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cancers foudroyants


Patrick Smets

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"Génération Sida", ça ne veut strictement rien dire.

Si, en général cela désigne les individus qui ont vécu leur adolescence, début de vie adulte au moment où le sida a fait parler de lui et qui ont donc eu droit à de nombreuses campagnes d'information, prévention, sensibilisation etc… C'était le début, si tu préfères.

Mes parents, comme ceux de BJ apparemment, étaient déjà en couple avec enfants et avaient connu la possibilité d'avoir des relations sexuelles sans capote sans risquer leur vie.

Comme on pourrait parler de "génération post 68".

Je me pose une question du coup : on sait qu'avant un mariage, la loi impose un dépistage de certaines maladies, depuis quand le VIH a t'il été ajouté à la liste des maladies à rechercher ?

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Si, en général cela désigne les individus qui ont vécu leur adolescence, début de vie adulte au moment où le sida a fait parler de lui et qui ont donc eu droit à de nombreuses campagnes d'information, prévention, sensibilisation etc… C'était le début, si tu préfères.

Comme on pourrait parler de "génération post 68"

Il est extrêmement réducteur de résumer une génération à cette maladie (par ailleurs, moins fréquente que le cancer ou les maladies cardio-vasculaires).

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Il est extrêmement réducteur de résumer une génération à cette maladie (par ailleurs, moins fréquente que le cancer ou les maladies cardio-vasculaires).

On ne réduit pas la génération à cet évènement, on parle du sida. Si on parlait de la guerre, on pourrait parler de la génération post-45. Mais on utilise pas ces termes pour désigner des individus hors contexte.

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On ne réduit pas la génération à cet évènement, on parle du sida.

En bon français, si. Dire "Génération A, B, ou C", cela signifie que A, B ou C fut l'élément déterminant pour identifier une époque. D'où, souvent, l'absurdité de ce genre de formule publicitaire si prisée par les médias et faiseurs d'opinions. Mais cette absurdité est elle-même instructive d'un esprit d'époque.

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En bon français, si. Dire "Génération A, B, ou C", cela signifie que A, B ou C fut l'élément déterminant pour identifier une époque. D'où, souvent, l'absurdité de ce genre de formule publicitaire si prisée par les médias et faiseurs d'opinions. Mais cette absurdité est elle-même instructive d'un esprit d'époque.

Non, quand on parle de "génération roller" concernant les 20-40 ans de notre époque, cela ne veut pas dire que le roller est l'alpha et l'oméga de celle-ci (qui expliquerait la faim dans le monde, le 11/09, le succès d'Astérix au cinéma, etc.) mais que concernant le mode de transport individuel urbain (et le côté festif qui va avec), on observe que le roller s'est imposé, au détriment de la mobylette, du tricycle, etc.

De même, quand on parle de "génération SIDA", on n'explique pas pourquoi, à cause du SIDA, dans les années 70-90 il y a eu une poussée des cuisines asiatiques dans la restauration hors domicile, ni pourquoi, à cause du SIDA, le jeu vidéo s'est imposé comme loisir domestique majeur on parle simplement du fait que ladite génération, dans le domaine très restreint des relations sexuelles a eu à faire face à une pathologie nouvelle, le SIDA.

C'est juste ça que cela veut dire, en fait.

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dans le domaine très restreint des relations sexuelles

Parle pour toi ! :icon_up:

Oui, comme on parle de la génération Internet.

Sauf que Internet est présent à tous les niveaux de la vie. C'est une révolution de même envergure que le moteur à explosion ou la machine à vapeur, qui bouscule extraodinairement nos mode de vie.

Il est d'ailleurs assez amusant de voir que la téléphone portable est à internet ce que la machine à vapeur fut à au moteur à explosion.

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"Génération Sida", ça ne veut strictement rien dire. Si ça, ce n'est pas le signe d'une idolatrie…

Ca veut dire ce qu'à décrit Laféec. De plus je reprends un terme à la mode, pour bien montrer cet aspect là. On parlait de génération SIDA.

Et de fait c'était plutôt étalé de la moitié des années 80 à celle des années 90.

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Ca veut dire ce qu'à décrit Laféec. De plus je reprends un terme à la mode, pour bien montrer cet aspect là. On parlait de génération SIDA.

Voilà.

Et de fait c'était plutôt étalé de la moitié des années 80 à celle des années 90.

Oui, j'estime en faire partie, ayant vécu tout le battage autour du Sida grosso modo de mes 6 à mes 16 ans.

Au passage, je n'estime pas nécessairement que c'était un tort. J'ai lu récemment qu'on constate une résurgence de pas mal de maladies vénériennes de nos jours du fait de jeunes qui n'utilisent pas de préservatifs, et de moins jeunes qui ne sentaient pas concernés par les campagnes de l'époque.

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Pour revenir sur le sujet du post : http://www.hcsp.fr/hcspi/docspdf/adsp/adsp-33/ad336770.pdf

On apprend que la mortalité par cancer (en 2000 pour la tranche 25-29) est comparable à celle du suicide, du SIDA et un peu inférieure à celle des accidents de la route. De plus on peut voir qu'en termes d'évolution toutes les tranches voient leur mortalité baisser. Ca donne des ordres de grandeur même si "cause inconnue" recueille près d'1/4 des scores.

Sinon ayant été membre de Générations Roller et ayant atteint la maturité sexuelle en plein dans la décennie où le SIDA est passé de maladie orpheline à celui d'une des premières causes de mortalité je vois tout à fait ce que ces expressions signifient, je veux dire d'une manière concrète. ..

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Donc, ça ne veut rien dire. C'est du blabla bien-pensant, montrant simplement que le sexe est devenu une des idoles du temps.

Objectivement : la classe d'âge née entre 1975 et 1985 a été plus marquée au collège et au lycée par des interventions du type comme l'a dit laféec. Il y a eu la mort de Freddie Mercury qui a marqué (je venais d'entrer au collège à ce moment), les pubs pour les préservatifs (et leurs pastiches des Inconnus), Fun Radio qui distribuait des kits avec cd et préservatifs. Maintenant il me semble que c'est passé de mode, presque.

La soeur de ma copine née en 1987 n'a pas vécu tout ça semble-t-il et a moins été préoccupée par le port du préservatif (ce qui a valu une belle remontrance de sa soeur aînée qui elle, tout comme moi avons été "traumatisés" par la peur irrationnelle de choper le SIDA, à force d'en parler ça finit par te tracasser).

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Et de fait c'était plutôt étalé de la moitié des années 80 à celle des années 90.

C'est pour ça que vous vous trouvez vieux…

La psychose dûe à une maladie inconnue qui décimée certains milieux c'est la deuxième moitié des années 70. Je pense que c'est cette génération là qui a été le plus marqué, elle a vu mourir de nombreuse personnes de cette maladie.

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On apprend que la mortalité par cancer (en 2000 pour la tranche 25-29) est comparable à celle du suicide, du SIDA et un peu inférieure à celle des accidents de la route. De plus on peut voir qu'en termes d'évolution toutes les tranches voient leur mortalité baisser.

Par contre, on ne voit pas l'évolution dans le temps des différentes causes. (Sauf pour le SIDA :icon_up: )

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