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Système scolaire français sclérosé


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Moi ce que je préférais, dans le latin, c'était la composition de la classe (les plus jolies filles du Lycée en petit comité), et le côté histoire (les intrigues sanglantes de la famille julio-claudienne, Catilina, Néron, Caligula, etc…).

Oui. Mais les filles de ma classe de latin étaient plutôt les moches.

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C'est pas grave, une série de mauvaises notes n'aura pas d'influence sur le cursus, ce n'est qu'une option. Il suffit de supporter deux heures par semaine la première année de lycée (en 2nde), puis d'abandonner ensuite (une fois qu'on est entré dans le lycée, on peut y rester même si ce n'est pas le lycée du secteur).

C'est une technique répandue de contournement de la carte scolaire: demander une option que le lycée du secteur n'a pas.

J'ai la main un peu lourde sans doute. :icon_up:

Il y a surtout une magnifique faute de grammaire…

J'aimais bien le latin. J'aimais apprendre la grammaire, lire Virgile, traduire des textes, je me souviens assez bien des Catilinaires que j'avais en partie appris par cœur:

Quo usque tandem abutere, Catilina, patientia nostra? Quandiu etiam iste furor nos eludet? Etc.

23 ans après, ça ressort d'un trait !

Moi j'ai fait grec. Heureusement que l'alphabet différent me dispense de retaper ici le début de l'Illiade que j'ai du apprendre par coeur moi aussi ! :doigt:

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Si c'est un prix Nobel qui le dit, vous entendrez peut-etre qu'il y a mieux qu'une séparation stérile et artificielle entre chercheurs universitaires et ingénieurs grande écoles:

Albert Fert a également reçu le prix Wolf 2007, l’équivalent du prix Nobel en Israël, pour ses découvertes à l'origine de la spintronique, une nouvelle science qui s'intéresse à une caractéristique de l'électron, le spin. Le physicien français est un fervent défenseur de la recherche. D’ailleurs, il aimerait que les entreprises recrutent davantage de chercheurs détenteurs d'un doctorat. « Faute de pouvoir convaincre certaines entreprises d'augmenter leur effort, il faut inciter leur collaboration avec la recherche publique et aider les travaux communs, sans se limiter à un financement par projet », recommande-t-il. De plus, il estime que la qualité de la recherche ne se mesure pas au nombre des prix et publications. Il souligne ainsi son désaccord avec le rapport d'enquête sur la valorisation de la recherche publié fin janvier à Paris par les inspections des Finances, de l'Éducation nationale et de la Recherche. « Le nombre jugé trop petit de publications scientifiques dans des revues n'est pas un problème très significatif. Je conseille toujours de ne pas publier quatre fois les mêmes résultats dans quatre revues différentes, comme certains le font ailleurs », précisait Albert Fert avant-hier. Il existe à ses yeux un problème plus important à corriger : « l'existence de communautés différentes dans l'industrie et la recherche publique ».

Source

http://www.omniscience.fr/actualites/Le-Ja…lbert-F-65.html

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… ou d'une confiserie rose et sucrée vendue dans les fêtes foraines.
Ho, le gentil h16 venant à la rescousse du petit Lucilio, c'est beau comme du Chirac protégeant les veuves de marins pécheurs…

Qui a dit que le monde libéral était cruel et sans pitié ?

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Ho, le gentil h16 venant à la rescousse du petit Lucilio, c'est beau comme du Chirac protégeant les veuves de marins pécheurs…

Lucilio, qui est probablement beaucoup plus grand et plus fort que toi (et que moi) n'a nul besoin de mon aide.

Qui a dit que le monde libéral était cruel et sans pitié ?

Toi. Mais tu n'es pas libéral, tu ne sais donc pas de quoi tu parles.

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Marrant aussi comme remarque.

Est ce à dire que quand vous parlez du communisme vous ne savez pas de quoi vous parlez ?

Justement là est la différence. Le libéralisme vous est étranger par nature. Coincé dans une petite bulle hermétiquement close au concept, vous n'en voyez que ce que la paroi vous en laisse percevoir. De l'autre côté de la bulle, rien ne nous empêche en revanche de vous observer tout à loisir, et sous toutes les coutures. Etonnant phénomène, je vous l'accorde, et assymétrie peut-être inconfortable pour vous, mais … c'est la vie.

Et certains poissons rouges font parfois des sauts et sortent de leur bocal. Allez savoir…

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Est ce à dire que quand vous parlez du communisme vous ne savez pas de quoi vous parlez ?

Non, parce que pour ma part je me suis documenté, j'ai "lu" avant, et j'ai "réfléchi", comme on dit. Et c'est le cas de beaucoup sur ce forum.

Justement là est la différence. Le libéralisme vous est étranger par nature. Coincé dans une petite bulle hermétiquement close au concept, vous n'en voyez que ce que la paroi vous en laisse percevoir. De l'autre côté de la bulle, rien ne nous empêche en revanche de vous observer tout à loisir, et sous toutes les coutures. Etonnant phénomène, je vous l'accorde, et assymétrie peut-être inconfortable pour vous, mais … c'est la vie.

Oui, le libéralisme, c'est un miroir sans tain en forme de sphère.

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De l'autre côté de la bulle, rien ne nous empêche en revanche de vous observer tout à loisir, et sous toutes les coutures. Étonnant phénomène, je vous l'accorde, et asymétrie peut-être inconfortable pour vous, mais … c'est la vie.
Étonnante image également, qui me rappelle ces cosmographies primitives où un Dieu englobe la sphère céleste et observe une humanité qui ne le perçoit que par l'éclat des étoiles dans la voûte céleste.

Attention : s'identifier ou se mettre dans la situation d'un Dieu est généralement suspect…

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Tu ? amis communistes ? Un peu de retenue, tout de même…..

Au lieu de laisser libre court à vos réflexes

:icon_up:

donnez plutôt votre opinion sur les propos de Fert.

C'est connu comme le loup blanc, non pas que le monde de l'entreprise est loin du monde de la recherche, mais que les chercheurs publics sont (sauf pour une certaine génération montante) en train de faire leurs trucs au fond du cave ou au sein des Poles de "compétitivité" (sic).

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C'est connu comme le loup blanc, non pas que le monde de l'entreprise est loin du monde de la recherche, mais que les chercheurs publics sont (sauf pour une certaine génération montante) en train de faire leurs trucs au fond du cave ou au sein des Poles de "compétitivité" (sic).
Difficile de faire plus manichéen comme résumé.

Belle preuve que quel que soit l'avis que l'on puisse vous mettre sous le nez, vous êtes incapable d'en extraire une information qui puisse aller à contrario de vos préjugés.

PS : "connu comme le loup blanc" se dit pour une personne, pas pour un fait.

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C'est connu comme le loup blanc, non pas que le monde de l'entreprise est loin du monde de la recherche, mais que les chercheurs publics sont (sauf pour une certaine génération montante) en train de faire leurs trucs au fond du cave ou au sein des Poles de "compétitivité" (sic).

Il n'oublie pas la conjoncture, difficile pour de nombreux laboratoires. "On est en panne par rapport aux Américains et aux Japonais", note-t-il, sévère vis-à-vis des coups d'accordéon budgétaires qui touchent la recherche française. "Retarder d'un an un investissement, dans des domaines ultra-compétitifs, c'est condamner le projet." La volonté gouvernementale d'enrôler le privé dans la recherche et le développement lui paraît louable, mais elle risque - outre les questions de financements - de se heurter au manque de " culture de recherche " des managers français. Pourtant, il a pu le constater au cours de sa collaboration avec Thales, "le dialogue entre recherche publique et privée peut être très fécond".

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…1-964090,0.html

Chitah, ce que j'essaye de vous glisser à l'oreille, c'est que des somités scientifiques françaises, soulignent l'absurdité et l'artificiel de cette séparation entre des ingénieurs sans aucun éveil à la recherche et des universitaires travaillant sur des domaines abscons.

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