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Union européenne


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Le 08/09/2018 à 12:31, Bézoukhov a dit :

 

 

 

Au pays le lkuxembourg ou dans le quartier du Luxembourg a Bruxelles?

Par ce que de ce qu eje sais, la commisson, c' est bien a Bruxelles qu' elle se trouve, dans le quartier du Luxembourg justeent alors ca prete facilement a confusion

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TIL :
 
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L'UE, c'est 2.5% net du PIB du Luxembourg ou de la Pologne. 5% de la Hongrie. Ouch.
Et les Hollandais, ils se font un peu piner. T'imagines [mention=345]Librekom[/mention] que tu payes 378€ par an pour des fonds de péréquation continentaux ?
 
 
Sans compter les aides dans des investissements d'infrastructures de l'UE hors UE mais dans les pays candidats comme je l'ai vu en Albanie, Macédoine, Monténégro, Bosnie et sûrement certains autres.
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il y a 11 minutes, Hugh a dit :

http://www.lefigaro.fr/international/2018/09/12/01003-20180912ARTFIG00199-le-parlement-europeen-declenche-une-procedure-contre-la-hongrie.php

 

"Le parlement européen declenche une procedure contre la Hongrie"

 

Quel est la conséquence pratique?

 

Rien. C'est la même procédure qui est déclenchée contre la Pologne.

Le seul effet, c'est que ca va exciter les populistes qui vont pouvoir faire carton plein aux futures élections européennes.

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Le parlement européen a aussi voté l'article 13 sur les droits d'auteur à l'heure du numérique.  https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/09/12/le-parlement-europeen-adopte-la-directive-sur-le-droit-d-auteur-a-l-heure-du-numerique_5354024_4408996.html

http://www.lefigaro.fr/medias/2018/09/12/20004-20180912ARTFIG00003-droits-voisins-pour-la-presse-le-parlement-europeen-vote-aujourd-hui.php

 

J'ai l'impression que l'article 13 va amener un désordre bureaucratique comme s'il n'y avait pas assez de désordre sans compter les effets perverts.

 

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Le 12/09/2018 à 22:24, Stephdumas a dit :

Le parlement européen a aussi voté l'article 13 sur les droits d'auteur à l'heure du numérique.  https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/09/12/le-parlement-europeen-adopte-la-directive-sur-le-droit-d-auteur-a-l-heure-du-numerique_5354024_4408996.html

http://www.lefigaro.fr/medias/2018/09/12/20004-20180912ARTFIG00003-droits-voisins-pour-la-presse-le-parlement-europeen-vote-aujourd-hui.php

 

J'ai l'impression que l'article 13 va amener un désordre bureaucratique comme s'il n'y avait pas assez de désordre sans compter les effets perverts.

 

 

Carte montrant les pays dont les députés européens ont voté majoritairement pour ou contre.

 

8437i584v0m11.png?width=960&crop=smart&s

 

Merci aux députés hollandais, suèdois et polonais.

  • Yea 2
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Il y a 8 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Toute cette monnaie commune pour rapprocher les peuples, c'est émouvant: https://www.contrepoints.org/2018/09/14/325076-les-allemands-contre-le-clown-malefique-salvini

 

 

Contrairement aux idées reçus les allemands (y compris une bonne part des élites) ne veulent pas diriger l'Europe.

Et l'Euro était une initiative française à la base pour contrôler l'Allemagne qui se réunifiait... beau résultat!!!!

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il y a 13 minutes, Zagor a dit :

Et l'Euro était une initiative française à la base pour contrôler l'Allemagne qui se réunifiait... beau résultat!!!!

 

ça, je ne parviens pas à déterminer si Mitterrand y croyait vraiment, ou s'il s'est moqué de tous le monde (y compris de ses partisans) en avançant ce prétexte pour faire avancer le projet euro-fédéraliste.

 

Le fait que des personnages du style Franz-Olivier Giesbert aient adopté cette rhétorique un temps (avant de l'abandonner sans explication au profit du "toute sortie de l'euro serait un désastre économique") me fait pencher vers la seconde interprétation.

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à l’instant, ttoinou a dit :

Mmmh l'euro n'était pas dans les cartons depuis plus longtemps ?

 

Probable mais la réunification a été l'élément déclencheur.

 

Sinon avons nous des analyses sur les conséquences d'une fin de l'Euro? Pour ma part, je sens de plus en plus la création d'une seconde monnaie dans l'Eurozone.

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Visiblement c'est le nouveau sujet du moment en matière d'environnement et d'énergie... quelqu'un pour du fact-checking ? :

 

Citation

voyez-vous, les règles européennes sont très flexibles, selon le bon vouloir de la Commission. Et il est très rare que la Commission refuse quelque chose à l’Allemagne. Lorsque l’Allemagne décide que pour des raisons d’intérêt public les concessions hydroélectriques en Allemagne ne peuvent aller qu’à des entreprises allemandes, la Commission accepte l’argument. Quand la France dit la même chose, elle se prend une mise en demeure.
 

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il y a 12 minutes, Zagor a dit :

Beaucoup de mes contacts libéraux parlent actuellement du discours de Bruges de Margaret Thatcher (30ème anniversaire de celui-ci)

Le voici: https://www.cvce.eu/content/publication/2002/9/18/5ef06e79-081e-4eab-8e80-d449f314cae5/publishable_fr.pdf

 

Oui, il y a un tournant souverainiste de Thatcher à partir du moment où elle se rend compte que cette histoire d'UE n'est pas juste une manière de parvenir au libre-échange (la doctrine traditionnelle du RU depuis le 19ème siècle), mais qu'on veut créer une bureaucratie et un Etat continental. Et elle est tombée pour cela:

 

Citation

« [Thatcher] était déterminée à « brandir le drapeau de la souveraineté nationale, du libre-échange et de la libre entreprise ». En ceci, elle savait qu’elle serait isolée au sein de la Communauté […] Ainsi débuta une guerre d’usure marquant les trois dernières années de son Gouvernement. » (p.372-373)

« Au G7 de Toronto le 18 juin 1988, [Thatcher] réaffirma à Kohl son "hostilité éternelle" au concept même d'une banque centrale européenne. » (p.379)

Pour [Thatcher], Delors "s'était détaché de sa laisse de fonctionnaire pour devenir un porte-parole politique avoué du fédéralisme". Le moment de "frapper" contre ce qu'elle considérait être "l'érosion de la démocratie par la centralisation et la bureaucratie" était venu pour proposer une vision alternative de l'avenir de l'Europe. Elle fit dresser une liste précise des empiétements de la Commission dans de nombreux domaines, notamment la culture, l'éducation, la santé et la sécurité sociale. [...]
Ce fut son célèbre discours de Bruges [...] le 20 septembre 1988, dans le grand hall du Collège d'Europe de Bruges, au cœur même de l'eurofédéralisme. Afin de souligner qu'elle voulait y parler de la civilisation européenne au sens large, sans réduire l'Europe à la Communauté, elle déclara:
"L'Europe n'est pas la création du traité de Rome. De même que l'idée européenne n'est pas la propriété d'un groupe ou d'une institution. Nous autres, Britanniques, sommes aussi bien les héritiers de la culture européenne que n'importe quelle autre nation. Nos liens avec le reste de l'Europe, le continent de l'Europe, ont été le facteur dominant dans notre histoire. Pendant près de trois cents ans, nous fîmes partie de l'Empire romain et nos cartes dessinent encore les lignes droites des routes que les Romains bâtirent. Nos ancêtres -celtes, saxons et danois- venaient du continent."
Prenant de la hauteur, elle rappela à son auditoire que l'Europe incluait aussi les pays à l'est du Rideau de fer.
"Nous devons toujours regarder en direction de Varsovie, de Prague et de Budapest et y voir de grandes cités européennes. [...] Il est ironique qu'au moment où ces pays, tout comme l'URSS, qui ont tenté de tout gérer de manière centralisée, apprennent que le succès naît de la répartition du pouvoir et des décisions à la périphérie, que certaines personnes au sein de la Communauté veuillent suivre le chemin inverse. Nous n'avons pas repoussé avec succès les frontière de l'Etat en Angleterre pour nous les voir réimposées à un niveau européen, avec un super-Etat européen exerçant une nouvelle domination de Bruxelles."
En sus, il existait, écrivit-elle, des raisons échappant au domaine économique stricto sensu pour conserver la souveraineté. Elle présenta sa vision pour l'avenir:
"Une coopération active et volontaire entre des Etats souverains indépendants est la meilleure manière de construire une Communauté européenne réussie [...] L'Europe sera plus forte justement parce qu'elle intégrera la France en tant que France, l'Espagne en tant qu'Espagne, l'Angleterre en tant qu'Angleterre, chacune avec ses propres coutumes, ses propres traditions et sa propre identité. Ce serait folie de les forcer à adopter une sorte de kit identitaire pour développer une personnalité européenne".
Thatcher reconnaît n'avoir pas anticipé la fureur que suscita son discours. [...]
Thatcher avait semé à Bruges les graines de la division à l'intérieur de son propre parti, pour le conduire au bord de l'autodestruction
." (p.383-388)

"Heseltine lança sa campagne pour s'emparer de la direction, plongeant le Parti conservateur parlementaire dans le désarroi. Pendant des jours, les médias se repurent du spectacle des députés tory qui plongeaient leur poignard dans le dos de la femme dont la force de personnalité et de conviction les avait dominés pendant si longtemps. Emma Nicholson, Hugh Dykes et Peter Temple-Morris furent les plus carnassiers dans cette curée des européistes. Sept ans plus tard, ils étaient tous dans d'autres partis.
Après avoir battu Heseltine avec seulement 204 votes contre 185 au premier tour, Thatcher sentit qu'il ne lui restait pas d'autre option que la démission, ce qu'elle fit le 22 septembre 1990. Lorsque la nouvelle retentit, Heath appela son bureau en s'exclamant joyeusement: "C'est la fête ! C'est la fête" et il sabla le champagne. Heseltine, qui avait porté l'estocade, ne devait pas obtenir le poste. La place lui fut arrachée par John Major, le poulain de Thatcher.
Howe avait obtenu précisément ce qu'il avait espéré. Dans la dernière page de ses mémoires, il relève à quel point il souhaitait "transformer les politiques et non pas le chef. Mais si cela signifiait que le chef devait partir, qu'il en soit ainsi. Je ne pas le moindre regret d'avoir résolu le conflit de loyauté de cette manière.".
" (p.415-416)

 

-Christopher Booker & Richard North, La Grande Dissimulation, L'Artilleur, coll. "Interventions", 2016 (2003 pour la première édition anglaise), 832 pages.

 

 

On ne se détourne pas du constructivisme européiste impunément...

  • Post de référence 1
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Citation

"Nous devons toujours regarder en direction de Varsovie, de Prague et de Budapest et y voir de grandes cités européennes"

 

C'est ironique qu'elle cite ces villes quand on sais que c'est encore ces trois capitales qui sont la cause des soucis des institutions européennes actuellement. Malheureusement pas en faveur du libéralisme pour Varsovie et Budapest, malgré les racines libérales du fidesz et de droit et justice...

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Lors des dernières journées du patrimoine, j'ai visité le Sénat (ce fut fort sympathique). J'en ai profité pour repartir avec un rapport public concernant l'UE, ça permet de bien juger à quel point nos élus préconisent toujours plus d'ultralibéralisme au niveau de l'Union (et la Commission n'est pas moins timide en la matière):

 

(Attention, ça jargonne beaucoup)



"Note de synthèse du groupe sénatorial de suivi sur le retrait du Royaume-Uni et la refondation de l'Union européenne (Rapport n°592 (2017-2018) - 20 juin 2018):

M. Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
M. Jean Bizet, président de la commission des affaires européennes
[...]

I. Pour une Europe puissance
[...]

Sur la défense de l'Europe, la dynamique enclenchée en 2016, dans le cadre de la Stratégie globale de l'Union européenne, a été poursuivie.

Des instruments sophistiqués ont été mis en place, avec l'activation de la Coopération structurée permanente, prévue par le traité de Lisbonne. Lancée en décembre dernier, cette CSP est pour le moins "inclusive", puisqu'elle comprend 25 pays participants, c'est-à-dire tous les pays de l'Union européenne à 27 sauf le Danemark et Malte. [...]

Une liste de 17 projets initiaux a été établie. Ces projets portent sur des domaines divers tels que la formation, le développement des capacités et l'état de préparation opérationnelle. L'identité propre à la CSP et sa contribution à l'autonomie stratégique européenne demeurent floues.

Un examen annuel coordonné en matière de défense est actuellement en phase pilote, sous l'égide de l'Agence européenne de défense. Il doit devenir l'un des deux outils de la coopération structurée permanente, le second étant le Fonds européen de défense, lancé en juin 2017. La Commission propose d'allouer au minimum 1.5 milliard d'euros au FED à partir de 2020, ce qui pourrait générer un volume total d'investissement de 5.5 milliards d'euros par an.

Ainsi, les cadres existent, les avancées sont nombreuses, mais l'essentiel reste à faire. [...] Le récent rapprochement franco-allemand sur le système de combat aérien futur (SCAF) constituera un test majeur pour l'Europe de la défense.

Le Président de la République a récemment proposé une "initiative européenne d'intervention". La récente déclaration franco-allemande de Meseberg (juin 2018) évoque un Conseil de Sécurité de l'Union européenne. [...]

La sécurité et le contrôle des frontières extérieures de l'Europe: un test majeur de crédibilité.

80% des citoyens européens demandent à l'Europe d'en faire plus dans ce domaine.

[...]
S'agissant des instruments de défense commerciale, le Conseil a approuvé en décembre 2017 de nouvelles règles pour aider l'Union européenne à se protéger contre les pratiques commerciales déloyales, puis, en avril 2018, un accord a été trouvé sur une modernisation des instruments de défense commerciale.
[...]
L'approfondissement du marché intérieur et la recherche d'une nouvelle dynamique économique devait aller de pair, selon le groupe de suivi, avec la mise en place de fondements pour une véritable Europe sociale.

Le socle européen des droits sociaux va, à ce titre, dans le bon sens. [...] Il peut servir [...] de base au lancement d'une réflexion sur un salaire minimum commun européen, exprimé en pourcentage du salaire médian national. [...]
Le groupe de suivi avait également appelé à une pérennisation dans le budget de l'Union européenne des ressources nécessaires pour la mise en œuvre de la politique de cohésion."

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Lors des dernières journées du patrimoine, j'ai visité le Sénat (ce fut fort sympathique). J'en ai profité pour repartir avec un rapport public concernant l'UE, ça permet de bien juger à quel point nos élus préconisent toujours plus d'ultralibéralisme au niveau de l'Union (et la Commission n'est pas moins timide en la matière):
 
(Attention, ça jargonne beaucoup)




"Note de synthèse du groupe sénatorial de suivi sur le retrait du Royaume-Uni et la refondation de l'Union européenne (Rapport n°592 (2017-2018) - 20 juin 2018):

M. Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
M. Jean Bizet, président de la commission des affaires européennes
[...]

I. Pour une Europe puissance
[...]

Sur la défense de l'Europe, la dynamique enclenchée en 2016, dans le cadre de la Stratégie globale de l'Union européenne, a été poursuivie.

Des instruments sophistiqués ont été mis en place, avec l'activation de la Coopération structurée permanente, prévue par le traité de Lisbonne. Lancée en décembre dernier, cette CSP est pour le moins "inclusive", puisqu'elle comprend 25 pays participants, c'est-à-dire tous les pays de l'Union européenne à 27 sauf le Danemark et Malte. [...]

Une liste de 17 projets initiaux a été établie. Ces projets portent sur des domaines divers tels que la formation, le développement des capacités et l'état de préparation opérationnelle. L'identité propre à la CSP et sa contribution à l'autonomie stratégique européenne demeurent floues.

Un examen annuel coordonné en matière de défense est actuellement en phase pilote, sous l'égide de l'Agence européenne de défense. Il doit devenir l'un des deux outils de la coopération structurée permanente, le second étant le Fonds européen de défense, lancé en juin 2017. La Commission propose d'allouer au minimum 1.5 milliard d'euros au FED à partir de 2020, ce qui pourrait générer un volume total d'investissement de 5.5 milliards d'euros par an.

Ainsi, les cadres existent, les avancées sont nombreuses, mais l'essentiel reste à faire. [...] Le récent rapprochement franco-allemand sur le système de combat aérien futur (SCAF) constituera un test majeur pour l'Europe de la défense.

Le Président de la République a récemment proposé une "initiative européenne d'intervention". La récente déclaration franco-allemande de Meseberg (juin 2018) évoque un Conseil de Sécurité de l'Union européenne. [...]

La sécurité et le contrôle des frontières extérieures de l'Europe: un test majeur de crédibilité.

80% des citoyens européens demandent à l'Europe d'en faire plus dans ce domaine.

[...]
S'agissant des instruments de défense commerciale, le Conseil a approuvé en décembre 2017 de nouvelles règles pour aider l'Union européenne à se protéger contre les pratiques commerciales déloyales, puis, en avril 2018, un accord a été trouvé sur une modernisation des instruments de défense commerciale.
[...]
L'approfondissement du marché intérieur et la recherche d'une nouvelle dynamique économique devait aller de pair, selon le groupe de suivi, avec la mise en place de fondements pour une véritable Europe sociale.

Le socle européen des droits sociaux va, à ce titre, dans le bon sens. [...] Il peut servir [...] de base au lancement d'une réflexion sur un salaire minimum commun européen, exprimé en pourcentage du salaire médian national. [...]
Le groupe de suivi avait également appelé à une pérennisation dans le budget de l'Union européenne des ressources nécessaires pour la mise en œuvre de la politique de cohésion."


Idem j'étais à Bercy durant les JEP et il y avait un atelier où on nous vendait le projet de budget de la zone Euro.

J'ai émis quelques doutes au fonctionnaire qui tenait le stand en disant que les pays du Nord (sauf Allemagne) ne serait pas prêt à un tel changement parce qu'il va s'agir de couvrir les pays du Sud en difficulté (dont l'Italie "fasciste" et la France). Le mec m'a quasiment ri au nez.
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D'ailleurs il y avait aussi un simulateur de budget des ministères où l'on pouvait faire +/-20% sur chaque poste.

J'ai vu les bobos devant moi augmenter à fond les postes "solidarités" et "culture" ainsi qu'"agriculture" en compensant par la baisse du budget de l'armée et de la sécurité intérieure.

Heureusement après on nous montrait les moyennes des gens qui ont répondu, les gens renforcent le budget de la justice et descendait à fond le poste "solidarité" (sûrement parce que l'animateur disait que cela contenait l'aide aux migrants) pour arriver à un déficit inférieur à celui prévu par l'Elysée.

Comme quoi même parmi les fous (oui je m'y inclus) qui vont à Bercy lors des JEP, il y a des gens sensées.

Ah et j'ai serré la pince à Darmanin avec dégoût.

Sorry pour le double post.

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Il y a 2 heures, Slonner a dit :


J'ai émis quelques doutes au fonctionnaire qui tenait le stand en disant que les pays du Nord (sauf Allemagne) ne serait pas prêt à un tel changement parce qu'il va s'agir de couvrir les pays du Sud en difficulté (dont l'Italie "fasciste" et la France). Le mec m'a quasiment ri au nez.

 

POurtant c'est une réalité actée: les pays du nord dont l'Allemagne refusent tout budget commun avec la France et l'Italie. Et ils l'ont signalé il y a quelques mois.

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POurtant c'est une réalité actée: les pays du nord dont l'Allemagne refusent tout budget commun avec la France et l'Italie. Et ils l'ont signalé il y a quelques mois.
Apparemment les (au moins un) des fonctionnaires de Bercy n'a pas pigé cela et ils ont l'air de travailler dessus encore.

La Foi en Jupiter c'est quelque chose.
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il y a 30 minutes, Slonner a dit :

Apparemment les (au moins un) des fonctionnaires de Bercy n'a pas pigé cela et ils ont l'air de travailler dessus encore.

La Foi en Jupiter c'est quelque chose.

 

ça n'a guère à voir avec Macron. Les européistes de droite comme de gauche nous font le refrain de l'harmonisation et de l'Europe sociale depuis des décennies (le premier ministre a repris la rengaine il y a quelque jours).


« Oui, pour aller de l’avant dans les conquêtes sociales, il n’est d’autre avenir que la Constitution de l’Europe. » (Julien Dray, Assemblée nationale, 6.5.92)


"Quand on dit que l’Europe de Maastricht créera de l’emploi, ça reste vrai. Il se trouve que le traité de Maastricht n’est pas encore appliqué. Lorsqu’il le sera, il est ÉVIDENT qu’il y aura une très forte croissance qui en découlera car nous auront un grand espace économique avec une monnaie unique."
-Jacques Attali, lors du Débat Attali-Veil-Garaud-Chevènement sur l’euro en 1996.

 

Pendant ce temps là, dans les faits...

 

"Peu importe les intentions de la Communauté, elle obtenait toujours le résultat contraire. Le marché unique prétendait "déréguler" et avait produit le plus grand nombre de règles de l'histoire humaine. Une "réforme" de la Pac visant à diminuer la surproduction et les gaspillages de crédits eut pour conséquence une augmentation de la production de nourriture inutile pour un coût encore plus grand. La Politique commune de la pêche, aspirant à "conserver les réserves halieutiques européennes", avait entraîné une crise écologique.
On aurait pu imaginer que le marché unique avait stimulé la croissance et créé des emplois. C'était encore un mirage. Avant son lancement, la croissance moyenne des trois dernières années de l'UE languissait à 2.3%. Le taux de chômage moyen était de 8.5%. Après janvier 1993, le taux de croissance dévissa à 1.67% pendant quatre ans -le pire résultat enregistré par un des blocs économiques à la surface du globe- tandis que le chômage culminait à 10.9%, soit 20 millions de chômeurs.
Il était désormais possible de comparer les réussites pratiques du projet européen avec les promesses mirobolantes dont les populations avaient été abreuvées.
"
-Christopher Booker & Richard North, La Grande Dissimulation, L'Artilleur, coll. "Interventions", 2016 (2003 pour la première édition anglaise), 832 pages, p.470.

 

Ils n'admettront ja-mais de s'être planté. Et pour progresser dans la haute administration, mieux vaut entonner tous en cœurs: "l'Allemagne payera" "vive le budget européen !"...

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La France pourra faire avancer les traités quand elle les appliquera.

<3% de déficit, <60% de dette du pays.

Autant dire pas demain la veille, puisqu'on a décidé qu'on se fout de ça et qu'on peut continuer à faire n'importe quoi sur les budgets successifs.

 

C'est une antienne parmi pas mal de commentateurs médiatiques que de critiquer les pays du Nord et l'Allemagne car ils ne dépensent "pas assez", mais ça fait un peu cancre qui critique les bons élèves.

  • Ancap 1
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Oui mais il y a quand même eu une relative pause jusqu'à ce que Macron entonne les louanges de l'Europe et surtout de l'Europe à 2 vitesses (zone € vs les autres).

Quant à l'harmonisation fiscale sur l'Irlande j'ai hâte.

Comment ça ce ne sera pas sur l'Irlande ?

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