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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

"Baser sur" n'est pas français… :P Je mets "axer".

Le "d'une façon ou d'une autre" alourdissait considérablement la phrase. Et cette traduction littérale ne fait pas grand sens en français, je trouve.

Du coup j'ai fait de nouvelles modifs (j'ai remplacé le "celle" pas clair, et carrément viré le "quelque sorte") :

"La cacophonie de notre politique énergétique nationale fait l’objet d'une chronique de Booker (journaliste au Telegraph, NdT) cette semaine. Il s'agit de la politique que notre gouvernement a entièrement axée sur la conviction que nous pourrions laisser nos lumières allumées en construisant des dizaines de milliers d’éoliennes supplémentaires dans les huit ans à venir."

Vendue =) c'est vrai que ça passe bien comme ça. Par contre tu es sûr pour le "basé sûr" ? =X Je n'ai jamais eu aucune remarque à ce sujet

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Je viens de lire l'article publié, "L'éolien c'est du vent". Les corrections sont bonnes (merci) mais j'ai juste deux remarques:

« Il s'agit de celle que notre gouvernement a entièrement focalisée sur la conviction que nous pouvons » - cette correction n'a pas de sens =X - edit histoire de préciser un peu, le verbe "focaliser" me semble un peu malheureux en français ici, pas du tout la même utilisation qu'en anglais. En français on dirait plus "baser sur" pour une idée ou une politique.

Juste après, vous avez remplacé "d'une façon ou d'une autre" par "en quelque sorte". L'original étant "somehow", je maintiens ma trad ! Nanmé

Avec toute notre reconnaissance, mon impression à la lecture était un texte un poil "gauche", et ma suggestion serait de laisser reposer la traduction une fois faite, de passer (et penser) à autre chose, et d'y revenir plus tard en voyant si c'est un texte naturel en Français.

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Avec toute notre reconnaissance, mon impression à la lecture était un texte un poil "gauche", et ma suggestion serait de laisser reposer la traduction une fois faite, de passer (et penser) à autre chose, et d'y revenir plus tard en voyant si c'est un texte naturel en Français.

Bien possible j'étais dans les vaps, ce matin le texte ne m'a pas du tout fait la même impression que hier soir. Je laisse les gérants gérer =)

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Vendue =) c'est vrai que ça passe bien comme ça. Par contre tu es sûr pour le "basé sûr" ? =X Je n'ai jamais eu aucune remarque à ce sujet

A priori, ce serait un contresens : une "base" ne peut être sur quelque chose puisque c'est une base.

L'académie dit :

BASER v. tr. XVe siècle, bassée, « fondée sur », en architecture ; rare avant le XVIIIe siècle. Dérivé de base.

MILIT. Installer dans une ou plusieurs bases. Baser des troupes sur divers points du territoire. La flotte basée dans le Pacifique, les unités basées aux frontières orientales.Ce verbe ne doit pas être employé au sens figuré. Il faut lui préférerFonder, établir.

Mais je jouais au puriste puisque le Grévisse dit de son côté que c'est entré dans les usages…

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Proposition d'article à traduire : Olympics Put Value of Competition on Display.

Je me déclare dispo pour vous aider dans votre tâche de traduction ! Ayant 10h de décalage horaire avec vous, vous postez le soir et j'essaye de finir ça dans la journée pour que vous l'ayez le matin.

Là par exemple, j'ai fait ça. Dites moi si cela suffit ou si j'ai pris trop de libertés par rapport au texte, si ça manque de naturel, etc.

Ce week-end, l'équipe US de basket masculin est fortement pressentie pour gagner une médaille d'or. Fortement pressentie, mais non pas assurée.

Les américains ont du se battre durement contre l'Argentine lundi (devant d'un point seulement à la mi-temps) et dépassaient la Lituanie de juste 5 point la semaine dernière. Cette équipe peut donc perdre. Ce qui diffère fortement de la situation il y a encore 20 ans de cela.

Dans son excellent livre, The Dream Team, Jack McCallum raconte l'histoire de l'équipe de Basketball des USA aux Jeux de 1992. Ce furent les premiers jeux à autoriser les joueurs professionels américains d'y participer (les autres athlètes avaient été semi-professionnels pendant longtemps. Rappellez-vous les mêmes joueurs de l'équipe soviétique de hockey que l'on revoyait aux jeux tous les quatre ans).

La liste des joueurs, composée des meilleurs de la NBA, fit des Jeux de 92 plus un couronnement qu'une compétition. La Dream Team empila une série de victoires sur scores à deux chiffres. Les autre joueurs, se sachant surclassés, venaient souvent réclamer aux membres de la Dream Team des autographes après le match.

La compétition semblait donc injuste en ce temps. Tout ce qu'il y avait à commenter était l'importance de la différence de niveau entre les joueurs américains et les meilleurs joueurs des autres pays. Cependant, une telle forme de compétition permit au reste du monde d'améliorer son jeu.

"Jouer contre eux semblait une Mission Impossible"', se rappelle l'un des joueurs de l'équipe espagnole de 1992, désormais coach de son équipe nationale. "Mais c'était une bonne mission. Tout le monde voulait y participer car les joueurs sérieux veulent jouer contre les meilleurs, peu importe le résultat. Car c'est seulement en jouant contre les meilleurs que l'on peut devenir meilleur."

De plus, beaucoup des stars actuelles de la NBA - en incluant les étrangers Dirk Nowitzki, Tim Duncan et Steve Nash - ont marqué leurs premiers paniers inspirés par cette Dream Team.

L'économie fonctionne de la même façon. La compétition tend à rendre tout le monde meilleur. Et aucune compagnie ni aucun pays ne peuvent maintenir un avantage indéfiniment. Le marché libre et la compétition ouverte aident les pays les plus pauvres à se focaliser sur les activités en lesquelles ils réussissent le mieux, et ainsi élever leur niveau de vie. Et c'est exactement ce qui s'est passé pendant des dizaines d'années sous l'exemple des Etats-Unis.

Dans son livre The World America Made, Robet Kagan écrit que dans les années 1950, il y avait à peu près un milliard de personnes riches et 5 milliards de pauvres. "Dès le début du XXI siècle, 4 milliard de ces pauvres ont commencé à sortir de la pauvreté", écrit-il. "Cette période de prospérité globale a bénéficié à un grand nombre de pauvres et a permis l'émergence de puissances économiques comme la Chine, le Brésil, la Turquie, l'Inde ou l'Afrique du Sud dans des parties du monde qui avant cela ne connaissaient surtout que la pauvreté." Dit autrement, le reste du monde nous rattrape économiquement, et cela améliore les vies de milliards d'invididus.

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Les racines libertariennes du Tea Party : http://www.cato.org/…roots-tea-party

Done :

Beaucoup d'analystes ont vu dans le choix de Mitt Romney's de prendre Paul Ryan comme vice-présent une concession au Tea Party. Et c'est peut-être le cas. Cependant on peut se demander si ces analystes ont conscience de quelle facette du Tea Party il s'agit là.

La semaine dernière, Emily Ekins and moi-même publièrent une nouvelle étude du Cato Institute intitulée "Les racines libertariennes du Tea Party", en même temps qu'un article d'opinion dans Politico. Nous y disions :

"La plupart des gens de gauche classent le Tea Party dans la même catégorie que la vieille droite religieuse, mais les données tendent à prouver qu'ils ont tort. Le Tea Party a de solides racines libertariennes, et est une influence libertarienne sur le Parti républicain.

Rassemblant des données de sondages locaux et nationaux, ainsi que des douzaines d'interviews avec des membres et leaders du Tea Party, nous avons découvert que celui-ci est uni sur le plan économique, mais plus déchiré sur les questions sociales qu'il tente d'éviter. En gros, une moitié du Tea Party est conservatrice, l'autre moitié libertarienne - ou plutôt fiscalement conservatrice, mais modérée sur le plan sociétal.

Le Tea Party renverse l'opinion commune que les condidats républicains doivent rassembler les voteurs socialement conservateurs pour gagner les primaires. De plus en plus, les candidats républicains doivent remporter les votes du Tea Party en insistant sur une position libertarienne en économie."

Hier, une étude séparée sur le Tea Party apporta plus de détails. Le spécialiste en sciences politiques Ron Rapoport de William and Mary College délivra un rapport qui résume les conclusions d'un sondage auprès de 12 000 supporters de FreedomsWorks (dont je suis vice-président), mené de Décembre 2011 à Janvier 2012. Etant donné que

"99% des membres de Freedom Works s'identifient au TEa Party, et que 13% des membres du Tea Party sont membres de FreedomWorks - la plus grande proporion pour un groupe relié au Tea Party au plan national. Par conséquent, afin de comprendre le mouvement Tea Party, ses dynamiques, ses positions, son activité et son comportement politique, étudier les supporters de FreedomWorks est un bon point de départ."

Le rapport conclut notamment

- Les libertariens sont une partie importante des supporters de FeedomWorks, composant près de 30% du groupe. Sur l'immigration et l'avortement, les libertariens (comme on le voit dans la plate-forme du parti sur les trois dernières élections) ont des positions distinctes du Parti Républicain et de beaucoup d'autres membres du Tea Party. SUr l'avortement, les libertariens sont 20 moins susceptibles d'être en faveur d'un amendement constitutionnel bannissant l'avortement, et près de 12% moins enclin à supporter des limites plus strictes sur l'immigration.

- Le facteur le plus important pour prédire le support à un candidat est l'identification libertarienne. Parmi les libertariens (qui composent un tiers des supporters de FreedomWorks), Ron Paul était le choix principal, alors que parmi les autres supporters il était en retard en termes d'intention de vote.

- Les supporters de Paul en 2008 parmi les sympathisants de Freedom Works sont aussi distincts des autres. Seuls 40% d'entre eux ont participé d'une façon ou d'une autre à la campagne McCain-Palin, comparé à 70% des autres sympathisants.

Ces résultats rejoignent les notres. Les libertariens composent une part importante de l'histoire du Tea Party, et tiennent des opinions différentes sur un certain nombre de questions et de candidats. Cependant Rapoport sous-estime peut-être le nombre de libertariens à FreedomWorks, et par inférence au Tea Party plus généralement.

En effet, pour identifier les libertariens, le sondage de Rapoport demanda aux sondés s'ils étaient libertariens de façon stricte (Oui ou Non). Cette méthode montre quelques 13% de libertariens au niveau national. Cependant, comme David Boaz et moi-même avons montré dans des études précédentes sur les votants libertariens, beaucoup de personnes qui ont des convictions libertariennes ne sont pas familières de ce mot. En utilisant des questions plus larges à propos des convictions fondamentales, nous estimons que les libertariens composent entre 15 et 24% de l'électorat (selon le nombre et le degré de précision des questions). S'il avait utilisé de telles méthodes, les données de Rapoport montreraient sûrement la même division 50-50 qu'établissent nos sources.

Peut-être la nomination de Paul Ryan enthousiasme plus les libertariens du Tea Party que les conservateurs. Sans aucun doute, la campagne de Romney connue pour se baser fortement sur l'étude de données a testé l'impact de cette nomination sur divers segments de l'électorat. Si le facteur clef de l'élection de 2012 est le taux de participation, les résultats de Rapoports suggèrent que les libertariens du Tea Party et les supporters de Ron Paul seront cependant moins enclins à aller voter et participer à la victoire que les conservateurs du Tea Party.

Ryan est donc sûrement l'expression politique d'un "libertarien fonctionnel" dans cette campagne présidentielle. Même s'il sûr qu'il n'est pas libertarien lui-même. Mais en mettant l'accent sur des questions fiscales plus que sociétales, il peut unir les membres du Tea Party, attirer les libertariens, et plus généralement tous les voteurs concernés par l'économie.

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Richard North fait un fantastique travail, chaque jour, pour dévoiler le débat politique explosif en Allemagne sur la question européenne.

N'y allons pas par quatre chemin : c'est la question d'actualité la plus importante du moment, point à la ligne (sauf si quelqu'un va faire quelque chose de stupide contre l'Iran, mais ne parlons pas de malheur).

Ca serait donc bien que ça soit en haut de notre liste de priorité en traductions (la raisons pour laquelle North s'y colle, c'est que les médias UK sont nuls sur cette question. Et vous savez quoi ? Les nôtres aussi. Gros apport info potentiel de Contrepoints par rapport à tout le reste de la concurrence).

http://eureferendum.com/

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NicolasB, j'ai traduit celui-ci, qui sera publié demain dans CP :

Euro : la sortie de l'Allemagne en Une de Handelsblatt : http://eureferendum….px?blogno=83060

Tu peux peut-être regardé dans les suivant s'il n'y a pas quelque chose qui mérite d'être traduit à publier le lendemain sur CP. Comme Nick le dit, vu que les autres médias en parlent peu, ça peut valoir le coup que CP fasse un effort là-dessus.

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NicolasB, j'ai traduit celui-ci, qui sera publié demain dans CP :

Tu peux peut-être regardé dans les suivant s'il n'y a pas quelque chose qui mérite d'être traduit à publier le lendemain sur CP. Comme Nick le dit, vu que les autres médias en parlent peu, ça peut valoir le coup que CP fasse un effort là-dessus.

Ok… je fais ça ce soir…

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Très bien.

Le titre pourraient être "Les spéculateurs parient sur un retour du deutsche mark".

Go go go.

Je confirme avoir commencé : trois paragraphes. Je finis pour ce soir.

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Je confirme avoir commencé : trois paragraphes. Je finis pour ce soir.

Fini mais ça doit être relu! (je corrigerai demain dans la matinée mais je le poste ce soir si vous voulez le sortir rapidement!).

Les spéculateurs parient sur un retour du Deutsch Mark

cf plus bas

Modifié par NicolasB
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Merci NicolasB. Je le programme pour 10h : si jamais tu avais des corrections à signaler d'ici-là.

C'est beaucoup plus compréhensible ainsi. Parcontre, je veux bien une ultime relecture par un tierce…

Les spéculateurs parient sur un retour du Deutsch Mark

Un des vrais problèmes du suivi de la crise de la zone euro est que la couverture faite par les médias vient des journalistes économiques. Immanquablement, cela signifie que les questions politiques brûlantes sont rapportées par des gens qui sont parmi les moins compétents pour les comprendre.

De toutes façons, ils montrent avoir peu de capacités à comprendre leur propre spécialité. J’en veux pour preuve la fréquente surinterprétation des mouvements de marché à moyen terme. Les commentateurs suggèrent régulièrement que ces mouvements de marché ont beaucoup plus d’importance qu’ils en ont réellement.

Ainsi en a-t-il été pour l’article concernant l’augmentation de toutes les bourses, et la hausse de la valeur de l’euro par rapport au dollar hier – largement interprétées par les médias comme une réponse à l’attente sur le fait que la Banque Centrale Européenne va bientôt commencer à acheter des obligations espagnoles et italiennes.

Il y a peut-être quelques opérateurs de marché qui y croient. Mais il faut bien garder en mémoire que la quasi-totalité des opérations de marchés sont dorénavant automatisées par ordinateur, sans aucune intervention humaine. Lors de la période estivale relativement calme, ils peuvent conduire le marché, réduisant toute tentative d’analyse à un avis insignifiant.

Le marché est bien sûr une machine à faire des profits. Ainsi, il est stérile d’utiliser les fluctuations à court terme comme une source d’intelligence politique. Seulement une certaine crédulité et une propension à encourager les comportements délirants peuvent tirer des conclusions de la plupart de ces données.

Pour une analyse plus mûrement réfléchie sur le long terme de l’euro, nous devrions nous référer à une étude menée par la Commerzbank, qui a conclu que l’euro est condamné à s’affaiblir.

Un article récent du Spiegel explique aussi que des investisseurs se préparent un effondrement de l’Euro. De plus, un article important de Die Welt nous donne une bonne indication des sentiments réels du marché. Il y est écrit que les spéculateurs parient sur un retour du Deutsch Mark.

C’est une interprétation de la volonté des investisseurs achetant des obligations allemandes, même si pour quelque temps il n’y a virtuellement pas de rendement. Plus récemment certaines obligations ont même eu un rendement négatif. Il faut donc payer le gouvernement allemand pour lui prêter de l’argent.

En effet, les investisseurs s’attendent à être compensés [NdT : sur leurs pertes de rendement] par des gains massifs sur les opérations de change quand l’euro explosera. Avec les titres possédés suite aux appréciations du Deutschemark, tout pourrait s’acheter pour une bouchée de pain. Des difficultés à exporter pourraient toutefois compenser la possibilité d’acheter des actifs bradés à l’étranger.

C’est peut-être pourquoi, une fois encore, nous entendons des discussions sur un “Plan Marshall” pour la Grèce, comme celui qui a été discuté en Février dernier. Essentiellement, nous allons voir que l’Allemagne va acheter tous les intérêts de la Grèce en euros. Une somme de 90 milliards d’euros a été mentionné – une petite somme comparée avec le millier de milliards d’euros que l’Allemagne devrait supporter autrement, et il ne faut pas oublier le potentiel de profit.

Tout ce que le gouvernement a à faire, dit Handelsblatt, est de dire clairement qu’il refusera toute aide supplémentaire à la Grèce - ce qui voudrait en fait amener à la sortie d’Athènes de la zone euro – pas afin de poursuivre une stratégie de renationalisation de l’Europe mais pour sauver l’euro et pour rendre l’Europe crédible à nouveau.

Avec cela, après le silence relatif des médias internationaux, nous atteignons le point de saturation pour la parution d’articles d’analyses. Même le Figaro nous en fait les honneurs et discute des perspectives pour l’Euro. Partout à travers l’Europe, et même en Allemagne, il se dit, qu’il y a “une confirmation implicite que l’Europe prépare un plan B dans le cas d’une sortie de la Grèce de la zone euro”.

Les Italiens s’y mettent aussi, avec le commentaire du Corriere della Sera se réjouissant de la nouvelle suivante : l’agence de notation Moody’s pense que la crise sera en Italie d’ici à 2013.

Les pays comme la Grèce et l’Irlande devrait prendre jusqu’en 2016 pour compléter leurs programmes d’assainissement budgétaire, disent les agences. Mais l’Italie, l’Espagne et le Portugal seraient capable de sortir de l’ornière après 2013, s’ils sont capables d’appliquer complètement les réformes adoptées jusqu’ici.

La presse italienne est tout spécialement intéressante, puisque à la fois la Republica et la Stampa contredisent l’affirmation d'Ambrose que l’Allemagne a acheté tout un lot d’obligations de la BCE. La Stampa dit en fait qu’à la fois "Berlin et la Bundesbank" s’oppose à la BCE.

Incidemment, nous apprenons que le Failygraph a offert deux versions de ces gros titres pour la déclaration d’Ambrose. Sur le Web, c’était : "L’Allemagne soutient le plan de Draghi sur les obligations contre la Bundesbank", mais la version papier est devenue : ‘’l’homme de l’Allemagne à la BCE soutient le plan sur les obligations’’. Pour rajouter à la confusion, Faz a intitulé : "La BCE et la Bundesbank s’éloignent graduellement l’une de l’autre."

Toutefois, Lüder Gerken, président du Centre de Fribourg pour la Politique Européenne, est peut-être le plus franc à propos de la BCE. Le plan est aucun cas pour sortir de la crise de la dette, dit-il. Il ne peut pas résoudre les problèmes ayant amené à la crise de l’Euro, ou rééquilibrer la crise des balances de paiement. La BCE est maintenant dans une impasse, ajoute-t-il.

Nous avons évoqués tous les points de vue, et pourtant la quantité des commentaires ne diminue pas. Les autres commentateurs comme Martin Walser – qui voit l’explosion de l’euro comme un ‘scénario cauchemardesque’ – ont très peu de chose de neuf à offrir.

Effectivement, nous sommes de retour là où nous en étions avec l’article de Booker, avec Handelsblatt nous expliquant: "La Grèce est à la merci des politiciens allemands", ensuite décrivant l’ "automne chaud" du sauveur de l’euro.

Ce dont nous avons réellement besoin nous dit Frank Schäffler, ce sont des règles pour les retraits et les expulsions de la zone euro. Beaucoup de gens sont d’accord avec lui. Si ces règles étaient déjà en place, la Grèce serait déjà en train de vendre ses séjours vacances en drachmes.

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Nick/Largo que pensez vous de celui-ci pour 14H00 (pour faire dans la continuité d'hier)?

http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83077

J'hésite beaucoup avec celui là : http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=83081 mais je ne pourrais pas le traiter aussi vite (il est un peu plus long et du coup, je pourrais le finir pour demain).

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Oui, ce sera parfait.

Pour info, "Les spéculateurs parient sur un retour du Deutsch Mark" était en tête des articles les plus visités hier.

Ah ça fait plaisir à savoir…

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Bitte sehr Nick… (mais mes souvenirs d'allemand s'arrêteront ici).)

Je traduis donc le gros pour demain matin (post dans la nuit).

Les allemands seront remboursés.

Nous avons commencé hier matin avec la plus grande partie des médias plagiant le Bild, à propos du courageux Samaras voulant du temps supplémentaire, et ne voulant pas quitter l’euro.

Ensuite nous avons terminé la journée avec la plus grande partie des medias plagiant le Süddeutsche Zeitung, à propos du courageux Samaras… donnant cette fois sa garantie personnelle que les Huns récupéreraient leurs euros. La « garantie de remboursement » était le choix de citation faite par le Spiegel.

Je vous avais prévenu hier que vous ne verriez rien d’autre que du théâtre. Et vous devez réellement vous demander à quoi hier a bien pu servir. Depuis le début, il était évident que rien n’allait se passer avant que le rapport de la Troïka soit terminé en Septembre. Ainsi, ni Merkel ni Samaras avait quelque chose de consistant à proposer.

Et voilà ! Après toute cette action, le Guardian a fini la journée avec un reportage nous expliquant que les espoirs de la Grèce de recevoir un peu plus de temps « ont subi un revers quand les leaders européens ont refusé de prendre leur décision avant le mois prochain. »

Merkel et Junker, nous explique-t-on sérieusement, « ont prévenu tous les deux que le futur de la Grèce dépend du verdict de la Troika des prêteurs, qui annoncera en Septembre si Athènes tient les objectifs de son plan de sauvetage en cours. » Cela provient d’un journal qui a perdu 16% de son tirage en un an, et a perdu dans le même temps 76,6 millions de livres sterlings. Vous comprendrez pourquoi.

Et maintenant,, allons observer le spectacle de Merkel et Hollande – ou devrions nous l’appeler le spectacle Merlande ? Cela va être encore plus théatrale – Le Monde le décrit comme « au centre d’un ballet diplomatique ». Alors, attendons un peu avant de nous amuser. Vous allez surement vous battre pour être mieux informés.

Modifié par NicolasB
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