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Système scolaire français sclérosé


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l'X est dixiemme sur ce classement

dixième ?

Après tout on trouve 3 établissements français dans les 70 premiers soit autant que pour le Canada et H-K. Mais 8 pour le R-U et 6 pour l'Australie. Les E-U distancent bien sûr tout le monde avec 27 établissements.

Si on prend les 50 premiers, on trouve toujours le même total pour R-U et AUS mais 2 pour la France et 20 pour les E-U.

Mais c'est aussi considérer les grandes écoles comme des universités.

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Mais c'est aussi considérer les grandes écoles comme des universités.

Il suffit juste de lire la page 15, on l'on a le détail du Top 50 dans les Arts et Humanités, et le Top50 dans les sciences sociales, pour se rendre compte qu'une grande école française n'a pas du tout sa place dans ce classement (je me demande bien comment l'X s'y retrouve d'ailleurs).

Ce ne sont pas les quelques dizaines d'heures de socio et de sc humaines qu'on fait en 3 ans (ce qui est pas mal pour une école d'ingénieur) qui peuvent aider à rivaliser avec la chaire de Social Sciences de Harvard!

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l'X est dixiemme sur ce classement

Datant de 2005 et venant de Grande Bretagne… Cela dit X est de loin la grande école qui est la moins mauvaise à l'international.

dixième ?

Après tout on trouve 3 établissements français dans les 70 premiers soit autant que pour le Canada et H-K. Mais 8 pour le R-U et 6 pour l'Australie. Les E-U distancent bien sûr tout le monde avec 27 établissements.

Si on prend les 50 premiers, on trouve toujours le même total pour R-U et AUS mais 2 pour la France et 20 pour les E-U.

Mais c'est aussi considérer les grandes écoles comme des universités.

Ce qui fait plonger automatiquement celles-ci au classement (outre le caractère franco-français, l'absence de recherche ou presque et la pédagogie pour le moins décalée par rapport aux normes anglo-saxonnes): elles représentent des effectif tellement petits à l'aune internationale qu'elles n'atteignent pas la taille critique.

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Bien je crois que la question est close, et surtout, alex6, que tu n'as pas dû lire ce que j'ai posté hier, tu n'en as cependant aucune obligation.

J'ai lu mais je ne vois pas où se trouve la contradiction de mon propos.

Par ailleurs je pense que l'on se retrouve sur l'essentiel, je persiste cependant à croire que ta vision des formations d'ingénieur à la française souffre d'un biais introduit par les français eux-mêmes. En gros ils refusent d'accepter ce qui est criant quand tu n'es plus en France, c'est que les diplômes d'ingénieurs ont énormément de mal à s'y faire une place.

J'illustre mon propos avec le fait qu'en Australie je vais être obligé de faire certifier mon diplôme pour des raisons de visa, diplôme non considéré comme un post-graduate malgré la mention très claire de "master" dessus.

Maintenant tu fais ce que tu veux de mon feedback mais je ne pense pas être à côté de la plaque.

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J'ai lu mais je ne vois pas où se trouve la contradiction de mon propos.

:icon_up: Trop facile : la balise quote est là pour reprendre mes arguments et me dire "voilà ce que j'en pense". Mais tout rejeter d'un bloc est plus simple.

Par ailleurs je pense que l'on se retrouve sur l'essentiel, je persiste cependant à croire que ta vision des formations d'ingénieur à la française souffre d'un biais

Oui, je suis hypnotisé et incapable de prendre du recul. Je suis salarié par la conférence des grandes écoles pour en faire la propagande. Si je pense ce que je pense, c'est parce que je pense mal. :doigt:

Enfin bref.

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:icon_up: Trop facile : la balise quote est là pour reprendre mes arguments et me dire "voilà ce que j'en pense". Mais tout rejeter d'un bloc est plus simple.

Désolé mais je manque de temps d'où mes réponses peu développées qui se limitent à apporter un témoignage. Le reste c'est de la construction argumentaire orientée et je n'ai pas de temps à perdre à faire ça.

Oui, je suis hypnotisé et incapable de prendre du recul. Je suis salarié par la conférence des grandes écoles pour en faire la

Jusqu'à preuve du contraire tu es bien en France. Ce dont je te parle c'est de mon expérience, basée sur une connaissance du modèle français et surtout du fait que je n'étais pas loin de penser ce que tu penses avant de partir.

Mais bref si tu veux, tout ça n'est plus mon problème.

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Pourquoi tous ces systèmes français géniaux ne sortent-ils pas de France et ne sont appliqués nul part?

Facile, le système de protection français des systèmes français est parfait et ne laisse rien passer.

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Désolé mais je manque de temps d'où mes réponses peu développées qui se limitent à apporter un témoignage. Le reste c'est de la construction argumentaire orientée et je n'ai pas de temps à perdre à faire ça.

Tu admets parler dans le vide et ne pas écouter tes interlocuteurs. Bravo pour cette honnêteté, mais du coup j'ai le sentiment d'avoir perdu mon temps.

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Tu admets parler dans le vide et ne pas écouter tes interlocuteurs. Bravo pour cette honnêteté, mais du coup j'ai le sentiment d'avoir perdu mon temps.

Tu comprends vraiment ce que tu veux toi, hein?

Je vais être plus clair alors: J'ai autre chose à faire que de perdre mon temps à blablater sur un forum dans le vide, à retenir et à enregistrer les moindres phrases et réactions de chacun pour pouvoir en dresser un beau réquisitoire lorsque j'aurais décidé de jouer mon petit-chef et de distribuer des bons points du haut de mon mirador de contrôle que je ne quitte pas de la journée.

Tu te fous de ce que j'écris? très bien, mais souffre au moins d'admettre que bien souvent tu passes ton temps à répèter les mêmes monologues barbants (d'où la non-lecture et une grande lassitude) se plaisant à démontrer à volonté que tu es le seul à savoir, à avoir trouvé la vérité.

Preuve que tes théories sont une fois de plus foireuses, je te les démonte par la démonstration de ce qui se passe dans la vraie vie, hors d'un forum virtuel et qui ne correspond pas à tes aspirations. C'est pénible etc… mais c'est comme ça, peut-être comprendras-tu si tu daignes un jour jeter un oeil hors de France.

Maintenant je te laisse, tu vas avoir une grosse semaine. Il va sans dire que ça sera sans moi, tu seras donc peinard.

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est ce que la rigidité du marché du travail ne se transforme pas en rigidité du système scolaire? C'est à dire que la difficulté à se séparer d'un employé qui ne fait pas l'affaire oblige l'employeur à une prise de risque minimale lors de l'embauche, ce qui donne un role très important à la certification.

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[..]J'ai autre chose à faire que de perdre mon temps à blablater[…]

:icon_up: Phrase noyée dans un post que tu as dû mettre cinq minutes à écrire. Auto-référent.

est ce que la rigidité du marché du travail ne se transforme pas en rigidité du système scolaire? C'est à dire que la difficulté à se séparer d'un employé qui ne fait pas l'affaire oblige l'employeur à une prise de risque minimale lors de l'embauche, ce qui donne un role très important à la certification.

En réfléchissant vite fait, j'ai l'impression que tu n'as pas tort, finalement.

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est ce que la rigidité du marché du travail ne se transforme pas en rigidité du système scolaire? C'est à dire que la difficulté à se séparer d'un employé qui ne fait pas l'affaire oblige l'employeur à une prise de risque minimale lors de l'embauche, ce qui donne un role très important à la certification.

C'est une lecture possible et intéressante, qui montrerait que la rigidité du système scolaire et la rigidité de la société française sont très liées. Mais dans ce cas, on ferait une place privilégiée dans l'embauche à un niveau de diplôme (Bac+3, Bac+5) indifférement du type d'acquisition (form.continue, form.initiale) et de la filière (universités/grandes écoles/autres). Or ce n'est pas le cas en France. Comme le souligne Marie Durru-Bellat, les issus de l'université sont désormais obligés de compenser par une inflation de diplômes le désavantage structurel vis à vis des diplômés de grandes écoles, et ce à niveau égal de durées d'études.

Ce qui est une perte d'argent pour la collectivité (études nombreuses et plus longues pas nécessaires, non-productivité pendant quelques années supplémentaires de ces étudiants), et un danger de renforcement du culte franchouillard du diplôme.

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L'Université d'Assas a l'air d'assez bien évoluer, de récents changements semblent la rendre de plus en plus compétitive face aux grandes écoles de commerce, et de ScPo.

L'université d'Assas fait peau neuve et crée sa fondation d'entreprise

Le président de l'université d'Assas, Louis Vogel, le reconnaît volontiers : la concurrence est rude dans le secteur du droit.

Mais les rivales potentielles de la prestigieuse fac de droit parisienne ne s'appellent pas seulement Harvard ou Yale. Ces dernières années, Sciences po, HEC ou l'ESCP-EAP ont également investi ce domaine. Comment leur tenir tête ? En utilisant leurs armes, a répondu en substance le président de Paris-II, présentant jeudi dernier un plan de réforme « offensif » qui pourrait bien donner à Assas de faux airs d'université anglo-saxonne.

Visibilité internationale

A l'instar des grandes écoles, l'université regroupe ses cursus pour gagner en visibilité internationale : un « collège européen » vient d'ouvrir - à un jet de pierre de Sciences po -, qui regroupera trois masters et un cursus spécifique destiné aux Américains ; une école de marketing est créée avec Paris-I ; une école de droit et de management délivrera dès septembre 2008 un MBA concurrent de celui d'HEC. « Nous perdons beaucoup d'étudiants car nous n'offrons pas ce double diplôme droit-management pourtant très recherché par les entreprises », constate Louis Vogel. Paris-II n'est pas peu fier d'afficher un taux d'insertion professionnelle en master qu'elle dit « aussi bon que ceux de Sciences po » (68 %).

Mais, reconnaît son président, « beaucoup reste à faire » pour professionnaliser les cursus de ce qui demeure malgré tout un mastodonte universitaire (18.000 étudiants). Avant de revoir la maquette des diplômes, l'université proposera cet automne à ses étudiants de maîtrise de se muer en consultants juridiques, sous la houlette du barreau de Paris, suivant le modèle des « clinicals » américains. Et comme les grandes écoles, elle veut pouvoir s'appuyer sur un solide réseau d'anciens élèves… quitte à céder à la mode anglo-saxonne de la remise des diplômes en organisant une soirée des « majors ».

Pour l'heure, la présidence affirme que cette petite révolution ne lui coûtera pas grand-chose. Mais si Assas n'est pas pauvre, elle sait aussi qu'il lui faudra trouver de nouvelles ressources pour assumer des projets plus ambitieux - comme une implantation en Chine. Profitant de l'opportunité créée par la loi université, le conseil d'administration vient donc de voter la création d'une fondation destinée à recueillir les dons des entreprises et des particuliers (qui bénéficieront de réductions fiscales) sur des projets qui restent à définir - un centre de droit des affaires, des chaires, des bourses.

LAURENCE ALBERT

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