que ne pas venir en classe constituait un reel danger pour l'enfant qui accumulera du retard.

"accumuler du retard pensa-t'elle?", en maternelle ils ne font que dessiner et s'amuser. Elle les a envoyer se faire voir, mais ils n'en sont pas reste la, elle et son mari s'en sont trouve carrement harceles, si bien que pour leur faire plaisir ils ont envoye l'enfant dans une maternelle privee ou l'enfant n'allait bien evidament jamais (d'un commun accord avec la directrice de l'etablissement). hallucinant non?

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C'est malheureusement devenu d'un commun ce genre d'histoire. Sans compter qu'il y a des assistantes sociales dans les groupes scolaires. Moi-même j'ai été convoqué par une de ces charmantes viragos mal b….e pour m'expliquer quant à un bleu que mon gamin s'était fait en chutant en roller. A peine arrivé, j'étais déjà catalogué père indigne qui tabasse son gamin. Elle a même eu le culot d'insinuer que mon métier me portait à la violence, la conne! Moi qui suis, pour paraphraser Bedos, un père goy avec des réflexes de mère juive.

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Pour faire l'avocat du diable, je crois que la mégère en question était tout simplement guidée par des conceptions "modernes" de l'éducation, disons qu'elle a trop lu Françoise Dolto (une des pires choses qui soient arrivées à la psychologie de l'enfant ; je pense qu'on peut même relier l'avènement de l'enfant-tyran à l'application de ses théories fumeuses).

Bon après, c'est clair qu'elle est incapable de comprendre la réalité parce qu'elle doit avoir l'esprit pollué par des schèmes freudo-marxistes (diantre ! je parle comme un vieux réactionnaire de droite).

Quand le cerveau droit prend le dessus sur le cerveau gauche, les abrutis se prennent pour des intellectuels …

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Sans parler des inepties horripilantes (à part quelques conseils techniques valables ça et là) proférées par le nouveau chantre qu'est la pédiatre Edwige Antil qui sévit sur France Info et parfois sur des plateux télé.

Parfois j'ai l'impression qu'elle vit chez les Bisounours, comme quand j'ai entendu sa position contre l'adoption d'enfants par des homosexuels : "un bébé a besoin d'un papa et d'une maman". Alors qu'en face on lui parlait de situations de fait, et d'études psychologiques n'ayant montré aucun problème sur le développement.

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Sans parler des inepties horripilantes (à part quelques conseils techniques valables ça et là) proférées par le nouveau chantre qu'est la pédiatre Edwige Antil qui sévit sur France Info et parfois sur des plateux télé.

Parfois j'ai l'impression qu'elle vit chez les Bisounours, comme quand j'ai entendu sa position contre l'adoption d'enfants par des homosexuels : "un bébé a besoin d'un papa et d'une maman". Alors qu'en face on lui parlait de situations de fait, et d'études psychologiques n'ayant montré aucun problème sur le développement.

Un bébé a d'abord besoin d'attention et d'amour. Après, si cela peut être au sein d'une famille normale, c'est d'autant mieux. Mais clairement, entre une famille dysfonctionnelle qui ne lui porte pas d'attention et une famille homosexuelle aimante, mieux vaut la seconde.

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  • 3 weeks later...
Un bébé a d'abord besoin d'attention et d'amour. Après, si cela peut être au sein d'une famille normale, c'est d'autant mieux. Mais clairement, entre une famille dysfonctionnelle qui ne lui porte pas d'attention et une famille homosexuelle aimante, mieux vaut la seconde.

Tout à fait. A croire qu'elle n'a aucun sens des réalités. Quid des filles-mères ? Des Familles recomposées, des parents séparés, des veufs, etc.?

Si l'on poursuit cette logique au bout, on devrait interdire le divorce. Et la mort. Mais comme la mort c'est pas possible, on devrait rendre obligatoire le mariage après veuvage.

Les n'enfants on chacun droit à un papa ET une maman.

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Tout à fait. A croire qu'elle n'a aucun sens des réalités. Quid des filles-mères ? Des Familles recomposées, des parents séparés, des veufs, etc.?

Si l'on poursuit cette logique au bout, on devrait interdire le divorce. Et la mort. Mais comme la mort c'est pas possible, on devrait rendre obligatoire le mariage après veuvage.

Les n'enfants on chacun droit à un papa ET une maman.

Ce genre d'argument me fait penser aux démarches, très lourdes, longues et complexes, que doivent effectuer les couples désirant adopter. On les entend souvent se plaindre : "on exige de nous d'être parfaits, alors qu'on voit tellement de parents indignes qui ont dix gosses !"

Eh oui, eh oui, mes amis… quand les instances qui contrôlent nos vies sont mises devant le fait accompli, par exemple quand un couple homosexuel se forme alors qu'un des deux partenaires a déjà un enfant à charge, eh bien, ces instances n'interviennent que le minimum.

Mais dès qu'elles ont la possibilité d'apporter un contrôle, elles ne s'en privent pas.

C'est pourquoi j'ai du mal à imaginer les homosexuels français obtenir le droit d'adoption.

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