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Système scolaire français sclérosé


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L'obsession très française de l'école, le culte franchouillard du diplôme n'ont jamais formé des individus libres et autonomes. Il serait grand temps que les français donnent moins d'importance au parcours scolaire.

Ajoutez à cela le mépris grandissant pour les humanités qui étaient, quoiqu'on puisse en dire, la pierre angulaire quant à la formation d'esprits ouverts et indépendants.

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Ajoutez à cela le mépris grandissant pour les humanités qui étaient, quoiqu'on puisse en dire, la pierre angulaire quant à la formation d'esprits ouverts et indépendants.

Je ne crois pas que les humanités soient si méprisées que ça en France, surtout quand on voit le nombre d'étudiants inscrits en sociologie ou en psychologie et la désertion de certaines filières professionnalisantes qui offrent des débouchés. On en est arrivé au point de faire une pub ridicule sur l' "Artisanat, première entreprise de France" à la télé, c'est dire… Moi qui travaille dans le BTP je peux te dire que si ce mépris des humanités était réel en France, j'te jure que ça nous ferait vraiment plaisir et respirer. Même si ça fait cliché, je crois que le mépris pour les humanités est de droite, mais n'est pas français, en France au contraire être un intellectuel est plutôt bien vu et les media sont aujourd'hui monopolisés par des intellectuels. Dans le fil "de gauche, de droite", Vincent Poncet avait posté un truc de Walter Block qui résumait bien la chose, pour les matières académiques la gauche c'est plutôt littérature, sociologie, Droit, Histoire et anthropologie (les sciences humaines en gros), quant à la droite c'est plutôt Economie, sciences physiques, ingénierie, médecine et informatique (les sciences "dures", même si comme on l'a démontré dans le forum l'Economie est une fausse science "dure"…). Le dernier sondage que j'ai créé sur la question dans le forum renforçait ce préjugé, il y a dans le forum une majorité de membres issus d'une école d'ingénieur, d'une formation scientifique ou informatique, ce qui ne me surprend pas, ça se sent tout de suite (à noter l'absence totale de professionnel de la santé dans le forum). C'est peut-être pour cette raison qu'il ne fallait peut-être pas s'attendre à ce que Sarko soit un "Thatcher français", Thatcher était une chimiste de formation, Sarko un avocat, comme disait Fredo l'habit ne fait pas le moine, mais il y contribue…

Mais après l'expérience lib.org, je crois que la haine de l'intello devrait peut-être être remis en cause, moi aussi comme beaucoup de gens je détestais les intellectuels, mais avec le temps je trouvais cette haine ridicule car sans vraiment s'en rendre compte nous sommes devenus des intellectuels malgré nous sur lib.org. La Morale, les valeurs à défendre face à la technique, c'est lib.org. Les top members du forum enrichissent le débat avec leur grande culture générale et sont de fait des intellectuels. Hayek, Rothbard et les autres grands auteurs libéraux étaient de grands intellectuels. Donc ce n'est pas l'intellectuel qui est réellement méprisé à droite, mais l'intellectuel de gauche! Ce petit paradoxe me fait d'ailleurs sourire, mais n'est pas si nouveau que ça, Barrès et les nationalistes français du XIXe siècle étaient eux-mêmes persuadés que l'intellectuel était le mal incarné, ils ne se sont pas rendus compte qu'ils ont indirectement énormément contribué aux sciences humaines, sciences apparues par réaction anti-moderne, c'était de grands intellectuels malgré eux.

Bref, tout ça pour dire que le mépris des humanités est à nuancer et fait partie d'un "ordre naturel" si j'ose dire, ce n'est pas spécifique à la France je pense. Moi personnellement dans la vraie vie je n'aime pas trop les jeunes qui se lancent dans les humanités, déjà parce que très bizarrement même avec des formations qu'on peut qualifier de formation de "culture générale" je constate qu'ils ne sont pas plus cultivés que ceux qui ont fait des études scientifiques, un comble (peut-être qu'il ne faudrait pas généraliser aux normaliens ou aux étudients d'école genre ehess, etc.) et aussi parce qu'ils entretiennent ce mythe républicain du Citoyen, en réalité une absence totale de passion et une grosse réserve de futurs fonctionnaires parasites.

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moi aussi comme beaucoup de gens je détestais les intellectuels, mais avec le temps je trouvais cette haine ridicule car sans vraiment s'en rendre compte nous sommes devenus des intellectuels malgré nous sur lib.org.

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Je ne crois pas que les humanités soient si méprisées que ça en France, surtout quand on voit le nombre d'étudiants inscrits en sociologie ou en psychologie et la désertion de certaines filières professionnalisantes qui offrent des débouchés. On en est arrivé au point de faire une pub ridicule sur l' "Artisanat, première entreprise de France" à la télé, c'est dire… Moi qui travaille dans le BTP je peux te dire que si ce mépris des humanités était réel en France, j'te jure que ça nous ferait vraiment plaisir et respirer. Même si ça fait cliché, je crois que le mépris pour les humanités est de droite, mais n'est pas français, en France au contraire être un intellectuel est plutôt bien vu et les media sont aujourd'hui monopolisés par des intellectuels. Dans le fil "de gauche, de droite", Vincent Poncet avait posté un truc de Walter Block qui résumait bien la chose, pour les matières académiques la gauche c'est plutôt littérature, sociologie, Droit, Histoire et anthropologie (les sciences humaines en gros), quant à la droite c'est plutôt Economie, sciences physiques, ingénierie, médecine et informatique (les sciences "dures", même si comme on l'a démontré dans le forum l'Economie est une fausse science "dure"…). Le dernier sondage que j'ai créé sur la question dans le forum renforçait ce préjugé, il y a dans le forum une majorité de membres issus d'une école d'ingénieur, d'une formation scientifique ou informatique, ce qui ne me surprend pas, ça se sent tout de suite (à noter l'absence totale de professionnel de la santé dans le forum). C'est peut-être pour cette raison qu'il ne fallait peut-être pas s'attendre à ce que Sarko soit un "Thatcher français", Thatcher était une chimiste de formation, Sarko un avocat, comme disait Fredo l'habit ne fait pas le moine, mais il y contribue…

Mais après l'expérience lib.org, je crois que la haine de l'intello devrait peut-être être remis en cause, moi aussi comme beaucoup de gens je détestais les intellectuels, mais avec le temps je trouvais cette haine ridicule car sans vraiment s'en rendre compte nous sommes devenus des intellectuels malgré nous sur lib.org. La Morale, les valeurs à défendre face à la technique, c'est lib.org. Les top members du forum enrichissent le débat avec leur grande culture générale et sont de fait des intellectuels. Hayek, Rothbard et les autres grands auteurs libéraux étaient de grands intellectuels. Donc ce n'est pas l'intellectuel qui est réellement méprisé à droite, mais l'intellectuel de gauche! Ce petit paradoxe me fait d'ailleurs sourire, mais n'est pas si nouveau que ça, Barrès et les nationalistes français du XIXe siècle étaient eux-mêmes persuadés que l'intellectuel était le mal incarné, ils ne se sont pas rendus compte qu'ils ont indirectement énormément contribué aux sciences humaines, sciences apparues par réaction anti-moderne, c'était de grands intellectuels malgré eux.

Bref, tout ça pour dire que le mépris des humanités est à nuancer et fait partie d'un "ordre naturel" si j'ose dire, ce n'est pas spécifique à la France je pense. Moi personnellement dans la vraie vie je n'aime pas trop les jeunes qui se lancent dans les humanités, déjà parce que très bizarrement même avec des formations qu'on peut qualifier de formation de "culture générale" je constate qu'ils ne sont pas plus cultivés que ceux qui ont fait des études scientifiques, un comble (peut-être qu'il ne faudrait pas généraliser aux normaliens ou aux étudients d'école genre ehess, etc.) et aussi parce qu'ils entretiennent ce mythe républicain du Citoyen, en réalité une absence totale de passion et une grosse réserve de futurs fonctionnaires parasites.

La plupart de ceux qui vont faire socio/psycho&co le font parce qu'ils n'aimaient rien au lycée, n'ont pas d'idée ce qui les attirent, et donc sont allés là … pour voir … et puis les amphis sont chauffés l'hiver.

De l'autre côté, ceux qui vont faire un deug de math ou de physique vont le faire parce qu'ils n'étaient pas mauvais là dedans, mais n'avaient pas le niveau pour entrer en prépas.

Bref, la fac, c'est vraiment une usine à fabriquer des chômeurs sans passion, mis à part celui d'éventuellement piller son voisin.

Dans ce micmac, quelques uns arrivent à faire quelque chose, de biffurquer dans un mastère qui a un débouché, mais globalement, je suis largement favorable à la suppression de toutes les études supérieures après le bac.

Que ceux qui ont envie de faire quelque chose se trouvent une entreprise pour y faire apprenti et/ou qu'ils trouvent un prêt et/ou qu'ils bossent en même temps, et on aura bien plus de gens intéressés par ce qu'ils font, et qui auront envie de construire quelque chose.

Et moins de parasites, perdus, paumés, qui après un bac+8 dans un truc inutile vont faire des manifs pour exiger un travail…

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De l'autre côté, ceux qui vont faire un deug de math ou de physique vont le faire parce qu'ils n'étaient pas mauvais là dedans, mais n'avaient pas le niveau pour entrer en prépas.

Bref, la fac, c'est vraiment une usine à fabriquer des chômeurs sans passion, mis à part celui d'éventuellement piller son voisin.

Comme plusieurs copains, j'ai été pris en prépa sans problème et j'ai préféré la fac de maths. Nous n'avions aucune envie de nous couler dans un moule. Le seul copain qui est effectivement entré en prépa en est sorti trois semaines après et nous a rejoint sur les bancs de la fac. À 18 ans, on peut quand même rêver d'autre chose que du formatage élitiste républicain, bourrin et standard.

Quoiqu'il en soit, aucun d'entre nous n'est chômeur, nous gagnons notre vie honnêtement, parfois même très bien, et quant à notre prétendue passion à piller nos voisins, c'est totalement fantaisiste, voire désagréable à entendre.

Bref, mon cher Vincent, tu colportes des idées banales, reçues et fausses. Le pire : des idées qui nient les parcours individuels, les choix personnels.

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Comme plusieurs copains, j'ai été pris en prépa sans problème et j'ai préféré la fac de maths. Nous n'avions aucune envie de nous couler dans un moule. Le seul copain qui est effectivement entré en prépa en est sorti trois semaines après et nous a rejoint sur les bancs de la fac. À 18 ans, on peut quand même rêver d'autre chose que du formatage élitiste républicain, bourrin et standard.

Quoiqu'il en soit, aucun d'entre nous n'est chômeur, nous gagnons notre vie honnêtement, parfois même très bien, et quant à notre prétendue passion à piller nos voisins, c'est totalement fantaisiste, voire désagréable à entendre.

Ah, ça fait du bien de voir des libéraux taper sur ces usines à larves que sont les CPGE

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De l'autre côté, ceux qui vont faire un deug de math ou de physique vont le faire parce qu'ils n'étaient pas mauvais là dedans, mais n'avaient pas le niveau pour entrer en prépas.

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Il y a aussi *beaucoup* de gens qui cherchent à faire des études légères (je ne parle pas en nombre d'années) parce que ça les saoule.

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Comme plusieurs copains, j'ai été pris en prépa sans problème et j'ai préféré la fac de maths. Nous n'avions aucune envie de nous couler dans un moule. Le seul copain qui est effectivement entré en prépa en est sorti trois semaines après et nous a rejoint sur les bancs de la fac. À 18 ans, on peut quand même rêver d'autre chose que du formatage élitiste républicain, bourrin et standard.

La prépa n'est pas facile suivre et est critiquable pour diverses raisons. Mais de là à croire qu'il y a une différence entre prépa et fac il ne faut pas exagérer, il y a une différence de degré mais pas de nature, la fac c'est du formatage aussi. La position de Vincent est la plus cohérente, l'enseignement supérieure doit être abandonné par l'Etat.

Cependant, restons un peu sur Terre xxc, certes il y a des raisons valables qui peuvent pousser un élève à choisir la fac plutôt qu'une prépa, mais une personne normalement constituée qui a la capacité de supporter une prépa fera quand même ce choix par intérêt, peu importe que ce système lui plaise ou non.

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Comme plusieurs copains, j'ai été pris en prépa sans problème et j'ai préféré la fac de maths. Nous n'avions aucune envie de nous couler dans un moule. Le seul copain qui est effectivement entré en prépa en est sorti trois semaines après et nous a rejoint sur les bancs de la fac. À 18 ans, on peut quand même rêver d'autre chose que du formatage élitiste républicain, bourrin et standard.

Une prépa est une aventure intellectuelle, surtout, je n'ai jamais fait tourner mon cerveau autant que durant ces deux années-là.

Sur l'aspect formatage élitiste républicain, je ne vois pas à quoi cela correspond, peut-être à l'X et encore. L'école que j'ai faite a été fondée par des industriels, c'était pendant longtemps une école privée avant que le fondateur ne la lègue à l'Etat. Son financement est en très grande partie assuré par des entreprises.

Bref, mon cher Vincent, tu colportes des idées banales, reçues et fausses. Le pire : des idées qui nient les parcours individuels, les choix personnels.

Pour ce qui me concerne, c'est à l'age de 15 ou 16 ans que j'ai décidé de faire une prépa, moi-même. Ca existe aussi, les taupins ne sont pas tous des larves, fils à papa, qui sont là sans comprendre pourquoi.

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Cependant, restons un peu sur Terre xxc, certes il y a des raisons valables qui peuvent pousser un élève à choisir la fac plutôt qu'une prépa, mais une personne normalement constituée qui a la capacité de supporter une prépa fera quand même ce choix par intérêt, peu importe que ce système lui plaise ou non.

Je suis normalement constitué et j'ai fait un autre choix. Je n'ai pas de regret particulier.

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Une prépa est une aventure intellectuelle, surtout, je n'ai jamais fait tourner mon cerveau autant que durant ces deux années-là.

Je ne le nie pas. Si j'ai écrit que c'est bourrin, c'est que l'engagement dans les études est total. Pendant deux ans, je n'ai plus vu les copains qui étaient partis en prépa.

J'ajoute : la fac est aussi une aventure intellectuelle. Une aventure différente qui laisse une plus grande place à la découverte de la vie. J'imagine que tu n'as pas fait beaucoup de deltaplane ou de spéléo quand tu étais en prépa ; que tu n'avais pas le temps de travailler (je veux dire de gagner de l'argent).

Sur l'aspect formatage élitiste républicain, je ne vois pas à quoi cela correspond, peut-être à l'X et encore.

Républicain parce que dans l'EducNat, les prépas sont le summum du système. Des parents de gamins de 6e s'inquiètent de la classe prépa dans laquelle sera le fiston, c'est délirant. Au lycée, on a des jeunes gens qui veulent aller en prépa mais qui ne savent pas pour quoi.

Le formatage, je le constate quand je discute avec des élèves de prépa: bien souvent, les mêmes obsessions, les mêmes vies consacrées au saint concours, les mêmes vannes, les mêmes références, etc. Ces jeunes gens sont extrêmement ennuyeux. Je réponds un peu par une caricature à la caricature de Vincent, mais bon, je crois que je suis un peu dans le vrai quand même.

Quoiqu'il en soit, je n'ai rien contre les élèves de prépa; simplement, la fac correspondait mieux à mes attentes du moment.

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Je ne le nie pas. Si j'ai écrit que c'est bourrin, c'est que l'engagement dans les études est total. Pendant deux ans, je n'ai plus vu les copains qui étaient partis en prépa.

J'ajoute : la fac est aussi une aventure intellectuelle. Une aventure différente qui laisse une plus grande place à la découverte de la vie. J'imagine que tu n'as pas fait beaucoup de deltaplane ou de spéléo quand tu étais en prépa ; que tu n'avais pas le temps de travailler (je veux dire de gagner de l'argent).

Non, par contre, dans mon école d'ingénieur…c'était l'équivalent du Club Med. :icon_up:

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Je ne crois pas que les humanités soient si méprisées que ça en France, surtout quand on voit le nombre d'étudiants inscrits en sociologie ou en psychologie et la désertion de certaines filières professionnalisantes qui offrent des débouchés.

Hop ! Hop ! Hop !

Pour un conservateur, le terme humanités désigne l'étude des langues anciennes (grec et latin), de l'histoire, de la littérature et de l'art. Pour avoir deux lycéens et une collégienne, je puis t'affirmer que le niveau de ce qui est au programme dans ces matières se situe globalement au ras des pâquerettes. Et je ne parle même pas de la méthode utilisée, pour la littérature notamment, car là, c'est carrément du grand n'importe quoi. Socio, psycho et autres calembredaines sont effectivement des repaires à feignasses gauchistes qui finiront au mieux (malheureusement) par devenir instituteurs professeurs des écoles.

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J'ajoute : la fac est aussi une aventure intellectuelle. Une aventure différente qui laisse une plus grande place à la découverte de la vie. J'imagine que tu n'as pas fait beaucoup de deltaplane ou de spéléo quand tu étais en prépa ; que tu n'avais pas le temps de travailler (je veux dire de gagner de l'argent).

Alors celle-là c'est vraiment la caricature à la con sur les taupins. Certes pendant 2 ans de ta vie tu ne sors pas de chez toi et tu bosses à mort, les vacances sont essentiellement dédiées à la révision, mais de là à déduire que ce sont des no life c'est complètement faux. La vie d'un étudiant d'une grande école ne se résume pas à ces deux années de prépa, il y a un temps pour tout, et du temps pour les vacances à la plage, à la montagne, au deltaplane ou à la spéléo comme tu dis est là. Il y a un temps pour tout dans la vie et justement si certains font des efforts à un moment donné c'est pour en profiter le reste de leur vie. Des gens qui sortent de grandes écoles et qui pratiquent un sport extrême, qui passent leur temps à voyager pour découvrir le monde il y en a plein ce n'est pas rare du tout. Je doute même que les étudiants de fac soient les mieux placés sur ce terrain, une grande partie d'entre eux ayant des problèmes d'insertion professionnelle une fois leurs études terminées ce ne sont finalement peut-être pas eux qui profitent le plus de leur vie après les études.

Quant au job d'étudiant, il fait partie du folklore romantique du "jeune qui doit financer ses études", du mythe de la victime urbaine qui n'a rien de rationnel. Nous ne sommes pas aux USA, ici les études ne coûtent presque rien que ce soit pour la fac ou la grande école (sauf si tu étudies dans le privé), le job d'étudiant n'est qu'un marqueur dans la vie tout comme l'est le bizutage, le bac ou le mariage. Il y a un temps pour les études et un temps pour le travail. Moi aussi j'ai participé à ce petit folklore, durant mes études j'ai aussi bossé des étés en tant que serveur ou chez macdo parce qu'inconsciemment ça me donnait le goût de la vraie vie, et pourtant de l'argent ce n'est pas ça qui manque dans ma famille. Le temps où tu gagnes ton propre argent viendra de toute façon.

C'est quand même la grande leçon de maître Yoda, la patience est une vertu pour devenir un maître Jedi. Dans la société du "tout tout de suite" il est évident que les plus patients sont les mieux récompensés.

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Invité Arn0

Le vrai problème quand on fait une prépa d'ingénieur c'est qu'on risque de finir ingénieur. :icon_up:

(Si c'est pas ce que tu veux vraiment faire c'est pas le genre de truc dans lequel il faut se lancer).

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Alors celle-là c'est vraiment la caricature à la con sur les taupins.

Alors c'est que j'ai rencontré pas mal de caricatures.

Quant au job d'étudiant, il fait partie du folklore romantique du "jeune qui doit financer ses études", du mythe de la victime urbaine qui n'a rien de rationnel.

C'est ça oui ! A 17 ans, je bossais après la fac par romantisme folklorique ! Ben non, c'était une nécessité. Tout le monde n'a pas des parents pour payer la nourriture, le logement, etc. Pour ça, il faut bosser. Et puis l'été, si tu veux te payer des vacances en août, t'es bien obligé de bosser en juillet. En cité universitaire, beaucoup d'étudiants bossent pour manger, payer leur loyer. C'était le cas d'un bon nombre de mes copains.

Je suis content d'avoir eu à m'assumer financièrement tôt (merci à mes parents), mais dire que c'était du folklore romantique, non.

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C'est ça oui ! A 17 ans, je bossais après la fac par romantisme folklorique ! Ben non, c'était une nécessité. Tout le monde n'a pas des parents pour payer la nourriture, le logement, etc. Pour ça, il faut bosser. Et puis l'été, si tu veux te payer des vacances en août, t'es bien obligé de bosser en juillet. En cité universitaire, beaucoup d'étudiants bossent pour manger, payer leur loyer. C'était le cas d'un bon nombre de mes copains.

J'ai constaté pour ma part que les étudiants qui ont réellement besoin de bosser sont ceux issus des classes moyennes qui ne touchent aucune aide et dont les parents payent plein pot pour les autres mais ne peuvent pas financer les études de leur propres gosses.

Les plus "pauvres" sont gavés de bourses et d'aides en tout genre et quand ils bossent, c'est pour leur confort et leurs sorties.

Cela m'avait profondément choqué quand j'étais étudiant et je constate que la situation a encore empiré.

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J'ai constaté pour ma part que les étudiants qui ont réellement besoin de bosser sont ceux issus des classes moyennes qui ne touchent aucune aide et dont les parents payent plein pot pour les autres mais ne peuvent pas financer les études de leur propres gosses.

Oui, c'est très dur pour les familles moyennes. De fait, beaucoup écourtent leurs études par manque de moyens.

Les plus "pauvres" sont gavés de bourses et d'aides en tout genre et quand ils bossent, c'est pour leur confort et leurs sorties.

Mouais. Moi j'étais boursier au taux maximum. Je recevais environ 12000 francs et un accès en cité u. Soit 1000 francs par mois dont 600 francs à verser pour le loyer de la cité u. Restait 400 francs par mois (2 euros par jour) pour tout le reste (notamment manger, se déplacer, etc.). D'où la nécessité de travailler malgré tout (au noir de préférence), et pas uniquement pour les sorties. En revanche, c'est vrai, les bourses sont un plus par rapport à celui qui ne les a pas.

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Prendre Yoda comme role model c'est pas mal. :warez:

[autocaricature] Yoda qui est d'ailleurs INTP. [/autocaricature] (Ca faisait longtemps, hein ? :icon_up: )

Le vrai problème quand on fait une prépa d'ingénieur c'est qu'on risque de finir ingénieur. :doigt:

(Si c'est pas ce que tu veux vraiment faire c'est pas le genre de truc dans lequel il faut se lancer).

Ingénieur, ça peut vouloir dire beaucoup de choses. Si je ne fais pas erreur, la CTI définit l'ingénieur comme quelqu'un ayant fait 5 ans d'études et sachant résoudre des problèmes complexes en s'appuyant sur un ensemble de connaissances tant techniques qu'économiques ou humaines, le tout reposant sur une solide culture scientifique. De son côté, le président de l'Ecole Centrale définit l'école d'ingénieur comme un endroit où rentrent des adolescents, et d'où sortent des adultes.

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Alors c'est que j'ai rencontré pas mal de caricatures.

Pfff…

C'est ça oui ! A 17 ans, je bossais après la fac par romantisme folklorique ! Ben non, c'était une nécessité. Tout le monde n'a pas des parents pour payer la nourriture, le logement, etc. Pour ça, il faut bosser. Et puis l'été, si tu veux te payer des vacances en août, t'es bien obligé de bosser en juillet. En cité universitaire, beaucoup d'étudiants bossent pour manger, payer leur loyer. C'était le cas d'un bon nombre de mes copains.

Je suis content d'avoir eu à m'assumer financièrement tôt (merci à mes parents), mais dire que c'était du folklore romantique, non.

Pour financer quoi, les 300 euros et quelques par an de frais d'inscription? Je te poserai alors une autre question, pourquoi n'as-tu pas travailler à la maternelle, en primaire, au collège et au lycée pour financer tes études? Le prix de la bouffe n'augmente pas significativement avec l'âge, que t'aies 12 ans ou que t'en aies 21 ça ne change pas beaucoup. Les prix des bouquins ne changent pas non plus énormément entre le lycée et le sup.

La seule excuse qui me vient en tête c'est le cas où ta fac est loin du domicile parental, dans ce cas le prix de l'appart était une charge supplémentaire. Mais ça reste une solution ridicule, nous sommes en France pas aux USA, payer autant pour des études en fac est un mauvais investissement, tu aurais dû largement te contenter d'une filière courte professionnalisante dans un établissement ou lycée qui offre une formation près de chez toi, ça te revient moins cher et ça te rapporte beaucoup plus. Il y a un problème d'orientation mais c'est un autre débat.

Parce que tu crois que tous les étudiants de prépa des lycées parisiens viennent de Paris? Tu crois vraiment qu'il n'y a que des fils de millionnaires qui fréquentent ces établissements et qui sont tranquille parce qu'ils ne travaillent pas? Il y a beaucoup d'étudiants de prépa qui viennent de banlieues pourries dont les parents sont sans doute plus en difficulté que les tien et qui sont pourtant là, parce que leurs parents sont prêt à se saigner pour l'éducation de leurs enfants, ce sont ces étudiants là les vrais héros du système français, ils supportent le poids de leurs origines sociales pour préparer concrètement leur avenir. Et puis tu as aussi des étudiants étrangers, des étudiants du Tiers-Monde arrivés récemment en France pour poursuivre leurs études, certes il y en a moins que dans les pays anglo-saxons. Ceux-là aussi n'ont pas toujours une situation enviable, mais ils sont quand même là.

Et puis petit rappel quand même, nous sommes en France, ce genre de considération financière qui concerne Peter Parker concerne très moyennement le Français moyen. Ici si tu veux avoir une bonne éducation pour presque rien c'est possible, ne pas avoir de parents richissimes n'a jamais été un handicap. Beaucoup de grandes écoles intègrent des chambres pour étudiants, l'ENVA par exemple loge tous les étudiants qui ne sont pas sur Paris, et pour les grandes écoles privées il y a presque toujours un système de remboursement interne à l'école avantageux pour l'étudiant.

Non, décidément je ne te trouve aucune excuse xxc, en tout cas pas en France. Mais tu sais, tes propos ne me surprennent pas, j'ai déjà entendu la chanson des milliers de fois, en général presque tous de jeunes gauchistes qui se victimisent pour jouer les héros, ces gens là je les connais hélas trop bien et si y'a bien un gauchiste que je déteste le plus c'est bien celui-là.

Maintenant sur la prépa, j'ai déjà donné mon opinion dans le forum, je trouve que c'est un mauvais système car c'est un test d'intelligence brute plus qu'une formation, la prépa légitimise plus qu'elle ne forme. Même si le côté positif est qu'elle met à égalité les enfants de tous les milieux sociaux (car pour être bon en maths ou en sciences physiques, pas besoin d'être un Français judéo-chrétien fils de Polytechniciens millionnaires), elle pousse à un niveau d'académisme quelquefois ridicule. Pour être ingénieur en informatique je ne vois pas trop en quoi l'enseignement de la physique-chimie est utile.

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[autocaricature] Yoda qui est d'ailleurs INTP. [/autocaricature] (Ca faisait longtemps, hein ? :icon_up: )

Ingénieur, ça peut vouloir dire beaucoup de choses. Si je ne fais pas erreur, la CTI définit l'ingénieur comme quelqu'un ayant fait 5 ans d'études et sachant résoudre des problèmes complexes en s'appuyant sur un ensemble de connaissances tant techniques qu'économiques ou humaines, le tout reposant sur une solide culture scientifique. De son côté, le président de l'Ecole Centrale définit l'école d'ingénieur comme un endroit où rentrent des adolescents, et d'où sortent des adultes.

Pour la CTI c'est 2 ans de formation scientifique en maths et sciences physiques selon certains critères académiques, ces 2 années n'étant pas forcément des années de prépa ("prépa intégrée"), et 5 ans d'études au total. Mais à la différence de certains ordres (médecins, pharmaciens, vétérinaires, etc.), la CTI n'est pas un monopole. Il y a des écoles qui ne sont pas reconnues comme étant des écoles d'ingénieur et qui ont droit de cité. EPITA par exemple est une école d'ingénieur en informatique non CTI et qui a une certaine notoriété (présence lors des grands concours de robotique, etc.).

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Phantom, tu devrais prendre le soin de lire xxc avant de te lancer dans un post. Et imaginer aussi qu'il existe des milliers de cas différents.

Si xxc avait choisi une filière courte il ne serait peut-être pas là où il est aujourd'hui.

Rétorquer que les étudiants qui bossent pour financer leur vie pdt les études c'est gauchiste en fait pas avancer le débat d'un iota. Surtout que ce qui coute le plus cher dans les études, c'est la vie de tous les jours !

Mais on est loin (loin) du sujet qui est : plus d'école le samedi.

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La plupart de ceux qui vont faire socio/psycho&co le font parce qu'ils n'aimaient rien au lycée, n'ont pas d'idée ce qui les attirent, et donc sont allés là … pour voir … et puis les amphis sont chauffés l'hiver.

Franchement, tu montres que tu connais très mal les gens qui choisissent de s'orienter vers ces cursus…

Certes, les débouchés sont, on ne peut plus limités, mais, au contraire, la plupart fait ça par passion et non parce qu'ils n'aiment rien.

Moi-même, j'ai été à deux doigts de faire une Faculté d'Histoire après mon bac parce que ça me passionnait. Heureusement, j'ai finalement compris qu'il s'agissait, plus ou moins, d'une voie de garage.

Bref, la fac, c'est vraiment une usine à fabriquer des chômeurs sans passion, mis à part celui d'éventuellement piller son voisin.

C'est vraiment du grand n'importe quoi…

Je suis passé par la Fac également et j'étais passionné par ce que je faisais et ne pensais nullement à piller mon voisin.

Je plussoie xxc: ce que tu dis est vraiment en dessous de tout.

Et moins de parasites, perdus, paumés, qui après un bac+8 dans un truc inutile vont faire des manifs pour exiger un travail…

:icon_up:

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Ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain !

Il y a une part de vrai dans ce qu'il écrit. Il y a bcp trop d'étudiants en Fac qui y sont parce que il faut faire des études, parce qu'il faut avoir un diplome, parce qu'ils savent que bosser c'est dur (autant prolonger le plaisir d'être étudiant).

Et aussi parce qu'il n'y a aucune sélection à l'entrée, hormis les frais d'inscription c'est "gratuit" payé par les impôts quoi..

Il est urgent de privatiser les Facs.

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Une prépa est une aventure intellectuelle, surtout, je n'ai jamais fait tourner mon cerveau autant que durant ces deux années-là.

Tu as bien de la chance.

Pour ma part ces deux années ont été des années de défonce nerveuse, il s'agissait pendant deux ans d'apprendre des choses par coeur et les réciter ensuite dans le cadre d'interrogations ou de colles.

Ca m'a juste appri la rigeur dans le travail et ça ma fait acquérir un grande capacité de travail, en revanche sur le coté intellectuel ca ne ma rien apporté, j'ai jamais aussi peu lu qu'en prépa, et à y réfléchir je n'aurais pas dû en faire.

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