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Système scolaire français sclérosé


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Le samedi matin, l'école - primaire - est finie

Xavier Darcos a confirmé, jeudi 27 septembre, sur TF1, la suppression des cours du samedi matin à l'école primaire. "Dès la rentrée prochaine, partout en France dans les écoles primaires, on ne travaillera plus le samedi matin, et j'espère qu'ensuite, très vite, nous pourrons étendre le dispositif au collège", a déclaré le ministre de l'éducation.

M. Darcos a souhaité que les trois heures libérées "soient utilisées pour ceux qui en ont le plus besoin", "les 15 % d'élèves en très grande difficulté" évoqués par un récent rapport du Haut Conseil de l'éducation. "Dans l'ensemble de l'emploi du temps de la semaine, ces élèves seront pris en charge par des professeurs qui leur permettront de travailler d'une manière beaucoup plus soutenue et personnelle."

Le samedi matin sera "le temps de la famille". Mais, pour que certains enfants ne soient pas "livrés à eux-mêmes", le ministre a souhaité "que l'on fasse l'école ouverte". Xavier Darcos suggère que les établissements et municipalités proposent des activités culturelles ou sportives. "Il faudra en parler avec mes collègues maires", a-t-il ajouté.

Cette question de la suppression des cours le samedi matin, et de leur transfert au mercredi, figurait dans un projet lancé en 2002 par le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Le projet n'avait pas abouti.La suppression de l'école du samedi relance le débat sur les rythmes scolaires et le nombre d'heures d'enseignement délivrées aux élèves. La semaine de quatre jours, déjà appliquée par 26 % des écoles pour 1,35 million d'élèves soumis à un calendrier dérogatoire, est critiquée. M. Darcos souligne que les écoliers français ont 936 heures de classe par an contre 800 heures en moyenne en Europe. "Ce que le gouvernement propose, c'est ce que la plupart des pays font et je n'ai pas l'impression que les enfants soient particulièrement traumatisés", a-t-il insisté, promettant d'en "discuter avec les représentants des familles et des syndicats".

Si, comme il semble en avoir fait le choix, les trois heures du samedi étaient simplement supprimées, cela retrancherait, en les multipliant par les 36 semaines de scolarité, 108 heures du temps annuel. Celui-ci serait alors abaissé à 828 heures. M. Darcos n'a pas donné de précisions sur les modalités d'application de la réforme dans les écoles qui pratiquent la semaine de quatre jours ou qui ont reporté sur le mercredi les heures du samedi.

Hostile à la semaine de quatre jours, la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) a prévenu qu'elle n'acceptera "pas de baisse du nombre d'heures annuelles". La Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP) a indiqué que 50 % de ses responsables étaient "pour" et 50 % "contre".

Les enseignants sont partagés sur cette question. Les syndicats d'enseignants réclament une "concertation approfondie". Le sujet "appelle des discussions, car beaucoup d'interprétations sont possibles, du fait des disparités entre écoles et parmi les élèves", souligne Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.

L'aménagement du temps scolaire est "une fois de plus abordé par le petit bout de la lorgnette, en partant surtout des besoins des adultes", déplore pour sa part François Testu, professeur de psychologie à l'université François-Rabelais de Tours, spécialiste des rythmes de l'enfant. La disparition du samedi ne devrait selon lui en aucun cas déboucher sur la semaine de quatre jours "secs". Il souligne que la semaine de quatre jours et demi (avec le samedi, ou un samedi sur deux comme à Paris) est un "compromis raisonnable".

M. Darcos avait pour la première fois évoqué ce sujet le 3 septembre, en souhaitant dans une interview au Parisien que l'on "repose la question" du samedi matin à l'école. Le 6 septembre, interrogé par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Nicolas Sarkozy s'était prononcé pour "la suppression des classes du samedi matin, sans report sur les autres jours de la semaine".

Luc Cédelle

source: lemonde.fr

Est-ce que la tétine pour les directeurs d'école est offerte avec cette nouvelle mesure?

EDIT: est-ce qu'un modo pourrait corriger mes fautes dans le sous-titre? Merci d'avance!

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Ces politiciens sont vraiment débiles, ils font les malins sur un sujet qu'ils ne connaissent pas, sur la base de notes que leurs services ont rédigé.

Ce qui est surtout très con, c'est qu'ils autorisent des dérogations à leurs mesures nuisibles sans se rendre compte que ce sont eux les nuisibles. Comme le rappelle l'article, en France les écoliers sont soumis à la semaine de cinq jours, mais 26% des écoles ont droit à une dérogation pour appliquer la semaine de 4 jours (avec moins de jours de vacances dans l'année) pour respecter les rythmes scolaires des écoliers. On peut aussi parler de la carte scolaire où une dérogation est possible pour échapper à la carte, de certains magasins qui ouvrent le dimanche par dérogation (Castorama, etc.), des fast food qui ont une dérogation sur la tva par rapport aux restaurants traditionnels, des parties cotières de la France qui obtiennent des dérogations de l'Etat sur les lois littorales, etc.

Toujours régler les problèmes à la surface, jamais en profondeur (subsidiarité, etc.). Normal, si ils étaient logiques ils perdraient leur emploi, faut bien qu'ils justifient leur place.

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Comment peut-on éduquer un enfant en lui donnant 16 heures de cours par semaine (si on compte les congés, etc.) ?

En pratique, je suis pour la suppression du samedi, mais aussi pour la suppression des sorties à la con "Etude Du Caca Thermomoulé de Jon Vladlavodkä" et autres ateliers "Cuisinons Avec Les Genoux" ou "Musique Pour les 5 Sens" et j'en passe. Si on revient aux fondamentaux (écriture, lecture, calcul pour l'élémentaire, puis les bases d'histoire, de géographie et de sciences naturelles par la suite), on n'a pas besoin de centaines d'heures.

De surcroît, quand on voit le nombre d'heures pratiquées dans certains pays avec des résultats autrement meilleurs que notre EdNat, on se dit que le problème se situe surtout dans les contenus, et non dans la répartition des programmes…

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Comment peut-on éduquer un enfant en lui donnant 16 heures de cours par semaine (si on compte les congés, etc.) ?

Les élèves européens ont moins d'heures que les français et ne sont pas moins bien "éduqués".

De surcroît, quand on voit le nombre d'heures pratiquées dans certains pays avec des résultats autrement meilleurs que notre EdNat, on se dit que le problème se situe surtout dans les contenus, et non dans la répartition des programmes…

Mais l'Education nationale réussit très bien ce qu'elle veut faire: transformer le petit français (ou la petite française) en une éponge sans autonomie tout juste motivée pour passer les concours de la fonction publique.

De ce point de vue, elle est très efficace.

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Et c'est pas comme si on apprenait tout à l'école. Au contraire.

C'est pourtant le sens réel de la locution "Education Nationale", ainsi que l'ambition de tous ceux qui se réfèrent positivement aux "hussards noirs".

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En Primaire, j'ai cessé d'avoir le Samedi matin au CE1. Je ne bossais donc que le Lundi, Mardi, Jeudi, Vendredi: 24H/semaine en comptant le trou à midi. Et j'avoue que je ne comprends pas voir des enfants se faire ch*** le samedi matin (et je parle pas des parents..) pour des résultats tous pourris. C'est sans doute plus un souci d'organisation de l'enseignement et de priorité plutot que d'heures de travail..

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Et c'est pas comme si on apprenait tout à l'école. Au contraire.

Bien sûr. Le rêve jacobin de tout faire apprendre à l'enfant par l'Etat, de manière centralisée, nationale, et avec le plus d'heures possibles au sein de l'établissement, est assez inquiétant pour les amoureux de la liberté.

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Si on revient aux fondamentaux (écriture, lecture, calcul pour l'élémentaire, puis les bases d'histoire, de géographie et de sciences naturelles par la suite), on n'a pas besoin de centaines d'heures.

Ça, ce sont tes fondamentaux, et non ceux de l'EN.

J'ai l'impression que plusieurs d'entre vous ont une idée fausse de l'objectif premier (historiquement, et par ordre d'importance) de l'Éducation nationale : il s'agit non pas d'instruire, mais de former des citoyens fidèles à la République. La dernière loi d'orientation (loi Fillon de 2005) le rappelle clairement.

Historiquement, le problème des républicains était d'avoir des citoyens, or ces citoyens n'existaient pas. Il s'agissait donc d'instruire le peuple afin qu'il puisse faire sienne l'idée républicaine, qu'il vote et se soumettre à l'impôt et aux institutions de la République. L'instruction n'est qu'un moyen pour atteindre la citoyenneté, elle peut être remplacée par toutes sortes d'actions (y compris la cuisine avec les genoux si nécessaire).

Relativement à son objectif premier, l'EN est très efficace : qui conteste la République ? qui se permet même de seulement d'émettre des doutes ?

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En pratique, je suis pour la suppression du samedi, mais aussi pour la suppression des sorties à la con "Etude Du Caca Thermomoulé de Jon Vladlavodkä" et autres ateliers "Cuisinons Avec Les Genoux" ou "Musique Pour les 5 Sens" et j'en passe. Si on revient aux fondamentaux (écriture, lecture, calcul pour l'élémentaire, puis les bases d'histoire, de géographie et de sciences naturelles par la suite), on n'a pas besoin de centaines d'heures.

De surcroît, quand on voit le nombre d'heures pratiquées dans certains pays avec des résultats autrement meilleurs que notre EdNat, on se dit que le problème se situe surtout dans les contenus, et non dans la répartition des programmes…

Je pense au contraire qu'on n'en apprend jamais assez aux enfants, surtout à ceux qui n'ont pas de parents pour les instruire lorsqu'ils rentrent à la maison (et qui regardent alors la télé ou jouent à des jeux vidéo 4 à 6 heures par jour). À mon sens, les gosses devraient avoir 35 à 40 heures de cours par semaine avec 6 semaines de vacances sur toute l'année, mais par contre tous les cours ne devraient pas être cotés : il devrait y avoir une série de cours à options où il n'y aurait pas d'autre examen que la réalisation d'un travail de fin d'année (en ce compris des cours manuels comme la menuiserie, etc.), voire pas d'examen du tout (introduire la notion de plaisir dans l'apprentissage). Les cours fondamentaux (langues, sciences, arts) seraient bien sûr cotés, et je verrais bien la moyenne minimale relevée à 60 %.

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Ça, ce sont tes fondamentaux, et non ceux de l'EN.

J'en suis malheureusement conscient, ce qui fait que l'école n'est devenue, au fil du temps, qu'un vaste réservoir d'assistantes maternelles et de nounous / policiers pour enfants. D'ailleurs, je n'attends même pas de l'EdNat qu'elle apprenne à lire, écrire et compter à mes enfants : je m'en occuperai moi-même. Vu les méthodes encore en vigueur (j'en parle sur mon blog), je ne fonde aucun espoir sur l'apprentissage par l'école.

Oh, il restera certainement bien quelques profs facétieux qui auront l'humour d'utiliser des méthodes éprouvées, et qui dispenseront à la fois l'instruction et la discipline nécessaire à mes gamins, mais je ne joue pas aux dés avec le savoir de ma progéniture…

Relativement à son objectif premier, l'EN est très efficace : qui conteste la République ? qui se permet même de seulement d'émettre des doutes ?

Eh oui. Mais prout quand même.

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Je pense au contraire qu'on n'en apprend jamais assez aux enfants, surtout à ceux qui n'ont pas de parents pour les instruire lorsqu'ils rentrent à la maison (et qui regardent alors la télé ou jouent à des jeux vidéo 4 à 6 heures par jour). À mon sens, les gosses devraient avoir 35 à 40 heures de cours par semaine avec 6 semaines de vacances sur toute l'année, mais par contre tous les cours ne devraient pas être cotés : il devrait y avoir une série de cours à options où il n'y aurait pas d'autre examen que la réalisation d'un travail en fin d'année (en ce compris des cours manuels comme la menuiserie, etc.), voire pas d'examen du tout (introduire la notion de plaisir dans l'apprentissage). Les cours fondamentaux (langues, sciences, arts) seraient bien sûr cotés, et je verrais bien la moyenne minimale relevée à 60 %.

Je ne suis pas contre ce que tu dis, mais tout ceci ne peut fonctionner en l'état actuel des choses : le monolithe qui sert de boîte noire d'où sortent des bacheliers idiots et préformatées par centaines de milliers à l'année n'est absolument pas adapté à ces exigences. Par exemple, j'ai fait la douloureuse constatation que l'orthographe n'est même plus respectée parmi les enseignants.

Le programme que tu préconises, j'y souscrits à 100% ; mais il ne peut être mis en place sans le total assentiment des parents ce qui sous-entend une école libre (au sens de "non obligatoire"), donc totalement privée.

Comme l'a souligné Xxc, c'est bien la différence objective de but entre les parents et l'institution qui entraîne la faillite totale de cette dernière.

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[…] ce qui fait que l'école n'est devenue […]

Au risque d'être un peu lourd : elle n'est pas devenue, elle n'a jamais été autre chose qu'une fabrique de citoyens. Just another brick in the wall.

Il est vrai en revanche qu'aujourd'hui le citoyen est moins chair à canon que polype constitutif du corps social, ce qui explique le nursing neu-neu hystérique de l'institution.

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Au risque d'être un peu lourd : elle n'est pas devenue, elle n'a jamais été autre chose qu'une fabrique de citoyens. Just another brick in the wall.

Ce n'est pas ce que j'ai dit : elle a effectivement toujours été la "fabrique de citoyens", mais au départ, l'instituteur, le maître, était là pour transmettre un savoir en plus d'une vision républicaine (transmission du savoir qui était son 2ème but en quelque sorte). De nos jours, et c'est ce que je voulais dire, l'EdNat ne vise même plus ce deuxième but, et l'instituteur, pardon, le professssôeur des écoles se contente de faire garde-chiourmes.

Il est vrai en revanche qu'aujourd'hui le citoyen est moins chair à canon que polype constitutif du corps social, ce qui explique le nursing neu-neu hystérique de l'institution.

"polype" : hi hi hi. Oui, exactement.

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[…] la faillite totale de cette dernière.

À mon avis, tu te trompes complètement : l'EN est très efficace et réussit formidablement. Les socialistes sont loin d'être des nigauds, ils savent très bien ce qu'ils font, et ils le font très bien.

Ce n'est pas ce que j'ai dit : elle a effectivement toujours été la "fabrique de citoyens", mais au départ, l'instituteur, le maître, était là pour transmettre un savoir en plus d'une vision républicaine (transmission du savoir qui était son 2ème but en quelque sorte). De nos jours, et c'est ce que je voulais dire, l'EdNat ne vise même plus ce deuxième but, et l'instituteur, pardon, le professssôeur des écoles se contente de faire garde-chiourmes.

C'est vrai. Aujourd'hui les cadres de l'EN se fichent éperdument de la transmission des connaissances.

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C'est vrai. Aujourd'hui les cadres de l'EN se fichent éperdument de la transmission des connaissances.

Je pense qu'ils ne s'en fichent pas, ils la craignent. Des individus instruits capables de penser par eux-mêmes ! Quelle horreur !

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À mon avis, tu te trompes complètement : l'EN est très efficace et réussit formidablement. Les socialistes sont loin d'être des nigauds, ils savent très bien ce qu'ils font, et ils le font très bien.

Pour le coup, je n'en suis même pas sûr. Certes, l'EdNat s'emploie à former des citoyens toujours plus durables ( :icon_up: ) et festifs, mais vu le nombre de ceux-ci qui, finalement, partent en sucette, n'aboutissent à rien, quittent le pays ou ne s'intéressent plus à grand'chose, on peut dire que même ce but est raté. C'est tellement vrai que les cours de "civisme" veulent être remis à l'ordre du jour.

Je pense qu'ils ne s'en fichent pas, ils la craignent. Des individus instruits capables de penser par eux-mêmes ! Quelle horreur !

Il y a de ça.

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Pour le coup, je n'en suis même pas sûr. Certes, l'EdNat s'emploie à former des citoyens toujours plus durables ( :icon_up: ) et festifs, mais vu le nombre de ceux-ci qui, finalement, partent en sucette, n'aboutissent à rien, quittent le pays ou ne s'intéressent plus à grand'chose, on peut dire que même ce but est raté. C'est tellement vrai que les cours de "civisme" veulent être remis à l'ordre du jour.

Bien au contraire, c'est un objectif intéressant. Des gus qui se foutent de ce qui se fait, se dit, se trame, c'est l'idéal. Ainsi ils peuvent filouter peinards, le seul truc qui importe étant que les veaux aient suffisamment de fourrage pour ne pas ruer dans les brancards.

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Bien au contraire, c'est un objectif intéressant. Des gus qui se foutent de ce qui se fait, se dit, se trame, c'est l'idéal. Ainsi ils peuvent filouter peinards, le seul truc qui importe étant que les veaux aient suffisamment de fourrage pour ne pas ruer dans les brancards.

L'EdNat a effectivement pour objectif de former des ânes en attente d'un maître. Elle réussit à la perfection cette mission d'envergure.

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En Primaire, j'ai cessé d'avoir le Samedi matin au CE1. Je ne bossais donc que le Lundi, Mardi, Jeudi, Vendredi: 24H/semaine en comptant le trou à midi. Et j'avoue que je ne comprends pas voir des enfants se faire ch*** le samedi matin (et je parle pas des parents..) pour des résultats tous pourris. C'est sans doute plus un souci d'organisation de l'enseignement et de priorité plutot que d'heures de travail..

Je n'ai jamais eu cours le samedi, primaire, collège ou lycée.

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Faudrait d'abord définir le "citoyen" avant de parler de formation de citoyens. Les Américains sont aussi des citoyens de leur pays sans pour autant subir un programme centralisé. Dans "Education Nationale" il y a déjà la réponse à la question, je pense que l'école sert avant tout à former des Français (d'où la présence de l'histoire-géo dans l'école primaire), elle n'apprend pas au gens à être indépendant mais à devenir des nationaux. L'autre but inavoué de la gauche ou droite dite "républicaine" est de transmettre une connaissance la plus générale possible, soit disant pour augmenter le champ des possibles, comme si les passerelles allaient se créer naturellement dans la vie grâce à cette connaissance générale, comme si parce que j'ai fait du latin et de la géologie en svt mes chances d'être archéologue ou géologue allaient augmenter. Sur ce point l'Etat a échoué et échouera toujours car on ne peut pas changer la nature d'un homme, on ne peut pas lutter contre l'environnement et le biologique. Je vais être dur mais je pense que quasiment tout se joue en primaire, à la fin du CM2 on sait déjà un peu près ceux qui réussiront dans la vie, il y a des gens qui changent, mais c'est quand même assez rare et c'est complètement indépendant de l'Etat.

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Je vais être dur mais je pense que quasiment tout se joue en primaire, à la fin du CM2 on sait déjà un peu près ceux qui réussiront dans la vie, il y a des gens qui changent, mais c'est quand même assez rare et c'est complètement indépendant de l'Etat.

Je corrigerais "réussir dans la vie" en "réussir à l'école". On peut avoir été un crack à l'école et s'ennuyer plus tard au travail, avoir une sentimentale triste, étre dépressif, etc.

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Je corrigerais "réussir dans la vie" en "réussir à l'école". On peut avoir été un crack à l'école et s'ennuyer plus tard au travail, avoir une sentimentale triste, étre dépressif, etc.

+1

L'obsession très française de l'école, le culte franchouillard du diplôme n'ont jamais formé des individus libres et autonomes. Il serait grand temps que les français donnent moins d'importance au parcours scolaire.

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