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Euthanasie et droit de mourir


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Invité jabial
Ensuite, ce qui est contraire à sa liberté et sa dignité, c'est de prétexter qu'il aurait exprimé son accord quelques mois ou années auparavant pour ensuite permettre le geste fatal commis par quelqu'un d'autre que lui.

N'importe quoi.

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Ensuite, ce qui est contraire à sa liberté et sa dignité, c'est de prétexter qu'il aurait exprimé son accord quelques mois ou années auparavant pour ensuite permettre le geste fatal commis par quelqu'un d'autre que lui.

En quoi? Si il l'a effectivement demandé que ça se passe comme ça et n'a ps expressément changé d'avis?

Ce qui est contraire à sa dignité, c'est plutôt de décider pour lui, non?

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Invité jabial
Je t'ai répondu poliment, tâche de faire de même.

Tu as répondu un contresens total, qu'est-ce que tu veux que je réponde à ça?

Tu m'accuses de violer sa liberté et sa dignité en demandant qu'on fasse selon sa volonté!

Je suis désolé mais c'est le monde à l'envers.

Ce n'est pas parce que tu penses que la vie est supérieure à tout que tu dois plaquer cette interprétation sur tout le monde. Moi, si on me donne le choix, je préfère la mort à l'esclavage, par exemple.

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Tu as répondu un contresens total, qu'est-ce que tu veux que je réponde à ça?

Tu m'accuses de violer sa liberté et sa dignité en demandant qu'on fasse selon sa volonté!

Je suis désolé mais c'est le monde à l'envers.

Ce n'est pas parce que tu penses que la vie est supérieure à tout que tu dois plaquer cette interprétation sur tout le monde. Moi, si on me donne le choix, je préfère la mort à l'esclavage, par exemple.

Je dis d'abord que l'on n'en sait rien. Dans le doute, il vaut mieux s'abstenir, ne crois-tu pas ?

Le choix à opérer est dans le chef du premier concerné; lequel doit commettre alors l'acte. C'est tout ce que je dis.

Or dans les cas énumérés au long de ce fil, je rappelle que - loi ou pas, remarquons-le - cela ne se passe pas comme cela. J'avais même cité le cas d'un médecin qui avait déclaré, la conscience tranquille, qu'il avait tué une malade en dépit des convictions de cette dernière.

En quoi? Si il l'a effectivement demandé que ça se passe comme ça et n'a ps expressément changé d'avis?

Ce qui est contraire à sa dignité, c'est plutôt de décider pour lui, non?

Cf. ma réponse à jabial.

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Invité jabial
Je dis d'abord que l'on n'en sait rien

Non, on n'en sait pas rien, le premier concerné a précisément exprimé son choix en vue d'une telle éventualité. On peut y ajouter des exigences de preuve, comme celle de porter une petite carte sur soi pour bien montrer que le choix est toujours en vigueur si un accident arrive, mais certainement pas faire comme si ça n'avait aucune valeur.

Le choix à opérer est dans le chef du premier concerné; lequel doit commettre alors l'acte. C'est tout ce que je dis.

Dans ce cas, tu condamne quiconque est incapable de se mouvoir à une souffrance que je ne donnerais même pas à un assassin.

Or dans les cas énumérés au long de ce fil, je rappelle que - loi ou pas, remarquons-le - cela ne se passe pas comme cela. J'avais même cité le cas d'un médecin qui avait déclaré, la conscience tranquille, qu'il avait tué une malade en dépit des convictions de cette dernières.

Mais qu'on le pende, bordel! Ce n'est pas de ce genre de cas qu'il s'agit - je doute que la personne en question aie fait la démarche de rédiger un acte en ce sens, vu ses convictions.

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La liberté du malade ? Hé bien, comme je l'ai dit dans le topic que tu as ouvert: il lui est loisible de se suicider.

D'abord, si tu as 99 ans, que tu es cloué au lit depuis des mois, je ne vois pas trop comment tu fais pour te suicider. Surtout que je doute qu'un médecin accepte de te donner une seringue pleine de morphine (encore qu'il faudrait savoir se l'injecter) pour que tu te piques seul.

Je ne pense pas qu'en France on puisse te donner une pilule à avaler.

Ensuite, ce qui est contraire à sa liberté et sa dignité, c'est de prétexter qu'il aurait exprimé son accord quelques mois ou années auparavant pour ensuite permettre le geste fatal commis par quelqu'un d'autre que lui.

Soit l'individu est capable de choisir ce qui est bon pour lui, soit non. En l'espèce, tu décides à sa place quels choix sont acceptables ou pas.

En exprimant ma volonté de me suicider dans tel ou tel cas, je sais que je prends le risque de ne pas pouvoir m'exprimer si un drame m'arrive. En tant qu'adulte responsable, je suis libre de prendre les risques qui me concerne moi (et personne d'autre).

Si je ne veux pas prendre ce risque, je ne m'exprime pas, point.

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Non, on n'en sait pas rien, le premier concerné a précisément exprimé son choix en vue d'une telle éventualité. On peut y ajouter des exigences de preuve, comme celle de porter une petite carte sur soi pour bien montrer que le choix est toujours en vigueur si un accident arrive, mais certainement pas faire comme si ça n'avait aucune valeur.

Dans ce cas, tu condamne quiconque est incapable de se mouvoir à une souffrance que je ne donnerais même pas à un assassin.

Mais qu'on le pende, bordel! Ce n'est pas de ce genre de cas qu'il s'agit - je doute que la personne en question aie fait la démarche de rédiger un acte en ce sens, vu ses convictions.

Jabial a tout dit.

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Non, on n'en sait pas rien, le premier concerné a précisément exprimé son choix en vue d'une telle éventualité. On peut y ajouter des exigences de preuve, comme celle de porter une petite carte sur soi pour bien montrer que le choix est toujours en vigueur si un accident arrive, mais certainement pas faire comme si ça n'avait aucune valeur.

Ca, c'est n'importe quoi. Désolé.

Mais qu'on le pende, bordel! Ce n'est pas de ce genre de cas qu'il s'agit - je doute que la personne en question aie fait la démarche de rédiger un acte en ce sens, vu ses convictions.

Je te parle de ce qui se passe réellement, et que la loi ne fera qu'aggraver.

D'abord, si tu as 99 ans, que tu es cloué au lit depuis des mois, je ne vois pas trop comment tu fais pour te suicider. Surtout que je doute qu'un médecin accepte de te donner une seringue pleine de morphine (encore qu'il faudrait savoir se l'injecter) pour que tu te piques seul.

Je ne pense pas qu'en France on puisse te donner une pilule à avaler.

Soit l'individu est capable de choisir ce qui est bon pour lui, soit non. En l'espèce, tu décides à sa place quels choix sont acceptables ou pas.

En exprimant ma volonté de me suicider dans tel ou tel cas, je sais que je prends le risque de ne pas pouvoir m'exprimer si un drame m'arrive. En tant qu'adulte responsable, je suis libre de prendre les risques qui me concerne moi (et personne d'autre).

Si je ne veux pas prendre ce risque, je ne m'exprime pas, point.

1° Je t'ai cité un extrait de la loi française sur la fin de vie, votée en 2005.

2° L'euthanasie n'est pas un risque, mais la mort certaine.

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Jabial a tout dit.

Le problème est que ça fait 20 fois que Jabial "a tout dit" mais apparemment, ça ne change rien : un individu est ssez responsable pour signer des contrats, choisir sa vie, se droguer et faire ce qu'il veut de lui, mais il ne doit pas être libre de demander à ce qu'on l'aide à mourir.

:icon_up:

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Invité jabial
Ca, c'est n'importe quoi. Désolé.

Mais encore?

Je te parle de ce qui se passe réellement, et que la loi ne fera qu'aggraver.

Et moi je te dis que tu ne peux pas ignorer la moitié du problème, en exact miroir des euthanazistes de gauche, et prétendre que la moitié qui t'intéresse c'est "ce qui se passe réellement", à l'exclusion de l'autre.

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Le problème est que ça fait 20 fois que Jabial "a tout dit" mais apparemment, ça ne change rien : un individu est ssez responsable pour signer des contrats, choisir sa vie, se droguer et faire ce qu'il veut de lui, mais il ne doit pas être libre de demander à ce qu'on l'aide à mourir.

:icon_up:

Beau renversement du problème.

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1° Je t'ai cité un extrait de la loi française sur la fin de vie, votée en 2005.

Tu es donc d'accord avec cette loi, qui autorise un médecin à administrer des antis douleurs malgré le fait que cela puisse accélerer la fin de vie ?

2° L'euthanasie n'est pas un risque, mais la mort certaine.

Oui, mais c'est bien de ma vie qu'il s'agit. Et je préfère mourir que de finir comme un légume à la charge de mes enfants.. Je crois que j'ai le choix des conditions de ma vie.

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