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Hermann Broch


Taisei Yokusankai

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Parmi mes bonnes résolutions pour 2007, on retrouve la volonté d'approcher de plus près la littérature germanophone. A ce titre, je me suis récemment fait offrir "Les somnambules" de Hermann Broch.

Quelqu'un est-il famillier avec cet auteur? Le thème abordé dans ce livre - que je n'ai pas encore lu- me fait furieusement penser à certaines discussions récentes.

http://en.wikipedia.org/wiki/The_Sleepwalkers_%28Broch%29

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Parmi mes bonnes résolutions pour 2007, on retrouve la volonté d'approcher de plus près la littérature germanophone. A ce titre, je me suis récemment fait offrir "Les somnanbules" de Hermann Broch.

Quelqu'un est-il famillier avec cet auteur? Le thème abordé dans ce livre - que je n'ai pas encore lu- me fait furieusement penser à certaines discussions récentes.

http://en.wikipedia.org/wiki/The_Sleepwalkers_%28Broch%29

je l'ai commencé, suivant les conseils de Milan Kundera, j'avoue que j'ai été déçu par les deux premiers tomes et je me suis arrété là, mais j'ai découvert plus tard qu'il ne fallait pas le lire comme je l'avais fait au premier degré, et que ce cycle était plus ambitieux que je ne le croyais alors, surtout dans son dernier tome. Je compte donc relire tout ça d'un autre oeil.

edit: pour kundera il s'agit d'une des deux oeuvres (ou trois peut être) majeures du 20ème siècle avec l'homme sans qualités de Musil.

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En 2006, en écrivains de langue allemande, j'ai lu "L'Institut Benjamenta", de Robert Walser. Très belle langue, mais très ennuyeux (pas d'histoire). J'ai également lu "Sur les falaises de marbre", de Jünger, et si c'est intéressant du point de vue de l'histoire littéraire car on voit directement que Julien Gracq est un plagiaire, c'est hautement ennuyeux. Dans le genre symboliste, Melville est cent mille fois meilleur. Et c'est tout. Mais je compte bientôt essayer "Au bord de la vaste mer" de Strindberg (Suédois mais il écrivait en allemand) et "Nouvelle rêvée", de Schnitzler. Je ne suis pas un fan de la littérature allemande.

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Je ne connais pas le titre de Hesse qui est mentionné mais je suis étonné de ne pas trouver dans la liste Le Loup des Steppes !

le jeu des perles de verre est effectivement censé être l'ouvrage majeur de Hesse, comme la montagne magique pour Mann, perso j'aime beacoup Hesse pour le coté spirituel mais au niveau purement littéraire il ne tient pas la comparaison.

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Moi je suis plutôt branché Russie pour le moment. Mais voici un petit cadeau (il faut cliquer sur le bandeau noir pour voir l'image à taille réelle).

Je te remercie pour cette liste. Ca correspond plus ou moins aux auteurs que j'avais choisi, en ajoutant quelques uns.

L'année passée, pas grand chose de germanophone (d'où la résolution), sauf Dürrenmatt (pas convaincu) et Sebald (très convaincu). Lectures garanties pour 2007: plus de Sebald, Mann, Walser, Broch et Bernhard. C'est un terrain complètelent neuf pour moi, donc on verra ensuite si ça me plaît. Herman Hesse ne m'attire absolument pas.

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Le Loup des Steppes c'est franchement pas mal pourtant - bon je l'ai lu à seize ans, je ne sais pas si ça me parlerait toujours.

Sinon, de Jünger, il faut lire "orages d'acier", un véritable chef-d'oeuvre.

Simplicius Simplicissimus, c'est génial ! "Le juge et son bourreau" j'avais asse bien aimé, ainsi que "La marche de Radetzky"

Sinon j'ajouterais à la liste "le joueur d'échecs" de Stefan Zweig.

Dans un genre un peu plus léger, "Le parfum" de Süsskind et "Le liseur" de Schlink (dont les policiers sont pas mal du tout d'ailleurs)

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En littérature allemande, j'ai une grande tendresse pour Erich Maria Remarque. Bien sûr le très célèbre À l'ouest rien de nouveau, mais aussi ce qui en est une sorte de suite, Après. Ainsi que Les Camarades et surtout L'obélisque noir qui, chose rare chez Remarque, est assez optimiste et plein d'humour. Il y a aussi un livre dont je ne me souviens plus du titre où Remarque raconte son exil aux États-Unis après son passage à Bruxelles où il s'est caché plusieurs mois dans les caves des Musées royaux des Beaux-Arts, et où, pour passer le temps, il est devenu un pro des bronzes chinois.

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Le Loup des Steppes c'est franchement pas mal pourtant - bon je l'ai lu à seize ans, je ne sais pas si ça me parlerait toujours.

Sinon, de Jünger, il faut lire "orages d'acier", un véritable chef-d'oeuvre.

Simplicius Simplicissimus, c'est génial ! "Le juge et son bourreau" j'avais asse bien aimé, ainsi que "La marche de Radetzky"

Sinon j'ajouterais à la liste "le joueur d'échecs" de Stefan Zweig.

Dans un genre un peu plus léger, "Le parfum" de Süsskind et "Le liseur" de Schlink (dont les policiers sont pas mal du tout d'ailleurs)

Tout est bon chez Zweig. Le parfum très bien, en effet, mais j'ai trouvé "le liseur" prévisible, mou et mal écrit.

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Merci pour les suggestions.

Lors de ma sélection initiale, j'avais complètement oublié Jünger, je dois réparer cette erreur. En ce qui concerne Zweig, c'est un must mais je ne sais pas par quoi commencer.

J'ai bien sûr lu "Le parfum", et j'avais vraiment aimé à l'époque.

En ce qui concerne Hesse, j'ai la très probablement fausse impression qu'il s'agit de l'ancêtre plus littéraire de Paulo Cohelo, lu par la tribu mystico-new age, et franchement ça m'effraie…

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Avec Zweig, tu peux commencer par "La confusion des sentiments" (immense), "Le joueur d'échecs" (sympa) et "24 heures de la vie d'une femme" (très bien). Puis tu peux continuer avec "Amok", "Le monde d'hier" et "Les très riches heures de l'humanité". Cependant, il faut parfois s'accrocher au début ; il aime bien les longues réflexions, mais une fois ce stade dépassé, c'est excellent. "La confusion des sentiments", que je considère comme son meilleur, débute ainsi sur 50 pages difficiles, où l'on ne voit pas où il veut en venir, mais après c'est un chef-d'oeuvre.

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Et Canetti? Un commentaire, un conseil?

Histoire d'une jeunesse. La langue sauvée.

Sur les années 1905-1921.

Les amateurs de Zweig et de Roth apprécieront.

Roustchouk, sur le Danube inférieur, où je suis venu au monde, était une ville merveilleuse pour un enfant, et si je me bornais à la situer en Bulgarie, on s'en ferait à coup sûr une idée tout à fait incomplète : des gens d'origines diverses vivaient là et l'on pouvait entendre parler sept ou huit langues différentes dans la journée. Hormis les Bulgares, le plus souvent venus de la campagne, il y avait beaucoup de Turcs qui vivaient dans un quartier bien à eux, et, juste à côté, le quartier des sépharades espagnols, le nôtre. On y rencontrait des Grecs, des Albanais, des Arméniens, des Tziganes. Les Roumains venaient de l'autre côté du Danube, ma nourrice était roumaine mais je ne m'en souviens pas. Il y avait aussi des Russes, peu nombreux il est vrai.
A propos de ses parents :
Il ajouta quelque chose au sujet de l'Angleterre : nous étions venus en Angleterre, parce qu'on y était libre. Je savais combien il aimait l'Angleterre. Ma mère en revanche était attaché à Vienne. (…) Je remaruais que son anglais, au point de vue du débit, était très différent de l'allemand qui lui était familier et qu'il parlait le plus osuvent avec ma mère. (…) A nous autres enfants, il ne parlait qu'en anglais ; l'espagnol que j'avais parlé jusqu'alors recula à l'arrière-plan et je ne l'entendis plus parler en famille que par des personnes très âgées.
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